Que ce soit au Japon, aux Etats-unis,en Europe ou en Chine, les banques centrales injectent des liquidités pour donner l’illusion de la croissance
Petits propriétaires, épargnants ou nantis, vous avez des soucis à vous faire !
Cela va bientôt faire 10 ans que de plus en plus d’économistes vous mettent en garde et qui à l’unanimité vous prédisent le pire.
Vous avez de l’argent en banque, vous avez des biens dans des assurances ou des fonds de pension et bien sachez que d’ici quelques mois tout ce que vous pensez être à l’abris pour sécuriser vos vieux jours va fondre comme neige au soleil.
Un Tsunami économique nous arrive de plein fouet et ça n’aura pas été faute que de vous avertir.
Beaucoup d’articles ont été publiés ou relayés sur ce site afin de vous mettre en garde et voici quelques petits récapitulatifs :
En cas de faillite, une banque est autorisée à se servir sur votre compte pour se renflouer, en effet : (L’argent que vous pensez avoir sur votre compte n’est en fait qu’une reconnaissance de dette de la part de votre banque qui ne l’honorera que si elle est en mesure de le faire.
Saisie de vos comptes en cas de faillite bancaire :
Olivier Delamarche, né en 1966, est un analyste financier, président-fondateur de la société de gestion de portefeuille Platinium Gestion. Il est spécialisé en analyse macro-économique et gestion de portefeuille.
Il a débuté sa carrière aux côtés de Jean Borjeix, en qualité d’analyste chez Pinatton France. Il a ensuite assuré des fonctions de sales et trader fonds propres chez Pinatton puis chez Wargny et enfin chez Leven. Il crée la Sicav Platinium France en 2004 et Platinium Gestion en 2005 avec Jean Borjeix.
Il est réputé depuis 2009 pour ses interventions de « super-bear » sur la station de radio/chaîne de télévision BFM Business, interventions jugées ordinairement d’un pessimisme catastrophiste. Avec Philippe Béchade, dont les analyses sont assez proches, il fait partie des analystes considérés comme « hétérodoxes ».
Il critique régulièrement l’interventionnisme des banques centrales, l’expansion sans fin des dettes publiques. Il prédit « un défaut de paiement généralisé sur la dette de tous les États ». Il dénonce le too big to fail qui prévaut dans le monde financier : >>>
Olivier Delamarche :
“L’issue de tout ça, c’est quoi ? L’issue, c’est la fuite devant la monnaie ! Ça veut dire que vous aurez à un moment une chute de la valeur de votre monnaie. Alors, on peut appeler cela de l’hyperinflation, et cela signifie que tout d’un coup les gens vont s’apercevoir que derrière y a rien.
Quand on vous tend un billet de 50 euros, c’est uniquement de la confiance… C’est à dire qu’on vous dit, 50€ ça vaut ça… C’est uniquement de la confiance et la confiance, c’est binaire. C’est 1 ou 0. Soit vous avez confiance, soit vous n’avez pas confiance. Donc, le jour où vous n’avez plus confiance, la monnaie, les petits billets, ça vaut ZÉRO !
UBS recommande à ses clients de réduire leurs positions car le différend commercial entre la Chine et les Etats-Unis pèse sur les marchés. La plus grande banque de gestion de fortune au monde est devenue baissière sur les actions, craignant que la dernière escalade dans la guerre commerciale entre les deux pays ne fasse peser une menace accrue sur les marchés mondiaux.
World’s top wealth manager urges clients to sell stocks
UBS has trimmed its core equity recommendation to « underweight » for the first time since the 2012 eurozone crisis https://t.co/y5LwcUbn7b
« Attention attention. J en parlais avec Boisson Alexandre fin juin : Rotschild a sorti tous ses actifs de bourse soit 150 milliards d euros. Personne n en parle, personne ne s en soucie. Le conseil d UBS à ses clients veut bien dire que les banques sont bien informées du ko qui se pointe. »
Voilà que nous apprenons aujourd’hui qu’une banque italienne (Carige) devra être renflouée à raison de 900 millions d’euros. D’un autre côté, l’Allemagne se prépare à la crise bancaire potentielle avec une enveloppe de 55 milliards. Déjà trop peu, il y en aura inévitablement d’autres à venir. Qui payera la note ?
J’ai ajouté à notre vidéo de la semaine un graphique percutant de l’index manufacturier avec les contributions faites par les 4 économies principales européennes. Avec le départ potentiel de la Grande-Bretagne en octobre prochain, c’est maintenant 13,05 % du budget de l’Union européenne qui devra être payé par les autres pays membres.
L’Allemagne représente la plus grande part du gâteau avec 21,11 % des contributions, elle qui est actuellement affectée par un ralentissement économique plus important que la France et l’Italie. La bulle obligataire mondiale se gonfle de plus en plus et lorsque celle-ci éclatera, les taux d’intérêts sur les emprunts seront insupportables pour les individus, entreprises et autres institutions.
«Le pouvoir n’est plus dans les assemblées, mais dans ceux qui financent les États… Ceux qui tiennent l’argent sont ceux qui tiennent le pouvoir.»
Eric Bocquet (Sénateur)
Extrait de l’émission «Senat 360» diffusée sur Public Senat le 06 novembre 2017
Le pouvoir n’est plus dans les assemblées il est ailleurs. Le pouvoir est détenu par les marchés financiers, ceux qui financent les états en prenant au passage des intérêts faramineux …
Rembourser moins que l’on emprunte : c’est le principe des taux d’intérêts négatifs.
Les taux d’intérêts négatifs en quelques mots :
Selon Olivier Delamarche qui nous l’explique dans la vidéo illustrant ce billet, il faut impérativement que les taux d’intérêts soient à zéro ou négatifs car les états empruntent comme ils ne l’ont jamais fait. De ce fait, les banques centrales n’augmenteront jamais les taux de marché car si tel était le cas, l’endettement exploserait et ça serait l’apocalypse économique.
Pour palier au manque à gagner, les établissements qui prêtent vont aller investir les marchés à risques ce que l’on appelle aussi : les obligations pourries qui sont qualifiées de spéculatives, ceci afin d’essayer de capter un peu de rendement d’où la situation catastrophique dans laquelle se trouvent un grand nombre de banques systémiques telles que la Deutsche Bank par exemple.
À un moment ou à un autre, la situation sera telle que si rien n’est fait de la part des banques centrales, une crise pire que celle de 1929 serait alors inéducable et c’est la raison pour laquelle, les banques centrales seront obligées d’émettre encore plus d’argent papier car elles n’auront pas le choix et c’est à ce moment là que la crise deviendra monétaire car les monnaies s’écrouleront.
Voici une vidéo qui pourrait vous intéresser concernant la probable faillite de la Deutsche Bank.
Le problème avec cet établissement c’est qu’il fait partie des plus grandes banques d’Europe si ce n’est même La plus grande. Elle est tentaculaire et a des ramifications partout dans le monde ; elle fait partie de ce que l’on appelle « les banques systémiques ». Si elle devait faire faillite, elle entraînerait dans sa chute d’innombrables autres établissements.
En ce qui me concerne, moi tout comme d’autres d’ailleurs, cela fait des années que nous alertons et là, les médias mainstream commencent sur la pointe des pieds et du bout des lèvres à le dévoiler : nous sommes au bord d’une crise économique sans précédent ; pire encore que celle de 1929.
En Suisse, c’est le Crédit Suisse qui se trouve dans la même posture et avec ce que l’on a coutume d’appeler l’effet dominos, le reste suivra. Ce ne sont pas seulement les banques mais aussi les assurances, les caisses de pension etc…
Le tsunami devrait selon des experts en économie de plus en plus nombreux et unanimes avec cette vision des choses, survenir entre la fin de cette année et le début de l’année prochaine ; au plus tard, en 2022.
Pour l’heure, l’économie est soutenue artificiellement par perfusion avec ce que l’on appelle : le quantitative easing. (Recours à la planche à billets de la part des banques centrales) ce qui est censé relancer l’économie mais qui au final ne sert que les spéculateurs. Toutefois, l’idylle est sur le point de se terminer.
Note personnelle et parcours de vie :
Cela ne m’effraye pas trop, j’ai l’habitude de la précarité de la galère et suis passablement rôdé pour pouvoir m’en sortir de plus, je vis dans une petite communauté, un village fondée par une association genevoise et nous sommes quasi autonomes en matière d’alimentation. Nous avons des antennes avec des agriculteurs et des artisans locaux qui nous permettent de nous projeter dans l’avenir avec une relative sérénité.
Par contre, le jour (et il est tout proche) où le système va s’effondrer, il y en a qui vont morfler grave !
À tous les endormis, à toutes celles et ceux que le déni réconforte, aux lobotomisés du système, préparez-vous car l’heure est proche !
Vidéo :
Ernst Wolff, journaliste et écrivain, commente la suppression de 18 000 emplois par la Deutsche Bank d’ici à 2022. Il revient sur le parcours récent du géant allemand, et notamment son passage dans la banque d’investissement et les «paris financiers».
J’en parlais hier dans un billet. L’économie va s’effondrer !
Philippe Herlin:“Début de ‘bank run’ à la Deutsche Bank, les fonds retireraient 1 milliards$ par jour (Zero Hedge) La banque aux 45.000 milliards€ de produits dérivés bientôt en panne de liquidité ?”
Début de ‘bank run’ à la Deutsche Bank, les fonds retireraient 1 milliards$ par jour (Zero Hedge) La banque aux 45.000 milliards€ de produits dérivés bientôt en panne de liquidité ?https://t.co/cQVyGO3sBL
Pierre Jovanovic : Deutsch Bank, agonie avant liquidation !
Pour Pierre Jovanovic, la Deutsche Bank, qui s’apprête à licencier 18 000 personnes, est dans la même situation que la Lehman Brothers au moment de sa chute.
Invité de « Politique-Eco » pour sa célèbre revue de presse, le journaliste économique estime que l’établissement a été détruit par les CDS de l’Américaine Blythe Masters, les taux négatifs et bien sûr par la folie de la planche à billets. Une future faillite qui fait trembler l’Allemagne…
Deutsche Bank, Christine Lagarde, Bitcoin… Olivier Delamarche, l’économie sans langue de bois.