Économie avec Olivier Delamarche: « On essaie de vous vendre une croissance qui n’existe pas. Elle est achetée à crédit ! »

Olivier Delamarche, économiste avisé que je suis sur Finalscape depuis près de 3 ans nous parle ici d’une croissance que l’on essaye de vous vendre et qui malheureusement n’existe plus.

G.S

Olivier Delamarche: « Bonjour, je viens vous parler de la croissance, vous savez cette espèce de chose dont tout le monde vous parle comme le font les journalistes, les politiques et que personne n’a jamais vu ou en tout cas si peu que ça ne vaut pas le coup d’en faire des discours.

Alors pourquoi je vous dis ça ? Eh bien tout simplement parce qu’aujourd’hui le discours dominant est de se féliciter d’un retour de la croissance aux Etats-unis bien sûr et puis en Chine, au Japon, en Europe plus particulièrement en Espagne, au Portugal, et sans doute un peu en France aussi.

Alors en fait, cette croissance n’existe pas. on essaie de vous la vendre parce que c’est sympathique mais elle n’existe pas. Pourquoi ? Parce qu’elle est achetée par de la dette et par de la dette de façon GIGANTESQUE, gigantesque aux Etats-Unis, gigantesque en Europe.

L’Espagne dont on nous parle beaucoup et qu’on nous cite en exemple entre 2007 et 2017 a mis 12,10 euros sur la table pour retirer 1 euro de Pib. Ca fait beaucoup, beaucoup d’argent, beaucoup de dette qui évidemment vont peser sur la croissance à venir. Alors là, je vous cite l’Espagne mais vous pouvez vérifier cela dans à peu près tous les pays avec l’appui évidemment des banques centrales qui font tourner la planche à billets à tour de bras.

Alors y a des conséquences ! Il ne faut pas balayer cette histoire de dette en se disant que ça n’aura pas de répercussions.

Au dessus d’un certain seuil, ça vient entamer la croissance et ça pose un tas de problèmes, notamment les politiques monétaires actuelles contrairement à ce que l’on dit aussi, sont déflationnistes mais pas sur le coût de la vie, déflationniste uniquement sur les biens de consommation, et malheureusement déflationniste aussi sur vos salaires. Alors cette croissance qu’on essaie de nous vendre, pourquoi on essaie de nous la vendre comme ça, eh bien c’est tout simplement parce qu’ils n’ont pas la solution.

Donc aujourd’hui, ils vous font croire qu’ils vont normaliser les politiques, qu’ils vont remonter les taux parce que tout va bien et enfin qu’ils vont arrêter de faire tourner la planche à billets. C’est FAUX ! C’est faux parce qu’ils ne peuvent plus le faire et si on essayait de le faire, si on commençait à le faire, eh bien les marchés s’écrouleraient et les économies suivraient. Donc, je pense que c’est uniquement pour amuser la galerie qu’ils communiquent ainsi. Je doute que ça nous amuse longtemps.

Donc, il faut dores et déjà intégrer ce changement de modèle, ce changement de système monétaire qu’on va avoir dans les années qui viennent pour investir. Il faut investir intelligemment par rapport à ça et prendre en compte que ce n’est pas une crise mais un véritable changement de modèle qu’on a devant nous. On ne pourra pas continuer à creuser ad vitam aeternam la dette de tous les pays du monde et donc à faire tourner la planche à billets sans qu’il n’y ait aucune conséquence. Et la conséquence la plus probable quand on fait tourner la planche à billets, c’est l’effondrement de la monnaie.

Par conséquent, malgré ce discours dominant qui est fort sympathique comme quoi la croissance serait repartie, il faut être bien conscient que cette croissance est achetée à coup de milliers de milliards d’euros ou de dollars de dette et c’est votre votre dette, c’est notre dette. C’est la dette d’état, c’est la dette privée qui enflent année après année. Alors, il faut bien se rendre compte aujourd’hui que les différents pays sont endettés à 350% du Pib et donc lorsque vous montez les taux de 1 point, vous augmentez le coût de 3,5%. Par conséquent vous voyez qu’il y a une impossibilité totale de revenir en arrière.

Sachez que j’ai fait 2 études, une sur le placement obligataire et une autre sur la croissance et donc ce mythe d’une croissance retrouvée. Donc, si vous voulez voir ces 2 dossiers, je vous invite à cliquer ici pour les réserver. Le prochain dossier sera sur les monnaies parce que je pense que c’est réellement là que va se situer le prochain problème.

 

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3 millions de futurs retraités anglais, n’auront pas de pension. La catastrophe mondiale des retraites!

C’est des millions d’Anglais, 3 pour être précis qui pourraient voir leurs retraites fondre comme neige au soleil et ne pas du tout atteindre le montant prévu initialement.

En cause? Une réforme envisagée qui consiste à rapprocher les petites entreprises de retraites, qui n’arrivent plus à financer la retraite des salariés qui dépendent d’elles, de plus grosses structures pour éviter la faillite totale du système.

Au passage,  on va évidemment  moyenner à la baisse les retraites de tout le monde.

J’attire votre attention sur l’absence de débat désormais entre retraite par capitalisation et par répartition. Même les grandes compagnies financières savent qu’avec des taux à 0 ou même négatifs il leur est totalement impossible de vendre des produits privés d’épargne pour une retraite future, encore moins de promettre des rentes.

Bref, amis seniors, ou en fin de vie active, préparez-vous à la Bérézina des pensions, et cette catastrophe sera mondiale. Parce que le problème démographique est insoluble, les retraités seront sacrifiés.

Charles SANNAT

On se souviendra de la faillite fracassante de la banque Banco Espirito Santo au Portugal laissant sur le carreau des dizaines de familles et ruinant du jour au lendemain les retraités qui avaient fait confiance à cette banque.

Lisbonne (AFP) – Agriculteurs, retraités ou chômeurs, ils ont fait confiance à leur banque et investi l’épargne de toute une vie. Aujourd’hui, ses anciens clients de Banco Espirito Santo (BES), dont la chute a fait trembler le secteur financier portugais, risquent de tout perdre.

Battue par les vents, la plantation de laitues d’Albino Gomes, à Silveira, une bourgade au nord de Lisbonne, tombe en décrépitude, faute d’argent. « Ma conseillère bancaire m’a assuré que c’était un placement sans risque, à rendement garanti. Maintenant, je n’ai quasiment plus rien », dit-il.

A leur insu, environ 5.000 clients de BES ont troqué leur épargne contre des créances toxiques de Rioforte et Espirito Santo International, deux holdings luxembourgeoises du groupe Espirito Santo qui ont entre-temps fait faillite. En tout, ils ont placé plus de 500 millions d’euros.

Bâches plastiques déchirées, routes de terre défoncées, la parcelle agricole de deux hectares d’Albino Gomes manque d’argent frais pour semer des engrais. « Je ne dors plus, j’y pense en permanence », confie l’exploitant, 73 ans, la voix étranglée par l’émotion.

Pour entretenir ses serres, le maraîcher, qui n’a qu’une maigre retraite de 410 euros par mois, a besoin d’un emprunt. Ironie du sort, il compte faire la requête auprès de Novo Banco, né des décombres de Banco Espirito Santo.

L’histoire commence le 3 août, le jour où l’Etat portugais sauve de la faillite Banco Espirito Santo, en y injectant 3,9 milliards d’euros, montant auquel les banques ajoutent un milliard. Les actifs jugés sains sont regroupés au sein de Novo Banco.

– Placements à haut risque –

Les petits porteurs sont les premiers à se voir appliquer le nouveau système de sauvetage des banques adopté par l’Union européenne. Idée principale: faire payer les actionnaires et créanciers non prioritaires, pour éviter aux contribuables de mettre la main à la poche.

Ils ont tous investi entre 50.000 et 100.000 euros, parfois plus, à des taux d’intérêt oscillant entre 3 et 4%. Le placement d’Albino Gomes est arrivé à échéance le 31 octobre. Depuis, pas de nouvelles. Son extrait de compte bancaire reste désespérément vide, tout a été remis à zéro.

La garantie de remboursement par l’Etat de 100.000 euros, valable pour des comptes bancaires en Europe, ne joue pas dans son cas, car il a investi dans un produit financier à haut risque.

Inquiète, la Banque du Portugal avait obligé BES l’an dernier à inscrire dans ses comptes une provision de 1,25 milliard d’euros pour protéger les petits détenteurs de titres. Mais aujourd’hui, elle assure que cette réserve « ne constitue pas une garantie de remboursement ».

Si Novo Banco s’était dans un premier temps engagé à racheter les mauvaises créances, son patron Eduardo Stock da Cunha botte désormais en touche. « Il ne revient pas à Novo Banco de payer », mais « on travaille à une solution ».

– ‘Cobayes’ des règles européennes –

Ce changement de ton brutal a plongé dans le désespoir des milliers d’épargnants: « l’angoisse est très forte, ils survivent à coup d’antidépresseurs. Leur bête noire, c’est leur conseiller qui les a dupés, et ils ne reculeront devant rien », assure Mario Gomes, fils de l’agriculteur de Silveira.

Il est vice-président de l’Association des clients lésés de BES, dont les membres envahissent régulièrement des agences de Novo Banco, aux cris de « voleurs! » et « rendez-nous notre argent! ».

La colère monte. Samedi, une centaine de manifestants ont assiégé la résidence du gouverneur de la Banque du Portugal, Carlos Costa, à Lisbonne, à leurs yeux le principal responsable de leur mésaventure.

Pour eux, il ne fait pas de doute que la Banque du Portugal a changé d’avis pour obtenir le prix fort pour Novo Banco, mis en vente pour rembourser l’Etat et les banques qui ont contribué à son sauvetage.

« Malheureusement, les ratios de capital d’une banque sont jugés plus importants que la détresse des êtres humains », déplore l’avocat Carlos Lucena du cabinet Telles qui représente plusieurs clients spoliés.

« Nous sommes les cobayes du nouveau système européen de sauvetage des banques. Le Portugal est un pays pauvre, ils nous méprisent », se désole Antonio Nunes, 68 ans, fonctionnaire à la retraite, client fidèle de BES pendant 45 ans.

Il a placé 100.000 euros, l’épargne de trois générations, de son beau-père, sa fille et lui-même, « pour aider les petits-enfants ». Pris d’un doute, il avait voulu annuler le contrat au lendemain de sa signature. Mais la banque a réitéré que c’était « un placement sûr ».

Et attention aux nouvelles règlementations européennes qui prévoient un gel préventif des avoirs bancaires afin d’éviter les Bank Run ainsi que cette loi votée en catimini qui autorise votre banque et ce dans un cadre juridique légal, à séquestrer vos avoirs en cas de difficultés.

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Olivier Delamarche : « Si une grosse banque vient à sauter, on se retrouvera face à quelque chose de non maîtrisable »

Olivier Delamarche:

« C’est ressorti récemment parce qu’il y a eu une alerte de Reuters disant que l’UE était en train de plancher sur un gel des comptes bancaires pour rendre cela légal. Pourtant je vous rappelle qu’ils n’ont pas eu besoin d’un texte pour le faire à Chypre. Alors le principe c’est que s’il y a un pépin dans une banque en europe et qu’on est obligé de fermer cette banque… (Sachez tout de même qu’il y a 3 banques qui ont sauté en Italie dont 2 banques vénitiennes que personne ne connaissait et qui étaient passées au travers des stress tests, etc… qui coûtent la bagatelle de 17 milliards, soit 1% du Pib italien.)

Donc, imaginez le jour où ça va être dans une grosse banque et donc là, on se retrouvera en face de quelque chose qui n’est pas maîtrisable ni par l’état ni par personne. Donc ça veut dire que vous serez amené à fermer la banque, et si vous fermez la banque, vous fermez les autres banques parce que sinon tous les gens vont comprendre que la leur est la suivante et donc il y a un bank run qui est déclenché.

Et non seulement ça, vous êtes obligés de le faire dans votre pays, le pays d’origine du problème mais vous êtes obligés de le faire dans toute l’Europe. Cela impliquera qu’on ferme les banques et qu’on contrôles les capitaux dans toute l’Europe. Pourquoi ? Eh bien parce que si vous voyez la queue devant toutes les banques et celles fermées en Italie… eh bien si vous avez 2 sous de jugeote, qu’est ce que vous faîtes ? Vous vous précipitez à votre banque et vous allez chercher vos sous. Donc ça veut dire que vous déclenchez de fait un Bank Run dans toute l’Europe. Et donc le seul moyen, c’est de bloquer les banques dans toute l’Europe. Alors, on vous dit 20 jours mais le problème c’est que si vous faîtes ça pendant 20 jours et que vous les rouvrez le 21ème, qu’est ce qui se passe à votre avis ? Eh bien, vous allez chercher vos sous. Donc, ça durera plus de 20 jours. Et ensuite, on vous dit pas de panique car ça ne concernera que des comptes ayant plus de 100 000 euros. Mais ça dépend de la perte ! Ca dépend de la perte et pas d’autre chose. Y a rien qui soit gravé dans le marbre. Si la perte est gigantesque, qu’est ce qui se passe ? Ils taperont peut-être sur 50 000, sur 20 000, sur 10 000… on en sait rien.

Ce qui avait été mis en place sur le fonds de secours des banques, c’est 2 milliards. C’est grotesque ! 2 milliards, c’est rien. Je vous rappelle en Italie, c’était déjà 17 milliards pour 2 minuscules banques. Et si grande banque vient à tomber, on fait quoi là ? On est sur des montants énormes. En gros, sur tout le système bancaire européen, les fonds propres des banques européennes majeures, c’est en gros une cinquantaine de milliards et vous avez en face l’actif total de la banque qui est autour de 1500 milliards. Donc déjà, 50 milliards de fonds propres et 1500 milliards d’actifs, Ok ? Et vous avez ce qu’on appelle l’exposition sur les produits dérivés mondiaux, sur absolument tous les produits dérivés, ça peut être des matières premières, des obligations, ça peut-être des actions… et donc sur tous les produits dérivés et ce qui est hors bilan des banques, là vous avez quelque chose autour de 30 000 milliards d’euros à chaque fois, d’accord ? Alors, je ne dis pas que le risque est sur les 30 000 milliards parce que je sais qu’on va essayer de me reprendre là dessus. Le risque n’est pas sur 30 000 milliards mais les économistes ont calculé que sur 30 00 milliards d’exposition sur les marchés à terme, vous aviez en gros un risque sur 10%. Ca fait quand même 3000 milliards, d’accord ? Et donc ça fait dans ce cas là, 1 fois et demi le Pib français sur chaque banque. Donc, oubliez les fonds avec 5, 10, 15 milliards dedans parce que c’est juste ridicule. Ca n’est pas à la hauteur du problème.

Le début de l’extrait ci dessus se trouve à 23:30

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Economie : La Suède, un pays sans cash

La Suède, premier pays à supprimer le cash, une bonne manière pour l’état de savoir tout mais absolument tout de la manière dont son peuple dépense son argent, à quelle heure et à quel endroit.

Un petit peu d’argent de poche à votre enfant, un pourboire au serveur qui vous accueille si bien, un petit bonus de fin d’année à votre femme de ménage, rien de tout cela ne sera désormais possible sans que votre banque ne le sache.

Alors que je parlais il y a quelques jours des lois qui se sont votées à Bruxelles autorisant les banques et ce dans un cadre tout à fait légal de se servir sur votre compte au cas ou celles-ci connaîtraient des difficultés, ce qui se passe en Suède en ce moment n’est qu’offrir aux banques le pouvoir Absolu sur nos vies et cela va s’étendre à l’Europe toute entière ; ce n’est qu’une question de temps !

Je crois qu’entre la pilule rouge et la pilule bleue de la Matrice, les suédois ont choisi de ne pas faire comme Alice en restant et s’embourbant encore davantage dans le piège que leur tend si savamment le système.

Voici l’article du journal le temps que je relaye et que je vous suggère de partager massivement.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

La part de l’argent liquide dans les transactions commerciales s’est écroulée, pour le plus grand bonheur des banques suédoises !

Lorsque Victor déjeune dans un restaurant de Stockholm avec des amis, la question de savoir s’il a assez d’argent ne se pose pas: «Je rembourse ma part par téléphone, avec l’application Swish.» Lorsqu’il achète une friandise, nul besoin de monnaie: «Ma carte sert pour tous les achats, quel que soit le montant… Cela fait six ans que je n’ai pas d’argent dans la poche», avoue-t-il.

En Suède, la proportion de paiements par cash dans les commerces est tombée de 40% (2010) à 15% (2016). En termes de valeur, le pourcentage sombre même à 1,4%. Selon un sondage de la Banque de Suède, deux tiers des Suédois pensent qu’ils peuvent vivre sans argent liquide.

Ce mouvement de fond, unique au monde par son ampleur, a transformé Stockholm. Impossible, ici, de payer sa carte de métro avec un billet, et encore moins par chèque, une antiquité qui a été abandonnée il y a vingt ans. Sur les marchés, entre particuliers, les échanges se font par Swish, utilisée par 60% de la population, qui permet un transfert immédiat entre comptes bancaires.

Certains commerces refusent le cash

Ultime étape de cette dématérialisation, de nombreux commerces n’acceptent plus l’argent liquide, comme la chaîne de boulangeries Fabrique. «C’est pour la sécurité de nos employés, explique son fondateur David Zetterström. A la fermeture, ils devaient compter la recette, la conditionner, la transporter… Trop dangereux!»

Un retournement complet pour un pays qui fut le premier en Europe, en 1661, à émettre des billets. Pour l’universitaire Niklas Arvidsson, il s’explique d’abord par «l’appétit» des Suédois pour les nouvelles technologies. Autre facteur important: «Ils n’ont pas besoin de toucher leur argent pour se persuader qu’il est en sécurité. Ils font confiance aux autorités.»

Mouvement encouragé par les banques

Les agences bancaires, qui pour la plupart ne permettent pas de retirer ou de déposer des espèces, ont encouragé ce mouvement. «Toutes les transactions peuvent se faire par Internet et nous n’avons plus besoin de transporter des tonnes de billets à travers la Suède, se félicite Leif Trogen, responsable des infrastructures bancaires auprès de l’Association suédoise des banques. Seulement deux banques ont été attaquées en 2016, contre 110 en 2008. C’est bon pour la sécurité, bon pour l’environnement.» Et excellent pour les profits de ses employeurs, qui vendent les cartes et sont aussi les actionnaires de Swish.

Ce monde idéal, cependant, a aussi ses exclus: les nombreux réfugiés; les habitants des zones reculées où Internet n’arrive pas; les handicapés; et les personnes âgées qui, pour beaucoup, n’ont pas de cartes ou de smartphones. Pour Björn Eriksson, qui dirige l’association Cash Uprising, un million de personnes restent ainsi au bord de l’autoroute numérique «parce qu’elles ne sont pas rentables». «Moi-même j’utilise une carte bancaire, ajoute-t-il, mais je ne veux pas qu’on rende difficile l’usage de l’argent liquide, car il reste encore essentiel.»

Chaos assuré en cas de choc systémique

Dans un rapport publié le 19 septembre, la Banque de Suède soulignait par ailleurs que dans «l’éventualité d’un choc systémique, un mode de paiement alternatif comme le cash ne pourrait pas être aussi disponible qu’il l’est aujourd’hui.» Traduction: en cas d’attaque ennemie, ou de panne informatique, la Suède sombrerait vite dans le chaos.

Le royaume va-t-il persister dans cette voie? Lorsqu’on déambule dans les locaux d’Epicenter, une ruche de start-up au centre de Stockholm, cela ne fait aucun doute. Timmo Keihag s’y est installé pour développer Rezeet, une application qui permet de recevoir un ticket de caisse dématérialisé sur son téléphone. «Lorsqu’on achète avec une nouvelle technologie, on n’a pas envie de bourrer sa poche de reçus, toute la transaction doit être numérique», assure-t-il.

En attendant le lancement de son produit, il s’est fait implanter une puce dans la main, aussi petite qu’un grain de riz, qui lui permet de prendre le train, le métro, ou de payer ses boissons à la cafétéria d’Epicenter. «Le gouvernement dit que l’argent liquide pourrait disparaître d’ici à 2030, conclut-il, mais je suis persuadé que cela arrivera bien avant.»

Présentation du reportage « La fin du cash ou l’esclavage numérique »

Et si tout cela tombait en panne comme ce fut le cas en Suisse il y a un peu plus d’une année ?

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François Asselineau : « On est en train d’assister au début de la fin de la puissance américaine, c’est à dire du roi dollar »

François Asselineau:

« Ce qui vient de se passer au Venezuela, le Venezuela qui vient de décider de faire facturer son pétrole en yuan chinois et non plus en dollar, c’est une information de toute première magnitude. Ca veut dire qu’on est en train d’assister sous nos yeux au début de la fin de l’empire américain, au début de la fin de ce qui a fait la puissance américaine depuis a seconde guerre mondiale, c’est à dire le Doi dollar.

Et il n’y a pas que le Venezuela qui est en cause.

Vous avez vu qu’il y a eu la réunion de la Russie et de la Chine et des Brics plus généralement se sont réunis pour ouvrir officiellement la banque de développement des Brics. Il est de plus en plus question de développer le recours au rouble ou au yuan chinois comme alternative au dollar. Donc actuellement, les grandes forces sont à l’oeuvre et c’est la prédominance blanche et américaine issue de la seconde guerre mondiale sur le reste du monde qui de plus en plus est en train de s’effondrer. Je renvoie d’ailleurs au passage, à ma conférences que j’avais faite y a déjà 2 ou 3 ans et qui s’appelle: »l’Hyperpuissance américaine est-elle sur le déclin ? ».

On est en tain de constater que mois après mois, cette hyperpuissance américaine est en effet sur le déclin. »

Vidéo complète sur Youtube

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Europe: une partie de l’épargne bientôt saisie en banque

Je vous en parlais il y a quelques mois déjà avec comme illustration la vidéo de l’économiste Olivier Delamarche, l’Europe prévoit un gel préventif des avoirs bancaires ceci afin d’éviter les effets catastrophiques qu’un « Bank Run » pourrait avoir sur les banques.

Ce qu’il faut absolument savoir c’est que les banques peuvent également saisir vos avoirs dans le cas ou elles seraient en proie à des difficultés et ce, dans un cadre tout à fait légal.

La garantie que les comptes en dessous de 100’000 Euros soient épargnés ne tient pas la route car le fond qui est prévu à cet effet par l’Union Européenne est de 65 milliards d’Euros alors que rien qu’en France, l’épargne s’élève à 100 milliards d’Euros.

Voici l’article publié dans le très sérieux journal Le Temps que je relaye ici et qui n’a rien de complotiste.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Les politiciens votent des lois stipulant que l’épargnant sera désormais saisi d’une partie de son patrimoine en banque afin de renflouer les institutions financières. L’opinion de Didier Maurin, le directeur de Katleya Gestion.

De nombreux Etats sont aujourd’hui tellement endettés qu’ils ne sont même plus en mesure d’assurer le remboursement des intérêts de leurs dettes. La conséquence ubuesque de cette situation en est l’apparition de taux d’intérêt négatifs, qui impliquent qu’en leur prêtant de l’argent, les banques centrales leur versent des intérêts dans le même temps! Une nouveauté historique en somme!

Imaginez! Votre banque vous prête 100 000 francs à –0,5%. Cela signifie que vous toucherez 500 francs d’intérêts par an pour avoir eu la gentillesse de contracter ce prêt. Ne riez pas! C’est exactement ce qui arrive à de nombreux Etats surendettés dans le monde, car leur banquier, les banques centrales, leur octroie des taux d’intérêt négatifs afin qu’ils ne fassent pas faillite.

Une crise financière grave

Naturellement, en cas de crise financière grave, un tel Etat n’est absolument pas en mesure de renflouer des banques ou des compagnies d’assurances en difficulté étant donné qu’il a déjà du mal à rembourser ses dettes lui-même. Or, de nombreux Etats européens sont dans cette situation, ce qui a amené les politiciens à voter des lois stipulant que l’épargnant sera désormais saisi d’une partie de son épargne en banque afin de renflouer les institutions financières.

Après tout, il faut bien prendre l’argent où il est. Deux réglementations ont d’ores et déjà été votées. La BRRD, tout d’abord, est la directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances, adoptée en décembre 2013 par le Parlement européen, transposée désormais dans le droit de tous les pays membres de l’Union européenne. Elle privilégie la procédure de bail-in (renflouement interne) au bail-out (renflouement externe par l’Etat), ce qui signifie que l’épargnant est désormais garant de sa banque et qu’une partie de ses avoirs pourra être saisie pour la renflouer, avec un mécanisme de solidarité envers toutes les banques. De l’explosif en quelque sorte!

Blocage des contrats d’assurance vie en France

La loi Sapin 2, ensuite, votée le 9 décembre dernier par le gouvernement français et qui donne toute latitude au ministre des Finances pour bloquer les contrats d’assurance vie et ne pas procéder au remboursement de tout ou partie de l’épargne, soi-disant pour une période limitée.

A lire aussi: Fraude fiscale en France: ce que dit la loi Sapin 2

Ne perdons pas de vue que dans le prolongement de ces deux réglementations, une troisième serait en préparation pour octroyer tout pouvoir à des ministres de bloquer les comptes bancaires dans le cas d’une crise grave, afin d’éviter le bank-run, comme disent les Anglo-Saxons, cette situation dans laquelle tout le monde se précipite à sa banque pour retirer ses économies.

Au regard de toutes ces réglementations, il est clair que nombre de politiciens se préparent à la prochaine crise financière internationale, car ils ne comptent pas, comme ce fut le cas lors de la crise des «subprime» en 2007, appeler les Etats en comblement de passifs. Or, pour bien protéger les banques et les compagnies d’assurances, ils doivent donner un cadre légal à ces futures saisies, car ils s’attendent à ce qu’elles soient attaquées juridiquement par nombre d’épargnants et autres associations de consommateurs. En effet, il faut pouvoir leur répondre: «C’est la loi!»

La menace «Donald Trump»

Par ailleurs, nous n’aurons peut-être pas à attendre si longtemps pour connaître une nouvelle crise, puisque Donald Trump vient d’abroger de nombreuses règles qui prévalaient jusqu’alors pour empêcher les banques de faire tout et n’importe quoi. C’est pourtant l’annulation de la réglementation instaurée après la crise de 1929 qui généra plus tard la crise des «subprime» aux Etats-Unis.

Pour conclure, même si certaines banques centrales, telle la Réserve fédérale américaine ou la Banque centrale européenne (BCE), laissent entrevoir que les taux d’intérêt vont remonter afin de donner le sentiment que la situation s’améliore, je fais partie de ces financiers qui n’en croient rien. En effet, le monde entier est aujourd’hui trop endetté pour que les banques centrales remontent leur taux, car elles nous mèneraient alors vers une forme de suicide économique.

La protection apportée par l’or et l’immobilier international

Aujourd’hui, l’immobilier international et l’or sont sans doute les meilleurs vecteurs du moment pour bien protéger l’épargnant face à ces risques. En effet, dans tous les cas, c’est la valeur des actifs qui compte aujourd’hui en matière de sécurité, le reste n’étant que du papier, à l’image de ces obligations d’Etat dont on ne sait jamais si elles seront remboursées un jour.

La vidéo de Olivier Delamarche qui vous alertait durant la pose estivale

L’agence de presse Reuters vient de révéler le plan de l’Union Européenne pour geler vos comptes courants en cas de crise bancaire [1].

Il est plus urgent que jamais d’assurer vos arrières (plus à ce sujet ci-dessous).

Selon Reuters, le blocage total durerait jusqu’à 20 jours. C’est-à-dire trois semaines sans pouvoir accéder à votre compte en banque… et sans savoir ce que vous y retrouverez par la suite.

En novembre dernier, la Commission Européenne s’opposa à ce que l’on puisse geler les dépôts garantis, c’est-à-dire à hauteur de 100 000€ par compte.

Cela devrait être une évidence : puisque le dépôt est garanti, il n’y pas besoin de le geler.

Mais déjà Olivier avait analysé que cela n’était pas tenable.

Et voici que début juillet l’Union Européenne, dont l’Estonie assure la présidence tournante, est revenue à la charge avec un projet incluant tous les dépôts, dès le premier euro.

Oui, on parle bien de votre compte courant.

La raison de ce revirement : la faillite de la banque espagnole Banco Popular est passée par là. 

Et ce qui s’est passé avec Banco Popular n’est rien d’autre qu’un bank run, une panique bancaire : le cauchemar des banquiers, le mot interdit. La seule différence est que tout cela s’est passé en ligne sans les scènes de paniques aux comptoirs et distributeurs : la douleur moins le sang.

Ce sont plus de 2 milliards d’euros qui s’échappaient des coffres de la banque chaque jour au moment de l’intervention de la BCE.

Ce bank run fatal est arrivé après tous les recours possibles par ses actionnaires, par la BCE. Il est le résultat d’une longue série d’échecs et de discours rassurants et mielleux. 

Mais les raisons de la faillite de la banque, les créances pourries qui ont miné ses comptes et ont fini par déclencher la panique datent de 2008. Cela faisait 10 ans que les banquiers mettaient la poussière sous le tapis

Force est de constater : le temps ne fait pas l’affaire.

Les créances pourries en euros ont été multipliées par 3 depuis la crise et partout en Europe elles gonflent comme de véritables bombes à retardement dont chaque jour augmente la puissance de déflagration.

Banco Popular était la 3e banque privée espagnole avec 1 700 agences en Espagne. Pas une petite banquette régionale mal ficelée. Et nous ne sommes plus à Chypre mais dans la 4e économie de la zone Euro.

Banco Popular avait passé les stress tests hauts la main. Cela n’a pas empêché la faillite.

La banque a été rachetée pour un euro symbolique par Santander, la première banque du pays.

Encore une fois, aucun problème n’a été réglé. Les créances ont été transférées à une autre banque finalement pas tellement plus solide que Banco Popular.

Les créances pourries sont toujours-là, elles continuent d’enfler. Elles sont simplement plus concentrées… Et la crise bancaire revient plus forte et plus dure que jamais. Et si demain c’est Santander qui est en difficulté, il n’y aura personne au-dessus pour la sauver…

Il ne reste qu’une solution, prévue d’ailleurs depuis plus de 5 ans par des organismes privés et publics comme le FMI et le Boston Consulting Group : à la fin, ce sont vos comptes que l’on bloque. Ce sont vos comptes que l’on prélève.

C’est ce que l’Europe se prépare à faire aujourd’hui.

Avez-vous seulement assez d’argent liquide pour tenir 3 semaines ? 

Votre patrimoine est-il diversifié pour survivre à la Grande Crise Bancaire européenne ? 

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Europe : En Allemagne, le triste sort des travailleurs pauvres

Il ne sert à rien de se voiler la face et cette Europe qui avance comme un bulldozer froid et sans âme laisse derrière son passage de plus en plus de gens sur le carreau et l’Allemagne ne fait pas exception à la règle.

Dans l’un des pays les plus riches au monde,

  • Comment se fait-il que les travailleurs trimant 35 heures par semaine n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois ?
  • Comment se fait-il qu’une personne ayant travaillé toute sa vie, espère rester en bonne santé l’âge de la retraite arrivé, pour continuer à travailler ?
  • Comment les gens peuvent-ils encore cautionner ce système sachant qu’aucun avenir, hors mis celui de la précarité et de l’asservissement ne se profile à l’horizon ?

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Constat affligeant 28 ans après la réunification allemande, à Berlin les sans abris appartiennent au paysage urbain. 

28 ans après la réunification allemande, à Berlin les sans abris appartiennent au paysage urbain.

Ils campent sous les ponts, dorment dans les parcs et  les stations de métro – les sans – abri  à Berlin appartiennent au paysage urbain. Combien sont – ils vraiment, personne ne peut dire.
Il est neuf heures du matin, et Klaus doit aller à la salle de bain. Son problème: La porte est verrouillée. Klaus est à l’entrée de la mission d’aide  ferroviaire de Berlin et se fige. Un travailleur social gilet bleu lui dit qu’il devrait revenir dans une heure. « Tant que je ne pouvais pas attendre encore », dit-il plus tard, « que je me suis assis entre deux voitures. » Lorsque Klaus tire le pantalon vers le bas, une voiture de police passe et klaxonne.

Klaus  Comme des milliers de personnes à Berlin,  vit dans la rue. Maintenant , il est de retour devant la mission de chemin de fer à la gare de Zoo . A Jebensstraße il y a deux ans le Centre d’ hygiène a ouvert, il est le premier de son genre à Berlin. Ici , il peut se doucher gratuitement et aller à la salle de bain. Les besoins de base tels que manger ou dormir posent pour Klaus chaque jour un défi – L’ hygiène est un vrai luxe.

A Berlin, plusieurs milliers de personnes vivent dans la rue. Les chiffres exacts ne sont pas fournis . Il n’y a pas de volonté politique de les évaluer, dit le chef de Bahnhofsmission Dieter Puhl.  Il n’y a pas de listes officielles, pas de carte complète – aucun plan d’Etat sur la façon d’organiser l’aide. Les églises organisent des cuisines l’hébergement et la soupe, le Sénat de Berlin les soutient par subventions. Pour les sans-abri de ce système est arbitraire,il faut être au bon endroit au bon moment.

https://medienprojekt-obdachlos.carto.com/builder/7b761f88-3bd0-4d61-9326-edefb2bd11a4/embed

Ci dessus,le lien de la carte des sans abri, et des structures nécessaires à leur survie à Berlin.

Dans l’ensemble, Berlin offre donc tous les soirs en hiver environ à 1200 personnes une protection . Avec environ 8 000 vivant dans la rue, ce projet ne correspond pas. Des milliers dorment dans le parc ou sur le devant des portes.

La question des sans-abri a été négligé pendant des années par le Sénat de Berlin, . Dans les années 90, Klaus Wowereit a lancé le slogan « Pauvre mais sexy » – c’était sans parler des sans-abri, . À ce jour, de nombreux travailleurs sociaux  se sentent laissés seuls avec les problèmes. « Il manque manifestement de nombreuses offres d’aide », dit Dieter Puhl, « les sans-abri n’ont pas de lobby social. »

Extrait et traduit de l’article du magazine Berlinois RBB:

https://www.rbb-online.de/politik/beitrag/2017/06/obdachlose-versorgung-daten-ejs.html

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Obsolescence programmée : Mais jusqu’où allons-nous aller

Des ampoules qui claquent à peine installées, des collants qui filent en quelques heures d’usage, des ordinateurs que l’on ne répare plus, ça agasse mais il parait que ça fait vendre; et ce n’est pas nouveau :

Dès 1924, un cartel des industriels de l’électricité interdit sous peine d’amende de produire des ampoules qui durent plus de 1000 heures et dans les années 40, l’industriel « Dupont De Nemours » qui vient de breveter le nylon réalise que le succès d’un matériau trop résistant risque de signer sa perte.

Aujourd’hui ce sont les ordinateurs qui sont conçus pour devenir de moins en moins réparables et pour augmenter le taux de renouvellement d’un téléphone portable, on vous impose des mises à jour permanentes qui alimentent un cercle vicieux.

Changer plutôt que réparer, cela peut devenir coûteux; mais le système est bien rodé et les fabricants ont des astuces.

Les intérêts croisés des uns et des autres construisent un système absurde qui conduit à un désastre écologique car chaque année en France, c’est 40 millions de biens tombés en panne ne sont pas réparés produisant cent mille tonnes de déchets électriques et électroniques.

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Olivier Dalamarche : Suppression du cash, on va vous piquer votre fric

Parce qu’il est plus simple de supprimer une ligne informatique plutôt que d’aller vous prendre votre or dans vos poches, la suppression du cash n’a pour autre but que d’aller se servir sur vos comptes.

Le terrorisme et la mafia ne sont que des prétextes falacieux et des boniments.

On ne le répètera jamais assez ici, le gel, la confiscation de vos avoirs bancaires et la suppression du cash à terme, une stratégie économique qui se met en place et dont vous allez faire les frais.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Pourquoi les banques et les administrations cherchent à nous dissuader de payer autrement que par carte bancaire ?

Voici un excellent article publié par Dominique Philos.

Nous allons essayer de faire le tour de la question afin d’étudier quelles sont les motivations pouvant justifier une suppression des billets de banque et quelle serait l’incidence de cette suppression dans la vie courante.

Nous avons tous remarqué que les banques et l’administration étatique font des efforts considérables pour nous dissuader d’utiliser d’autres moyens de paiement que la fameuse carte bancaire (bleue ou pas) présentée comme l’outil idéal de paiement ; même pour de petites sommes (mais surtout pas le chèque dont le traitement est jugé trop coûteux par les banques !).

Le cash et l’expérience de Monéo

Nous nous rappelons tous l’expérience de Monéo… qui n’a pas abouti… Et maintenant nous avons droit aux cartes permettant le paiement sans contact et je suis sûr d’ailleurs que nombre d’entre vous utilisent de manière quasi systématique leur carte bleue pour le moindre de leurs achats sans y voir autre chose qu’une simple commodité !

Dans certains pays (Japon), il est même possible de payer avec son smart phone et Visa (l’organisation qui gère la carte bleue) vient de mettre sur le marché une bague permettant le paiement sans contact.

La monnaie électronique semble donc avoir le vent en poupe, alors pourquoi s’embarrasser avec des billets de banque !

Par ailleurs, on nous dit que l’utilisation des billets de banque (principalement de 500 € pour l’instant) est essentiellement le fait des fraudeurs, des trafiquants ou pire des terroristes et qu’au nom de la sécurité que l’État doit assurer à chacun d’entre nous il faut supprimer ces billets maudits… Tout en oubliant au passage que seuls les billets de banque et les pièces émises sous contrôle de la BCE ont cours légal ; tous les autres procédés de paiement n’étant que des moyens de paiement !

Comme 98% de la population ne fraude pas ou ne trafique pas et souhaite bénéficier de la sécurité publique, soit personne ne se sent concerné, soit tout un chacun donne son assentiment au moins tacite à de telles mesures !

Limiter le cash contre le terrorisme ?

C’est ainsi, qu’à la suite des attentats de janvier 2015, les règlements en espèces ont été ramenés de 3.000 à 1.000 €, ce qui, on en conviendra, est une mesure tout à fait efficace pour dissuader les trafiquants de drogue et autres marchands d’armes de continuer leur petit business !

Il y a donc lieu de se demander si les arguments et justifications avancées sont bien réelles ou si elles ne relèvent pas plutôt d’une certaine idéologie voire d’un enfumage ?

Examinons ensemble les avantages du sans cash :

  • La carte bancaire évite de se promener avec des quantités importantes d’espèces et limite donc les risques de perte et de vol.
  • La carte bancaire est un moyen sûr et garanti.
  • Les frais sont peu élevés ou même gratuits pour l’utilisateur.
  • Elle permet des règlements internationaux et c’est vrai qu’on peut faire le tour du monde avec seulement son passeport et sa carte bancaire.

La vérité oblige à dire qu’en fait les banques détestent l’utilisation des billets de banque, quels qu’ils soient, car cela les oblige à utiliser des distributeurs bancaires, à les entretenir, à faire appel à des sociétés spécialisées pour remplir ces appareils, et à conserver du personnel pour effectuer la comptabilité et trier les billets ; tous services qui pourraient être économisés avec la suppression des billets de banque ; cette vieille relique !

De plus, le mythe de la gratuité ne résiste pas à l’examen des faits car si les commissions sont bien mises à la charge exclusive des commerçants (location d’un TPE – terminal de lecture sur lequel vous tapez votre code, commissions de transactions, frais de transmissions), il est évident que ces frais sont répercutés sur le prix final de ce qui vous est vendu et donc, finalement, c’est quand même vous qui les payez à un moment ou un autre !

Par ailleurs, sauf quelques banques en ligne, chacun paie pour disposer d’une carte bancaire et cela peut aller jusqu’à plusieurs centaines d’euros par an pour certaines cartes dites privilégiées (gold, platinum…) ; sans compter les frais de tenue de compte dont on se demande bien à quoi ils correspondent…

Examinons maintenant les inconvénients de la carte bancaire ; inconvénients que tout le monde connaît plus ou moins :

  • Toutes vos opérations deviennent traçables c’est-à-dire que tout ce que vous achetez avec la CB apparaît sur un listing informatique, or il peut y avoir des achats que vous ne souhaitez pas faire apparaître (sans qu’il s’agisse d’armes ou de drogue).
  • Il existe, quoiqu’en disent les banques, des risques de fraudes non négligeables mais évidemment tant qu’on n’a pas rencontré le problème, on accepte d’autant plus facilement le discours officiel. Pourtant, un banquier m’a dit un jour : « La carte bancaire : c’est une bombe dans votre poche. »
  • Certaines personnes ont quelques difficultés à appréhender le montant réel de leurs dépenses avec une CB et ne savent pas se contrôler (tout le monde connait l’expression « faire chauffer la carte bleue ») alors qu’avec le cash « quand y’en a plus, y’en a plus ! ».
  • Les opérations de paiement sans contact présentées comme sécurisées ne le sont pas vraiment puisque j’ai demandé à titre personnel à ce que ma carte bleue soit désactivée sur ce point ; ce qui a été fait. Et, bizarrement, ma banque, la Caisse d’Épargne, s’est mise à distribuer peu de temps après des coques blindées destinées à empêcher la captation frauduleuse, au moyen d’un simple smart phone, de votre code d’émission… qui était sécurisé… mais pas tant que ça !

Mais, il y a d’autres inconvénients qu’on ne vous dit pas !

  • Régulièrement on découvre des fraudes massives liées à la collecte de données confidentielles des cartes bancaires (mais pas toujours…) mais là-dessus les banques, pour des raisons de crédibilité faciles à imaginer, restent évidemment très discrètes !
  • Si le cash est supprimé, vous n’avez plus aucun autre moyen pour vos économies que de faire aveuglément confiance aux banques qui, entre nous et spécialement en France, ne sont que la courroie de transmission plus ou moins contrainte du fisc ! La France n’est pas la Suisse et le secret bancaire n’y existe pas !
  • Si votre banque fait faillite, la formule du bail-in a été formalisée dans les textes au début de cette année ; ce qui veut dire qu’elle peut se servir sur vos dépôts pour boucher les trous de sa mauvaise gestion. Vous n’êtes plus propriétaire de votre argent mais juste un créancier de votre banque… Et il suffit de consulter la loi sur les faillites pour savoir quel est le sort réservé aux créanciers surtout lorsqu’ils ne bénéficient d’aucun privilège (garanties) !
  • Bien sûr on vous dira : pas d’inquiétude les dépôts sont garantis jusqu’à 100.000 € ! En oubliant de vous donner un petit détail non négligeable : c’est que le fonds de garantie s’élève à 5 milliards d’€ et que le total des dépôts des Français dans les banques s’élève à 10.000 milliards d’€, autrement dit, le fonds de garantie ne garantit rien du tout ou pas grand-chose !
  • Évidemment, à partir du moment où toutes vos transactions sont connues, le fisc peut suivre les moindres de vos dépenses, et comme les services de Bercy nous considèrent tous comme des fraudeurs, c’est la porte ouverte à toutes les dérives sans échappatoire possible ; notamment si vous êtes en conflit avec l’administration fiscale pour des raisons tout à fait autres !
  • Si le cash est supprimé, finis les petits billets glissés aux petits enfants par les grands parents, finis les dons manuels, finis les petits arrangements hors TVA ou hors charges sociales pour des petits travaux, pour la baby sitter, la tonte de la pelouse, la femme de ménage…
  • À l’époque du franc, les politiques avaient trouvé un moyen simple de lessiver des dettes trop encombrantes : l’inflation et la dévaluation mais aujourd’hui, avec l’euro, cela n’est plus possible puisque cette monnaie n’est pas contrôlée par un État. Néanmoins, si le cash est supprimé, rien n’interdit, comme on en prend actuellement le chemin du fait des pratiques récentes des banques centrales, de vous appliquer des taux d’intérêts négatifs sur vos avoirs bancaires ; intérêts négatifs qui ne seront alors qu’une inflation déguisée permettant de lessiver à bon compte et sur votre dos les dettes faramineuses d’un État français qui se limite à gérer une dette qui ne fait qu’enfler… Alors que si vous avez la possibilité de retirer du cash, les banques ne peuvent pas vous appliquer cet intérêt négatif sous peine de voir les dépôts bancaires disparaître (notamment vers les banques ne pratiquant pas le taux d’intérêt négatif ou au moyen de retraits massifs en espèces) et avec le risque de provoquer l’effondrement du système bancaire !
  • Le but d’une telle pratique des taux négatifs peut d’ailleurs être aussi tout simplement d’orienter votre comportement et de vous contraindre à dépenser vos économies plutôt que de les stocker à ne rien faire sur un compte (car avoir des économies ne sert à rien, c’est bien connu !) ; toute consommation entraînant d’une part une certaine forme d’activité économique mais aussi et surtout la possibilité de vous appliquer une taxe à la consommation (une TVA à 20% par exemple et dans ce cas 100 € dépensés en rapportent 16.67 € à l’État !).
  • La suppression du cash vous retirera toute liberté de choisir un mode de thésaurisation de votre épargne (si cela vous plait de mettre des billets sous votre matelas parce que vous n’avez pas confiance dans votre banque ou dans l’État pour des raisons qui ne regardent que vous), vous n’avez plus le choix ; vos avoirs sont bloqués en banque à la merci d’un évènement malheureux comme celui qui est arrivé à Chypre !
  • Car, si le cash est supprimé, rien n’interdit à un État impécunieux de faire une petite razzia appropriée sur les comptes bancaires (le programme informatique existe déjà à Bercy : il n’y a plus qu’à appuyer sur la touche RETURN !) : ce que dans un jargon imagé on appelle la répression financière et certains journalistes « l’extrême ponction », surtout que… on n’est jamais à l’abri d’un accident de parcours à la suite d’un évènement international imprévu ou d’une vilaine crise financière internationale mettant brutalement fin au système de l’argent à taux zéro (comme par exemple la sortie de l’Allemagne de la zone euro car c’est bien le seul pays qui pourrait en sortir sans dommage… ce qui mettrait fin immédiatement à la crédibilité de l’euro) ! Car alors, il est tout à faire naturel pour la caste qui dirige la France que sa mauvaise gestion des deniers publics ait pour conséquence d’aller piocher dans vos économies !

Évidemment, il y aurait bien quelques petits effets pervers à une telle suppression car il existe toute une petite économie fonctionnant à partir du cash (petits travaux…) et qui n’aurait pas lieu s’il fallait y ajouter des charges sociales, dont tout le monde connaît le montant beaucoup trop élevé ; sans compter que cet argent qui circule le fait en général assez vite c’est-à-dire qu’il n’est pas conservé par leurs bénéficiaires mais est immédiatement réutilisé pour financer autre chose !

Le cash, manque à gagner du fisc

Le problème réel de cette volonté de supprimer les billets de banque est que le fisc y voit surtout, dans sa logique bien à lui, un « manque à gagner » qui n’est rien d’autre qu’un manque à taxer et une économie souterraine qu’il voit énorme et susceptible de lui rapporter un maximum de nouvelles recettes fiscales ; sans se rendre compte que du jour où il n’y aura plus de cash, il n’y aura plus cette économie souterraine et que tout le monde y perdra, ou alors mutera vers une forme différente (troc) ; car on ne peut pas lutter contre une adaptation ou un contournement de règles administratives à la fois trop contraignantes et inutiles !

À cela s’ajoute un fantasme récurrent de l’administration fiscale : des milliards sont planqués dans les lessiveuses, fantasme déjà exprimé en 2002 lors du passage à l’euro et à l’occasion duquel les autorités voyaient déjà un déferlement de monnaie à convertir (les gens allaient faire des queues énormes aux guichets avec des valises pleines à craquer de billets).

Ce déferlement n’a curieusement pas eu lieu… on se demande encore bien pourquoi !

Il ne faut pas non plus oublier que le montant des billets de banque en circulation est bien moins important que le total des dépôts (entre 5 et 10%) ce qui veut dire que déjà 90% des dépôts sont constitués par de la monnaie scripturale et ne sont déjà plus qu’une ligne informatique dans les réseaux bancaires !

C’est aussi un fantasme du fisc que de vouloir contrôler tout le monde pour être bien certain que personne ne fraude ; d’autant plus que, selon la doxa officielle de Bercy, la fraude fiscale s’élèverait à 80 milliards d’euros par an, et que, sans fraude, le déficit budgétaire se trouverait ipso facto comblé. Formidable raisonnement qui permet d’affirmer, sans sourciller, aux termes d’une affirmation sophistique que c’est à cause des fraudeurs que l’État français se trouve en déficit et non à cause de la mauvaise gestion des deniers publics à propos de laquelle personne n’est jamais responsable et aucun politique ne veut rien changer !

On peut rappeler les pouvoirs de TRACFIN en la matière !

Or, la vérité oblige à dire que l’État n’est rien d’autre qu’un prédateur fiscal qui veut en savoir le plus possible sur vous pour pouvoir vous tondre au maximum et la mise en place du prélèvement à la source entre dans cette démarche.

On comprend vite que l’argument prétendument sécuritaire (dont on a pu mesurer toute l’efficacité : environ 250 morts et 800 blessés), des bandits, trafiquants, terroristes et autres utilisateurs du cash n’est que le faux nez des méthodes inquisitoriales du fisc !

D’ailleurs, on retrouve curieusement ce même argument à propos des nouvelles monnaies numériques (Bitcoin et autres) qui sont elles aussi « aux mains des trafiquants » parce qu’elles ont surtout le gros défaut de ne pas être contrôlées et contrôlables par les États !

En fait, la suppression des billets de banque n’est rien d’autre qu’un empiètement supplémentaire sur votre liberté, une forme de totalitarisme rampant destiné à accroître le contrôle de l’État et de ses fonctionnaires sur les populations alors que chacun devrait pouvoir être libre de pouvoir disposer comme il l’entend de son argent, la plupart du temps fruit de son travail ou résultat d’une vie d’économies !

Avec un système sans cash vous devenez l’usufruitier contraint de votre propre argent dont l’État veut même pouvoir en contrôler l’usage !

On retrouve les mêmes dérives à propos des différents projets de lois et lois votées concernant le secret des communications et la cryptographie avec la volonté d’imposer aux éditeurs de logiciels des « back doors » en français « portes dérobées » permettant aux administrations étatiques, à partir de critères variables et fumeux, de violer impunément le secret des communications !

Les présidents de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) et du Conseil national du numérique (CNNum) ont d’ailleurs publié dans le quotidien Le Monde une tribune selon laquelle « le chiffrement – et les libertés fondamentales dont il permet l’exercice – constitue un rempart contre l’arbitraire des États. Il nous protège aussi contre le contrôle croissant des acteurs économiques sur nos vies ». Sic !

La société sans cash, société surveillée

Il ne faut pas se faire d’illusion, nous vivons dans une société où le contrôle de l’État est de plus en plus pesant et intrusif, la liberté qui nous reste n’est que celle qui nous est autorisée par ce même État !

Alors, que nous reste-t-il si on ne veut pas que tous ses avoirs n’existent plus seulement que sous forme de monnaie scripturale ?

Bien entendu, à notre niveau, nous n’avons aucun moyen d’action sur les agissements de la caste qui dirige le pays… Nous ne pouvons que réagir et nous organiser pour prendre des mesures préventives telles que l’achat de biens tangibles (immeubles, mais taxés de plus en plus surtout si c’est pour un projet de location), les matières premières (comme l’or mais très taxé en France, l’argent métal ne vaut plus rien), vous lancer dans l’achat d’actifs financiers (obligations d’État à taux 0 donc qui ne rapportent rien ; actions, ce qui est très risqué à ce jour ; assurance-vie, mais les taux sont à la baisse aussi puisque l’assurance vie est investie en obligations d’État qui désormais tangentent avec le taux 0 et le projet de loi Sapin 2 en cours d’étude contient des dispositions inquiétantes visant à bloquer les taux et les remboursements, sans oublier que les 1.600 milliards d’euros d’encours de l’assurance vie sont à la merci d’une petite prédation fiscale) ou encore dépenser comme acheter une voiture neuve (les Grecs l’on fait en masse en 2015 lorsqu’ils ont pensé que leur pays allait sortir de la zone euro et qu’ils allaient se retrouver avec une nouvelle drachme ne valant pas plus qu’un billet de Monopoly) ou autres mesures telles que l’ouverture d’un compte à l’étranger (révélé à l’administration fiscale bien entendu) dans un pays qui ne prétend pas abolir le cash ou enfin utiliser les cryptomonnaies telles que le Bitcoin mais très spéculatives, et à la sécurité pas toujours assurée !

Notre seule chance pour l’instant est de faire partie de la zone euro au sein de laquelle plusieurs pays sont ouvertement opposés à la suppression des billets de banque qui sont chez eux beaucoup plus utilisés qu’en France !

De ce fait, le risque immédiat apparaît pour l’instant limité. Mais rien n’interdit par contre à un État (comme la Grèce par exemple) de faire facturer par les banques une taxe sur l’usage du cash, notamment lors du retrait au guichet bancaire !

Nous savons bien, de toutes les façons, que l’imagination de la caste au pouvoir est sans limites sur ce plan-là…

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USA : La banqueroute de Central Falls, quand le spectre des faillites made in US hante l’Europe

En 2009, la ville de Central Falls dans l’état de Rhode Island aux États-Unis, à quelques kilomètres de Boston faisait faillite. Des mesures financières drastiques furent prises afin de tenter de redresser la barre. 

Les faits :

En 2009, le budget annuel de la petite ville de Central Falls, 19’000 habitants présentait un montant de 17 millions de dollars. L’argent recueilli grâce aux taxes locales (impôts) n’en couvrait que 13 millions.

Ce qui était normalement prévu dans ce cas de figure c’est que l’état de Rhode Island devait  mette la différence, soit 4 millions de dollars afin de permettre à la commune d’avoir un budget équilibré.

Mais les riches ayant passé par là en demandant à l’état  de leur accorder un assouplissement fiscal  et la crise des subprimes faisant rage,  le gouvernement n’était plus en mesure de couvrir le déficit des communes avoisinantes, ce qui fut donc le cas pour Central Falls et l’emmena tout droit à la faillite.

Pour remonter la pente, un juge d’état au salaire mirobolant de 200 dollars de l’heure avait été mandaté et des coupes budgétaires drastiques  mises en place, notamment sur les retraites qui avaient été amputées de moitié, le licenciement de la plupart des fonctionnaires etc…

Nous étions en 2009.

Le climat économico-social aux USA n’a fait que se détériorer depuis. Près de 18 % de la population (soit 50 millions d’américains) mangent aujourd’hui  grâce à des bons alimentaires.

L’Europe qui s’américanise de plus en plus prend le même chemin avec des formules quelque peu modifiées qui se traduisent en France, par exemple, par la loi travail ainsi que par les dernières coupes budgétaires récemment annoncées par le gouvernement et les médias, sans parler du gel et de la confiscation des avoirs bancaires.

Le néolibéralisme privilégie le capital et le capital va là ou il y a du capital, sans état d’âme et sans tenir compte du reste. Les pauvres n’ont qu’à trinquer, ceci est d’une logique mathématique, implacable et aucune dérogation n’est possible quoi qu’il arrive.

Un reportage à voir afin de se rendre bien compte de ce qui attend la plupart des villes européennes ces prochaines années avec un effet nettement amplifié par l’explosion programmée d’une bulle financière dont la petite sœur de 2008 en comparaison n’aura été qu’une partie de plaisir selon l’avis des économistes les plus pessimistes qui sont de plus en plus nombreux à partager cette vision morose de la conjoncture.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

 

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