Alimentation : Quand vos steaks hachés pur bœuf sont fabriqués avec 9% d’une viande dont l’ADN est non-identifiable

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De la viande soit disant pure bœuf composée de 9% de viande non-identifiable, la viande du 3ème. type !

Des boulettes de viande de bœuf mélangée à de la volaille, des viandes lavées à l’ammoniac ou à l’acide ne permettant plus la traçabilité de ce qui se trouve dans nos assiettes.

C’est en Hollande, à Breda qu’une enquête a conduit des journalistes d’investigation ouvrant ainsi une brèche sur l’envers du décor de nos plats cuisinés.

C’est au cœur d’une entreprise qui vend sa production de viande dans le monde entier “Convenience food producers”, une immense usine de transformation de viande qui ne veut pas recevoir les journalistes qu’une équipe d’enquêteurs a réussi à s’infiltrer en se faisant passer pour des fabricants de lasagnes bolognaise.

Pour diminuer les coûts de production de viande bolognaise, une cadre de l’entreprise propose une première solution, remplacer le bœuf par une viande de volaille, du poulet ou de la dinde mais sous une forme particulière. de la viande VSM séparée mécaniquement.

La VSM de dinde ressemble à la VSM de bœuf et est nettement moins cher. Cette viande est obtenue en jetant les carcasses de poulets dans une machine qui va séparer mécaniquement les derniers restes de viande en les rabotant des os. Il va en sortir une chair liquide rouge qui est ensuite compressée afin de former des blocs de viande prêts à être livrés aux fabricants de plats cuisinés. Ces ultimes morceaux de chair ainsi compactés sont très bon marché, environ deux fois moins cher que le bœuf.

C’est donc confirmé; certains fabricants de produits cuisinés, afin de réduire leurs coûts, ont eu l’idée de mélanger ces chutes de poulet avec du bœuf pour fabriquer une viande hybride.

VSM sur la viande de bœuf : La machine gratte sur les os les derniers restes de chair et la viande ressort sous forme d’une pâte pour plats cuisinés mais le problème est qu’un tel grattage pourrait contaminer la viande en lui transmettant des virus, notamment celui de la vache folle. Voilà pourquoi la VSM de bœuf est interdite en France; mais cette société peut en trouver en Allemagne.

Au cours de sa fabrication, la viande VSM subit une importante batterie d’épreuves :

La viande est chauffée à 36 degrés Celsius puis pour éviter tous risques de contamination, elle est lavée à l’ammoniac aux États-Unis et à l’acide en Europe. Mais cette façon de procéder a pour résultat de détériorer son ADN et de lui faire perdre une bonne partie de sa traçabilité.

Bon appétit !

Ce dont il faut bien être conscient c’est que l’UE a fait paraitre une directive contraignant les pays membres de faire passer une loi dite « secret des affaires« , que cette loi va être appliquée non seulement pour luter contre l’espionnage industriel mais aussi et surtout et c’est ce qui est nouveau, interdisant les enquêtes de journalistes d’investigation, en effet :

Si les firmes suspectées de fraudes considèrent que les enquêtes menées vont à l’encontre de leurs intérêts financiers elles auront le droit d’attaquer juridiquement les journalistes « indélicats » et de les faire condamner à de très lourdes sanctions pouvant mener à l’emprisonnement.

Ce qui revient à dire que le reportage que vous allez visionner ci-dessous (si vous le désirez) ainsi que ceux à venir peuvent tout simplement être interdits voir même stoppés durant le tournage.

Il en va de même pour tout ce qui implique les paradis fiscaux, LuxLeaks, SwissLeaks, Panama papers etc…

Les associations de consommateurs (50 mio. de consommateurs) sont également mises sous la sellette et ne pourront plus dénoncer les dérives quelles qu’elles soient.

En France, cette loi a été adoptée et votée en toute hâte durant les conflits sociaux de ces dernières semaines.

Prenons acte !

Faut-il alors attendre un scandale sanitaire planétaire, faut-il qu’il y ait des milliers de morts pour que les gens prennent conscience de ce qui se joue en ce moment à leur insu ?

Il en va de même dans tous les domaines : En 50 ans , nous avons détruit 85% de notre biodiversité. Faut-il alors attendre le point de rupture, le point de non retour pour que nous ouvrions les yeux ?  etc…

Nous sommes à deux doigts d’une extinction massive, la notre et c’est par un incommensurable déni que nous fonçons têtes baissées sur nos smartphones et tablettes droit dans le mur.

Cela en devient hallucinant, hors contexte temporel tant ce qui est en train de se passer en direct, sous nos yeux est devenu surréaliste !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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