Histoire : Espagne en 1936, ils avaient aboli l’argent

Pour mémoire

Les Espagnols et leurs Gilets jaunes de 1936. Tout n’est que recommencement et l’histoire se répète inlassablement.

Ils ont des historiens, des économistes, des milliardaires et toute une panoplie d’érudits derrière eux et savent pertinemment comment gérer les crises qui se ressemblent et se suivent dans le temps.

Les élites connaissent l’histoire et sauront gérer le remake de la révolution. Seule l’instruction saura libérer les peuples.

Merci à la RTS (Radio Télévision Suisse) pour ce précieux document.

Stéphane Guibert / Finalscape

Crédit Vidéo : Radio Télévision Suisse

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Les riches mènent la guerre contre les pauvres, c’est ce que l’on appelle « La mondialisation »

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Les riches mènent la guerre contre les pauvres, c’est ce que l’on appelle « La mondialisation »

Le 25 mai 2005, sur CNN, Warren Buffet, l’un des hommes les plus riches de la planète, déclarait :

« Il y a une lute des classes, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la guerre et nous sommes en train de la gagner. »

Cette déclaration date de 13 ans (m.à.j) ; depuis 13 ans la guerre menée par les riches contre l’humanité ne cesse de s’étendre à tous les continents et à tous les pays ce que pudiquement on appelle mondialisation et qu’il faudrait appeler en réalité guerre mondiale.

Cette guerre bat son plein en Europe et son issue semble donner raison à Warren Buffet :

  • Le peuple grec est à genoux, les ressources des retraités : divisées par 2 ou par 3 pour certains le taux de chômage dépasse 23%, 30% de la population n’a pas de couverture sociale, les diabétiques meurent faute de médicaments, le taux de mortalité infantile a doublé.
  • En Allemagne, près de 13 millions de personnes sont pauvres. Entre 1995 et 2015 : les plus bas salaires ont diminué de 4 à 7% alors que les revenus des plus riches ont augmenté de 1 à 10% pour la même période. 1 million de salariés gagnent moins que le minimum légal de 8.50 €/heure.
  • En Espagne, 40% des enfants vivent sous le seuil de pauvreté. Selon l’institut des statistiques espagnol la protection sociale des familles et des enfants a baissé de 11,5 milliards d’euros entre 2009 et 2015. Aujourd’hui, dans ce pays, on dénombre 360’000 millionnaires.
  • En France, selon l’observatoire des inégalités, entre 2004 et 2014, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté de 1 million. 501 personnes sans abri sont mortes en 2016, elles avaient 49 ans en moyenne, 46 étaient des femmes et 11, des enfants. Pendant ce temps, selon le Figaro, la France compte 39 milliardaires dont la fortune s’élevait à 245 milliards de dollars, en augmentation de 21% par rapport à 2016. Le président Macron tente de donner le coup de grâce ; en bon caporal il mène la guerre contre ses concitoyens et il semble vouloir être impitoyable : diminution des APL de 5 €, baisse de 200 millions d’euros par an pour les maisons de retraite publiques, exemption de l’ISF pour des patrimoines financiers. Monsieur Macron ne se cache pas et montre ostensiblement son amour pour le riche, pour le clinquant : réception de toute urgence de Bono, leader du groupe « U2 » et Rihanna, affectation d’un budget pour sa méritante épouse estimé par RTL entre 5 et 7 millions d’euros par an. L’urgence de M. Macron et de son monde est de vaincre le pauvre pour que son silence soit sa reddition face aux nouveaux seigneurs d’une féodalité revancharde et sans pitié.

Ian Brossat : « Ma réaction à la petite phrase de Macron à Colombey-les-Deux-Églises sur les retraités qui ne devraient pas se plaindre : « On a affaire à un récidiviste du mépris »

Stéphane Guibert

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Climat : Inondations dans la province de Tolède

Espagne. La ville de Cebolla, dans la région de Tolède, a subi une inondation historique ce samedi. Les rues et les maisons ont été ensevelies avec un niveau d’eau dépassant parfois deux mètres.

Les rues de Cebolla ont été littéralement ensevelies par un courant puissant emportant la végétation et les véhicules sur son passage.

Les inondations historiques de la petite ville de Cebolla n’en reviennent pas, c’est du jamais vu.

Le cours d’eau Sangüesa s’est mué en torrent dans les rues de la petite ville à cause de la forte tempête qui a frappé la région ce samedi depuis 14 heures. Les voitures ont été emportées par le fort courant.

Crédit vidéo : Antena 3 / ES

Le cours d’eau a même dépassé deux mètres de hauteur, charriant des broussailles et des pierres. De grandes quantités de boue se sont accumulées dans les rues, les champs et devant les maisons. Malgré cela, il n’y a pas de blessés graves.

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L’indépendance et le rôle de l’Europe : L’avis d’ Ada Colau Ballano, maire de Barcelone sur la crise en Catalogne

« Je n’ai jamais été nationaliste ni indépendantiste mais en ce moment en Catalogne il y a un mouvement beaucoup plus large qui n’est pas seulement nationaliste mais qui également demande une meilleure démocratie, qui demande plus d’autonomie pour les institutions catalanes.

80% de la Catalogne est en faveur d’un référendum démocratique dans le respect, dans la fraternité comme ce qui a été fait en Ecosse, au Canada et dans d’autres parties du monde.

Moi, j’insiste sur le fait que notre volonté est de surtout pouvoir avoir un gouvernement plus autonome en Catalogne. Le problème, c’est que ces dernières années, le gouvernement central, le gouvernement espagnol n’a apporté aucune réponse politique à cette demande de plus d’autonomie de gouvernement en Catalogne, de pouvoir faire un référendum et cela a bloqué la situation. C’est ce qui fait que maintenant, la situation est très polarisée entre un gouvernement espagnol qui réprime n’importe quelle demande de la part de la Catalogne et un gouvernement de Catalogne qui a opté pour une voie unilatérale de proclamer son indépendance. L’immense majorité de la population veut qu’il y ait un dialogue. Qu’il y ait un dialogue et que l’on puisse s’entendre pour que la Catalogne ait plus et une meilleure autonomie de gouvernement, sans que cela implique de rompre les liens avec l’Espagne… »

Le reste dans la vidéo :

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Le volcan du Teide de Tenerife pourrait être sur le point d’exploser après 22 tremblements de terre qui secouent l’endroit touristique en seulement quatre jours

  • Une rafale de secousses a frappé le village de Vilaflor sur les pentes de la montagne.
  • Le mont Teide est la plus haute montagne d’Espagne et une attraction touristique majeure.
  •  Le Teide a éclaté pour la dernière fois en 1909.
  •  L’Institut de volcanologie des îles Canaries a déclaré que les tremblements de terre ne sont pas encore une source de préoccupation.

Une série de 22 tremblements de terre a secoué Tenerife en seulement quatre jours suscitant des craintes que le mont Teide pourrait être sur le point d’éclater.

Les secousses ont frappé le village touristique populaire de Vilaflor sur les pentes du volcan de 12 000 pieds la semaine dernière. Ces secousses étaient relativement faibles, toutefois,  la plus puissante a été d’une magnitude 1.4 et c’est produite à 11h05 heure locale (11h05 GMT, 06h05 GMT) mardi matin.

Le sommet  du Mont Teide culmine à une altitude de 3’718 mètres et est le point culminant de l’Espagne ;  il s’agit également d’une attraction touristique majeure avec environ trois millions de touristes chaque année.

L’épicentre sismique enregistré à une profondeur moyenne de six à huit kilomètres sous le niveau de la mer s’est déroulé sur quatre jours du 28 octobre au 31 octobre 2017. L’Institut volcanologique des îles Canaries (Involcan) essaye de calmer les gens qui résident sur l’île.

 «Ces secousses sont similaires aux autres secousses sismiques enregistrés à Tenerife depuis juin dernier et, comme l’a mentionné un représentant de l’île sur sa page Facebook, ce genre d’incident ne représente aucun danger immédiat pour la population.
«Ce type de tremblement de terre est communs dans les volcans actifs», a-t-ils écrit, expliquant que cela était dû à des changements dans la pression du système hydro-thermique. Lucan Duria, physicien et expert en surveillance des volcans à Involcan, a déclaré à MailOnline qu’il y a normalement deux ou trois tremblements de terre par jour près du mont Teide, donc il n’y avait rien de spécial ou d’alarmant au sujet des activités volcaniques récentes.

Les séismes de ces derniers jours ont été liés à des systèmes hydrothermaux connectés au volcan qui produisent des fluides, de l’eau et de la vapeur. «La plupart des volcans ont des systèmes hydrothermaux peu profonds et quand il y a une augmentation de la pression, ces fluides signifient que les séismes se produisent plus facilement qu’à d’autres endroits.

Une rafale de secousses a frappé le village de Vilaflor sur les pentes de la montagne de 12 000 pieds avec une de magnitude 1,4 frappant à 11h05 heure locale (11h05 GMT, 06h05 GMT) mardi matin.

Des experts de l’Institut géographique national (IGN) ont déclaré que les résidents dans le voisinage du volcan (photo) n’avaient pas ressenti de mouvements récents.

Même une très faible augmentation de pression peut causer des tremblements de terre et souvenez-vous qu’il s’agit de très petits tremblements de terre. « Pour que le volcan éclate, le magma doit exploser à un niveau peu profond, mais il n’y a aucun risque que cela se produise au Teide, car il est beaucoup trop bas.

Selon l’Université d’État de l’Oregon, la plupart des tremblements de terre directement sous un volcan sont causés par le mouvement du magma. Le magma exerce une pression sur les rochers jusqu’à ce qu’il fissure la roche. Le magma entre ensuite dans la fissure et commence à refaire de la pression. Chaque fois que la roche se fissure, elle fait un petit tremblement de terre. Le Teide a éclaté pour la dernière fois en 1909 depuis l’évènement d’El Chinyero sur la crête de Santiago.

 L’épicentre sismique, enregistré à une profondeur moyenne de six à huit kilomètres sous le niveau de la mer s’est déroulé sur quatre jours du 28 octobre au 31 octobre 2017.

 Le sommet  du Mont Teide culmine à une altitude de 3’718 mètres et est le point culminant de l’Espagne ;  il s’agit également d’une attraction touristique majeure avec environ trois millions de touristes chaque année.

 Des experts de l’Institut géographique national (IGN) ont déclaré que les résidents n’avaient pas ressenti de mouvements récents. Hier, un expert a averti que Tenerife n’était pas la seule île à risque d’éruption pour le moment et que le plus grand volcan de l’Islande pourrait aussi être en train de brasser. Páll Einarsson, géophysicien à l’Université d’Islande, dit que cela montre que la pression dans la chambre magmatique des volcans augmente. Il avertit que les tremblements signifient que le Bardarbunga « se prépare clairement pour sa prochaine éruption » dans les prochaines années, ce qui pourrait créer un nuage de cendres qui causera le chaos des voyages.

Cet avertissement fait suite à l’éruption explosive du volcan islandais Eyjafjallajökull en 2010, qui a projeté des milliers de tonnes de cendres minérales dans l’air.

Páll Einarsson, géophysicien à l’Université d’Islande, dit que cela montre que la pression dans la chambre magmatique des volcans augmente. Sur la photo, un avion survolant le volcan Bardarbunga en septembre 2014 .

 Cet avertissement fait suite à l’éruption explosive du volcan islandais Eyjafjallajökull en 2010, qui a projeté des milliers de tonnes de cendres minérales dans l’air. Une photographie aérienne montre la coulée de lave du volcan Bardarbunga.

Cela a provoqué le chaos des voyages, causant l’abandon de plus de 10 millions de passagers aériens à cause de son nuage de cendres et coûté à l’économie européenne environ 4 milliards de livres sterling (4,9 milliards de dollars).

Un scénario similaire pourrait avoir lieu si Bardarbunga devait éclater.

Bardarbunga est l’un des 130 volcans les plus actifs d’Islande.

L’île de vacances de La Palma aux Canaries a connu plus de 300 mini-tremblements de terre le mois dernier, selon des scientifiques.

La majorité des tremblements étaient si petits qu’ils ne pouvaient pas être localisés par des scientifiques, et encore moins ressentis par les habitants de La Palma.

Les derniers mini-tremblements ont suivi les 40 tremblements qui ont été enregistrés dans les semaines précédentes, portant le total à 352 en seulement dix jours.

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Espagne : Madrid veut destituer le gouvernement catalan au bord de la sécession

Le gouvernement espagnol a annoncé samedi la destitution de l’exécutif catalan de Carles Puigdemont et la convocation d’élections régionales dans les six mois, afin de reprendre le contrôle de la Catalogne au bord de la sécession.

Invoquant l’article 155 de la Constitution, jamais encore utilisé, Mariano Rajoy a demandé au Sénat de lui confier la faculté de dissoudre le parlement catalan, afin de « convoquer des élections dans un délai maximum de six mois ».

>> Lire aussi: L’article 155, l’arme de Madrid en cas de déclaration d’indépendance catalane

Le chef du gouvernement demande aussi que l’exécutif catalan présidé par Carles Puigdemont soit démis de ses fonctions, qui seront exercées « en principe par les ministères (nationaux) aussi longtemps que durera cette situation exceptionnelle ».

Une première depuis la fin de la dictature

Ces mesures doivent être approuvées fin octobre au Sénat, où le parti du Premier ministre est majoritaire. Il s’est notamment assuré de l’appui du parti socialiste (PSOE), principale force d’opposition, et des centristes de Ciudadanos.

Mariano Rajoy dit avoir été contraint par les indépendantistes catalans de prendre cette décision afin de rétablir la légalité et d’empêcher la sécession de la région. « Un gouvernement démocratique ne peut tolérer que la loi soit violée », a-t-il déclaré.

« Ni l’autonomie catalane ni la gouvernance autonome ne sont suspendues », a-t-il ajouté, pour tenter de rassurer des Catalans très attachés à leur autonomie récupérée après la fin de la dictature de Francisco Franco en 1975.

Source :

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L’Espagne prépare une intervention militaire en Catalogne

Dans un discours menaçant prononcé mercredi au Congrès espagnol, le premier ministre Mariano Rajoy (Parti populaire, PP) a déclaré qu’après le discours du premier ministre catalan Carles Puigdemont sur le référendum du 1er octobre, il se préparait à appliquer l’Article 155 de la constitution espagnole. Ceci permettrait à Madrid de susprendre l’autonomie catalane et saisir le contrôle des finances et l’administration de la région.

Alors que les médias espagnols évoquent le recours à l’article 116 sur l’état d’urgence ou de siège, Rajoy vise manifestement à établir un régime militarisé non seulement en Catalogne, mais dans toute l’Espagne.

Mercredi, des officiers de l’armée ont informé El País qu’ils se préparent à rentrer en Catalogne écraser toute opposition qui pourrait venir de sections des Mossos d’Esquadra, les 18.000 policiers régionaux catalans, ou de civils partisans du nationalisme catalan. L’opération, nommée Cote de Mailles, verrait l’armée agir en renfort à la police et aux gendarmes en Catalogne. L’armée renforcerait considérablement les deux unités déjà présentes dans la région – un bataillon motorisé à Barcelone et un bataillon de blindés à Sant Climent Sescebes.

Selon El País, cette opération était planifiée depuis longtemps. Rajoy l’avait presque lancée suite à l’attentat terroriste du 17 août à Barcelone.

Rajoy avec agit avec le soutien du Parti socialiste espagnol (PSOE) et avec des garanties de Podemos que ce parti ne s’opposera pas à l’installation d’une dictature militaire en Espagne.

Dans son discours mardi, Puigdemont avait suspendu sa déclaration d’indépendance, pour tenter d’ouvrir le dialogue avec Rajoy. Mais l’élite dirigeante à Madrid s’aligne rapidement sur le rejet de tout dialogue par Rajoy et la planification d’une répression de masse.

Mercredi au matin, Rajoy avait fait une brève déclaration pour exiger que Puigdemont clarifie s’il avait ou non déclaré l’indépendance de la Catalogne. Dans une lettre envoyée à Barcelone, Rajoy a dit qu’il exigeait cette clarification afin de préparer la mise en application de l’Article 155. Il a fixé une date limite du 19 octobre pour une réponse de Puigdemont.

Le secrétaire général du PSOE, Pedro Sánchez, qui se veut membre de la « gauche » du parti, a salué cette déclaration. « Nous sommes d’accord avec cette demande de clarification afin de résoudre le flou où Puigdemont a placé la politique catalane », a-t-il dit. Interrogé sur l’Article 155, il a répondu : « Bien sûr, c’est évident que nous l’activons. »

Sur fond de rumeurs de la formation d’un gouvernement d’union sacrée PP-PSOE, Sánchez a indiqué que le PSOE collaborerait avec le PP à une ré-écriture de la constitution espagnole.

Devant le Congrès à 16h mercredi, Rajoy a violemment dénoncé de Puigdemont et une défense éhontée de la répression policière brutale du référendum du 1er octobre. Déclarant que la réaction de Puigdemont le 19 octobre déterminerait le cours futur des événements, Rajoy a indiqué qu’il n’accepterait aucune réponse de Puigdemont à part une capitulation totale et humiliante.

« Aucun résultat de ce référendum frauduleux et illégal ne peut servir de justification à une action quelconque, et encore moins l’indépendance de la Catalogne », a-t-il dit.

Rajoy s’est senti obligé de réfuter l’idée qu’il refusait le dialogue et d’insister que depuis l’émergence de conflits à propos de l’austérité et des sauvetages des banques en 2012, il avait négocié constamment avec Barcelone. Il a déclaré qu’aucune solution n’avait été possible parce que l’administration catalane « a décidé de se jeter dans les bras du parti le plus anti-système et d’extrême-gauche », c’est-à-dire la Candidature d’Unité Populaire (CUP) petite-bourgeoise.

Traitant le référendum du 1er octobre de « coup d’Etat contre notre modèle de convivalité », il a insisté que la réaction du PP – un assaut policier sanglant contre des lieux de vote et des milliers d’électeurs pacifiques qui a choqué le monde – était « proportionnelle. » Dans un moment digne d’un régime fasciste, les salutations de Rajoy aux policiers qui étaient intervenus le 1er octobre a provoqué des applaudissements bruyants et soutenus dans l’hémicycle.

Traitant l’action de Puigdemont de « façon déloyale de déclarer l’indépendance », Rajoy a indiqué que si une médiation commençait, elle serait dirigée vers sa tentative de ré-écrire la constitution. Il a applaudi la paix sociale, la diversité, et une identité catalane « métissée » avant de conclure son discours en saluant les manifestations nationalistes pour l’unité espagnole. Dans plusieurs de ces manifestations, des organisations fascistes, dont la Falange du dictateur fasciste Francisco Franco (1892-1975) étaient intervenues.

Rajoy jouit du soutien de l’UE. Suite à des déclarations dans ce sens d’Emmanuel Macron et de la chancelière allemande, Angela Merkel, le ministre des Affaires Etrangères allemand, Sigmar Gabriel, a soutenu Rajoy de nouveau mercredi. Traitant la déclaration d’indépendance par Puigdemont d’ « irresponsable », il a martelé : « On ne peut trouver une solution que dans l’Etat de droit et le contexte de la constitution espagnole. »

Les déclarations de l’armée espagnole, de Rajoy, du PSOE et de l’UE doivent servir d’avertissement urgent aux travailleurs. Les préparatifs pour un retour à un régime autoritaire sont à un stade très avancé, en Espagne et à travers l’Europe, où les décideurs politiques soutiennent Rajoy parce qu’ils préparent des mesures semblables dans leur propre pays.

Les travailleurs doivent s’opposer aux préparatifs pour imposer un régime militaire et revendiquer le retrait des troupes de la Catalogne. Ceci est toutefois impossible hors d’une opposition révolutionnaire à toute la classe politique, y compris ses composantes prétendument « de gauche ».

Si Rajoy cible d’abord la Catalogne, il vise à travers elle toute la classe ouvrière d’Espagne et d’Europe. Après un quart de siècle d’austérité et de guerres impérialistes depuis la dissolution stalienne de l’URSS en 1991, le capitalisme européen est dans un état de déliquescence avancé. Une décennie d’austérité profonde depuis le krach de Wall Street en 2008 a laissé de larges portions de l’économie du continent en ruines, des dizaines de millions de travailleurs au chômage, et les inégalités à des niveaux explosifs et insoutenables.

Les tensions de classe atteignent des niveaux extrêmes incompatibles avec un régime démocratique. La France a vécu deux ans d’état d’urgence, alors que l’Allemagne a vu récemment l’élection de ses premiers parlementaires fascisants depuis la chute du régime nazi. A présent, l’élite dirigeante à Madrid se range rapidement derrière le gouvernement minoritaire de Rajoy – ce qui confirme que si Franco est mort, les forces de classe qui ont soutenu sont régime ont bien survécu à la Transition de 1978 vers un régime parlementaire. Elles veulent à présent rétablir un régime autoritaire.

La tâche essentielle est l’unification politique et la mobilisation des travailleurs espagnols et européens contre la réhabilitation du fascisme et de la dictature et pour le socialisme. Ceci souligne la faillite des nationalistes catalans. Ils soutiennent l’UE, dirigent des gouvernements austéritaires à Barcelone depuis longtemps, et présentent un programme pro-capitaliste et sécessionniste qui divise la classe ouvrière.

Le Parti démocratique européen de Catalogne (PdeCat) de Puigdemont a réagi mercredi soir en minimisant les remarques de Rajoy et en affirmant le droit de la Catalogne de déclarer son indépendance. Traitant l’invocation par Madrid de l’Article 155 d’ « erreur majeure », le porte parole de PdeCat Carles Campuzano a demandé à Rajoy d’accepter l’offre de dialogue de Puigdemont : « Saisissez cette cette occasion, ce sera peut-être la dernière chance de trouver une solution qui est bonne pour tout le monde. »

Les réactions du PSOE et de Podemos au discours de Rajoy au Congrès démontrent qu’une répression brutale ne provoquera aucune opposition dans la classe politique. Leurs commentaires, dans le cadre d’une répression militaire et d’un état de siège imminents, constituent une preuve historique de la faillite de ce qui s’est donné pour la « gauche » espagnole pendant des décennies.

La chef de la fraction parlementaire du PSOE, Margarita Robles, s’est déclarée en accord total avec le discours de Rajoy et a applaudi la constitution de 1978, que Rajoy utilise à présent pour faire basculer l’Espagne vers une dictature : « Nous avons toujours été un parti de l’Etat, un parti de gouvernement, qui a lutté pour la modernité de ce pays. Nous continuerons notre rôle de parti de l’Etat qui défend la constitution. »

Le discours du secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, a démontré qui si Podemos a reçu plus de 5 millions de voix aux dernières élections, ce parti est incapable de mobiliser une opposition au danger de dictature. Avec lâcheté et cynisme, Iglesias a échangé des mots amicaux avec Rajoy. Alors que ce premier ministre de droite se préparait à envoyer l’armée mener une répression sanglante en Catalogne, Iglesias l’a traité de démocrate et lui a demandé de respecter la diversité linguistique de l’Espagne.

S’adressant directement à Rajoy dans l’hémicycle, Iglesias a dit : « Aujourd’hui n’est pas un jour pour polémiquer. Je veux réfléchir avec vous. Votre groupe représente 7,9 millions d’Espagnols … Vous avez reçu le soutien du PSOE, des Citoyens, et je vous félicite. »

Tout en critiquant mollement Rajoy pour avoir utilisé la crise catalane pour « défendre la bannière de votre parti », Iglesias a ajouté : « Vous savez qu’il faut vivre avec la plurinationalité de l’Etat. »

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Les Catalans et leur bien étrange indépendance

Quand l’émotionnel dicte ses pensées et ses actes au plus grand nombre, seuls les éclairés savent en tirer parti !

En 2014 déjà, lors des nombreuses manifestations en faveur d’une Catalogne indépendante, on pouvait sentir très nettement l’esprit américain planer au dessus de tout cela.

Organisation, financement, des banderoles et des slogans américanisés …

La Catalogne veut devenir indépendante, c’est à dire quitter l’Espagne tout en étant le prochain état européen, ce que scandent les banderoles en américain.

« Catalonia, the next state in Europe »

Réfléchir avant d’agir, faire tourner plusieurs fois sa langue dans sa bouche avant de sortir une ânerie, en ce qui concerne la Catalogne, restons prudents et ne nous laissons pas, pour une fois, éblouir par ce que nous servent les médias mainstream.

François Asselineau nous décrypte tout cela dans une conférence en 2014.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Catalogne et Kosovo : la Serbie dénonce «l’hypocrisie» et le «deux poids deux mesures» de l’UE

Drapeaux catalan et européen lors d’un meeting d’indépendantistes catalans    

Le président serbe Aleksandar Vucic a critiqué la position de l’UE sur le référendum catalan jugé «illégal», rappelant que Bruxelles avait reconnu la déclaration d’indépendance du Kosovo en 2008, alors qu’elle n’avait pas fait l’objet d’un vote.

Le référendum sur l’indépendance de la Catalogne organisé le 1er octobre a suscité de nombreuses réactions à travers le monde. Certains ont soutenu la démarche des indépendantistes, d’autres, comme la Russie, ont préféré ne pas prendre parti. Certains, enfin, ont condamné un scrutin jugé illégal, à l’instar de l’Union européenne. Lors d’une conférence de presse donnée le 2 octobre, le président serbe Aleksandar Vucic a dénoncé une incohérence dans la position adoptée par Bruxelles.

«La question que chaque citoyen serbe se pose aujourd’hui en regardant l’Union européenne est la suivante : comment se fait-il que, dans le cas de la Catalogne, le référendum d’indépendance ne soit pas valide, mais qu’à ses yeux la sécession du Kosovo, pourtant organisée sans référendum, le soit ?», s’est-il interrogé, comme le rapporte la chaîne de télévision serbe B92.

En effet, la Commission européenne s’est alignée sur la position du gouvernement espagnol, considérant que le référendum catalan était illégal, car non-constitutionnel. Ce refus européen d’entendre les revendications d’indépendances catalanes n’a pas échappé à Belgrade. Dans le cas de l’indépendance du Kosovo proclamée en 2008, l‘Union européenne avait appuyé les démarches de sécession de l’ancienne province autonome serbe.

Le contraste, selon Aleksandar Vucic, est d’autant plus flagrant que l’Union européenne a affirmé que la répression violente par la police espagnole le jour du référendum relevait d’une «affaire interne» dans laquelle elle ne voulait pas faire ingérence. Or, dans le cas du Kosovo, Bruxelles avait rapidement pris position, jusqu’à adopter une résolution demandant aux Etats européens de reconnaître le Kosovo indépendant. «C’est le meilleur exemple du deux poids deux mesures et de l’hypocrisie dans le domaine de la politique internationale», a martelé Aleksandar Vucic.

Le Kosovo : un précédent majeur dans les relations internationales

Le Kosovo, province serbe majoritairement peuplée d’Albanais, a déclaré son indépendance en 2008 après une longue et meurtrière guerre débutée fin 1998. Au cours du conflit, les Etats-Unis et l’OTAN étaient intervenus sans mandat de l’ONU à l’appel des rebelles albanais qui luttaient pour l’indépendance contre le gouvernement yougoslave de Belgrade, attaché à l’unité du pays. Si une grande partie de la minorité serbe du Kosovo a fui le pays par peur des représailles des milices albanaises, un certain nombre demeurent toujours dans le nord du pays.

La question du Kosovo constitue depuis près de dix ans un précédent en matière de politique internationale, auquel sont particulièrement sensibles les pays où des mouvements séparatistes agissent. Ainsi, le pays n’est par exemple pas reconnu par la Grèce, la Tunisie, la Roumanie… ou l’Espagne, qui a préféré faire le choix de la cohérence plutôt que de se plier à la résolution européenne de 2010.

C’est également la position adoptée depuis toujours par la Russie, notamment parce qu’elle révèle l’ambivalence de la position occidentale dans le dossier criméen. «Nos partenaires occidentaux ont créé le précédent du Kosovo de leurs propres mains», avait déclaré Vladimir Poutine devant le parlement russe en 2014. Il avait alors souligné que la situation au Kosovo et en Crimée était «exactement la même», mais que la diplomatie occidentale, dans sa grande majorité, avait choisi de traiter les deux cas de manière différente.

Source RT

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Catalogne, l’Europe se prépare-t-elle à un chao général ? En cas d’insurrection, l’Europe rétabli la peine de mort

Les affrontements qui se sont déroulés en Catalogne ce week-end ne sont pas forcément dûs au simple fait de ces votations que Madrid refuse de reconnaître en le démontrant par un violent bras de fer qu’elle impose à sa population mais peut-être à une volonté politique insidieuse manigancée dans de très hautes sphères. « Diviser pour mieux régner » et si l’on tient compte de ce qui suit, il y a de quoi frémir d’effroi !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

TEXTE RÉDIGÉ PAR MARIE-CAROLINE PORTEU

L’Europe rétablit la peine de mort. Mais oublie de prévenir les peuples européens de ce rétablissement .
Elle ne la rétablit pas pour les pédophiles ou les crimes de sang , non , ceux là resteront  exemptés de peine capitale ; elle la rétablit pour le crime  de contestation sociale … plus précisément pour :

c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»

Je vous laisse prendre connaissance de ce texte surréaliste publié au Journal Officiel du 14 Décembre 2007 , dans la plus stricte omerta médiatique. NON  malheureusement , ce n’est pas un hoax .
Le journal officiel ci-dessous est tout à fait consultable sur les sites officiels de l’Union Européenne
Citation: 14.12.2007 Journal officiel de l’Union européenne C 303/17 FR

EXPLICATIONS (*) RELATIVES À LA CHARTE DES DROITS FONDAMENTAUX (2007/C 303/02)

Les explications qui figurent ci-après ont été établies initialement sous la responsabilité du praesidium de la Convention qui a élaboré la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Elles ont été mises à jour sous la responsabilité du praesidium de la Convention européenne, compte tenu des adaptations apportées au texte de la Charte par ladite Convention (notamment aux articles 51 et 52) et de l’évolution du droit de l’Union. Bien que ces explications n’aient pas en soi de valeur juridique, elles constituent un outil d’interprétation précieux destiné à éclairer les dispositions de la Charte.

TITRE I — DIGNITÉ

  1. Les dispositions de l’article 2 de la Charte correspondent à celles des articles précités de la CEDH et du protocole additionnel. Elles en ont le même sens et la même portée, conformément à l’article 52, paragraphe 3, de la Charte. Ainsi, les définitions «négatives» qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant également dans la Charte:

a) l’article 2, paragraphe 2, de la CEDH:
«La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire:

a)  pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
b)  pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue;
c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.

1. l’article 2 du protocole no 6 annexé à la CEDH:
«Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions …».

Cette surprenante autorisation , faite en violation totale de la plupart des lois des pays Européens, n’aurait-elle pas été inspirée directement de la législation américaine qui autorise encore la peine de mort dans certains Etats ,  et qui autorise une détention totalement arbitraire et illimitée en vertu du NDAA décidé en catimini , le 31 Décembre 2012 Par le Président OBAMA lui même .

Effectivement depuis 2007 , l’influence américaine s’est considérablement accru sur les résolutions Européennes .. en particulier une certaine résolution du 25 Avril 2007 , antérieure donc à la parution des modifications ci-dessus rétablissant la peine capitale.

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