Il faut savoir : Aujourd’hui encore, 14 pays africains continuent de payer un impôt colonial en France, et ce malgré l’indépendance

En fin d’article, une déclaration de l’ancien président Jacques Chirac : « Il faut rendre à l’Afrique ce qu’on lui a pris »

Le saviez-vous? Aujourd’hui encore, beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial en France, et ce malgré l’indépendance !

Le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’ivoire, le mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, la République centre Africaine, le Tchad, le Congo Brazzaville, la Guinée Équatoriale et le Gabon.

Ou comment la France à défaut de piller ces pays a trouvé le moyen de mettre à sac leur économie tout en y laissant crever de faim celles et ceux qui y vivent !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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Lorsque Sékou Touré de Guinée décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français, et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris était s’est indignée, et dans un acte de fureur historique, demanda à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leur yeux, les avantages de la colonisation française.

Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé: les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnée.

Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à tous les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.

Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des Élites Africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.

Pour les pays nouvellement indépendant il fallut trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’ Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :

Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonisation proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.

Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963.

Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.

Le 13 Janvier 1963, trois jours après , qu’il ai commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçu à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.

Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.

Le 30 Juin 1962, Modiba Keita, le premier président de la République du Mali , décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ).

En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.

Le 19 Novembre 1968, comme, Olympio, Keita sera victime d’ un coup d’état menée par un autre ex légionnaire français des Affaires étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.

De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaire anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :

  • Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.

  • Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta,  aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance

  • Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.

En fait , au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.

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Révélations CHOC concernant Daesh et c’est dit sur C8 une chaîne du groupe Canal Plus !

Un Grand merci à Peter Moore pour avoir relayé sur FB

Les origines du Djihadisme remontent à la guerre froide avec  l’empire Soviétique. L’OTAN  avait élaboré la Muslims belt; il fallait empêcher la Russie d’accéder aux meres chaudes par la constitution d’une chaîne d’états si possible Islamistes radicaux. Après la chute de l’URSS, cette stratégie a été continuée en Bosnie, au Kosovo, en Irak où on a démantelé un état laïque  au profit d’Islamistes à la fois chiites et sunnites, on a continué ça en Libye. Quand aux frères musulmans ils ont été sponsorisés pratiquement par tous les états occidentaux.

La France est un pays ami de l’Arabie Saoudite et du Qatar et non avec la Russie alors que si on devait avoir à se défendre contre ces gens là, Poutine serait tout de même un allié naturel. Il faut savoir que même si le régime de Poutine n’est pas exempt de défauts, il y a énormément d’exagération sur la Russie dans les médias mainstream occidentaux.

Récemment, le président Américain Barak Obama et Hillari Clinton ont déclaré que la Russie était un danger plus grave que Daesh. Voilà donc des gens qui pensent que Les Russes sont des gens plus dangereux que ceux qui viennent tuer ou égorger nos enfants sur nos terrasses.

Luter contre l’Islam radical tout en serrant la main du roi d’Arabie Saoudite revient à dire que nous lutons contre le Nazisme tout en invitant Hitler à notre table.

75 milliards de dollars ont été dépensés depuis 1980 par la seule Arabie Saoudite qui n’est que l’un des cinq pôles de l’Islamisme radical. On a jamais vu la mise en place de tels moyens pour financer le Salafisme dans le monde. Jamais un totalitarisme n’a disposé d’autant de moyens financiers.

Nos politiques nous font croire qu’ils ne savent pas mais leurs serrent les mains, les mêmes qui insultent Poutine et qui disent qu’il faut le faire passer devant un tribunal pénal international, les mêmes reçoivent ces gens avec les honneurs.

Hollande et Vals pour ne citer qu’eux  le savent parfaitement et cela signifie ni plus ni moins qu’ils trahissent non seulement la France mais aussi les valeurs de l’Occident, les valeurs de la démocratie…

Stéphane Guibert / Finalscape / Sur VK

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Vietnam : 40 ans après, l’agent Orange de Monsanto fait encore d’horribles ravages !

40 ans après la guerre du Vietnam, l’herbicide de Monsanto « Agent Orange » qui était utilisé et largué par des avions (Chemtrails) afin de détruire la végétation servant de refuge aux ennemis américains continue à faire des ravages sur la population.

Le fabricant de ce produit Monsanto continue à réfuter sa part de responsabilité sur les méfaits de ce poison hautement toxique sur tout l’écho système et la population locale. Pourtant cela ne l’empêche pas de persister et signer car son tristement célèbre herbicide Roundup contient cette fameuse substance incriminée au Vietnam par la communauté scientifique, la dioxine. 

Les mutations génétique se poursuivent génération après génération en se transmettant de la mère aux nourrissons.

Le Docteur Phuong vient en aide à ses enfants. Une vidéo de « Channel 4 Unreported World »

Stéphane Guibert / Finalscape / Sur VK

Attention à la dureté de certaines images !

 

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Europe : Conflits d’intérêts et Corruption, ou comment les multinationales règnent sur nous

Le néolibéralisme dans toute sa splendeur !

Si vous voulez savoir comment l’Europe s’assoit allègrement sur nos intérêts ce qui suit vous concerne !

Cet article va démontrer comment des gens qui sont censé protéger nos intérêts se font acheter par des multinationales en ne visant au final que des intérêts financiers.

Nous, cinq cent millions de personnes, on devient quoi dans tout ça ?

Pour nous mettre dans le bain et pour commencer, un petit rappel avec Elise Lucet qui tente une interview avec Rachida Dati justement soupçonnée de conflit d’intérêt avec GDF Suez

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L’Europe est de plus en plus contestée aujourd’hui et les « Xit » de plus en plus envisagés du moins par les peuples eux-même. Bien qu’envisageable la chose est difficilement réalisable vu la réticence de Bruxelles pour des référendums populaires.

Vidéo en fin d’article.

  • Les multinationales achètent des députés pendant leur mandat.

Les premières personnes que les multinationales peuvent acheter sont les députés européens. Quand un député qui siège à Bruxelles pour l’intérêt général peut en même temps occuper un emploi privé et peut donc être à la solde d’un employeur d’une multinationale ce qui s’appelle un conflit d’intérêt. C’est un peut comme si un arbitre de foot qui doit être neutre dans son jugement travaillait pour une des deux équipes.

  • Les multinationales dictent jusqu’à 1/3 des amendements aux députés.

Le seul travail des députés européens est de modifier la loi ou déposer des amendements à la loi. Les multinationales peuvent dicter des amendements aux députés ou autrement dit, les députés déposent des copier coller des amendements dictés par les multinationales.

  • Les multinationales achètent des commissaires européens : Le pouvoir d’une promesse d’embauche.

Les entreprises ne peuvent pas directement acheter les commissaires européens mais l’astuce réside dans le fait qu’on peut leur proposer une promesse d’emploi. Jacques Abramoff, le plus grand lobbyiste américain des années 1980 à 1990 le dit lui-même : « Quand vous aurez fini de travailler pour l’administration, nous aimerions beaucoup que vous envisagiez de travailler avec nous. Au moment ou un de mes collègues ou moi avions prononcé ces mots, c’était plié. On les tenait ! Et qu’est-ce que ça veut dire ? Chaque requête venant de chez-nous ou d’un de nos clients, tout ce qu’on voulait, il allait le faire. Et mieux que ça, il allait penser à faire des choses qu’on aurait pas imaginé nous-même. »

  • Les multinationales achètes les fonctionnaires européens : Promesse d’embauche bis.

La moitié des fonctionnaires européens sont d’anciens ou futures lobbyistes privés ce qui fait donc que leurs intérêts sont excessivement mêlés.

  • Les experts indépendants sont payés par des multinationales.

Avant chaque projet de loi, la commission européenne nome un groupe d’experts. Ce groupe d’experts a un rôle très important. C’est lui qui va défricher le domaine et poser le problème que va résoudre la loi. Les multinationales se filtrent à ce groupe d’experts pour essayer de le façonner à leur guise. Ces groupes d’experts sont composés de fonctionnaires européens, de représentants d’intérêts industriels et de plein d’experts indépendants qui sont souvent des chercheurs indépendants mais ou le bât blesse c’est que très souvent ces experts sont financés par les multinationales.

  • Les multinationales financent des lobbies déguisées.

Un exemple avec l’institut européen pour l’hydratation. Cet institut a été financé à hauteur de 6.5 millions d’euros par Cocacola. Pas besoin d’en dire plus.

  • Les multinationales influencent les résultats de la science en la finançant.

Les multinationales payent directement la recherche, des universités, des chercheurs ou des programmes académiques. Quand une multinationale finance une recherche elle le fait avec son approche à elle en ne visant que ses propres intérêts.

Une vidéo à ne manquer sous aucun prétexte !

Stéphane Guibert / Finalscape / Sur VK

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CETA : Paul Magnette m’a personnellement répondu ce qui suit :

Paul Magnette que je remercie sincèrement d’avoir pris le peine et le temps de me répondre en message privé sur Facebook.

Voici donc un homme politique (car bon gré ou malgré la politique fait partie de nos vies et ce à toutes les échelles, faute de quoi nous nous rangeons dans le rang des anarchistes) qui a su mener jusqu’au bout un combat, une lute pour une étique pour une qualité de vie, pour la sauvegarde de nos acquis sociaux que ce soit sur le plan environnemental, climatique, administratif etc…

Paul Magnette, issu de cette petite Wallonie quasi inexistante pour le reste du monde jusqu’à ce jour a su redonner un espoir de démocratie à la planète entière.

Chapeau Bas Monsieur Magnette

Stéphane Guibert / Finalscape / Sur VK

Bonjour,

Votre message relatif au Ceta m’est bien parvenu, dans un contexte qui, vous vous en doutez, ne me permettait pas de répondre immédiatement.

Je tenais, donc, à présent, à prendre le temps de vous écrire pour vous remercier et pour vous préciser quelle fut l’attitude des autorités wallonnes tout au long de ces négociations.

Avant tout, je veux vous dire que les très nombreux témoignages de confiance et de sympathie que j’ai reçus ont puissamment contribué à affermir ma position et celle du Gouvernement wallon au cours de ces importantes journées. Ils m’ont donné beaucoup d’énergie et de courage dans cette négociation qui a été très difficile. C’est grâce à eux que j’ai pu résister aux pressions et aux ultimatums et qu’aujourd’hui nous pouvons affirmer que ce combat en valait la peine.

Comme je l’ai dit d’emblée, notre action ne va pas à l’encontre d’un commerce loyal que nous souhaitons développer avec le pays partenaire et ami qu’est le Canada. Elle traduit, en revanche, la volonté d’établir ces échanges sur des bases saines, progressistes et durables, afin de faire de ce traité une référence en la matière, fixant les standards européens pour toutes les futures négociations avec les pays qui ont le même niveau de développement que nous.

Grâce à cette mobilisation de la société civile et à la résistance constructive des autorités wallonnes, ce texte deviendra la nouvelle règle en la matière, ce qui signifie qu’on n’acceptera plus jamais un traité qui ne soit pas au moins aussi exigeant que celui-là. Les citoyens comme nos entreprises ont tout à y gagner. Cette position, nous l’avons forgée sur base d’une analyse approfondie de ce projet d’accord commercial, menée depuis près de deux ans – avant même que le traité ne soit définitif – par notre Parlement, avec le concours de nombreux experts et en dialogue avec la société civile, largement mobilisée pour relayer les préoccupations des associations et des citoyens.

Cette position, mûrement réfléchie, le Parlement de Wallonie l’a formalisée dans une résolution soutenue par une très large majorité, déposée dès le 2 octobre 2015, et nous l’avons exprimée à la Commission européenne depuis plus d’un an, en exposant en des termes clairs les problèmes que nous posait ce texte. Le Parlement wallon a fait son devoir démocratique, dans les cadres belge et européen qui lui confèrent cette prérogative, pour traduire les inquiétudes et les aspirations des citoyens.

Nos remarques n’ont commencé à être prises en compte que ces dernières semaines, ce que je regrette. Elles ont toutefois ouvert la voie à un dialogue, notamment avec le Canada, qui a permis d’engranger des acquis indéniables. Ainsi, nous avons obtenu la clarification des termes du traité grâce à un « instrument interprétatif » conjoint tel que prévu à l’article 31 de la Convention de Vienne qui stipule que les instruments visant à préciser les intentions des parties ont force obligatoire.

Une table de concordance des dispositions juridiques du Ceta et de l’instrument garantit cette interprétation. Dans ce cadre, l’arbitrage privé – inacceptable pour nous – a été remplacé par un mécanisme public de règlement des différends entre États et investisseurs dont les formes ont été précisées. Il s’agira d’une Cour publique composée de juges totalement indépendants – semblables à ceux de la Cour de justice de l’Union européenne – et nommés par le Conseil européen, sur proposition des États membres. Ils seront, par ailleurs, soumis à un code de conduite strict prévenant tout conflit d’intérêts avant, pendant et après leur mandat.

Les États pourront, en outre, contester les décisions de ce tribunal devant un Tribunal d’appel, qui présentera les mêmes garanties d’indépendance.

Un système sera également institué pour permettre l’accès des PME à ce mécanisme. Pour garantir la mise en œuvre de tous ces éléments, les dispositions relatives au mécanisme de règlement des différends n’entreront pas en vigueur aussi longtemps que l’ensemble des procédures de ratification des parlements nationaux et régionaux ne seront pas clôturées.

La Wallonie a d’ores et déjà indiqué que, si ce futur mécanisme ne correspond pas à ses ambitions, le Parlement wallon refusera la ratification du Ceta. Autre point essentiel, nous avons préservé le droit des États à légiférer. L’instrument précise ainsi explicitement que les États pourront continuer à légiférer pour revoir à la hausse leurs normes en matière de protection et de promotion de la santé publique, de services sociaux et éducatifs, d’environnement, d’éthique, de protection des consommateurs, de la vie privée, des données et de la diversité culturelle et ce, sans craindre de devoir payer des indemnités à une entreprise qui s’estimerait préjudiciée dans ses bénéfices.

Il en va de même en matière de coopération réglementaire. Le traité laissait craindre la constitution d’un forum acquis aux multinationales, s’imposant comme une autorité régulatrice de substitution aux assemblées démocratiques. La Wallonie a obtenu que ce forum soit uniquement composé d’autorités publiques mais aussi que cette coopération se déroule exclusivement sur une base volontaire et que, si elle est utilisée, ses résultats ne soient également mis en œuvre que sur une base volontaire.

En Belgique, cette faculté sera, en outre, conditionnée à un accord préalable des parlements. Nous avons pu également éloigner le spectre du « cheval de Troie » qui planait sur l’ancien Ceta. Des entreprises multinationales américaines ne pourront pas utiliser un système de « boîte aux lettres » au Canada pour accéder au marché européen, dès lors que seules les entreprises ayant des activités économiques substantielles dans ce pays, telles que définies par le Traité de l’OMC sur le Commerce des services, pourront profiter des avantages offerts par le traité.

Les acquis sont également nombreux en matière de sauvegarde des services publics ‑ services éducatifs, culturels, de santé, sociaux, de placement de personnel, de recherche et développement, de distribution d’eau, liés à l’énergie… ‑ qui sont explicitement exclus de l’accord.

La Wallonie a également obtenu la garantie explicite que nos services d’intérêt économique général seront protégés et que nos mutuelles pourront continuer à offrir un service accessible à tous, sans être mises en concurrence avec des assureurs privés. Personne ne pourra imposer la privatisation d’un service public, un État pourra renationaliser un service ouvert aux opérateurs privés sans crainte d’un recours devant le mécanisme de règlement des différends et la Belgique conservera le droit de définir et de protéger de nouveaux services dans l’intérêt général.

En matière d’agriculture, la Wallonie a obtenu le maintien des clauses de sauvegarde prévues par le traité du Gatt. Ces clauses pourront être invoquées si l’augmentation des exportations d’un produit, telle que la viande de bœuf, risque de causer un préjudice important à notre sécurité alimentaire ou à la sauvegarde de la vie rurale, de la nature et de la biodiversité.

Par ailleurs, les produits importés devront scrupuleusement respecter nos normes sanitaires, aussi bien belges qu’européennes. Le principe de précaution applicable en Wallonie est donc bien conservé et, dans ce cadre, la culture et la vente d’OGM ainsi que le recours aux hormones sont strictement interdits.

La Belgique conservera également le droit de proposer ultérieurement de nouvelles appellations d’origine contrôlée. Le texte fait aussi explicitement référence aux prescrits internationaux en matière de développement durable, de changement climatique (accords de Paris) et de protection des travailleurs (conventions de l’OIT).

La Belgique et ses Régions conservent donc le droit d’édicter des normes ambitieuses dans ces matières. Tant la Belgique que la Wallonie garderont la possibilité de conditionner l’octroi d’un marché public à des clauses sociales et environnementales et le dumping social est explicitement interdit dans le texte. Ces changements, ces précisions, ces clarifications et ces dissipations d’ambiguïtés – dont nous savons combien elles sont dangereuses -, la « petite » Wallonie les a obtenus seule, par l’implication sans égale de son Parlement et grâce à la vigilance précoce et la mobilisation exemplaire de la société civile européenne qui n’a guère trouvé d’autres relais institutionnels.

Ce combat, la Wallonie ne l’a pas mené uniquement pour elle-même mais bien pour ces préoccupations communes et en faveur d’une Europe du progrès, conforme à ses aspirations originelles et aux attentes de ses populations.

Une chose est sûre, c’est que ce mouvement fera date. Une page est tournée dans la manière d’élaborer des traités. À l’avenir, on ne pourra plus les négocier de manière secrète. Nous avons de facto imposé l’obligation de le faire démocratiquement, dans un débat beaucoup plus précoce avec les citoyens. Voilà pourquoi je vous remercie une fois encore pour votre soutien et pour une mobilisation qui, seule, est porteuse de tous les espoirs. Bien cordialement

Paul Magnette pour Finalscape

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Culture et cinéma : Didier Marouani et son groupe SpAce enregistrant le morceau « Air Force » décembre 1977

Didier Marouani, musicien Français très connu sur la planète des mélomanes en musique électronique nous offre une vidéo très rare, l’enregistrement de « Air Force » tiré du second album de SpAce : Deliverance sorti en 1977.

Un grand merci à Didier Marouani leader du groupe SpAce pour leur autorisation.

Stéphane Guibert / Finalscape / Sur VK

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Vidéo originale

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