Il était l’un des symboles de la lutte contre le racisme. Né en Algérie, il était arrivé en France à l’âge de 10 ans. Rachid Taha est décédé. Il avait 59 ans.
Souvenons-nous de ces paroles prononcées en 1987 et qui sont à méditer aujourd’hui plus que jamais :
« Moi, le racisme de la rue, je m’en fou! Celui-là, je ne le trouve pas très dangereux. C’est le racisme global, le racisme médiatique et le racisme de certains hommes politiques, ceux-là pour moi, sont les gens les plus dangereux. J’ai l’impression qu’on est en train de tomber dans le piège qu’on est en train de nous préparer, c’est-à-dire parler que de l’arbre qui cache la forêt ».
Il avait senti le vent tourner ; cela n’allume-t-il pas quelques lumières chez certains d’entre vous ?
Stéphane Guibert / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /