Pendant que l’UE s’effondre, la Suisse résiste
Pourtant, les accords-cadres signés en catimini entre la Suisse et l’UE tentent à nous faire adhérer à l’UE sans référendum. Une soumission totale et une perte de souveraineté dont les Helvètes ne veulent pas.
Nos voisins et amis Français en ont fait les frais après la forfaiture de 2005.
Rappel des faits:
Le 29 mai 2005, les Français votent à 55% contre le Traité de Constitution européenne.
Placés sous les projecteurs, les tenants du «oui» ont été soutenus par une presse largement acquise au traité, tandis que les tenants du «non» ont été mis à l’écart des plateaux de télévision et des tribunes des journaux.
Malgré cette campagne médiatique partisane, le «non» l’emporte, et les Français sont traités de «populistes».
Trois ans plus tard, faisant fi du vote populaire, Nicolas Sarkozy modifie la Constitution et fait voter la loi qui permet de ratifier le Traité de Lisbonne, copie conforme de la Constitution européenne rejetée lors du référendum. Un déni de démocratie qui marque une rupture entre les Français et les élites politiques et médiatiques.
Note de la rédaction:
Lors de la création de l’UE je disais que ce qui n’avait pas pu abouti par la force durant la seconde guerre mondiale était en train de se concrétiser par le biais de la diplomatie.

Stéphane Guibert (Facebook) / Stéphane Guibert (VK) / CrowdBunker
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