Suisse : L’UDC marque les 25 ans du non à l’EEE en manifestant au National

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Le groupe UDC a brandi mercredi au Conseil national des affiches « Merci la Suisse » avant d’entonner l’hymne national pour marquer le non à l’Espace économique européen (EEE) du 6 décembre 1992.

Avant l’ouverture de la session du jour du Conseil national, trois banderoles en allemand, français et italien ont été déployées peu avant 8h00 dans le fond de la salle avant qu’une trompette entonne l’hymne national et que les élus UDC présents se mettent à chanter sous la direction de leur président Albert Rösti.

Vives réactions

Cette manifestation n’a pas été du goût de plusieurs parlementaires de gauche, dont Manuel Tornare (PS/GE) et Corrado Pardini (PS/BE). « Fascistes », a tempêté l’élu genevois. « C’est inadmissible, c’est intolérable, c’est l’occupation du Parlement comme en Ukraine, comme en Russie », a-t-il lâché.

Le président du National Dominique de Buman (PDC/FR) a réagi quelques heures plus tard par un rappel à l’ordre officiel. « Comme président, je me permets de vous rappeler que les locaux du Palais du Parlement servent aux activités du Conseil national et du Conseil des Etats. » « J’en appelle à chacun d’entre vous de respecter la dignité des lieux dont nous sommes les garants », a-t-il ajouté.

Source : Radio Télévision Suisse

Il y a 25 ans, le « dimanche noir » du vote sur l’EEE bouleversait la Suisse

« C’est un dimanche noir »: le 6 décembre 1992, le conseiller fédéral Jean-Pascal Delamuraz commentait le non cinglant à l’Espace économique européen (EEE). Vingt-cinq ans plus tard, cette date reste dans les mémoires pour avoir marqué le début de la voie bilatérale.

Source : Radio Télévision Suisse

Pour l’UDC :

« Il y avait d’un côté les autorités tristes à mourir et de l’autre côté il y avait Nous. Dans les maisons, les restaurants, les fermes des fêtes spontanées ont éclaté avec des cloches on a chassé le mal, on a été débarrassé de l’EEE. Reprendre du droit étranger, accepter des juges étrangers on en reparle aujourd’hui, même si c’est avec d’autres mots comme celui d’accords-cadres. Ce qui est fou, c’est que 25 ans après se posent les mêmes questions. Tant qu’il y a des Roger Norman qui veut nous mener dans l’union on aura besoin de natures combatives comme Toni Brunner. »

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