Il faut savoir : L’incroyable histoire de ce brillant chirurgien algérien que la France boycotte !

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Les citoyens français d’origine étrangère sont sommés de s’intégrer, de devenir plus français que les français eux-mêmes, c’est la seule manière paraît-il de prouver qu’ils souhaitent s’installer durablement dans leur pays d’accueil.

Mais cela suppose une volonté de part et d’autre, et lorsque les nombreux diplômés d’origine étrangère sont cantonnés à des rôles de subalternes, l’intégration semble soudain plus difficile à appliquer.
Le professeur Redha Souilamas est un éminent chirurgien thoracique d’origine algérienne dont la renommée est internationale. Lorsqu’il arrive à l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) à Paris, le professeur Souilamas est plein d’espoir et met du cœur à l’ouvrage.

Secondé par son équipe, il s’occupe des personnes atteintes de pathologies thoraciques graves comme les affections malignes (cancer du poumon, pneumothorax et pleurésie). Il est reconnu par ses pairs pour être l’un des meilleurs chirurgiens thoraciques et de la greffe pulmonaire dans le monde, il compte à son actif pas moins de 95% taux de réussite.
Malgré ce succès, le praticien va vite déchanter, il va s’apercevoir que porter un patronyme maghrébin peut vous valoir les pires vexations s’apparentant même à du harcèlement. Dans un livre intitulé « La Couleur du bistouri », Redah Souilamas dépeint son quotidien au sein de l’hôpital public français, avoir démontré son talent de chirurgien ne lui sera d’aucune utilité car il sera toujours considéré comme «  une roue de secours  ».
Il lui arrivait même de faire des photocopies relate-t-il dans son ouvrage et il devait s’«  estimer heureux  » selon ses supérieurs hiérarchiques bien que certains doyens reconnaissaient qu’il méritait la nomination de professeur mais que «  ce sera compliqué  ».

Titulaire d’un doctorat en médecine de la Faculté d’Alger, Redha est cantonné à être un « FFI » (Faisant fonction d’Interne), un statut que porte les médecins étrangers dont les diplômes ne sont pas reconnus en France. A cela s’ajoute l’origine ethnique avec pour toile de fond, frustration et sentiment d’injustice.
Une marginalisation et une exclusion qui vont pousser le célèbre professeur à démissionner en 2013 et à émigrer en Belgique pour être nommé professeur chef du service des transplantations pulmonaires à l’Hôpital Erasme de l’Université Libre de Bruxelles spécialisé dans les maladies liées au cancer.
Au bout d’une année, il est sollicité par le département de chirurgie thoracique à la Cleveland Clinic d’Abu Dhabi, il s’agit d’un nouvel hôpital de très haut standing situé et l’une des plus grandes institutions hospitalières du monde employant près de 45.000 personnes.

Des années plus tard, Redha Souilamas y exerce toujours, il s’est rendu en novembre 2016 dans son pays d’origine où il a organisé une conférence internationale intitulée « Innovation Conférence In Thoracic Diseases » en présence de spécialistes venus du monde entier. Aujourd’hui il met ses connaissances à la disposition de ses pairs afin de les aider à développer la chirurgie vidéo-assistée et mini-invasive.

A cause de ses préjugés sur les origines ethniques, la France s’est séparée d’un éminent chirurgien.

C’est dans la compréhension, la connaissance et l’auto critique que l’humanité pourra avancer et non en restant dans l’ignorance et le déni.

GS

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