Dans notre belle société on préfère jeter de la nourriture plutôt que de la donner à quelqu’un qui a faim.
J’ai bossé en cuisine dans un collège privé des rives du lac Léman et les repas qui n’étaient pas mangés partaient à la poubelle.
Il était formellement interdit de sortir cette nourriture de l’école. Raison invoquée : L’établissement ne pouvait pas risquer avec les aliments qui n’avaient pas été consommés par les élèves d’intoxiquer une tierce personne étrangère à l’école.
Bien que jeter de la nourriture encore consommable soit scandaleux on peut néanmoins comprendre ce raisonnement.
En ce qui me concerne, j’ai été gérant d’un cyber-café à Genève et je proposais à mes clients des pâtisseries. Le soir, avant la fermeture, mes invendus étaient soigneusement disposés sur un présentoir avec la mention : « Servez-vous » et rien n’a jamais été perdu.
En Suisse, certains magasins vont même jusqu’à asperger les aliments qui sont jetés avec des produits toxiques afin de dissuader quiconque de se servir.
Au point où on en est : Tout ce qui rentre fait ventre et à plus forte raison lorsqu’il fait vendre !
On en a les papilles qui frémissent tant on se réjouit d’y goutter : Des huiles de moteur dans la mayonnaise, qu’attendons-nous pour nous mettre au cyanure ?
Pour rappel : 2007, le scandale des huiles de moteur dans les huiles végétales !
Déjà publié sur ce site avant son crash volontaire, aviez-vous entendu parler de ce scandale très peu relaté dans les médias Mainstream concernant un lot de quarante mille tonnes d’huile de vidange mélangée à des huiles destinées à la consommation ?
Non ? !
Alors sachez que depuis cette même année, l’union européenne incapable de retirer tous les aliments contaminés déjà mis en vente a rehaussé l’acceptance en matière d’huile frelatée à 10%. Ce qui revient à dire que la vinaigrette que vous avez acheté dans l’hyper du coin peut contenir 10% d’huile de vidange et ce, en toute légalité.
Bon appétit !
François Asselineau nous en parle lors de l’une de ses nombreuses conférences.
48 heures dans le temple de la folie productiviste !
Dans le sud de l’Espagne, il existe un lieu où l’on produit des tomates, des légumes pour toute l’Europe. Certains arrivent dans vos assiettes, mais à quel prix ?
Hormis la muraille de Chine, cet empire de la tomate est le seul endroit que l’on peut voir depuis l’espace. À l’image de la folie humaine mais éphémère car l’eau fait défaut, jusqu’où irons-nous pour engendrer des profits ?
Les dessous de la fabrication du tarama industriel pour ne plus se faire avoir par les colorants et autres additifs.
Nous avons tous déjà vu quelques blinis recouverts de tarama sur la table de l’apéro. Cette mystérieuse crème d’oeufs de poisson rose, voir rose fluo pour certaines marques. Tellement rose, que certains se demandent même si le tarama est une vraie recette ou une mixture inventée par les industriels. Pour la réponse, eh bien…le tarama est une vraie recette, c’est l’un des classiques de la gastronomie Grecque et il est loin d’être rose. Place aux explications !
Comment est fabriqué le tarama industriel ?
La fabrication du tarama pour les industriels, c’est un peu comme celle du jambon : si c’est rose, c’est parce que le consommateur le veut comme cela. Nous ne saurons jamais qui des industriels ou des consommateurs a “instauré” le tarama rose, mais ce qui est sûr c’est que nous n’avons pas vraiment demandé à manger des pucerons écrasés.
Vous avez bien lu : le colorant E120 rouge est fabriqué avec des Dactylopius coccus, une variété de cochenilles d’Amérique du Sud. Et c’est ce colorant que l’on utilise pour faire du tarama, mais aussi des cosmétiques, soda, bonbons, médicaments, etc…La France est d’ailleurs l’un des plus gros importateur de colorant E120.
Une fois déshydratées, ces petites bêtes sont réduites en poudre et donnent une teinte rouge, due à un acide qu’elles produisent. Avec une production de 3000 tonnes de tarama par an, les industriels français ont cherché à réduire les coûts. Et si vous avez lu notre article sur les additifs alimentaires, vous savez déjà que tout cela se passe au niveau des ingrédients, et que la clé de votre plaisir gastronomique (et de votre santé), c’est de lire l’étiquette.
La recette originale est plutôt simple : des oeufs de cabillaud fumés, du pain sec, du lait et de l’huile d’olive accompagnés d’un peu de citron et d’oignon.
Pourtant, certains de ces simples ingrédients ont été remplacés par d’autres, moins chers. Par exemple le pain s’est transformé en chapelure et l’huile d’olive, en huile de colza/tournesol bien moins coûteuse.
On en vient à se demander s’il y a bien des oeufs de cabillaud dans le tarama industriel… Pour qu’un tarama puisse être considéré comme tel, il doit contenir au moins 25% d’oeuf de cabillaud. Mais rien n’indique d’où doivent venir ces oeufs ni s’ils doivent être frais.
En effet, la plupart des taramas que l’on retrouve dans les rayons de supermarché sont réalisés à partir d’oeuf congelés puis transformés une sorte de pâte liquide pour pouvoir en produire toute l’année. Quant à la provenance des poissons… nous la cherchons encore ! Elle est souvent indiquée sur les taramas artisanaux : forcément lorsque l’on sait d’où viennent les poissons, c’est qu’on les a pêchés ou achetés au port local et préparés soi-même.
Au milieu de l’étiquette, un ingrédient assez singulier pour un produit à base de poisson : du sirop de glucose ou du sucre. Pourquoi du sucre ? Tout simplement car il va venir couvrir des goûts désagréables en bouche. Plusieurs ingrédients de basse qualité mélangés ensemble font rarement un mélange savoureux, il faut donc dissimuler tout ça sous une bonne dose de sucre.
Pour compléter le tout, plusieurs additifs : conservateurs, acidifiants, exhausteurs de goût… Une recette bien éloignée de celle de la gastronomie Grecque.
Et le vrai tarama artisanal ?
Malgré tout, on trouve du vrai bon Tarama mais pour cela il faut s’éloigner un peu des grands supermarchés. D’ailleurs, le vrai tarama n’est pas du tout rose mais plutôt coquille d’oeuf / vanille, des couleurs plus discrètes mais surtout plus naturelles.
Quelques conserveries méditerranéennes préparent leur propre tarama : les oeufs sont récupérés sur les poissons issus de la pêche locale puis préparés à la main et la recette est cuisinée “comme à la maison”, sans conservateurs ni autre substituts.
Le tarama est aussi très facile à préparer à la maison. Les ingrédients sont de ceux que l’on a tout le temps dans la cuisine et les oeufs de cabillaud se trouvent facilement en supermarché ou magasins spécialisés.
En dégustant un tarama artisanal ou fait maison, on redécouvre le goût délicat des oeufs de cabillaud fumés dans une recette justement travaillée.Et on se régale, tout simplement.
Alors que les agriculteurs se battent corps et âme pour produire de la viande de bonne qualité et dans des conditions entre guillemet humaines, quelque part sur cette planète, c’est la course au pognon !
Produire encore plus sans se soucier des conséquences. Nous y sommes ! Alors bon appétit !
La maltraitance animale se retrouve dans votre assiette !
Avant, cet agriculteur éradiquait les coquelicots avec des pesticides; mais en passant au bio, il en a redécouvert les bienfaits pour ses cultures.
Malgré les accords de libre-échange : CETA & MERCOSUR, en France, de plus en plus de paysans se lancent dans la culture bio et cela porte ses fruits.
C’est aux consommateurs de prendre le relais en faisant le geste et même si acheter local est un peu plus onéreux, il s’agit d’un geste en faveur de l’économie locale qui en a besoin mais aussi et surtout un geste pour notre planète, notre Mère Nature et les générations futures.
C’est avec nostalgie que je me remémore alors que j’étais enfant nos parties de cache cache au milieu des champs de blé, ces tiges qui se balançaient au gré des vents et qui mesuraient plus d’un mètre et demi. Nous étions entourés par cette douceur du mois d’août ainsi que par ces parfums enivrants et ces couleurs : le blond, le rouge, le jaune, le vert … Tout cela nous faisait tourner la tête en nous procurant une sensation de bien-être et de liberté. Nous étions alors à deux doigts de pouvoir nous envoler.
Plans de travail non nettoyés, broyeuse de viande laissant des traces d’e marchandise avariée, odeur de pourrissement, des blocs de viande congelés laissés à même le sol et un endroit où les mouches s’en donnent à cœur joie.
C’est dans une fabrique Allemande qu’une équipe d’envoyé spécial c’est rendue en caméra cachée afin de filmer l’envers du décor et sans être expert en hygiène, ce qui ressort de ces laboratoires fait froid dans le dos.
Ce sont des viandes de bœuf, de veau ou encore de volaille qui sont traitées à mains nues.
Le patron du laboratoire dont il est question dans cette enquête exhibe avec fierté un document signé par l’UE certifiant la qualité et la conformité de ces produits pour une consommation sans danger ce qui lui permet de les exporter dans dans tous les pays membres.
Ces pratiques sont courantes dans le secteur car elles permettent de vendre ces viandes à des prix défiants toute concurrence.
Cette enquête remonte à 2015 et il est étonnant que depuis, peu ou pas de cas concernant des intoxications alimentaires n’aient été recensés sauf si la loi sur le secret des affaires récemment votée, notamment par le parlement français, ne permette de couvrir certaines dérives du système.
Ce sont des traités qui facilitent les échanges de marchandises entre les continents : Mercosur, entre l’Amérique du sud et l’Europe, CETA, entre le Canada et l’Europe.
Génial me direz-vous, on va payer moins cher ce que nous mettons dans nos assiettes. Mais il faut savoir que les contraintes sanitaires sont différentes entre les Amériques et l’Europe. Un bon Steak dont l’animal a été élevé aux « antibios » et nourri aux farines animales cela ne vous met-il pas l’eau à la bouche ? La vache folle si vous n’avez pas la mémoire trop courte, un spectacle que l’on ne demande qu’à revoir. Et puis, ce sont ces éleveurs locaux, ces paysans qui se suicident tous les jours, mon dieu … Que de jouissances en perspective.
Et aussi, alors que d’un côté les jeunes se mobilisent pour le climat avec la bénédiction des gouvernements qui posent en selfie sous l’ériger d’une marionnette soigneusement choisie pour faire pleurer dans les chaumières, c’est le jackpot assuré pour l’industrie du « Greenwashing« .
Bref…
Je suis content d’avoir mon âge, un peu plus du demi siècle et je plains de tout cœur les générations à venir en leur faisant mes excuses les plus sincères pour avoir laissé faire aussi longtemps.
Je ne mets en avant ni pétition ni boycott mais en appel à la raison de celles et ceux qui me lisent :
À vous de voir le monde que vous voulez laisser à vos enfants. Déjà être solidaire du paysan qui labeur et qui se donne corps et âme, ensuite, il n’y a rien de meilleur qu’un légume ou un fruit qui a été cultivé à proximité et si vous aimez la viande, la consommer modérément en privilégiant le respect de la vie ne vous sera que bénéfique.
Changer le monde, nous en avons le pouvoir. Il faut simplement s’en donner les moyens. Tout est dans notre tête.