Alimentation : Crise sanitaire, un de plus !

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Le petit Nolan, intoxiqué par un steak haché en 2011, est décédé.

Paix à son âme.

Que tu bouffe ou que tu bouffe pas, tu crève quand-même. Oui mais…

Le petit garçon était devenu lourdement handicapé après avoir mangé un steak haché contaminé par la bactérie E. Coli acheté chez Lidl. Il est décédé ce samedi à l’âge de 10 ans.

Le petit Nolan, 10 ans, qui avait été intoxiqué par un steak haché Lidl quand il avait 23 mois, est décédé ce samedi des suites de cette intoxication. Il avait été admis en soins intensifs plus tôt dans la matinée quand son cœur a lâché.

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En juin 2011, des steaks hachés contaminés par la bactérie E. Coli et distribués par Lidl, avaient gravement rendu malade une quinzaine d’enfants dans les Hauts-de-France. L’un d’eux, Nolan, avait gardé de graves séquelles neurologiques, tandis que les autres ont développé un syndrome qui a de fortes chances de perturber à vie le fonctionnement de leurs reins.

« Ce garçon est malheureusement mort plusieurs fois, c’est un vrai drame pour la famille de Nolan qui vit un véritable calvaire depuis l’accident », a déploré Me Florence Rault, l’avocate de la famille.

Nolan, cet enfant devenu handicapé après avoir mangé un steak haché contaminé.

Qu’est-ce que la bactérie Escherichia coli ?

L’Escherichia coli(E. coli) est une bactérie qu’on retrouve naturellementau sein de la flore intestinale, elle en constitue même 80 %. Toutefois, il existe plusieurs souches différentes d’E.coli et, si certaines sont sans danger et nécessaires au bon fonctionnement du microbiote intestinal(elles empêchent le développement d’autres bactéries et interviennent dans la production de vitamine K), d’autres, quoique moins nombreuses, sont plus nocives. Ainsi, plusieurs types d’Escherichia coli sont susceptibles de provoquer des infections (notamment intestinales) de gravité variable.

Quels sont les symptômes d’une infection à Escherichia coli ?

Les symptômes provoqués par une infection à Escherichia coli dépendent de la souche responsable. Néanmoins, l’E.coli entraîne généralement des infections intestinales ou urinaires (elle est aussi responsable de méningitesou de septicémiesquoique plus rarement) :

Escherichia coli : quelles personnes sont à risque ?

L’Escherichia coli responsable des infections urinairestouche essentiellement les femmes (en raison de la proximité entre l’anus et l’urètre). Toutefois, tout le monde est susceptible de développer une infection à E. coli puisque la contamination se fait par voie oro-fécale et qu’il est possible d’être victime d’une intoxication alimentaireen consommant :

  • de la viande contaminée (ayant été en contact avec des matières fécales) insuffisamment cuite (ou mangée crue comme du carpaccio de bœuf par exemple) ;
  • des fruits et légumes nettoyés avec de l’eau souillée ;
  • des produits laitiers (notamment le lait cru) ou des jus de fruits non pasteurisés.

De même, tout le monde est susceptible d’être victime d’une infection à l’Escherichia coli en portant à la bouche des mains souillées ou en se baignant dans une rivière contaminée par des égouts par exemple.

Comment pose-t-on le diagnostic d’une infection à l’Escherichia coli ?

Le diagnostic d’une infection à Escherichia coli est possible à partir d’un examen clinique mettant en évidence les symptômes de la maladie (douleurs abdominales, selles molles, etc.). Pour confirmer la présence d’E. coli, il faut pratiquer des analyses telles qu’un examen bactériologique (ou ECBU en cas d’infection urinaire), une formulation sanguine complète, le calcul du taux d’électrolytes, d’urée et de créatinine (pour évaluer une atteinte rénale).

Quel est le traitement des infections à Escherichia coli ?

Certaines formes pathogènes d’Escherichia coli sont particulièrement dangereuses, c’est pourquoi il est nécessaire de les traiter rapidement. Un traitement antibiotique adapté à la bactérie suffirait à guérir l’infection en quelques jours, mais il risque de libérer dans le sang des toxines qui pourraient entraîner des pathologies plus graves encore.

Le traitement est donc essentiellement symptomatique et il doit s’accompagner d’une importante réhydratation. Il est néanmoins possible de mettre en place un traitement préventif consistant simplement à éviter toute contamination en se lavant correctement les mains, en lavant avec une eau propre les aliments que l’on cuisine et en cuisant suffisamment les viandes.

Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape

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