Science et vie : La mort programmée des petits commerces de proximité

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« La mort programmée des petits commerces ou la volonté morbide d’un système de faire de notre urbanisme, un monstre sans couleur ni chaleur »

Nous étions dans le début des années 90 et à l’époque je connaissais une famille portugaise habitant à Sintra qui est une petite colline  se trouvant au centre de la capitale portugaise, Lisbonne. Il y avait deux moyens pour se rendre au sommet qui était l’endroit ou se juchait le domicile de mes amis ; par la route ou par le funiculaire. Ne possédant ni véhicule ni permis de conduire je m’y rendais par le chemin de fer et la ballade qui devait durer une vingtaine de minutes, offrait un spectacle pittoresque et haut en couleur :

Chaque petite gare avait son cachet, son charme, chaque petite gare était tapissée de faïences aux motifs fait-main et aux couleurs chatoyantes, des plantes et des fleurs aux parfums exquis dansaient dans tous les sens et offraient aux voyageurs de réelles sensations d’évasion.

Quelques années après, le Portugal entre dans l’Europe et je suis retourné à Sintra. Quelle ne fut pas ma déception alors que je me rendais chez mes amis et que je vis que toutes ces petites gares avaient disparu au profit d’un béton et d’un bitume sans âme ni vie.

C’est ce qui est en train de se passer un peu partout en Europe, tout ce qui est humain est gentiment mais surement en train d’être détruit ne laissant paraître que des spectacles mono-couleur.

La disparition des petits commerce fait partie de cette logique de mondialisation où les rêves et les espoirs n’ont plus de place. Natacha Polony nous parle de ce phénomène.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

 

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