Cannabis légal franco-suisse

 » On était producteur d’orchidées, malheureusement la concurrence avec la Hollande a fait qu’on a dû arrêter cette culture… et on s’est mis au cannabis pour pérenniser l’entreprise  »

Ouvrir le marché sur le THC, c’est aussi le choix de la famille Verdonnet dans la campagne genevoise. Spécialisés dans la production de fleurs, ils ont décidé de se lancer dans celle du cannabis légal, un pari sur l’avenir.

Active depuis 1977, cette entreprise familiale franco-suisse mise sur le chanvre si longtemps diabolisé par le monde industriel et dont les vertus, tant sur le plan de la santé que celui des textiles, de l’alimentations ou encore celui des biocarburants sont nombreuses.

Un petit Clin d’œil à mon ami François Verdonnet que je salue au passage 😉

Site officiel >>>

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Petite piqûre de rappel :

Cette plante miraculeuse et qui peut pousser partout a effectivement été diabolisé puis interdite. Il faut surtout savoir que toute l’économie des États-Unis était basée sur la culture du chanvre et que jusqu’en 1’800 les taxes pouvaient même être payées avec  cette matière première. Cerise sur le gâteau, il était même  illégal de ne pas en faire pousser.

Que c’est-il passé ?

En 1930, les États-Unis ont inventé le mot marijuana en disant qu’il s’agissait d’une drogue dangereuse venant du Mexique.

Qui est derrière cette prohibition ?

Je ne vous surprendrai pas en vous disant que les industries pétrolières, forestières, pharmaceutiques et textiles qui sont à l’origine de cette propagande avaient tout intérêt à voir disparaître cette manne pour ainsi dire gratuite.

Que peut-on obtenir avec le chanvre ?

Pour ainsi dire, tout ! On peut remplacer presque tous les produits provenant de l’industrie pétrolière comme par exemple, le biodiesel; on peut avec la résine fabriquer un  plastique bio dégradable. Pour la petite histoire, un des modèles de voitures d’ Henry Ford de 1941 était construit en résine de chanvre qui est dix fois plus solide que l’acier et roulait au biodiesel de chanvre.

Le papier fabriqué avec du chanvre.

En 1916 le gouvernement américain disait que depuis les années 40 tout le papier serait fabriqué avec du chanvre afin d’endiguer le massacre des forêts. Une étude démontrait que 4’o46 m² de chanvre à la production équivaut à 16’592 m² de forêts. petite anecdote, la constitution américaine a été rédigée sur du papier de chanvre. La fabrication du papier ne demande pas de blanchissement au chlore. ce papier peut être recyclé entre 7 et 8 fois en comparaison au papier issu du bois qui lui ne peut pas être recyclé au delà de 3 fois.

Le chanvre peut être utilisé dans la construction. Une maison faite en chanvre sera 6 fois plus solide qu’une maison construite en béton tout en n’en pesant que la moitié et en étant trois fois plus souple. Imaginez donc des maisons faites en cette matière dans des régions sujettes à des secousses sismiques importantes telles que le Japon par exemple. De plus, le chanvre est auto isolant ce qui implique beaucoup d’économies d’énergie. Il résiste à la pourriture, au fongus et aux insectes, ininflammable il résiste aussi à l’humidité.

Le chanvre est une des plantes ayant le plus de vertus médicinales telles que des fonctions anti psychotiques, anti épileptiques, anti cancer, anti bactérien, anti diabétique, stimulation des os, anti inflammatoires etc… Les bienfaits médicaux ne s’obtiennent pas en le fumant mais en le vaporisant ou en le mangeant.

La culture de chanvre ne demande aucun traitement particulier ce qui bannit tous les intervenants chimiques dont a besoin l’agriculture made in Monsanto. La fleur femelle du chanvre est un insecticide naturel qui tue purement et simplement l’insecte parasite qui s’y aventurerait. La fibre de chanvre permet la fabrication de tout ce qui est issu de l’industrie textile.

Découvrez cette vidéo de Gabriel Luneau humaniste et écologiste convaincu.

 

Stéphane Guibert / Finalscape

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Environnement : Film « Futur d’espoir » sortie des DVD

Futur d’espoir, Affiche

Il s’en passe des choses en trois ans. En 2015 je tournais les images du film « FUTUR D’ESPOIR », aujourd’hui c’est avec une joie immense que j’annonce officiellement leur sortie !!!!

Guillaume Thébault

Guillaum Thébault fait partie de ces jeunes, et ils sont de plus en plus nombreux, heureusement, à relever le défi en se retroussant les manches et en se mobilisant pour la sauvegarde de la planète et de l’humanité. Il doivent non seulement être écoutés mais aussi et surtout partagés et soutenus sans modération.

Tous les liens en fin d’article.

Stéphane Guibert / Finalscape

Déjà évoqué sur ce site :

« Futur d’espoir » est un film documentaire qui suit le parcours d’un jeune de 17 ans qui se questionne sur le monde. Au travers d’une quinzaine d’interviews ce jeune garçon va construire sa propre opinion sur l’agriculture. Il découvrira que ce monde là est moins joyeux que ce qu’il s’imaginait. Pourtant, ce jeune, plutôt que de souligner ce qui va mal dans le monde agricole, va tenter de montrer ce qui va bien ; des alternatives, qui selon les personnes interviewées, se présentent comme des solutions aux systèmes agricoles actuels.

Durant 1h30, ce jeune homme ira interviewer : un économiste (Serge Latouche), un disciple gandhien (Rajagopal Puthan Veetil), un botaniste et écrivain (Gilles Clément), des maraîchers bio, une gardienne de semences, un responsable de magasin bio, un scientifique (Gilles-Eric Séralini), un enseignant, un agriculteur biodynamique, un permaculteur, un conseiller en maraîchage et une personne qui anime des jardins partagés.

Toutes ces personnes, bien qu’ayant une orientation professionnelle différente, apporteront leur expérience et leur savoir pour répondre à la question : «  Les méthodes d’agricultures dites alternatives, peuvent-elles réellement nourrir l’humanité de manière durable ? »

Futur d’espoir, la bande annonce

Retour sur l’article >>>

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Agriculture intelligente : Les vers de terre pour remplacer le labour

Agriculture genevoise. Plus écologique, plus économique et moins agressive pour le sol, cette méthode fait de plus en plus d’émules.

La charrue, emblème de l’agriculture, pourrait bientôt être remisée au musée. De plus en plus de paysans renoncent à cet engin pour laisser les vers de terre travailler à sa place. Cette méthode, dite «de conservation», est moins agressive pour le sol et présente l’avantage d’être à la fois écologique et économique. En plus, elle est soutenue financièrement par la Confédération.

Dans le cadre de l’Année internationale des sols, l’association AgriGenève a fait ce 24 septembre une présentation en plein champ de la technique du semis direct, développée dans les années 50 en Amérique du Nord, où elle est aujourd’hui très répandue. AgriGenève, qui procède à des essais depuis plusieurs années, en fait la promotion auprès de ses membres.

Au lieu de retourner la terre avec une charrue pour l’aérer, on laisse faire les racines des plantes et les vers de terre ou autres bestioles vivant dans le sol. Pendant les périodes intermédiaires entre deux cultures, les champs sont semés avec un mélange de plantes comme le sorgho, le tournesol, les pois, les radis, le sarrasin, l’avoine ou le lin, par exemple. «Ceux-ci sont sélectionnés notamment pour leur apport en matières organiques, leur faculté à stocker l’azote et leurs racines qui structurent le sol, explique Nicolas Courtois, technicien à AgriGenève. En plus, cela empêche les invasions de mauvaises herbes.»

Vidéo en fin d’article

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« Futur d’espoir  » L’avenir est entre leurs mains

Guillaume Thébault, 20 ans, nous ouvre son jardin, où il travaille dur pour inventer un art de cultiver, en harmonie avec la nature, et porteur d’espoirs pour les générations futures. Un reportage de Nouvo RTS sur la route de la révolte potagère.

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

« Futur d’espoir » est un film documentaire qui suit le parcours d’un jeune de 17 ans qui se questionne sur le monde. Au travers d’une quinzaine d’interviews ce jeune garçon va construire sa propre opinion sur l’agriculture. Il découvrira que ce monde là est moins joyeux que ce qu’il s’imaginait. Pourtant, ce jeune, plutôt que de souligner ce qui va mal dans le monde agricole, va tenter de montrer ce qui va bien ; des alternatives, qui selon les personnes interviewées, se présentent comme des solutions aux systèmes agricoles actuels.

Durant 1h30, ce jeune homme ira interviewer : un économiste (Serge Latouche), un disciple gandhien (Rajagopal Puthan Veetil), un botaniste et écrivain (Gilles Clément), des maraîchers bio, une gardienne de semences, un responsable de magasin bio, un scientifique (Gilles-Eric Séralini), un enseignant, un agriculteur biodynamique, un permaculteur, un conseiller en maraîchage et une personne qui anime des jardins partagés.

Toutes ces personnes, bien qu’ayant une orientation professionnelle différente, apporteront leur expérience et leur savoir pour répondre à la question : «  Les méthodes d’agricultures dites alternatives, peuvent-elles réellement nourrir l’humanité de manière durable ? »

« FUTUR D’ESPOIR » est un film-documentaire réalisé par un jeune de 17 ans qui met en lumière les alternatives agricoles au système agro-industriel dominant.

G.S / FINALSCAPE

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Soja, coco ou amande : les laits végétaux sont-ils si écolos ?

Amateurs de produits bio issus de la grande distribution, vous allez en prendre pour votre grade !

Soja, coco ou amande : les laits végétaux sont-ils si écolos ?

Leur bilan carbone est souvent bien inférieur à celui du lait de  vache dont la filière représente 18% des émissions de gaz à effet de serre de la planète et nécessite une plus grande quantité de ressources.

Pourtant, certains laits végétaux ne sont pas si bons pour la planète :

  • Le lait de soja : Son impact sur l’environnement serait équivalent à celui du lait de vache. La matière première provient souvent de grands pays exportateurs de soja comme le Brésil ou l’Argentine. Avant de traverser l’océan pour être transformées, les graines de soja contribuent dans ces pays à la déforestation massive ainsi qu’à la dégradation des sols entrainée par l’utilisation de pesticides.
  • Lait d’amande : Son impact carbone est inférieur à celui du lait de vache ou de soja. En revanche, un taux important de pesticides est souvent utilisé pour sa culture. 80% de la production mondiale d’amandes est issue de Californie. Cet État, touché par une importante sécheresse doit utiliser d’énormes quantités d’eau dans ses cultures, 20 fois plus que pour la production du lait de vache.
  • Lait de coco : Son impact environnemental est pour l’instant relativement faible. Son principal défaut : le nombre de kilomètres parcourus par le produit avant d’arriver dans nos frigos. L’attrait grandissant pour ce produit pourrait aussi aggraver son impact environnemental. Des cocotiers ont récemment été plantés sur le continent américain pour répondre à la demande. Ces arbres, originaires d’Asie, pourraient perturber les écosystèmes locaux, notamment les oiseaux.

Pour réduire son impact écologique :

Favoriser des laits produits localement et issus d’une culture raisonnée ou biologique.

La Californie produit neuf cent mille tonnes d’amandes par an, soit 80% de la production mondiale. Toutefois, depuis quelques années, les abeilles, indispensables pour la pollinisation, disparaissent mystérieusement.

Crédit vidéo : France Télévision

G.S / FINALSCAPE

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Environnement : Convergence des crises, retour sur un Buzz inquiétant !

Extrait complet de l’intervention d’Aurélien Barrau sur C Politique.

Il veut réveiller les citoyens pour qu’ils prennent conscience de l’urgence écologique. Cette semaine, la vidéo d’une de ses interventions a été vue plus de deux millions de fois sur internet. C’est lui qui est à l’origine de la tribune des 200 personnalités appelant les politiques à faire face au changement climatique.

Source France 5.
Le livre d’Aurélien Barrau et Louis Schweitzer
«L’animal est-il un homme comme les autres ?»
Collection : Dunod

Retour sur l’intervention d’Aurélien Barrau déjà publiée sur ces pages.

Retour sur l’article >>>

Il existe pourtant des alternatives comme par exemple le Polyter, mis au point par l’agronome-inventeur Philippe Ouaki Di Giorno ; cette technologie 100% biodégradable permet d’économiser 80% de l’eau distribuée aux plantes lors de l’arrosage et est exempte de tous pesticides, fongicides et insecticides. Elle redonne aux sols qui ont été détruits par l’érosion une seconde chance, elle fait reverdir les déserts et redonne vie à des sols complètement pollués.

Cette invention que Philippe Ouaki Di Giorno ne veut pas céder aux géants de l’agro-alimentaire est pour cet inventeur de génie, une mission, un devoir pour la sauvegarde de l’humanité et de la biodiversité.

Retour sur l’article >>>

Un autre exemple d’une agriculture douce et bio avec des rendements exceptionnels en saveurs et en propriétés nutritives, les plantations de Pascal Pot qui a appris à ses plantes à s’adapter à toutes les conditions climatiques.

Le cri d’alarme lancé par les scientifiques ne date pas d’hier. Lynda et Claude Bourguignon pour ne citer qu’eux nous alertent depuis des années :

Nous essayons de maintenir des plantes vivantes qui ne demandent qu’à mourir tellement elles sont malades.

Lydia et Claude Bourguignon sont d’anciens chercheurs auprès de l’INRA  l’institut qui les avait licenciés  après leurs révélations sur la qualité préoccupante de la terre un peut partout en Europe. Ils ce sont mis ensuite à leur compte en créant LAMS (Laboratoire d’analyse microbiologique des sols).

Vidéo :

Ce qui faisait froid dans le dos après avoir visionné ce document qui remonte à plusieurs années, c’est que l’on se rendait compte qu’en l’espace de 40 ans, notre façon de nous alimenter avait fondamentalement changé et nous n’avions pas encore assez de recul pour savoir quelles en seraient les retombées sur les générations à venir. Aujourd’hui, on c’est parfaitement rendu compte de l’épée Damoclès qui nous menace et de l’urgence dans laquelle nous nous trouvons.

Étant donné l’imminence des crises environnementales convergentes qui sont sur le point de se produire, pourquoi les politiques n’accordent-ils pas plus d’intérêt aux technologies vertes et durables, pourquoi les gouvernements comme cela a été le cas tout dernièrement en France, apportent-ils leur soutien à des vendeurs de poisons comme  avec le glyphosate, pourquoi quand un herbicide biodégradable est mis au point son inventeur n’arrive-t-il pas à obtenir d’autorisation pour sa mise en vente, pourquoi, pourquoi, pourquoi … ?

Et pour terminer en beauté :

Lydia et Claude Bourguignon nous plongent le nez dans notre Caca !

L’agriculture d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de nos grands-parents. Tout, absolument tout est basé sur le profit à court terme et des trésors tels que la santé ou même la beauté d’un environnement qui vit en symbiose avec nous les humains, passe bien après.

Nous arrivons au bout d’un système qui aura su spolier ce que la terre à de plus beau à nous offrir, j’ai nommé “La Vie

Ce qui nous pend au nez, ce qui est inéluctable, cette baffe magistrale que dame nature nous prépare, nous l’auront cherché et bien mérité. Ce ne sont ni nos belles voitures, ni nos smartphones derniers cris, ni nos plus beaux selfies qui nous sauveront.  Au moment de sa revanche, face à notre mère nature, nous seront absolument nus et désarmés.

Préparez-vous !

Stéphane Guibert

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Agriculture : Polyter, une technique révolutionnaire qui redonne espoir à la vie

Polyter, une technique révolutionnaire qui redonne espoir à la vie

Il s’appelle Philippe Ouaki Di Giorno, il est agronome-inventeur, il a mis au point une invention qui permet d’économiser 80% de l’eau distribuée aux plantes lors de l’arrosage. Il redonne aux sols qui ont été détruits par l’érosion une seconde chance, il fait reverdir les déserts et redonne vie à des sols complètement pollués.

Cette invention qu’il ne veut pas céder aux géants de l’agro-alimentaire est pour cet inventeur de génie, une mission, un devoir pour la sauvegarde de l’humanité et de la biodiversité.

une vidéo de 20 minutes qui démontre qu’une autre agriculture est possible, qu’il y a assez de richesses pour tous et qui dénonce aussi un système capitaliste en fin de course.

Pour Philippe Ouaki Di Giorno, l’argent doit être une résultante et non une finalité en soi.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Sources :

 

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Coup de gueule : UNE VACHE, PLUS ELLE A DE LAIT, MOINS IL EST BON !

Coup de gueule de Lucien Puthod, paysan de Nangy (Haute Savoie-France) !

D’aucuns me diront que ce billet est nostalgique et qu’il faut vivre avec son temps, je répondrai à ceux-là que c’est notre fuite en avant qui est en train de réduire le temps qui nous reste et que le progrès n’est utilisé que dans un but lucratif immédiat dont une infime partie de la population profite tout en nous faisant croire en ne nous laissant que des miettes, que nous en sommes les premiers bénéficiaires.

Joli coup de gueule de cet agriculteur qui nous parle des belles vaches, les noires du pays d’en temps.

En fin d’article, une très belle chanson de Jean-Pierre Huser : « La rivière »

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

Jean-Pierre Huser : La rivière »

Vive le progrès ? Pas si sûr ! Une très belle mélodie sur un constat du progrès qui nous mène à l’opposé de la logique de la vie. Voilà pour les anti nostalgiques.

Jean-Pierre Huser « La rivière du temps d’hier »

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Environnement : Quand la nature se fait la malle

En France les oiseaux disparaissent à vitesse grand V. Depuis une trentaine d’années, on a perdu un tiers des oiseaux des champs de nos campagnes.

On retrouve également ce phénomène dans les milieux forestiers, dans les milieux bâtis, mais il est beaucoup plus marqué en milieu agricole.

Chaque année, les populations d’alouettes diminuent de près de 2% et 30% des hirondelles ont disparu en 30 ans. Ce phénomène ne se limite pas à la France : Depuis les années 1980 l’Europe a perdu 421 millions de ses oiseaux.

On arrive à relier ce déclin d’oiseaux des campagnes avec l’intensification de l’agriculture qui se traduit par plein de phénomènes différents. Depuis plusieurs décennies, c’est l’augmentation de la taille des parcelles, la disparition des prairies permanentes, l’utilisation de pesticides…

Faisant partie du régime alimentaire de plusieurs oiseaux, le déclin des insectes accélère ce processus. Premières cibles des pesticides, en Allemagne, les insectes volants ont perdu 75% de leur biomasse depuis les années 1990. Aujourd’hui, 40% des espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction à l’échelle mondiale.

En 50 ans, nous avons perdu entre 30 et 50% de la matière organique de nos sols.

On dit souvent que c’est à la fin de la seconde guerre mondiale qu’il a fallu nourrir la population avec peu de bras et qu’il a fallu mettre en œuvre de gros moyens pour y parvenir d’où l’arrivée de puissants tracteurs etc… Ce sont des idées reçues car le dernier ticket de rationnement a été imprimé en 1948 alors que le boum de l’industrialisation de l’agriculture a débuté dans les années 1960 et c’est à partir de ce moment qu’une relance dynamique de l’économie est mise en œuvre.

A terme le problème c’est concrétisé dans la manière de procéder.

Pour faire passer des machines dans les champs il faut enlever les haies et de cause à effet, les insectes qui allaient sur les haies se sont rabattus dans les cultures sur lesquelles des cocktails d’insecticides sont pulvérises pour les en protéger. La vie étant ainsi détruite, il a fallu fertiliser artificiellement.

Nous nous trouvons confrontés à une fuite en avant qui perdure depuis plus d’un demi siècle et qui se soldera par la sixième extinction massive de la planète, à savoir, la nôtre. Reste à savoir ce qu’il nous reste en temps pour rattraper les erreurs cumulées depuis 50 ans et si le temps qui nous est imparti est suffisant.

Sources :

>>>Brut Nature<<<
>>>Claude et Lydia Bourguignon<<<

 

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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Science & Vie : Le troc de la vie pour notre survie

Une idée simple et géniale pour préserver la biodiversité végétale

Entre 1955 et aujourd’hui, 80% des variétés végétales ont été interdites en France. Aujourd’hui, seule une poignée de graines sont autorisées et sont vendues par les géants de l’industrie des semences. Toutefois, la résistance s’organise. pour échapper à cette pasteurisation de la biodiversité, un citoyen a créé « Graines de troc ».

Il s’agit d’un site d’échange de graines où des milliers de personnes s’envoient des graines par la poste. Le troc est une solution pour pérenniser ces variétés et ainsi cultiver la biodiversité.

75% de la biodiversité c’est perdue au 20ème. siècle. Les productions mondiales de blé, riz et maïs reposent sur quelques variétés. Que se passerai-t-il si elles venaient à disparaître dans les années à venir à cause de sécheresse ou d’inondation ? Notre sécurité alimentaire est en jeu et la biodiversité est notre assurance vie pour s’adapter au changement climatique.

Notre mode de culture impact gravement l’environnement et hors mis touts les engrais, fongicides, herbicides et insecticides qui sont abondamment aspergés sur les champs, le mode de labour compacte les sols et les rendent imperméables ce qui provoque comme cela c’est passé en France dans le Finistère une érosion importante. Suite à de fortes précipitations, le champs d’un agriculteur a dévalé la pente pour terminer sa course dans la rivière.

Lors d’inondations, on accuse la pluie alors que la réelle cause de ces catastrophes est due à notre mode d’agriculture.

Pour pousser, une plante a besoin de minéraux issus des roches mais aussi de matière organique qui sont des résidus de végétaux et de racines en décomposition. Les vers de terre les consomment et les transforment en nourriture indispensable pour cultiver. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en 1950, sur une parcelle d’un hectare (1’000 mètres carrés), on recensait plus de 2 tonnes de vers de terre alors qu’aujourd’hui pour la même parcelle on en compte moins de 100 kilos.

Tout cela compacté dans un seul lot fait qu’en 50 ans, nous avons perdu 85% de notre biodiversité et les écologistes se demandent à partir de quel pourcentage c’est l’humanité toute entière qui basculera ; en effet, nous sommes en train d’assister à notre extinction et nous en sommes les seuls responsables.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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