Environnement : Après le passage de l’ouragan Irma à Saint-Martin, l’analyse du Fil d’Actu

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Alors que Saint-Martin se relève péniblement du passage de l’ouragan Irma, de nombreuses questions sur la manière dont l’État a « géré » la situation demeurent.

Derrière les polémiques, que doit-on retenir ? L’État a-t-il abandonné les insulaires ? Et si les solidarités nées de cet abandon étaient porteuses d’espoir ?

Ces derniers jours, les Antilles ont été balayées par Irma un ouragan de catégorie 5 à la violence et à l’amplitude totalement inédite dans cette zone de l’Océan Atlantique. Les dégâts sont immenses. A Saint-Martin, île dont une partie du territoire est français et qui héberge 35’000 de nos compatriotes, les sources parlent de 95 % des habitations détruites; et alors que les habitants se relèvent péniblement pour évaluer les dégâts, s’occuper des blessés et pour certains de leurs morts, de nombreuses voies s’élèvent pour dénoncer une mauvaise prise en charge de la situation par le gouvernement français accusé d’avoir mal évalué l’impact de l’ouragan en amont et de laisser une population démunie face à ses conséquences.

Mettons tout de suite les choses au clair, il est extrêmement difficile de savoir ce qui se passe ou ce qui c’est passé à Saint-Martin tant les tentatives d’utilisation politicienne de la situation empoisonnent la recherche des faits.

S’il est évident que certains ont intérêt à minimiser l’ampleur des dégâts d’autres n’hésitent pas à l’inverse à les exagérer à l’extrême parfois à des fins tout aussi douteuses. Aussi, nous ne nous risquerons pas à prétendre connaître « la vérité ».

Pour autant, au delà des polémiques, des questions demeurent. On peut s’étonner que tous les moyens matériels n’aient pas été mis en œuvre pour faciliter l’évacuation des citoyens quand le danger devenait indéniable. On peut aussi s’étonner du manque en approvisionnement en eau potable, en médicaments, en groupes électrogènes avant la catastrophe. On peut s’étonner que le business ait continué et continue toujours à se faire sur le dos des sinistrés et que les compagnies aériennes ne soient pas soumises à un devoir de solidarité et plus globalement, on peut s’étonner qu’il faille attendre une catastrophe pour que les pouvoirs publiques s’intéressent à Saint-Martin, une île rongée par les inégalités et parsemée de bidon villes dont il ne reste aujourd’hui plus rien !

(Le reste dans la vidéo)

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