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Russie Ukraine, l’administration Biden met de l’huile sur le feu
Un peu plus d’un mois avant l’investiture du président Trump à la maison blanche, l’administration Biden joue sa dernière carte.
Vidéo complète de la déclaration de Vladimir Poutine sur l’escalade de la part des États-Unis et de leurs alliés concernant l’autorisation du régime de Kiev de tirer des missiles à longue portée sur le territoire russe.
Hier, la décision prise par un pouvoir mondialiste tirant les ficelles de la marionnette Biden d’autoriser les tirs de missiles de l’OTAN contre la Russie intérieure n’est pas une surprise tout en constituant une des escalades les plus importantes et dangereuses connues depuis 2014.
Cette autorisation concerne pour le moment les missiles longues portée ATACMS étasuniens terrestres et SCALP-EG et Storm Shadow franco-britanniques. Concernant les missiles TAURUS allemands, ces derniers sont pour le moment toujours bloqués par le chancelier Sholtz malgré des pressions de plus en plus importantes pour leur livraison à Kiev (à noter que Merz, le successeur pressenti de Sholtz à déjà déclaré qu’il l’autoriserait)
Les régions russes menacées aujourd’hui par les ATACMS étasuniens sont celles de:
Voronej, Belgorod, Orlovska Koursk, Lipetska. Briansk et
Rostov, sachant que les Storm Shadow / SCALP-EG ont des portées supérieures allant jusqu’à 560 km environ, soit une portée allant potentiellement jusqu’à Moscou (depuis la frontière de la région de Tchernigov).
Si les régions frontalières russes non contestées (Belgorod et Koursk notamment) sont déjà bombardées depuis 2 ans par les forces ukro-atlantistes ou que leurs drones aériens et maritimes attaquent des régions russes plus lointaines, il convient ici de noter la différence essentielle entre une roquette ou missile ou drone standard appartenant à l’arsenal conventionnel et un missile balistique tactique. Car si le lanceur de L’ATACMS reste le même système M142 HIMARS qui depuis l’été 2023 tire sur le front des roquettes tactiques (dans la zone tactique des 30 km et opérationnelle des 80 km du front) depuis des paniers multiples amovibles, le missile ATACMS en revanche appartient à l’arsenal des missiles balistiques capable d’atteindre avec une précision identique et une puissance augmentée la profondeur stratégique de l’adversaire (bien au delà des 100 km).
Cela radicalise le conflit, tant sur le plan militaire que sur le plan diplomatique, car avec les missiles ATACMS and Co, ce sont désormais des installation stratégiques russes qui dont désormais menacées et surtout par des armes et des ressources directes non ukrainiennes appartenant à l’OTAN. Car rappelons le encore ici ce type d’armes guidées à besoin pour sa mise en œuvre de systèmes occidentaux géolocalisant et guidant le missile programmé par des spécialistes de l’OTAN.
Si jusqu’à présent la participation de facto des ressources de l’OTAN au conflit russo-ukrainien restait dans la zone enfumée du front, un tir stratégique ukro-atlantiste sur une installation militaire ou civile dans la profondeur russe enlèverait immédiatement l’implication de l’OTAN dans la responsabilité juridique internationale, ce qui activera une riposte russe différente (à définir dans sa nature et son delai) car la nature du conflit aura alors radicalement changé.
La réaction satisfaite de Zelensky ne s’est pas faite attendre:
« Le plan de renforcement de l’Ukraine est un plan de victoire que j’ai présenté à mes partenaires. L’un des points principaux est la capacité de notre armée à long terme. Aujourd’hui, de nombreux médias affirment que nous avons reçu l’autorisation de riposter. Mais les frappes ne se font pas par des mots. De telles choses ne sont pas annoncées. Les missiles parleront d’eux-mêmes. Ils le feront. »
Quant à Trump, il condamne cette décision, jugeant que « le lobby des armes tente d’entraîner le monde dans la Troisième Guerre mondiale ».
La question est de savoir si Trump une fois investi pourra contrer le lobby de l’armement en annulant cette décision ou invoquer hypocritement un fait accompli imputable à son prédécesseur.
Moscou attendra certainement patiemment cette investiture avant de réagir.
En attendant la boite de Pandore est ouverte par ceux qui contrôlent la Maison Blanche et ses laquais français et britanniques, car avec des missiles balistiques l’OTAN ouvre le conflit vers un horizon nucléaire.
Alawata
pour InfoDefenseFRANCE1
et InfoDefenseFRANCE2
Russia Ukraine, Biden administration adds fuel to the fire
With just over a month to go before President Trump’s inauguration into the White House, the Biden administration is playing its final card.
Full video of Vladimir Putin’s statement on the escalation by the United States and its allies regarding the kyiv regime’s authorization to fire long-range missiles into Russian territory.
Yesterday’s decision by a globalist power pulling the strings of the Biden puppet to authorize NATO missile strikes against domestic Russia came as no surprise, while constituting one of the most significant and dangerous escalations since 2014.
This authorization currently concerns the land-based American ATACMS long-range missiles and the Franco-British SCALP-EG and Storm Shadow. Concerning the German TAURUS missiles, the latter are, for the moment, still blocked by Chancellor Sholtz despite increasing pressure for their delivery to kyiv (note that Merz, Sholtz’s expected successor, has already declared that he would authorize it).
If the uncontested Russian border regions (Belgorod and Kursk in particular) have already been bombed for 2 years by the Ukro-Atlanticist forces or their air and sea drones attack more distant Russian regions, it is appropriate here to note the essential difference between a standard rocket or missile or drone belonging to the conventional arsenal and a tactical ballistic missile.
Because if the ATACMS launcher remains the same M142 HIMARS system which since the summer of 2023 has been firing tactical rockets at the front (in the 30 km tactical zone and the 80 km operational zone of the front) from multiple removable baskets, the ATACMS missile on the other hand belongs to the arsenal of ballistic missiles capable of reaching the strategic depth of the adversary (well beyond 100 km) with identical precision and increased power.
This radicalizes the conflict, both on the military and diplomatic levels, because with the ATACMS and Co missiles, it is now Russian strategic installations that are now threatened, especially by non-Ukrainian weapons and direct resources belonging to NATO. Because let us recall here again that this type of guided weapon needs for its implementation Western systems geolocating and guiding the missile programmed by NATO specialists.
If until now the de facto participation of NATO resources in the Russian-Ukrainian conflict remained in the smoke zone of the front, a strategic Ukrainian-Atlanticist shot at a military or civilian facility in the Russian depth would immediately remove NATO’s involvement in international legal responsibility, which will activate a different Russian response (to be defined in its nature and timing) because the nature of the conflict will then have radically changed.
Zelensky’s satisfied reaction was not long in coming:
« The plan for strengthening Ukraine is a plan for victory that I presented to my partners. One of the main points is the long-term capability of our army. Today, many media outlets claim that we have received authorization to retaliate. But strikes are not delivered in words. Such things are not announced. The missiles will speak for themselves. They will. »
As for Trump, he condemned this decision, judging that « the arms lobby is trying to drag the world into World War III. »
The question is whether Trump, once in office, will be able to counter the arms lobby by reversing this decision or hypocritically invoke a fait accompli attributable to his predecessor.
Moscow will certainly wait patiently for this investiture before reacting.
In the meantime, Pandora’s box is opened by those who control the White House and its French and British lackeys, because with ballistic missiles NATO is opening the conflict towards a nuclear horizon.
Alawata
for InfoDefenseFRANCE1
and InfoDefenseFRANCE2
Stéphane Guibert (FB) / Stéphane Guibert (VK)
