Notre corps, une colocation à grande échelle
Des milliards de micro-organismes y vivent, interagissent et participent à son bon fonctionnement.
Bactéries, cellules, champignons ou virus forment un écosystème complexe, où chacun occupe sa place et joue un rôle bien précis.
Cette comparaison avec une colocation met en lumière le fait que nous ne sommes pas seuls dans notre propre corps.
Ces habitants invisibles influencent notre digestion, notre système immunitaire, notre santé mentale et bien plus encore.
Nous cohabitons avec eux en permanence, souvent sans en avoir conscience.
Loin d’être de simples squatteurs, ils forment un réseau essentiel à notre équilibre.
La série Une espèce à part, disponible sur Arte TV, propose de plonger dans cette réalité étonnante.
Elle nous invite à repenser ce que signifie être humain, à travers le prisme de notre relation intime avec ce monde microscopique.
Notre corps n’est pas un bloc indivisible, mais une constellation vivante.
Il abrite des milliards de cellules, de bactéries et de micro-organismes qui interagissent en permanence.
Chacun a sa fonction, chacun joue son rôle.
Cet écosystème miniature fonctionne en équilibre, comme une colocation aussi fragile que brillante, où la moindre perturbation peut tout bouleverser.
Et si on prend un peu de recul, l’humain lui-même ressemble à l’un de ces éléments.
Une cellule parmi d’autres dans un organisme bien plus vaste.
Peut-être que ce que nous appelons l’univers n’est qu’un corps gigantesque dont nous ne percevons qu’une infime partie.
Nous agissons, nous évoluons, sans toujours comprendre le dessein global auquel nous participons.
On se croit souvent au centre de tout, mais il est possible que nous ne soyons que les messagers ou les ouvriers conscients d’un être vivant à l’échelle cosmique.
Un grand corps dont chaque galaxie, chaque planète, chaque être serait un organe ou un fragment.
Et nous, minuscules et pourtant doués de conscience, tentons de comprendre ce rôle qui nous dépasse.
C’est fascinant de se dire qu’on n’est pas un individu isolé, mais un micro-monde en soi, peut-être même une pièce d’un puzzle cosmique. J’aimerais beaucoup avoir vos avis là-dessus : est-ce que ce genre de vision résonne avec vous ? Est-ce que vous trouvez ça inspirant, perturbant, ou carrément perché ?
Franchement, plus j’y pense, plus ça me fait relativiser pas mal de choses.
Stéphane Guibert (Facebook) / Stéphane Guibert (VK)