Gros malaise sur TMC quand Laurent Ruquier tacle les médias et dénonce «une dictature de la peur»

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Gros malaise sur TMC quand Laurent Ruquier tacle les médias et dénonce «une dictature de la peur»

Le présentateur Laurent Ruquier était l’invité de l’émission «Quotidien» ce jeudi 6 mai 2021 sur TMC et n’a pas hésité à dire ce qu’il pense.

«Tous les médias ont suivi Olivier Véran et M. Delfraissy comme des petits chiens»

Laurent Ruquier: «Tous les médias ont été trop politiquement corrects et ont suivi Olivier Véran et M. Delfraissy comme des petits chiens.» Yann Barthès: «Le Maréchal Veran, vous dites.» Laurent Ruquier: «Oui, le Maréchal Veran, oui, parce que tout ce qu’il disait était parole d’évangile.» Yann Barthès: «Il fallait dire quoi alors du coup ?» Laurent Ruquier: «Il n’y avait pas assez de contradictions.» Yann Barthès: «Les gens ont peut-être flippé ?» Laurent Ruquier: «Les gens ont eu peur.» Yann Barthès: «Les journalistes aussi ont eu peur.» Laurent Ruquier: «Oui, mais…» Yann Barthès: «Nous, on a eu peur.» Laurent Ruquier: «Oui, mais justement, alors là, je vais parler de dictature. Cette dictature, attention de la peur, celle là, je ne la comprends pas. Je ne la supporte pas.» Yann Barthès: «Vous n’avez pas eu peur ?» Laurent Ruquier: «Non, jamais.» Yann Barthès: «Jamais eu peur ?» Laurent Ruquier: «Jamais.» Yann Barthès: «Et bien, nous, on a eu peur.»

«Je ne supporte pas le mensonge et je ne supporte pas qu’on culpabilise les Français»

Laurent Ruquier: «Ben non, moi, jamais. Moi, jamais d’abord parce qu’il suffit de voir les chiffres. Et justement, on nous les a cachés dans un premier temps. Je ne supporte pas le mensonge et je ne supporte pas qu’on culpabilise les Français. Ce n’est pas de notre faute. Les Français et d’ailleurs, les populations dans le monde entier. Ce qu’il s’est passé, prenez l’exemple de monsieur Véran à l’Assemblée nationale, je crois que c’était au mois de juin dernier. Je ne voudrais pas me tromper sur les dates, mais en tout cas avant l’été. Quand, pour faire taire l’opposition à l’Assemblée nationale, il a pris un exemple d’un jeune de 28 ans avec des trémolos dans la voix qui était en train de mourir. Ce qui est vrai, je ne l’accuse pas de mensonge sur cela et c’est terrible pour ce jeune homme et pour sa famille. Mais, mais comment peut on prendre l’exemple à l’Assemblée nationale pour faire taire l’opposition d’un jeune homme de 28 ans, c’est évidemment terrible, c’est évidemment triste, mais voilà, effectivement, pourquoi on nous a menti pendant tout ce premier confinement, sans nous donner les chiffres et sans nous dire qui étaient les vraies cibles du Covid ? On le sait, voilà, ce sont les personnes âgées. On n’a pas voulu nous le dire pendant le premier confinement , on nous le cachait, on ne nous le disait pas. On a su après, deuxième confinement, on l’a su. Mais si cela avait été vrai, que les jeunes avaient une possibilité, on va dire si haute, un pourcentage à risque si haut de mourir, alors il faut ouvrir aujourd’hui la vaccination aux jeunes de 28 ans. Ce jeune de 28 ans, qui a été donné en exemple par monsieur Véra,n aujourd’hui, il ne pourrait pas être vacciné. Vous ne voyez pas un paradoxe, là ?» Yann Barthès: «Mercredi, il pourra.»

«On balance des chiffres qui ne veulent rien dire»

Laurent Ruquier: «Oui mais enfin quand même. Vous voyez bien qu’il y a quelque chose qui cloche dans cette communication là. Vous savez combien il y a de personnes de 30 ans qui sont mortes du Covid depuis un an ? Est-ce que vous savez ? Et bien, je vous propose d’aller vérifier parce que je ne veux pas donner un mauvais chiffre. Mais en tout cas, dans Marianne, il y a…» Julien Bellver: «C’est moins de 1%.» Laurent Ruquier: «Oui moins de 1% mais 1%, cela ne veut rien dire parce que moins de 1% de quoi ? Moins de 1% de ceux qui ont attrapé le Covid ou moins de 1% de la population ?. Vous voyez déjà, on balance des chiffres qui ne veulent rien dire. Il faut toujours contextualiser un chiffre. C’est comme en ce moment, je vous entendai parler du Brésil mais alors on nous donne le nombre de morts au Brésil mais on ne nous rappelle jamais le nombre d’habitants au Brésil. Faites le ratio entre le nombre de morts au Brésil et le nombre d’habitants et puis comparez-le au ratio français. On va s’amuser un peu.» Lilia Hassaine: «Et donc, qu’est-ce qu’il aurait fallu faire ?» Laurent Ruquier: «Et bien il faut juste que les journalistes fassent leur travail. Et ça, c’est ce que je reproche aux journalistes, c’est qu’ils ne le font pas. L’autre argument que l’on entend, on entend qu’il y a un Boeing qui se crashe tous les jours et puis, tout le monde s’en fout. Voilà, c’est l’argument que l’on entend chez tous les journalistes encore.» Yann Barthès: «Factuellement, c’est la vérité.»

«Il y a bien d’autres maladies que le Covid quand même»

Laurent Ruquier: «Oui, mais alors factuellement, il y a 1600 morts par jour depuis, je ne sais combien d’années. 1600 morts par jour, 600 000 morts par an, tout le monde s’en foutait les autres années, ça fait combien de crashs de Boeing 1600 morts par jour Yann Barthes ?» Yann Barthès: «Mais morts de quoi ?» Laurent Ruquier: «Et bien de…» Yann Barthès: «Ah de mort naturelle ?» Laurent Ruquier: «Pas de mort naturelle, d’accidents de la route, de cancers. Il y a bien d’autres maladies que le Covid quand même. 1600 morts par jour toutes marques confondues. Pourquoi les chiffres, on ne les ramène jamais aux autres vrais chiffres ? On nous balance un chiffre sans nous expliquer le contexte. 200 morts par jour, certes, c’est un crash de Boeing, chaque jour, mais sauf qu’il y a plusieurs crashs de Boeing, tous les jours, toutes maladies confondues, accidents de la route et je vous en passe. Il faut quand même recontextualiser les choses, c’est le travail des journalistes, travail qu’ils ne font pas. Je trouve que depuis un an, les humoristes ont été un peu trop politiquement corrects, un peu  » Ah gna gna, il faut mettre le masque ! « ,  » Oh soyez raisonnables ! « ,  » Ah soyez sages !  » ce n’est pas leur rôle. Coluche ou Desproges auraient dit :  » Ah oui, les gestes barrières, tiens, le voilà, le geste barrière !  » (Doigt d’honneur), voilà ce qu’auraient fait Coluche et Desproges.»

Crédit vidéo TMC

Stéphane Guibert

Rares Mihai Florescu

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