Economie Suisse : Le Valais a désormais sa monnaie locale

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Tous ceux qui le souhaitent peuvent désormais faire leurs achats avec des billets de 1, 2, 5, 10, 13, 20, 50 et 100 farinets.

Des billets pour un montant de 500’000 farinets ont été imprimés, ce qui équivaut à la même somme en francs suisses. (Photo: Keystone)

Le Valais possède désormais sa monnaie locale et complémentaire. Baptisée «farinet», elle a été lancée officiellement samedi à Sion. Elle se décline en huit coupures. Une centaine de commerces jouent le jeu.

Tous ceux qui le souhaitent peuvent désormais faire leurs achats avec des billets de 1, 2, 5, 10, 13, 20, 50 et 100 farinets. L’objectif: favoriser et dynamiser la production et l’économie valaisannes, ainsi que les circuits courts, bons pour l’environnement.

Actuellement, une centaine de prestataires répartis de Monthey à Salquenen sont prêts à monnayer leurs services en farinets. On y trouve aussi bien des cafés-restaurants, des épiceries, des taxis, des thérapeutes qu’une jardinerie bio, une savonnerie ou encore une fiduciaire.

1 farinet pour 1 franc

Samedi, l’association Le Farinet officiait comme bureau de change à la place du Scex à Sion. L’office du tourisme du chef-lieu valaisan prendra ensuite le relais et chaque commerce qui accepte les farinets pourra faire office de bureau de change, a précisé Cathy Berthouzoz, responsable des relations avec les médias.

Des billets pour un montant de 500’000 farinets ont été imprimés, ce qui équivaut à la même somme en francs suisses. Ils sont mis en circulation au fur et à mesure des achats. Cinq cents utilisateurs au moins sont espérés.

Montagnes et animaux

Le graphiste designer Adrien Thétaz signe les huit billets: d’un côté une montagne valaisanne, telle que le Bietschhorn, de l’autre un animal, une activité ou une spécificité valaisanne comme le bouquetin ou l’alpinisme.

Pour financer le début de l’aventure farinet, l’association a réuni 25’000 francs environ grâce à un financement participatif. Afin d’assurer la pérennité du projet, elle réfléchit à un système de cotisations qui servirait au développement du réseau, au fonctionnement du farinet et à celui d’associations locales, indique Cathy Berthouzoz.

Depuis septembre 2015, la région franco-genevoise possède aussi sa propre monnaie, le léman. Il s’est ensuite déployé à Lausanne.

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