Bilderberg : Ce que vous cachent vos médias et tour d’horizon dans les sphère conspirationnistes.

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Humour : Quand Monty Python fait son show

Monty Python est le nom d’une troupe d’humoristes britanniques rendue célèbre initialement grâce à sa première création, la série télévisée Monty Python’s Flying Circus dont la diffusion débuta à la BBC le et qui se poursuivit durant 45 épisodes jusqu’au . Elle était composée de six membres : Graham Chapman, John Cleese, Eric Idle, Michael Palin, Terry Jones et Terry Gilliam. Tous les membres du groupe sont anglais, sauf Terry Gilliam qui vient des États-Unis, et Terry Jones, d’origine galloise.

L’humour du groupe prend ses racines dans le burlesque absurde de l’émission d’avant-guerre ITMA (It’s that Man Again !) sur la BBC ainsi que sur les Goons (émission d’humour radiophonique de Peter Sellers et Spike Milligan).

Inspirée par leurs premières années de théâtre, leur œuvre fondatrice (le Flying Circus) remet en cause tous les principes des émissions télévisées. Leur influence dans le domaine comique est comparée à celle des Beatles dans la musique. Elle dépasse largement les frontières du Royaume-Uni et du monde anglo-saxon. En France, Alain Chabat et les Robins des Bois notamment s’en réclament. Dans le monde anglo-saxon, une expression se référant à l’humour particulier des Python a trouvé son chemin vers les dictionnaires : Pythonesque.

>>>Source : Wikipédia<<<

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Culture et Cinéma : Inoubliable Coluche

1975. Coluche s’exprime sur la télévision, la célébrité, le service militaire, le partage, l’intelligence humaine et la puissance du rire.

Inoubliable et visionnaire dans son genre, Coluche qui ne mâchait pas ses mots surtout en vers le système qu’il qualifiait lui-même de corrompu, voici quelques images tirées des archives de l’I.N.A qui nous rappelleront que cet homme était avant tout un humaniste au cœur tendre.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Le milliardaire américain David Rockefeller est décédé à l’âge de 101 ans. Info ou Intox ?

Le milliardaire américain David Rockefeller, le doyen de la famille Rockefeller, est décédé lundi à l’âge de 101 ans dans sa maison à Pocantico Hills (Etat de New York), ont annoncé les médias.

Le porte-parole de la famille, Fraser Seitel, a confirmé cette information.

David Rockefeller était le dernier petit-fils de l’industriel John Rockefeller, fondateur de la dynastie et premier milliardaire de l’époque contemporaine. Sa famille a été à la tête d’un empire durant près de deux siècles en créant la Standard Oil qui deviendra Esso, puis ExxonMobil.

Diplômé en économie de l’université Harvard (Boston) où il a été condisciple du président américain John Kennedy, et de l’université de Chicago (doctorat en 1940), David Rockefeller a été cadre dirigeant à la Chase Manhattan Bank de 1946 à 1981.

David Rockefeller a servi dans l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il a été envoyé en Algérie et en France pour le compte des renseignements militaires (il parlait bien français).

En 1954, avec le prince Bernhard des Pays-Bas, il a fondé le groupe de Bilderberg, un rassemblement annuel et informel d’environ 130 membres, essentiellement américains et européens, et dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.

En 1964, il a eu une rencontre avec le dirigeant soviétique de l’époque Nikita Khroutchev. Le milliardaire a qualifié cet entretien d’intéressant. Selon lui, la discussion a porté sur l’élargissement des échanges commerciaux entre l’URSS et les Etats-Unis, en prévision de l’examen par le Congrès américain de l’amendement Jackson-Vanick qui devait limiter les relations commerciales avec l’Union soviétique. Le Congrès a fini par adopter l’amendement en question.

En 1973, David Rockefeller a fondé la Commission Trilatérale une organisation privée partisane de la doctrine mondialiste qui regroupe 300 à 400 personnalités parmi les plus remarquées et influentes — hommes d’affaires, hommes politiques, décideurs — de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Asie du Pacifique.

Il s’est rendu deux fois en URSS. En 1989, il a été reçu par le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev à Moscou où il était arrivé au sein d’une délégation représentative américaine.

Voir aussi :

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Présidentielle : Pour protester, Nicolas Dupont-Aignan quitte en direct le 20h de TF1

Nicolas Dupont-Aignan a quitté le plateau du JT de TF1 pour protester contre la décision de la chaîne de ne pas l’inviter à un débat, lundi. @ Capture d’écran TF1

BELLE DÉMOCRATIE !!!

Le candidat à la présidentielle a quitté le plateau pour protester contre le débat organisé lundi sur la chaîne, auquel il n’a pas été convié.

VIDÉO

Nicolas Dupont-Aignan ne digère pas son absence du débat organisé lundi sur TF1. Le candidat à la présidentielle a décidé d’afficher son mécontentement en quittant le plateau du 20h de la première chaîne, samedi soir en plein direct. « On ne peut pas se laisser voler la présidentielle. Au nom des millions de Français qui ne supportent plus cette loi du plus fort, cette confiscation du pouvoir, j’ai le devoir de quitter votre plateau », a-t-il déclaré.

Nicolas Dupont-Aignan a sévèrement critiqué le format retenu par TF1, qui a choisi de n’inviter que Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, François Fillon et Marine Le Pen. Il a également déposé un recours contre le Conseil d’État, qui a été rejeté jeudi.

« Je souhaite que votre chaîne renoue avec la démocratie. » Le candidat de Debout la France s’est ensuite attaqué directement à la chaîne de télévision. « Je donne deux jours à la chaîne TF1 pour inviter tous les candidats, et pour permettre aux Français de trancher. Je souhaite que ce geste, qui me coûte, réveille les Français sur la République, l’égalité. Je souhaite que votre chaîne renoue avec la démocratie. Je vous remercie et vous souhaite une bonne soirée », a conclu Nicolas Dupont-Aignan.

 Sur Twitter, la majorité des internautes ont salué le geste du candidat à la présidentielle. « Enfin un qui ose soulever le problème d’inégalité entre les « gros » et les « petits » candidats », peut-on notamment lire. D’autres lui ont reproché, au contraire, un « coup de communication ».

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Pour rappel : L’ONU demande les droits sexuels et la sexualité procréative à partir de 10 ans ! (Conférence)

Comme déjà évoqué sur ce site : L’ONU demande les droits sexuels et la sexualité procréative à partir de 10 ans !

La Pédophilie devrait être bientôt légalisée dans le sens ou les droits sexuels et la sexualité procréative seront légalisés à partir de 10 ans.

Imaginez-vous un enfant de 10, 12 ans ayant des rapports sexuels avec un adulte d’une quarantaine d’années. Si l’enfant acquiesce avoir été consentant, aucune loi ne pourra venir attaquer l’adulte de quelque manière que ce soit.

Cette demande de l’Organisation des Nations Unies crée la polémique et certains rétorquent en criant à l’Intox toutefois, les langues se délient et tout laisse à penser que mise en route afin de protéger la pédocriminalité dans les hautes sphères, la porte est désormais ouverte à toutes les dérives.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Marion Sigaut – Reseaux pédophiles, une constante historique ? – 12 octobre 2013

>>>Site officiel : École et sexe<<<

« La Déclaration des droits sexuels » de la Fédération Internationale du Planning Familial: une abomination!

La mission de l’IPPF, International Planned Parenthood Federation (Le Planning Familial mondial) est de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des femmes et des hommes en agissant pour la santé et les droits sexuels au niveau politique et sur le terrain auprès des populations. Il s’agit de donner aux personnes, notamment démunies et vulnérables, la possibilité et les moyens de faire des choix libres et éclairés quant à leur vie sexuelle, affective et reproductive et d’avoir accès à des services adaptés et de qualité.

Le pouvoir de consultation et d’interférence dans les réglementations et lois gouvernementales de l’IPPF est considérable puisque cet organisme mondial développe des partenariats avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales, des agences de l’ONU et des parlementaires et veille à ce que ses objectifs et priorités soient pris en compte dans les débats internationaux.

Je rappelle ici, avant d’aller plus loin, les récents scandales dans lesquels le Planning Familial américain a été reconnu et impliqué, soit la revente d’organes de fœtus avortés: http://conscience-du-peuple.blogspot.com/…/le-national-heal…

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Science et vie : Essais nucléaires : les Etats-Unis dévoilent des images hallucinantes

Terrifiant. Les images des essais nucléaires américains, effectués entre 1945 et 1962, qui viennent d’être déclassifiées, montrent les effets dévastateurs, de la bombe H. Qu’elles aient lieu dans le Pacifique, le désert du Nevada ou en altitude, ces explosions rappellent les plus impressionnantes scènes de films de science-fiction. Sauf qu’il s’agit ici de la réalité.

L’image est incroyable. Une boule de feu, gigantesque, rapide, qui enfle et file vers la surface de notre planète. En dessous, un relief, qui semble en comparaison minuscule, bientôt happé par l’explosion nucléaire initiée en altitude.

Les États-Unis ont mené plus de 200 essais nucléaires entre 1945 et 1962. Lesquels ont été filmés sous tous les angles pour les besoins de la science et de l’armée américaine. Ces images étaient jusqu’ici classées « confidentiel défense ». Elles viennent d’être déclassifiées, à l’image de la vidéo présentée ci-dessous :

Toutes témoignent de la violence, de la disproportion, de l’énormité d’une explosion nucléaire, alors même que les armes qui existaient alors étaient bien moins puissantes que celles aujourd’hui détenues par les États-Unis, la Russie, la France, la Chine, le Royaume-Uni, Israël, l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord.

Pas moins de 6 500 films ont été localisés par le laboratoire national de Lawrence Livermore. De son côté, le physicien spécialiste des armes Greg Spriggs a restauré les pellicules, certaines ayant souffert du temps, comme l’explique le Huffington Post.

4 200 films ont été numérisés, 750 déclassifiés et un premier échantillon de ces vidéos a été publié sur YouTube.

La bombe larguée sur Hiroshima, le 6 août 1945, avait une puissance de 15 kilotonnes (soit l’équivalent de 15 000 tonnes de TNT). La plus forte bombe utilisée par les Américains, lors de l’opération « Teapot » (essais nucléaires atmosphériques au-dessus du désert du Nevada), en 1955, était de 43 kilotonnes. La plus forte bombe nucléaire aujourd’hui disponible a une puissance de 57 mégatonnes – soit 1 325 fois plus que celle de cette vidéo :

>>>Voir aussi<<<

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Culture et Cinéma : Patrick Cowley, entre la disco et la New wave

Une anthologie rend justice à ce pionnier du disco électronique américain, dont le génie n’a longtemps été reconnu que comme un sous-produit de la culture gay.

Patrick Cowley (1950-1982) fait partie de ces pionniers sans veine dont l’histoire officielle de la musique électronique rechigne encore à reconnaître l’apport. Sans doute parce que le domaine musical dans lequel il avait choisi d’innover – le disco électronique – ambitionnait en premier lieu d’être validé dans le milieu très spécifique des clubs gays californiens du début des années 80. Sûrement qu’il est décédé beaucoup trop tôt, du sida, à une époque où on l’appelait encore «peste gay», pour perpétuer sa carrière et ses inventions.

Le genre dont on lui attribue la paternité, surtout, la Hi-NRG, est encore considéré comme une dégénérescence tardive et dopée au speed d’un disco subclaquant, seulement agréé sur la frise des musiques de danse américaines pour avoir rempli l’espace vacant entre la fin du disco de la côte Est et la naissance de la house à Detroit et à Chicago.

Cowley était pourtant bel et bien un pionnier, à égalité ou presque avec Giorgio Moroder. Il suffit d’écouter n’importe lequel de ses hits (notamment ceux produits pour les divas Sylvester et Paul Parker), d’en apprécier la précision plastique, puis de regarder quand ils ont été produits pour comprendre dans quelle mesure il était en avance sur son temps et pourquoi il est cité systématiquement comme une influence majeure par New Order, les Pet Shop Boys ou Ian Levine (DJ anglais qui fut le premier à copier le son Cowley en produisant le bien nommé High Energy d’Evelyn Thomas).

Grâce au travail d’analyse scrupuleux de quelques historiens du disco (notamment Peter Shapiro dans son remarquable Turn the Beat Around, édité en France chez Allia) et à l’excavation de travaux oubliés enregistrés en parallèle de sa carrière de producteur disco, le nom de Cowley est tout de même en train de devenir plus qu’une note de bas de page dans l’histoire de la culture gay occidentale : celui d’un inventeur sonique éminemment précieux dont on sait désormais que le champ d’exploration allait du postpunk arty à la Devo – son projet Catholic, avec Jorge Socarras, édité pour la première fois par Macro en 2009 – à la musique planante. Car, avant de devenir claviériste attitré de Sylvester et producteur star du label Megatone Records, Patrick Cowley était un musicien électronique de recherche comme les autres.

Etudiant en musique électronique au City College de San Francisco au début des années 70, il a passé ses études à apprendre à apprivoiser les arcanes de la production de son sur synthétiseur modulaire, notamment les monstrueux modular systems des firmes Serge et E-mu sur lesquels il a composé et sculpté ses premières compositions diversement influencées par Wendy Carlos ou le rock planant allemand. C’est grâce à ce catalogue improbable et pléthorique que Cowley a gagné ses premiers dollars en tant que compositeur, en en vendant les droits à la société de production de pornos gays Fox Studio et en les dénaturant de facto en musique utilitaire.

Ce qu’on a pourtant découvert en écoutant School Daze, première compilation de ces musiques de saynètes porno publiée par Dark Entries il y a deux ans, c’est à quel point la musique de recherche de Cowley est riche et imprévisible. Sur Muscle Up, deuxième volume qui paraît ces jours-ci, elle se répand même vers des contrées inespérées : exotica immersive, musique répétitive, polyrythmies funky, ambient vertigineux… Soit la boîte noire incomparable d’un pionnier dont on espère tout de même qu’elle ne fera pas trop d’ombre, dans le cœur des mélomanes, à ses disques de dance music futuriste et formidablement exubérante qui végètent toujours au purgatoire de la musique trashy et trop clinquante, en attendant, on l’espère, de rentrer un jour prochain dans le champ du bon goût autorisé par les puristes électroniques.

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Economie : La mise à mort du CDI par les banques

Quel que soit le dirigeant élu, la finance aura encore et toujours le dernier mot.

Il n’y a pas d’illusion à avoir sur les résultats car lucidité oblige, le monde néolibéral dans lequel nous vivons n’a de place que pour le pouvoir de l’argent et celles et ceux qui y sont asservis, c’est à dire nous, les peuples.

Les élections ne sont que messes et promesses afin de calmer pour un temps les hordes qui pourraient, en insurrection, renverser un pouvoir déjà vacillant car à bout de souffle.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Interview d’un patron de de banque, auteur d’une note sulfureuse, qui explique, avec un cynisme incroyable, que la finance exige la mise à mort du CDI, et que la finance gagne toujours, dans tous les cas, quel que soit les dirigeants au pouvoir. A noter en fin de vidéo le rôle de Macron en faveur de la City pour relativiser le discours Hollande du Bourget (mon ennemi c’est la finance).

Sur Youtube :

Pour ceux qui auraient encore besoin que l’excellent journal « Fakir » leur change l’avis, quant à la nature de l’Ennemi, un extrait ci-dessous de l’entretien de François Ruffin (créateur dudit journal) avec Nicolas Doisy, « Chief Economist » chez l’honorab’ maison Cheuvreux.

 

 » F.R. : Vous dites non seulement François Hollande ne va pas tenir ses promesses, mais en plus c’est lui qui va devoir flexibiliser le marché du travail, c’est lui qui doit remettre en cause ce que vous appelez « the famous CDI » le fameux CDI, contrat à durée indéterminée.

N.D. : C’est lui qui va devoir le faire dans la mesure où c’est lui qui sera élu. En d’autres termes, de toute façon, qui que soit le prochain président de la république française, c’est un travail qu’il va devoir faire, parce que tout simplement il y aura la pression des pairs dans la zone euro, c’est-à-dire de l’Italie, de l’Allemagne, de tous les autres pays. Quand vous regardez bien l’Allemagne au milieu des années 2000 a fait ce genre de réformes, l’Italie, l’Espagne sont obligés de le faire aujourd’hui, la Grèce aussi. Pourquoi la France pourrait-elle s’en dispenser ?

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F.R. : Quel type de réforme ?

N.D. : Quelles réformes ? J’y viens. C’est le package typique de réformes qui a été imposé à la Grèce, qui est demandé aussi à l’Italie, qui est demandé aussi à l’Espagne, et c’est, si vous voulez, si on fait référence aux années 80, c’est ce qu’on appelle l’économie de l’offre, c’est ce qu’avaient fait en leur temps Reagan et Thatcher. L’Europe continentale a estimé qu’elle pouvait ne pas adopter ce modèle, c’est un choix de société, c’est un choix politique. Il se trouve qu’aujourd’hui le modèle traditionnel français, le modèle du CDI que vous mentionnez est en train d’arriver en bout de course. Il est à bout de souffle, quelque part. Et donc ce qu’il faut faire maintenant, c’est tout simplement le genre de réformes qui a été faite en Espagne récemment.

F.R. : Vous avez un encadré pour dire, en gros, le Royaume Uni et l’Irlande ont flexibilisé leur marché du travail, et ça a marché. En revanche, en Europe continentale, et notamment en France on a fait de la résistance, et finalement, on obtient des moins bons résultats.

N.D. : Oui, tout à fait. En Europe continentale, on a voulu s’épargner l’idée de faire un contrat de travail unique qui soit suffisamment flexible, et tout est dans le « suffisamment », c’est une question de bon dosage de la flexibilité, mais l’important c’est un contrat de travail unique, donc le CDI tel que nous l’avons connu, nous ne le connaîtrons plus normalement, ça c’est clair.

F.R. : Alors vous dites, « ça ne s’est pas fait en Europe continentale, alors que ça s’est fait au Royaume-Uni et en Irlande, donc aujourd’hui le moment est venu de flexibiliser le marché du travail en Europe continentale, on le voit en Espagne, on le voit en Italie, on le voit en Grèce… La France ne peut pas être le seul ilot à maintenir une rigidité sur son marché du travail dans une Europe qui flexibilise. »

N.D. : L’idée c’est de permettre aux entreprises d’avoir une plus grande flexibilité dans la gestion de leurs ressources humaines, de façon à ajuster au mieux leur personnel, leur force de travail, de façon a être les plus performantes. En d’autres termes, ça revient finalement à réduire substantiellement un certain nombre de garanties dont bénéficient, dont ont bénéficié jusqu’à présent les titulaires de CDI notamment. Et donc à imposer plus de flexibilité aussi sur les travailleurs. C’est là que ça va coincer, c’est là que ce sera problématique, parce que je ne suis pas certain qu’on pourra maintenir le modèle français tel qu’il est. C’est ça le point important. C’est que le conflit d’objectifs que va avoir François Hollande, c’est rester dans la zone euro et satisfaire les demandes de son électorat naturel. Les deux ne sont plus compatibles maintenant, on le voit depuis la crise grecque, il faudra qu’il fasse un choix. C’est pourquoi il est resté très prudent jusqu’à présent dans son expression publique.

F.R. : Juste une question qui vient comme ça… Vous vous êtes en CDI ou vous êtes pas en CDI M. Doisy ?

N.D. : Je suis en CDI, bien évidemment… Euh voilà… (Rires.)« 

Source, OBLIGATOIREMENT consultable!

Les ardents défenseurs de François Hollande ne manqueront pas d’y voir une sombre manipulation politique pré-électorale, sans doute.

Ce que je me suis demandé également, non parce qu’étant Hollandiste, mais plutôt un brin parano, en découvrant cette vidéo postée chez « Le Yéti«  qui reprenait la version filmée de cet entretien, pour l’émission « Là-bas si j’y suis » de Daniel Mermet.

Parce que l’on a beau savoir depuis toujours que c’est de CETTE manière là, aussi cynique et gerbante, que l’Ennemi envisage de régenter nos vies, l’entendre enfin l’aussi clairement énoncer (alors qu’il passe son temps à le soigneusement dissimuler) engendre quasi-instinctivement un réflexe de méfiance.

Méfiance qui s’avère infondée puisque l’interview, ainsi que l’article, ont pour origine une bête (et méchante?) note publiée par Cheuvreux, publiée initialement à l’intention de ses investisseurs étrangers.

Une fuite, en somme, tout bêtement.

Le fameux « facteur humain ».

Celui-là même qui est soigneusement mis de côté dans chacun des scénarios envisagés par le « Chief Economist » de chez Cheuvreux.

Parce que finalement, qu’il parle clairement ou non, ce qui est intéressant dans le discours de l’Ennemi, c’est ce qu’il ne dit pas.

Ce qui est intéressant, habituellement, c’est ce « Nous ne donnerons pas suite à votre demande d’interview » qui, par les silences qu’il impose, confirme la légitimité de toutes les questions ou accusations restant en supens.

Ce qui est intéressant, ici, c’est la soigneuse précaution employée par Nicolas Doisy pour ne point envisager, dans son analyse, la solution justement évoquée par François Ruffin : « (…) l’irruption du peuple sur la scène de l’Histoire ».

Solution que Doisy ne fait qu’effleurer, lui, et toujours au travers du prisme de la victoire hollandienne, notamment dans la partie intitulée « Le danger« , dans l’interview restrancrit par « Fakir« .

Parce que Doisy sait que les principales batailles à venir vont se disputer autour des notions de flexibilité du travail, et particulièrement, donc, autour de la remise en question du Droit du Travail tel qu’il existe en France.

Parce que Doisy sait que cet aspect là de la guerre qui nous est faîte concerne un nombre tellement important d’individus que si ceux-ci s’éveillent, collectivement, c’en est fini de lui, ses congénères et leurs privilèges.

Parce que Doisy sait que cet aspect là de la Lutte à venir n’est évoqué clairement que par le Front de Gauche, composé d’organisations rompues aux combats sur ce terrain-là.

Et qu’il n’y a que Mélenchon pour rendre clairement hommage au travail effectué par la base des syndicats, et pour évoquer leurs revendications, celles-là mêmes qui, précisément, tentent de contrecarrer les ambitions moites de groupes comme Cheuvreux, et ceux partageant les mêmes intérêts, sur le terrain de la déconstruction du code du travail.

Trop en parler, sans passer par le filtre de la victoire socialiste, qui paraît être un paramètre gérable aux yeux des marchés, serait déjà reconnaître une PEUR, bien réelle et bien présente.

Celle là-même qu’on entrevoit à la fin de la vidéo, juste après qu’elle soit évoquée par François Ruffin:

« Ben là je crois que c’est le gros coup d’angoisse, parce que si, quand les grecs manifestent, on a déjà une Europe qui se sent sur le point d’exploser, je vous laisse imaginer pour la France.« 

Un passage qui devrait, à lui seul, convaincre tous les indécis qu’il est temps, désormais, de se lancer dans la bataille.

Puisque l’Ennemi se fait dessus. Visiblement.

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