Frontaliers Genève-France,
un Eldorado à bout de souffle
En suisse, dans les villes bordant les départements limitrophes, l’afflux de travailleurs frontaliers devient récurent et augmente d’année en année. Et c’est sans compter le ballet incessant de voitures qui traversent les petites communes comme c’est le cas dans le canton de Genève.
IL faut également tenir compte de l’aspect du chômage qui augmente en Suisse et parallèlement le manque de personnel qualifié de l’autre côté de la frontière.
Bien qu’une loi ait été mise en œuvre à Genève, favorisant tout d’abord les travailleurs locaux lors du recrutement à l’Office cantonal de l’emploi, les accords cadres signés avec l’UE permet à la cour de justice européenne de l’abroger.
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Ils sont toujours plus nombreux dans le canton le plus riche de Suisse, c’est-à-dire Genève. De plus en plus nombreux mais toujours plus indispensables, ce sont bien sûr les frontaliers. Sans eux, c’est bien simple, les hôpitaux et de nombreux secteurs économiques ne tourneraient tout simplement pas. Ils sont 115 000 à traverser chaque jour la frontière, attirés par des salaires bien plus attractifs qu’en France. C’est deux fois plus qu’il y a 20 ans. Mais ce modèle a ses effets pervers, et ce, des deux côtés de la frontière. Côté Suisse, il y a bien sûr les fameux bouchons dans certaines localités et une concurrence accrue pour les travailleurs genevois. Mais côté France voisine, on commence aussi à réaliser qu’il n’y a pas que des avantages, bien au contraire. L’augmentation du niveau de vie des frontaliers ne fait qu’accroître les inégalités entre celles et ceux qui ne franchissent pas la frontière. Le système a-t-il atteint ses limites ? Enquête sur le côté sombre de l’eldorado suisse.
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Stéphane Guibert (Facebook) / Sur (VK) / CrowdBunker/ X
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