Le massacre des Amérindiens / Masacrul Amerindienilor / The massacre of the Amerindians

  • Rappelez-vous qu’avec les films western ils ont réussi à faire croire au monde entier que les méchants étaient les indiens.
  • Amintiți-vă că cu filmele occidentale au reușit să facă întreaga lume să creadă că băieții răi erau indienii.
  • Remember that with the western movies they succeeded in making the whole world believe that the bad guys were the Indians.

Le massacre des Amérindiens

Pour ne jamais oublier

L’un des plus grands génocides de l’histoire de l’humanité et pire encore celui-ci continue tranquillement.

Les amérindiens sont parqués principalement dans des zoos réserves au états-unis d’Amérique.

Le cinéma des années soixante en a fait des barbares sauvages qui agressaient les pauvres colons esseulé dans leurs forts… ce qui est assez loin de la réalité historique. Aujourd’hui leur seul droit est de conserver le silence.

Avant l’arrivée des colons, huit millions d’Amérindiens vivaient parmi soixante millions de bisons (Carl et Lewis traverseront des troupeaux s’étendant sur plus de 20 kilomètres) et deux millions de loups sur un espace de 9.364.000km carré, actuel Etats-Unis d’Amérique.. Soit six bisons par km carré, un homme par 2 km carré et un loup par 5 km carré.

    

Masacrul Amerindienilor

Să nu uite niciodată

Unul dintre cele mai mari genocide din istoria omenirii și chiar mai rău, acesta continuă în liniște.

Americanii nativi sunt păstrați în principal în rezervațiile de grădini zoologice din Statele Unite ale Americii.

Cinematograful anilor șaizeci a făcut din ei barbari sălbatici care au atacat bieții coloniști singuri în forturile lor … ceea ce este destul de departe de realitatea istorică. Astăzi singurul lor drept este să rămână tăcut.

Înainte de sosirea coloniștilor, opt milioane de nativi americani trăiau printre șaizeci de milioane de bizoni (Carl și Lewis vor traversa turme de peste 20 de kilometri) și două milioane de lupi într-un spațiu de 9.364.000km pătrat, Adică șase bizoni pe km pătrați, un bărbat pe 2 km pătrați și un lup pe 5 km pătrați.

    

The massacre of the Amerindians

To never forget

One of the greatest genocides in human history and even worse this one continues quietly.

Native Americans are kept mainly in zoo reservations in the United States of America.

The cinema of the sixties turned them into savage barbarians who attacked the poor lonely settlers in their forts… which is quite far from historical reality. Today their only right is to remain silent.

Before the arrival of the settlers, eight million Amerindians lived among sixty million bison (Carl and Lewis will cross herds extending over more than 20 kilometers) and two million wolves over an area of ​​9,364,000 km square, current States -United of America .. That is six bison per square km, one man per 2 square km and one wolf per 5 square km.

Stéphane Guibert / Rares Mihai Florescu

Loading

Aéroport Genève Cointrin 1947 / Aeroportul Geneva Cointrin 1947 / Geneva Cointrin Airport 1947

Aéroport Genève Cointrin 1947

Cointrin vers 1947, Une incroyable ouverture sur le monde!


La création de la première piste en béton (1937) à l’aéroport de Cointrin, encore en pleine campagne, représentera une avancée véritablement révolutionnaire!

Le Saviez-Vous?

Dès 1940, la piste fut minée durant plus de 30 ans; ainsi, en cas de conflit, elle pouvait rapidement devenir inopérationnelle. Le déminage démarrera lors du changement de dalles, entre 1978 et 2005.

Photographie anonyme
© Genève Aéroport
Sources: ”100 ans Genève Aéroport”, éditions Slatkine 2020.

Aeroportul Geneva Cointrin 1947

Cointrin circa 1947, O deschidere incredibilă către lume!

Crearea primei piste din beton (1937) pe aeroportul Cointrin, încă în mediul rural, a reprezentat un pas înainte cu adevărat revoluționar!

Știați?

Din 1940, pista este echipată cu explozibili de mai bine de 30 de ani; astfel, în cazul unui conflict, acesta ar putea deveni rapid inoperant. Deminarea va începe când va fi înlocuită asfaltul, între 1978 și 2005.

Photographie anonyme
© Genève Aéroport
Sources: ”100 ans Genève Aéroport”, éditions Slatkine 2020.

Geneva Cointrin Airport 1947

Cointrin around 1947, An incredible opening to the world!

The creation of the first concrete runway (1937) at Cointrin airport, still in the countryside, represented a truly revolutionary step forward!

Did you know?

From 1940, the track was mined for more than 30 years; thus, in the event of conflict, it could quickly become inoperable. Mine clearance will begin when the tarmac changes, between 1978 and 2005.

Photographie anonyme
© Genève Aéroport
Sources: ”100 ans Genève Aéroport”, éditions Slatkine 2020.

Stéphane Guibert (Facebook) / Stéphane Guibert (VK)

Loading

Genève: La Place de Bel-Air en 1833 / Geneva: Place de Bel-Air în 1833 / Geneva: Place de Bel-Air in 1833

Genève, La Place de Bel-Air en 1833

Reliant les deux rives, le double pont de l’Île; il connaîtra maintes destructions et reconstructions au fil de son histoire. Dans le fond à gauche, le bastion de Hollande transformé en promenade après la Restauration; il laissera bientôt place à un marché couvert qui, dès 1842, deviendra le Crédit Lyonnais. Sur la Corraterie, un omnibus s’engage pour rejoindre Carouge. La Tour de l’Île arbore encore une unique horloge, en attendant l’arrivée du chemin de fer en ville dans… une vingtaine d’années! En toile de fond s’étendent les falaises de Saint-Jean.

Lithographie extraite de Genève de Jadis, Louis Rey, 1977
Remerciements à Arnaud Bosch, historien et conférencier

Geneva: Place de Bel-Air în 1833

Il relie les deux rives, le double pont de l’Ile ; elle connaîtra de nombreuses destructions et reconstructions tout au long de son histoire. Au fond à gauche, le bastion de Hollande transformé en promenade après la Restauration ; il laissera bientôt place à un marché couvert qui, à partir de 1842, deviendra le Crédit Lyonnais. Sur la Corraterie, entrez dans un omnibus pour rejoindre Carouge. Il ne reste plus qu’une heure au Tour de l’Île avant que le chemin de fer n’arrive en ville dans… vingt ans ! En arrière-plan s’étirent les falaises de Saint-Jean.

Litografia de la Geneva de Jadis, Louis Rey, 1977
Mulțumiri lui Arnaud Bosch, istoric și lector

Geneva: Place de Bel-Air in 1833

Connecting the two shores, the double bridge of the Island; it will experience many destructions and reconstructions throughout its history. In the background on the left, the bastion of Holland transformed into a promenade after the Restoration; it will soon give way to a covered market which, from 1842, will become the Crédit Lyonnais. On the Corraterie, an omnibus enters to reach Carouge. The Tour de l’Île still features a single clock, pending the arrival of the railway in the city in… twenty years! In the background stretch the cliffs of Saint-Jean.

Lithograph from Geneva by Jadis, Louis Rey, 1977
Thanks to Arnaud Bosch, historian and lecturer

Stéphane Guibert (Facebook) / Stéphane Guibert (VK)

Loading

Le racisme expliqué aux imbéciles / Rasismul explicat proștilor / Racism explained to idiots

Le racisme expliqué aux imbéciles

Vidéo:

Norbert Finkelstein, politologue américain nous démontre lors d’une conférence comment l’Etat d’Israël utilise la Shoa pour justifier les massacres perpétrés en Palestine.

Vidéo en anglais, sous-titrée en Français.

Rasismul explicat proștilor

Video:

Norbert Finkelstein, politolog american, ne arată în cadrul unei conferințe modul în care statul Israel folosește Shoa pentru a justifica masacrele comise în Palestina.

Videoclip în engleză, subtitrat în franceză.

Racism explained to idiots

Video:

Norbert Finkelstein, American political scientist shows us during a conference how the State of Israel uses the Shoa to justify the massacres perpetrated in Palestine.

Video in English, subtitled in French.

Crédit vidéo Radio Télévision Suisse

Stéphane Guibert / Rares Mihai Florescu

Loading

Le funeste destin du Concorde / Soarta dezastruoasă a lui Concorde / The disastrous fate of the Concorde

Le funeste destin du Concorde

Avril 1985, à 50 000 pieds au-dessus de la mer d’Irlande, c’est la seule photo jamais prise d’un Concorde volant au-dessus de Mach 2.

La photo elle-même a été prise par Adrian Meredith, un photographe britannique renommé, depuis un Panavia Tornado, un chasseur de la Royal Air Force britannique. .

Meredith devait être rapide et précis, car en volant aussi haut, il avait moins de 4 minutes pour prendre la photo. Après cela, le chasseur n’a pas pu suivre le Concorde.

Merci à Noel Delcourt Pour le partage >>>>>

Vidéo:

Le Concorde, fleuron de l’aérospatial Français et son funeste destin.

Soarta dezastruoasă a lui Concorde

Aprilie 1985, la 50.000 de picioare deasupra Mării Irlandei, aceasta este singura fotografie făcută vreodată cu un Concorde zburând deasupra Mach 2.

Fotografia în sine a fost făcută de renumitul fotograf britanic Adrian Meredith dintr-un Panavia Tornado, un avion de luptă al Forțelor Aeriene Regale Britanice. .

Meredith trebuia să fie rapidă și precisă, pentru că zburând atât de sus, a avut mai puțin de 4 minute să facă poza. După aceea, vânătorul nu a mai putut urmări Concorde.

Mulțumim lui Noel Delcourt pentru partajare >>>>>

Video:

Concorde, nava amiral a aerospațiale franceze și destinul său dezastruos.

The disastrous fate of the Concorde

April 1985, at 50,000 feet above the Irish Sea, this is the only photo ever taken of a Concorde flying above Mach 2.

The photo itself was taken by renowned British photographer Adrian Meredith from a Panavia Tornado, a British Royal Air Force fighter.

Meredith had to be fast and precise, because flying so high, he had less than 4 minutes to take the picture. After that, the hunter could not follow the Concorde.

Thanks to Noel Delcourt For sharing >>>>>

Video:

The Concorde, flagship of French aerospace and its disastrous destiny.

Stéphane Guibert (Facebook) / Stéphane Guibert (VK)

Loading

Déclaration des droits de l’homme 1789 / Declarația drepturilor omului din 1789 / The human rights Declaration 1789

Déclaration des droits de l’homme 1789

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est adoptée en août 1789 par l’Assemblée nationale. Ce texte fondateur affirme que tous les individus disposent de droits, et pose les bases de la République et de la démocratie. Ses rédacteurs s’inspirent en partie de la Déclaration d’indépendance des États-Unis (1776).

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », affirme l’article I. Le texte présente ensuite les grands principes s’appliquant aux individus, aux citoyens ou à la Nation tout entière : l’égalité des droits entre les citoyens, la reconnaissance des libertés de chacun (liberté d’aller et venir, liberté de pensée, liberté d’expression, etc.), la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire), le droit à la propriété etc.

Une semaine de débats suffit à rédiger ce code universel qui en inspirera beaucoup d’autres. Dès 1791, Olympe de Gouges adresse à la reine une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne visant à donner aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes. En 1948, La Déclaration universelle des droits de l’homme est adoptée par les Nations unies. En 1989, elles adoptent la Convention internationale des droits de l’enfant.

Declarația drepturilor omului din 1789

Declaraţia Drepturilor Omului şi Cetăţeanului a fost adoptată în august 1789 de Adunarea Naţională. Acest text fondator afirmă că toți indivizii au drepturi și pune bazele Republicii și democrației. Elaboratorii săi au fost inspirați în parte din Declarația de independență a Statelor Unite (1776).

„Toți bărbații se nasc și rămân liberi și egali în drepturi”, afirmă articolul I. Textul prezintă apoi principalele principii aplicabile indivizilor, cetățenilor sau întregii Națiuni: egalitatea drepturilor între cetățeni, recunoașterea libertăților fiecăruia (libertatea de a vin și pleacă, libertatea gândirii, libertatea de exprimare etc.), separarea puterilor (executivă, legislativă și judecătorească), dreptul la proprietate etc.

O săptămână de dezbateri este suficientă pentru a elabora acest cod universal care îi va inspira pe mulți alții. Încă din 1791, Olympe de Gouges i-a trimis Reginei o Declarație a drepturilor femeilor și cetățenilor, menită să ofere femeilor aceleași drepturi ca și bărbaților. În 1948, Declarația Universală a Drepturilor Omului a fost adoptată de Națiunile Unite. În 1989, au adoptat Convenția Internațională a Drepturilor Copilului.

The human rights Declaration 1789

The human rights Declaration and the Citizen was adopted in August 1789 by the National Assembly. This founding text affirms that all individuals have rights, and lays the foundations of the Republic and democracy. Its drafters were inspired in part by the United States Declaration of Independence (1776).

« All men are born and remain free and equal in rights », affirms article I. The text then presents the main principles applying to individuals, citizens or the entire Nation: the equality of rights between citizens , the recognition of everyone’s freedoms (freedom to come and go, freedom of thought, freedom of expression, etc.), the separation of powers (executive, legislative and judicial), the right to property, etc.

A week of debates is enough to draft this universal code which will inspire many others. As early as 1791, Olympe de Gouges sent the Queen a Declaration of the Rights of Women and Citizens aimed at giving women the same rights as men. In 1948, The Universal Declaration of Human Rights was adopted by the United Nations. In 1989, they adopted the International Convention on the Rights of the Child.

Stéphane Guibert (Facebook) / Stéphane Guibert (VK)

Loading

L’histoire ne se répète pas, elle bégaie / Istoria nu se repetă, se bâlbâie / History doesn’t repeat itself, it stutters

  • Vidéo en allemand, sous-titrée en français et en anglais.
  • Videoclip în germană, subtitrat în franceză și engleză.
  • Video in German, subtitled in French and English.

L’histoire ne se répète pas, elle bégaie

L’avenir appartient à ceux qui connaissent le passé.

Hitler, l’histoire qu’on nous cache.

Adolphe Hitler déclare la guerre aux USA:

  • Le 11 décembre 1941, Hitler explique en détail pourquoi le Reich Allemand ne peut plus ignorer la politique des Etats-Unis. Il est à noter que, lorsque la déclaration de guerre d’Hitler fut annoncée, des parties de cette déclaration qui parurent dans le New York Times furent traduites de façon erronée. Bien que cette allocution historique devrait intéresser particulièrement les américains, mais aussi les peuples de l’Europe sacrée, le texte intégrale de cette déclaration n’a apparemment jamais été traduit en anglais.

Istoria nu se repetă, se bâlbâie

Viitorul aparține celor care cunosc trecutul.

Hitler, povestea care ne este ascunsă.

Adolf Hitler declară război SUA:

  • Pe 11 decembrie 1941, Hitler explică în detaliu de ce Reich-ul german nu mai poate ignora politica SUA. Trebuie remarcat faptul că, atunci când declarația de război a lui Hitler a fost anunțată, părți din acea declarație care a apărut în The New York Times au fost traduse greșit. În timp ce această abordare istorică ar trebui să prezinte un interes deosebit pentru americani, dar și pentru popoarele Europei sacre, se pare că textul integral al acestei declarații nu a fost tradus niciodată în engleză.

History doesn’t repeat itself, it stutters

The future belongs to those who know the past.

Hitler, the hystory that is hidden from us.

Adolf Hitler declares war to the USA:

  • On December 11, 1941, Hitler explains in detail why the German Reich can no longer ignore US policy. It should be noted that when Hitler’s declaration of war was announced, portions of that declaration which appeared in The New York Times were mistranslated. While this historic address should be of particular interest to Americans, but also to the peoples of sacred Europe, the full text of this statement has apparently never been translated into English.

Stéphane Guibert / Rares Mihai Florescu

Loading

Les terribles expérimentations du jeune Etat israélien / Teribilele experimente ale tânărului stat israelian / The terrible experiences of the young Israeli state

L’«énigme des enfants disparus», qui taraude la société israélienne depuis plus de soixante ans, commence seulement à livrer ses secrets. Ils sont encore plus effrayants que ce que l’on imaginait. D’abord, les archives confirment que des milliers d’enfants yéménites ont bien été enlevés. Mais elles démontrent aussi que certains disparus ont succombé durant des expériences médicales pour lesquelles ils ont servi de cobaye humain.

Echanges de lettres entre hôpitaux rendus publics

Au cours d’une séance spéciale de la Commission ad hoc de la Knesset, le parlement israélien, organisée le 14 juin dernier ont ainsi été dévoilées des lettres échangées au début des années 1950 par plusieurs directeurs de grands hôpitaux du jeune Etat d’Israël. Ceux-ci se félicitaient confidentiellement de «disposer d’un matériel si abondant à Rosh Hayin», le petit village où étaient alors parqués de nombreux Yéménites.

«J’ai retrouvé le témoignage d’une infirmière racontant comment des médecins avaient tenté de savoir pourquoi le cœur des Yéménites est aussi résistant», raconte le député Amir Ohana, (Likoud). «Je n’imaginais pas que des choses pareilles aient pu se passer dans ce pays, j’en suis retourné.»

D’autres documents datant de 1949 et de 1950 prouvent que les hommes en blanc ont cherché à savoir si les Yéménites avaient «du sang nègre». Ils confirment par ailleurs qu’au moins quatre enfants ayant reçu «un traitement expérimental actif» de nature indéterminée en sont morts. Les parents n’ont pas été prévenus et les corps ont été enterrés à la sauvette dans un lieu que plus personne ne peut situer soixante ans plus tard.

Les Yéménites croyaient réaliser un rêve biblique

Peu après la création de l’Etat hébreu en 1948, des centaines de milliers de Juifs originaires des pays arabes et du bassin méditerranéen se sont installés en «Terre promise». Leur intégration n’a pas été facile car la plupart d’entre eux étaient considérés avec mépris par l’establishment «ashkénaze», ces Juifs d’Europe qui constituaient l’ossature du nouvel Etat juif.

Parqués dans des camps de tentes ou dans des «maabarot», des villages de cabanes rudimentaires, les nouveaux émigrants orientaux ont beaucoup souffert. Mais les plus mal traités étaient sans conteste les 48 000 Yéménites emmenés en Israël entre 1948 et 1949 dans le cadre de l’opération «Tapis volant», un pont aérien secret lancé avec le soutien des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.

Profondément religieux, pétris de traditions ancestrales et souvent analphabètes, les «Teymanim» («Yéménites», en hébreu) croyaient réaliser un rêve biblique et s’installer au «Gan Eden» (le paradis). En réalité, beaucoup y ont découvert l’enfer. Surtout les parents des trois à cinq mille enfants enlevés par des infirmières à des fins de «vaccination» avant d’être déclarés «morts» ou «disparus».

«C’était forcément vrai»

Selon leurs proches qui se battent depuis plus de soixante ans pour obtenir une réponse, la plupart ces bambins auraient été vendus à des familles occidentales désireuses d’adopter. «Les médecins ont prétendu que mon petit frère Yohanan (9 mois) n’avait pas supporté un vaccin pour le déclarer mort mais nous n’avons jamais su où il avait été enterré», raconte Yossi Gamliel, fils de parents yéménites. «Mon père et ma mère étaient des gens simples, à leurs yeux, lorsqu’un médecin en tablier blanc leur affirmait quelque chose, c’était forcément vrai. Ils ont accusé le choc et considéré la disparition de ce fils comme un coup du destin.»

A l’instar de Yossi Gamliel, nombre de descendants de familles traumatisées par l’étrange disparition de leurs proches maintiennent la pression sur les autorités afin d’obtenir la vérité. Et ce n’est pas facile. Certes, depuis les années 1960, trois commissions d’enquête ont été créées pour élucider le mystère mais en réalité, elles ont tout mis en œuvre pour empêcher la vérité d’éclater au grand jour. Il a donc fallu attendre l’été 2016 pour que, poussé par les médias et par les familles dont certains membres avaient entre-temps été élus à la Knesset, le gouvernement de Benyamin Netanyahou autorise la publication de 200 000 documents confidentiels.

«Vider l’abcès quoiqu’il en coûte»

«Nous devons vider l’abcès quoiqu’il en coûte», proclame Ygal Yossef, descendant d’une famille marquée par la disparition d’un proche. Après enquête, ce dernier a d’ailleurs fourni aux députés des copies de certificats de décès en blanc et signés anticipativement. Ce qui signifie d’après lui que l’enlèvement des enfants était programmé et la mort de certains d’entre eux, anticipée.

«Bien sûr, la situation d’Israël au début des années 1950 n’était évidemment pas celle que nous connaissons aujourd’hui. C’était le foutoir», lâche notre interlocuteur. «Mais quand même, cela n’excuse rien! Nos parents étaient des gens faibles ne comprenant pas bien l’hébreu et ne connaissant pas leurs droits. Ils ont été abusés par un establishment médical qui considérait leurs enfants comme des sujets d’expérience. En leur nom et en celui des disparus, je ne réclame pas la vengeance. Seulement la justice.»

Yemeniții credeau că își împlinesc un vis biblic

La scurt timp după crearea statului evreiesc în 1948, în „Țara Făgăduinței” s-au stabilit sute de mii de evrei din țările arabe și din bazinul Mediteranei. Integrarea lor nu a fost ușoară, deoarece cei mai mulți dintre ei au fost priviți cu dispreț de către instituția „Ashkenazi”, acei evrei europeni care au format coloana vertebrală a noului stat evreiesc.

Parcați în tabere de corturi sau în „maabarot”, sate de colibe rudimentare, noii emigranți orientali au suferit mult. Dar cei mai prost tratați au fost, probabil, cei 48.000 de yemeniți duși în Israel între 1948 și 1949 în cadrul Operațiunii „Magic Carpet”, un pont aerian secret lansat cu sprijinul Statelor Unite și al Marii Britanii.

Adânc religioși, pătrunși în tradiții ancestrale și adesea analfabeți, „Teymanim” (“yemeniții”, în ebraică) credeau că își împlinesc un vis biblic și se stabilesc în „Gan Eden” (paradis). În realitate, mulți au descoperit iadul acolo. Mai ales părinții celor trei până la cinci mii de copii răpiți de asistente în scopul „vaccinării” înainte de a fi declarați „morți” sau „dispăruți”.

„Trebuia să fie adevărat”

Potrivit rudelor lor, care se luptă de mai bine de șaizeci de ani pentru un răspuns, cei mai mulți dintre acești copii mici au fost vânduți familiilor occidentale în căutarea adopției. „Medicii au spus că fratele meu mai mic Yohanan (9 luni) a murit după ce i s-a injectat un vaccin și l-au declarat mort, dar nu am aflat niciodată unde a fost îngropat”, a spus Yossi Gamliel, fiul părinților yemeniți. „Tatăl meu și mama erau oameni simpli, în ochii lor, când un doctor în halat alb le spunea ceva, trebuia să fie adevărat. Aceștia dau vina pe șocul și consideră dispariția acestui fiu ca pe o întorsătură a sorții.

La fel ca Yossi Gamliel, mulți descendenți ai familiilor traumatizate de dispariția ciudată a celor dragi mențin presiuni asupra autorităților pentru a obține adevărul. Și nu este ușor. Desigur, încă din anii 1960 au fost create trei comisii de anchetă pentru a elucida misterul, dar, în realitate, au făcut tot posibilul pentru a împiedica adevărul să iasă la lumină. Prin urmare, abia în vara anului 2016, împins de mass-media și de familii, ai căror membri între timp au fost aleși în Knesset, guvernul lui Binyamin Netanyahu a autorizat publicarea a 200.000 de documente confidențiale.

„Golește abcesul indiferent de ce”

„Trebuie să golim abcesul, orice costă”, proclamă Ygal Yossef, descendentul unei familii marcate de dispariția unei persoane dragi. În urma cercetărilor, acesta din urmă a pus la dispoziție și deputaților copii ale certificatelor de deces în alb semnate în prealabil. Aceasta înseamnă, potrivit acestuia, că răpirea copiilor a fost planificată și moartea unora dintre ei, anticipată.

„Desigur, situația din Israel la începutul anilor 1950 nu era în mod evident ceea ce știm astăzi. A fost o mizerie”, spune interlocutorul nostru. „Dar, totuși, asta nu scuză nimic! Părinții noștri erau oameni slabi care nu înțelegeau bine ebraica și nu le cunoșteau drepturile. Ei au fost abuzați de o instituție medicală care își privea copiii drept subiecți de testare. În numele lor și în cel al celor dispăruți, nu pretind răzbunare. Doar dreptate.”

The terrible experiences of the young Israeli state

When history reveals the corpses to us
hidden in his cupboards

Serge Dumont, Tel-Aviv
First publication, Sunday, July 16, 2017 at 9:46 p.m.
Edited Monday, July 17, 2017 at 7:18 AM
Reposted Wednesday 1st. February 2023 at 10:40 am

The « riddle of missing children, » which has plagued Israeli society for more than sixty years, is only beginning to reveal its secrets. They are even scarier than you imagined. First, records confirm that thousands of Yemeni children were indeed abducted. But they also show that some of the disappeared died during medical experiments for which they served as human guinea pigs.

Exchanges of letters between hospitals are made public

During a special session of the Ad Hoc Committee of the Knesset, the Israeli parliament, organized on June 14, letters exchanged in the early 1950s by several directors of major hospitals in the young State of Israel were thus revealed. They confidentially congratulated themselves on “having such abundant equipment in Rosh Hayin”, the small village where many Yemenis were then parked.

“I found the testimony of a nurse telling how doctors had tried to find out why the hearts of Yemenis were so resistant,” said MK Amir Ohana (Likud). « I never imagined that such things could have happened in this country, I am devastated »

Other documents from 1949 and 1950 prove that the men in white sought to find out if the Yemenis had « negro blood ». They also confirm that at least four children who received “active experimental treatment” of an undetermined nature have died. The parents were not notified and the bodies were buried on the sly in a place that no one can locate sixty years later.

Yemenis believed they were fulfilling a biblical dream

Shortly after the creation of the Jewish state in 1948, hundreds of thousands of Jews from Arab countries and the Mediterranean basin settled in the « Promised Land ». Their integration was not easy because most of them were looked down upon by the “Ashkenazi” establishment, those European Jews who formed the backbone of the new Jewish state.

Parked in tent camps or in “maabarot”, villages of rudimentary huts, the new oriental emigrants suffered a lot. But the worst treated were arguably the 48,000 Yemenis taken to Israel between 1948 and 1949 as part of Operation « Magic Carpet », a secret airlift launched with the support of the United States and Great Britain.

Deeply religious, steeped in ancestral traditions and often illiterate, the “Teymanim” (“Yemenites”, in Hebrew) believed they were fulfilling a biblical dream and settling in “Gan Eden” (paradise). In reality, many have discovered hell there. Especially the parents of the three to five thousand children abducted by nurses for “vaccination” purposes before being declared “dead” or “missing”.

“It had to be true”

According to their relatives, who have been fighting for more than sixty years to obtain an answer, most of these toddlers have been sold to Western families wishing to adopt. “The doctors claimed that my little brother Yohanan (9 months) had not tolerated a vaccine to declare him dead but we never knew where he was buried”, says Yossi Gamliel, son of Yemeni parents. “My father and my mother were simple people, in their eyes, when a doctor in a white apron told them something, it was necessarily true. They accused the shock and considered the disappearance of this son as a blow of fate.

Like Yossi Gamliel, many descendants of families traumatized by the strange disappearance of their loved ones maintain pressure on the authorities in order to obtain the truth. And it’s not easy. Admittedly, since the 1960s, three commissions of inquiry have been created to elucidate the mystery, but in reality, they have done everything possible to prevent the truth from coming to light. It was therefore not until the summer of 2016 that, pushed by the media and by the families, some of whose members had in the meantime been elected to the Knesset, the government of Binyamin Netanyahu authorized the publication of 200,000 confidential documents.

“Empty the abscess no matter what”

“We have to empty the abscess whatever it costs,” proclaims Ygal Yossef, descendant of a family marked by the disappearance of a loved one. After investigation, the latter also provided the deputies with copies of blank death certificates signed in advance. This means, according to him, that the abduction of the children was planned and the death of some of them, anticipated.

“Of course, the situation in Israel in the early 1950s was obviously not what we know today. It was a mess, ”says our interlocutor. « But still, that doesn’t excuse anything! » Our parents were weak people who didn’t understand Hebrew well and didn’t know their rights. They were abused by a medical establishment that viewed their children as test subjects. In their name and in that of the disappeared, I do not claim revenge, I want truth and justice.

  • Traduit du français au roumain et du français à l’anglais: Stéphane Guibert.
  • Tradus din franceză în română și din franceză în engleză: Stéphane Guibert.
  • Translated from French to Romanian and from French to English: Stéphane Guibert.

Stéphane Guibert / Rares Mihai Florescu

Loading

CIA Document décalcifié / Document decalcificat CIA / CIA Decalcified Document

CIA Document décalcifié

Contrairement à ce que l’histoire nous enseigne, Hitler ne se serait pas suicidé à la fin de la seconde guerre mondiale mais des documents décalcifiés provenant de la CIA prouveraient que le dictateur aurait été en fait exfiltré en Argentine le 20 juin 1945.

Document decalcificat CIA

Contrar a ceea ce ne învață istoria, Hitler nu s-a sinucis la sfârșitul celui de-al Doilea Război Mondial. Documentele decalcificate ale CIA ar dovedi că dictatorul a fost într-adevăr exfiltrat în Argentina la 20 iunie 1945.

CIA Decalcified Document

Contrary to what history teaches us, Hitler would not have committed suicide at the end of the Second World War. Decalcified CIA documents would prove that the dictator was indeed exfiltrated in Argentina on June 20, 1945.

Stéphane Guibert (Facebook) / Stéphane Guibert (VK)

Loading

Lorsque l’histoire remet les pendules à l’heure / Când istoria clarifică recordul / When history sets the record straight

Lorsque l’histoire remet les pendules à l’heure

Le 14. 10. 2022 c’était la Journée de l’UPA en Ukraine, célébrant les massacres brutaux de centaines de milliers de Juifs et de Polonais sous le couvert de « lutter pour l’indépendance ».

Sous le même couvert, des bataillons nationalistes tuent aujourd’hui des Russes de souche dans le Donbass depuis 8 ans.

La collaboration en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale désigne l’engagement de certains Ukrainiens aux côtés des nazis, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1930, et se manifeste sous diverses formes, comme de l’assistance et de la coopération dans la lutte contre les communistes, les Polonais et les Juifs.

Când istoria clarifică recordul

14 octombrie 2022 a fost Ziua UPA în Ucraina, sărbătorind masacrele brutale ale sute de mii de evrei și polonezi sub pretextul „luptei pentru independență”.

Sub aceeași înfățișare, batalioanele naționaliste ucid astăzi, de 8 ani, etnicii ruși în Donbass.

Colaborarea în Ucraina în timpul celui de-al Doilea Război Mondial se referă la implicarea unor ucraineni cu naziștii înainte și în timpul celui de-al Doilea Război Mondial, încă din 1930, și se manifestă sub diferite forme, precum asistența și cooperarea în lupta împotriva comuniștilor, polonezilor și evreilor. .

When history sets the record straight

October 14, 2022 was UPA Day in Ukraine, celebrating the brutal massacres of hundreds of thousands of Jews and Poles under the guise of « fighting for independence ».

Under the same guise, nationalist battalions have been killing ethnic Russians in the Donbass today for 8 years.

Collaboration in Ukraine during World War II refers to the involvement of some Ukrainians with the Nazis before and during World War II, as early as 1930, and manifests itself in various forms, such as assistance and cooperation in the fight against Communists, Poles and Jews.

Stéphane Guibert / Rares Mihai Florescu

Loading