Alimentation : Vous mangez des radiations de Fukushima; Tumeurs cancéreuses sanglantes dans les poissons et les crustacés

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Est-ce que les poissons sont propres à la consommation? Cela devient une question incroyablement difficile à répondre.

En général, il est mieux de sélectionner des produits de la mer sauvages au lieu d’élevage, mais éviter les produits de la mer pourrait devenir une nouvelle tendance.

Selon les rapports de Superstation95:

« En Juin 2015, les radiations dans l’océan Pacifique ont atteint la côte Ouest des États-Unis; les produits de la mer que vous avez mangé provenant de l’océan Pacifique sont chargés de césium-137 et de strontium-90. Les deux sont radioactifs. Le strontium-90 imite le calcium. Il finit par se déposer dans les os humains, où les radiations font des ravages au niveau de la moelle osseuse, ce qui provoque des cancers des os et des cancers du sang comme la leucémie.

Les radiations dans le poisson sont si terribles que le poisson sauvage pêché en Alaska, le hareng du Pacifique et le poisson blanc Canadien ont été trouvés en sang, avec des tumeurs cancéreuses tout au long du corps ».

Il est terrifiant que de plus en plus d’aliments sains sont en train de devenir « dangereux » à consommer régulièrement. D’abord avec les OGM et Monsanto, maintenant les radiations de Fukushima.

Cependant, certains scientifiques sont en désaccord. Selon Jay Cullen, professeur agrégé de sciences de la mer à l’Université de Victoria: « Pour être très direct à ce sujet… aux niveaux que nous voyons, si l’on se mettait à consommer 20 kilos de saumon dans une année, la dose à laquelle on est soumise est environ 300 fois moins importante que si vous êtes un fumeur d’un paquet de cigarettes par jour ».

Évaluation de la contamination de l’océan Pacifique sur une période de 10 ans à partir de 2013.

Après les catastrophes de Fukushima et du Golf du Mexique, comment trouver du poisson propre à la consommation ?

Océans et mers sont de plus en plus pollués, et les catastrophes écologiques survenues en 2010 et 2011 portent à s’interroger sur la consommation des produits de la mer. Les mers, les océans sont loin d’être statiques et les informations obtenues suite à l’accident nucléaire de Fukushima au Japon sont inquiétantes.

Rappelons également la gigantesque marée noire produite par la plate-forme pétrolière de BP dans le Golfe du Mexique. Selon les scientifiques, il faudra une décennie pour rétablir l’écosystème. Les consommateurs peuvent légitimement s’inquiéter des conséquences sur les aliments issus de la mer, entre autres.

Réouverture de la dernière zone de pêche fermée du Golfe du Mexique

Selon tvnouvelles.ca , ce site situé à l’est de la Louisiane accueille de nouveaux les pêcheurs, presque un an jour pour jour après la catastrophe. Après avoir effectué une analyse sur les thons et les espadons, il semblerait qu’aucune trace de pétrole ou de produits chimiques n’ait été relevée. Dès février 2011, une vaste zone de pêche située au large de la Louisiane permettait à nouveau la pêche à la crevette rouge royale, rapportait Maxisciences . Rappelons que seulement sept mois après la plus grande marée noire jamais connue, le Golfe du Mexique avait été presque entièrement ré-ouvert à la pêche, hormis dans les zones précitées. Par ailleurs, TF1 nous informe que BP s’apprête à relancer ses forages dans le Golfe du Mexique, après avoir accepté de nouvelles normes de sécurité.

Fukushima, une zone largement contaminée, des aliments impropres à la consommation

L’accident nucléaire au Japon est loin d’être terminé. En effet, Dans un article du 12 mai 2011, Le Monde nous apprend que de l » eau contaminée provenant d’une fuite d’un réacteur se déverse dans l’océan . Tepco, l’opérateur nucléaire japonais, a annoncé ses précédents résultats d’analyse de sédiments marins. A 15 km des côtes, des taux records de césium ont été détectés dans la mer. A ceci, Greenpeace répond que les mesures effectuées ne concernaient que de l’eau de mer, ce qui est insuffisant. En effet, l’Acro précise que les êtres vivant dans la mer ont «tendance à concentrer les radioéléments», qu’un facteur de concentration doit être appliqué. Lorsqu’il y a pollution «ces êtres vivants seront alors plus pollués que la mer». Dans une dépêche du 12 mai, l’ AFP nous apprend que Greenpeace a relevé un taux de radioactivité dépassant largement les limites légales (10.000 Becquerel par kilogramme) sur dix échantillons d’algues prélevés dans l’océan, jusqu’à 60 km au large de Fukushima. Rappelons que les normes de sécurité sont de 2.000 Becquerel par kilogramme pour l’iode-131 et de 500 Becquerel/kg pour le césium-137. Malgré cette contamination radioactive avérée de l’écosystème marin, il est prévu une reprise de la pêche d’algue, le long de la côte de Fukushima le 20 mai 2011, nous rapporte l’AFP.

L’eau souterraine a été également contaminée, de l ‘iode radioactive a été détectée dans l’eau du robinet . Lait, légumes sont contaminés (voir les aliments concernés ) ainsi que des produits marins dans la préfecture d’Ibaraki, selon le ministère de l’éducation et de la recherche. Toujours selon l’ACRO «L’AIEA a annoncé que les rejets radioactifs en mer de Fukushima pourraient atteindre la côte nord-américaine d’ici un à deux ans, emportés par le Kuroshio (courant marin du Pacifique Nord).»

Consommer sushis, surimi et autres dérivés des produits de la mer

Les tendances culinaires sont aux produits de la mer. Ils sont réputés pour leurs vertus diététiques et devenus synonymes, pour bien des consommateurs, de bienfaits pour la santé. On le constate avec l’extrême popularité des sushis. Les industries agro-alimentaires ne cessent d’innover dans la transformation des produits de pêches, répondant ainsi à l’engouement des consommateurs envers les produits de la mer.

Rapide tour d’horizon de produits connus, issus d’aliments de la mer:

  • Les sushis sont généralement composés de poissons crus, de fruits de mer, d’algues, souvent assaisonnés de riz vinaigré et de Wasabi un raifort japonnais (voir le glossaire du sushi ).
  • Le surimi est composé de chair de poisson blanche (entre 20 et 40% en général) comme le colin d’Alaska, le merlan bleu, de sardines, ou de poissons achetés à bas prix (donc non identifiés). Le surimi est une préparation parfumée au crabe, soit grâce à un additif 100 % chimique, soit par broyage de carapaces de crustacés.
  • Les cakes, les terrines de poisson ou de crustacés sont composés de divers poissons, de crustacés, d’algues, de laitues de mer. Pour des questions de coûts, certains industriels fabriquent ces préparations avec des poissons de bas prix. On ne connait donc pas en détail la composition ni l’origine de ces produits transformés (voir la réglementation sur l’étiquetage **).

Selon le Figaro , la baisse de fréquentation des restaurants Japonais est significative (20 à 30%). Effectivement, depuis l’accident nucléaire, les Français craignent d’ingérer des aliments radioactifs. Le quotidien précise toutefois que peu d’aliments de la mer Japonais sont importés en France (hormis les algues et le Wasabi). En outre, il rappelle que la CEE a ordonné le contrôle renforcé des produits japonnais. La CEE a en effet pris des dispositions d’urgence relatives aux importations de denrées alimentaires. suite à ce grave accident (*).

Comment réduire la radioactivité, l’iode, le césium contenu dans les aliments?

Le 11 avril 2011, le quotidien Yiomuri publiait un article visant à réduire le taux de contamination des aliments, de l’eau . Ainsi, on apprend à la lecture de l’article que laver les légumes à l’eau bouillante peut réduire entre 40 à 80 % la présence de substances nocives. Les légumes à feuilles paraissent être les plus sensibles à la pollution radioactive, celle-ci adhère sur toutes les faces, il est donc recommandé de les laver dans une cuvette ou autre récipient.

De plus en plus d’aliments de la mer proviennent des pays asiatiques, notamment de la Chine (voir l’exemple du Canada ), or ces zones sont proches de l’accident nucléaire. Alors, aujourd’hui, disposons-nous véritablement d’informations fiables nous permettant de manger du poisson issus de ces zones géographiques, à court ou à moyen terme? Rien c’est certain..

 

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3 réflexions sur “Alimentation : Vous mangez des radiations de Fukushima; Tumeurs cancéreuses sanglantes dans les poissons et les crustacés

  1. […] Extrait : « les radiations dans le poisson sont si terribles que le poisson sauvage pêché en Alaska, le Hareng du Pacifique, et le poisson blanc Canadien ont été trouvé en sang, avec des tumeurs cancéreuses tout au long du corps ». lien […]

  2. blog de serge dit :

    […] Extrait : « les radiations dans le poisson sont si terribles que le poisson sauvage pêché en Alaska, le Hareng du Pacifique, et le poisson blanc Canadien ont été trouvé en sang, avec des tumeurs cancéreuses tout au long du corps ». lien […]

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