Il fut un temps où BFM Business acceptait la contradiction et l’analyse divergente dès lors qu’elle était sourcée et à dose homéopathique.
Désormais elle fait « marche arrière », elle ne vendra que la lessive maison. Probablement l’air du temps !
Je remercie Cédric et Guillaume pour ces huit années, ainsi que tous ceux qui m’ont suivi et leur donne rendez-vous très bientôt sur d’autres supports.
« Je suis viré de BFM Business« : Olivier Delamarche, analyste financier, a annoncé dimanche 14 mai avoir été écarté de l’antenne où il intervenait tous les lundis depuis 2009.
Sur le blog Les éconoclastes – dont il est auteur en compagnie notamment d’Olivier Berruyer, actuaire en bisbille avec Les décodeurs du Monde – Delamarche regrette cette mise au ban: « il fut un temps où BFM Business acceptait la contradiction et l’analyse divergente dès lors qu’elle était sourcée et à dose homéopathique », écrit-il. « Désormais elle fait «marche arrière», elle ne vendra que la lessive maison. Probablement l’air du temps ! » Une référence au mouvement En marche et à son candidat fraîchement élu. Très récemment encore, Delamarche disait tout le mal qu’il pensait d’Emmanuel Macron avec qui « nous allons droit dans le mur » selon lui.
Ce catastrophisme est la marque de fabrique de cet ancien gérant-associé de Platinium gestion, un gestionnaire de fonds qu’il a quitté en début d’année. Invité de notre émission lors de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle… de 2012, Delamarche apparaissait déjà mi-goguenard, mi-désabusé. Interrogé également par Maja Neskovic quelques mois auparavant, l’analyste étayait ses prédictions pessimistes à coup de longs soupirs.
Est-ce ce pessimisme et cet anti-macronisme affiché qui a conduit BFM Business à l’écarter? Pas du tout explique le directeur de la rédaction de la station Stéphane Soumier sollicité par @si: « tant qu’il racontait n’importe quoi, ça ne me dérangeait pas. Mais il s’est mis à dénigrer publiquement BFM Business, et là ça ne passait plus ». Selon Soumier, Delamarche s’en est pris à l’éditorialiste maison Emmanuel Lechypre, en le qualifiant d’incompétent, mais aussi au modèle économétrique mis en place par BFM Business pour évaluer le programme économique des candidats à la présidentielle. Sur Twitter, quand BFM Business a publié les projections en cas de victoire de Marine Le Pen (à savoir -5% de croissance, +5% d’inflation, +3% de chômeurs), Delamarche a demandé s’ils n’avaient pas non plus les résultats du Loto.
Si Soumier lui reconnaît une forme d’expertise, il ajoute cependant que la fin du monde annoncée depuis de longues années par Delamarche n’a toujours pas eu lieu. Aussi le directeur de la rédaction a-t-il décidé non pas de le virer – Delamarche n’était pas salarié de l’antenne – mais de ne plus l’inviter. Les autres membres des éconoclastes sont toujours les bienvenus, ajoute Soumier.
Contacté également par @si, Delamarche raconte avoir été informé de son éviction par Cédric Decoeur, rédacteur en chef adjoint d’Intégrale Placements sur BFM Business, mais semble peu bouleversé : « je m’en fous comme de ma première chemise, dit-il, et je ne suis pas fâché de ne plus avoir à faire 400 kilomètres pour me rendre à Paris le lundi« . L’analyste, qui vit dans le Jura, estime cela dit que son discours dérange car il n’est pas dans la ligne de BFM Business. Il précise qu’il continuera de participer aux émissions des éconoclastes enregistrées pendant un déjeuner dans un restaurant puis diffusées sur Youtube… avant d’éventuellement lancer sa propre chaîne.
L’été se passe et tout va bien. Les gens sont en vacances, on se bronze sur les plages et on pense à la soirée que l’on va passer entre amis.
Pendant ce temps-là, tapis dans les couloirs obscures de Bruxelles, voilà t’y pas que l’on est en train de mettre en place une petite surprise qui risque de mal passer lorsqu’elle vous sera servie comme sur un plateau, en effet :
Pour la petite histoire, sachez qu’une des plus grande banques espagnole (Banco Popular) a été mise en liquidation suite à un Bank Run, que 3 de ses consœurs italiennes ont subi le même sort et que 110 autres d’entre elles sont en train de suivre le même chemin. Montant de la perte estimé à 23 milliards d’Euros, soit 1.4% du P.I.B italien
Pour commencer, la crise bancaire en Europe n’a jamais été réglée, ce ne sont que des patchs qui ont été appliqués, qu’elle empire de jour en jour et pour l’heure, tout ce beau monde à Bruxelles est en train de discuter du blocage des comptes bancaire, les vôtres !
Tout simplement afin d’éviter un Bank Run qui se généraliserait à l’Europe toute entière.
Il ne faut pas croire que parce que cela est en train de se passer en Italie, cela ne se passera pas dans le reste de l’Europe pour la simple et bonne raison que si l’on veut que cela soit efficace, il faut bien sûr bloquer tous les pays et toutes les banques en même temps car si un pays avait le malheur de ne pas suivre le mouvement, il y aurait une procession interminable devant les guichets et les bancomats de ses banques et cela impliquerait évidemment des conséquences désastreuses pour elles et pour l’économie.
Le gel des comptes courants concernera n’importe quel compte à partir du premier Euro.
La fameuse garantie qui assurait que les comptes en dessous de 100’000 Euros seraient épargnés ne peut pas tenir (Le fond de résolution unique) . Ce fond espère obtenir 50 à 60 milliards d’Euros en cas de sauvetage d’une banque. Cette somme est dérisoire. Lorsque la bulle des subprimes a éclaté aux Etats-Unis en 2008, ce sont des centaines de milliards de dollars qu’il a fallu mobiliser en quelques heures pour renflouer les banques. Autant dire que cette fameuse garantie des dépôts jusqu’à 100’000 Euros est une utopie complète, elle pourrait jouer si une seule banque isolément se trouve en difficulté et si elle n’est pas trop grosse, mais si plusieurs banques mordent la poussière en même temps comme c’est le cas en Italie en ce moment, votre argent disparaitra avec elle.
Si vous rajoutez à cela cette loi votée le 23 juillet 2015 autorisant les banques à se servir de l’argent de vos comptes en cas de difficultés, le jour ou ces messieurs dames de Bruxelles auront décidé d’appuyer sur le bouton, la plus part d’entre vous se retrouveront comme la « cigale ayant chanté tout l’été ».
Accepterez-vous sans fin que les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres plus pauvres, que notre démocratie soit mise à mal par cet argent qui prend tous les pouvoirs et toutes les richesses du pays au profit des seuls actionnaires des grandes multinationales ?
La colère des sociologues Monique & Michel Pinçon-Charlot est plus vive que jamais : l’argent est devenu une arme de destruction massive. Il est temps d’agir !
Une décision du gouvernement qui n’a pas encore été annoncée officiellement va mettre en danger des milliers de personnes :
Salariés, chômeurs, patrons de PME, associations, collectivités locales ainsi que les conseillers Pôle emploi qui digèrent la nouvelle autant bien que mal.
Les contrats aidés, CUI, sont désormais gelés au moins pour l’année 2017 et à priori définitivement.
Qu’est-ce qu’un contrat aidé ?
Il s’agit d’un dispositif qui fait qu’un employeur, cela peut être une entreprise, une collectivité ou même une association va embaucher une personne qui a des difficultés pour trouver un emploi parce qu’elle est à la recherche d’un premier emploi, parce qu’il s’agit d’une personne qui a subi une longue période de chômage, parce qu’elle est en situation d’handicap ou encore parce qu’elle a un certain âge et que beaucoup de boîtes hésitent à l’embaucher et l’employeur va s’engager à fournir une formation à son salarié, à lui faire acquérir des compétences.
Un troisième acteur va rentrer en jeu, c’est l’Etat, qui va verser une aide à l’employeur. De cette manière, tout le monde y trouve son compte, l’employeur qui sans cette aide n’aurait pas pu embaucher, le salarié qui trouve un emploi et qui en plus va acquérir de nouvelles compétences et l’Etat qui voit baisser le chômage grâce à cet argent qui a un impact positif sur l’économie.
Le gouvernement et sa ministre du travail Murielle Pénicaud ont décidé que les contrats aidés, CUI ou contrats d’avenir, c’était terminé. En début de semaine, tous les Pôle Emploi de France on reçu la consigne de ne plus signer aucun contrat de type CUI qui ne sont désormais réservés à l’éducation nationale ou à la police et de ne plus autoriser que le renouvèlement des contrats d’avenir déjà en cours.
La décision n’a fait l’objet d’aucune annonce officielle.
Régulièrement invité sur BFM TV dans la rubrique BFM Business puis écarté des plateaux pour son franc parlé, Olivier Delamarche qui est suivi sur Finalscape nous met régulièrement en garde sur le devenir de l’Europe et notre avenir en règle générale.
Le document qui suit retrace dans les grandes lignes ce qu’Olivier tente de nous dire depuis des années en nous avertissant avec un franc parlé qui le caractérise et qui fait notamment qu’il soit particulièrement apprécié ici. De plus, toutes ses analyses se tiennent et semblent lui donner raison.
Merci Olivier pour votre clairvoyance et votre professionnalisme.
L’essentiel du boulot d’un politique c’est de se faire élire.
Brexit : Le patron de la banque Goldman Sachs Europe demande d’annuler le vote.
Astrid Lulling députée européenne déclare : « Heureusement que nous n’avons pas de référendum en Europe, les citoyens sont si bêtes »
Pourquoi les peuples ne se révoltent-ils pas ? (Jusqu’où peut-on aller jusqu’à ce qu’un peuple se révolte ?)
Remboursement de la dette en Europe, est-ce faisable ? Aujourd’hui, l’état français est endetté à raison de 137 % que nous allons devoir payer. Avec un taux d’intérêts à 3 % en moyenne, cela nous mène à 4.2 %. Ce qui signifie que si le taux de croissance n’atteint pas 4.2 %, les intérêts de la dette ne sont même pas remboursés et ce, sans même parler de déficit budgétaire. A l’heure ou ces images ont été tournées, le tôt de croissance de la France atteignait tout juste 1 %. Résultat des courses, à ce moment là, la France était obligée d’emprunter pour ne rembourser que les intérêts. (Et aujourd’hui tout le monde le sait, les choses ne vont pas en s’améliorant. ndlr).
Confiscation de vos avoirs en cas de faillite bancaire, loi votée le 23 juillet 2015 : Nous nous trouvons dans un déni de démocratie flagrant : « Vous n’avez pas bien voté alors on va vous faire revoter et puis finalement on ne va pas passer par le vote parce que comme vous n’avez rien compris, nous, les élites, nous allons penser pour vous … C’est ahurissant ! Ils le disent eux-même, on s’assoit allègrement sur les traités, sur les statuts de la BCE, sur tout…! Une banque ferme comme cela a été le cas à Chypre, on gel tous les comptes, on pique 80 % du pognon qu’il y a dessus et on vous explique que c’est très bien. Il s’agit de l’abnégation du droit de propriété et cela s’appelle du vol. Vous aviez un million, on vous en pique 800’000.- … C’est du vol, c’est pas autre chose. »
Votre épargne est-elle à l’abri à la banque ? La réponse est Non ! : Concernant la loi sur la confiscation de vos avoirs bancaires, TVL vous l’explique dans les détails.
Planche à billets ou Quentitative easing, les conséquences : Avant ce que nous avons coutume d’appeler la planche à billets, vous aviez de la création monétaire qui était corrélée à la croissance mondiale. Nous avions donc une croissance qui tournait aux alentours de 3 voir 4 % et la croissance monétaire suivait la même courbe, ce qui donnait à l’argent papier sa valeur. Aujourd’hui, nous avons une croissance mondiale qui tourne autour de 0.8 % et la masse monétaire quand à elle atteint 17 à 18 %. ce qui fait que la monnaie papier ne vaut plus rien et seule la confiance que lui accordent les marchés financiers font que la monnaie ne se soit pas encore effondrée. La prochaine bulle financière devrait réajuster le tir. (Préparez vous donc à devoir aller payer votre café avec une brouette de billets de banque. ndlr).
Dernière intervention en date de Olivier Delamarche : Mise en garde contre le gel préventif de vos avoirs bancaires.
Olivier Delamarche, né en 1966, est un analyste financier, président-fondateur de la société de gestion de portefeuille Platinium Gestion. Il est spécialisé en analyse macro-économique et gestion de portefeuille.
Il a débuté sa carrière aux côtés de Jean Borjeix, en qualité d’analyste chez Pinatton France. Il a ensuite assuré des fonctions de sales et trader fonds propres chez Pinatton puis chez Wargny et enfin chez Leven. Il crée la Sicav Platinium France en 2004 et Platinium Gestion en 2005 avec Jean Borjeix.
Il est réputé depuis 2009 pour ses interventions de « super-bear » sur la station de radio/chaîne de télévision BFM Business, interventions jugées ordinairement d’un pessimisme catastrophiste. Avec Philippe Béchade, dont les analyses sont assez proches, il fait partie des analystes considérés comme « hétérodoxes ».
Il critique régulièrement l’interventionnisme des banques centrales, l’expansion sans fin des dettes publiques. Il prédit « un défaut de paiement généralisé sur la dette de tous les États ». Il dénonce le too big to fail qui prévaut dans le monde financier :
Le problème, c’est qu’aujourd’hui, quand vous regardez bien les choses, il n’y a aucune sanction à l’encontre des banquiers et des personnes qui mettent en risque les pays ou les sociétés pour lesquels ils travaillent. Vous pouvez faire n’importe quoi, ruiner une banque, un pays, ou mettre 5000 personnes dehors. En général vous touchez votre petite prime au passage et personne ne vous en veut. Tant que c’est comme ça, qu’est-ce que vous voulez faire ?[1]
Il fait remonter l’origine des désordres actuels à 1998, avec le sauvetage du fonds LTCM par la FED (Alan Greenspan), puis la politique de taux bas de Ben Bernanke à partir de 2007.
Bien qu’il ne se réclame pas de l’École autrichienne d’économie, ses analyses d' »homme de terrain », confronté à la recherche de la meilleure façon de placer l’argent de ses clients, en sont très proches, comme peuvent l’être celles d’un Peter Schiff.
Cependant, son refus du stock picking, son attitude constamment bearish et ses performances mitigées en tant que gérant de fonds soulèvent des interrogations et des critiques. En 2017, après 8 années de participation, il est finalement exclu de l’émission BFM Business ; il attribue ce départ à la trop grande liberté de parole qu’il s’arrogeait.
Olivier Delamarhe Les premières lignes de son intervention.
« Bonjour; ici Olivier Delamarche, j’enregistre cette courte vidéo pour vous prévenir que l’UE est en train de mettre en place les conditions du racket de vos comptes en banque.
Rien que ça me direz-vous, ça fait longtemps que j’y travail, on a eu l’exemple de Chypre il y a de cela quelques années maintenent, mais ils sont en train de mettre ça en place de façon légale.
Bien Sûr, ils font ça en plein mois d’août pendant que les télés et les radios sont plus occupées à vous parler de la température de l’eau et de ce que vous allez boire à l’apéro plutôt que des menaces sur vos comptes en banque ce qu’à prioris vous vous fichez puisque vous êtes sur la plage. Et puisque je ne peux pas vous prévenir ni sur BFM, ni sur Boursorama, j’ai pris mon téléphone pour enregistrer cette petite vidéo.
Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que la crise bancaire en Europe n’a jamais été réglée, ce ne sont que des patchs et qu’elle empire chaque jour un petit peu plus. Vous avez trois banques italiennes qui ont fait faillite dont personne en tous cas pour deux d’entre elles n’a jamais entendu perler. Le nom de ces banques n’avait jamais été prononcé. Elles ont fait une perte supérieure à celle qu’avait fait le crédit Lyonais et il y en a encore 110 autres dans la même situation. Cela représente aujourd’hui 23 milliards d’Euros, soit 1,4 % du Pib italien et sachez que les créances pourries des banques italiennes se monte à 360 milliard d’Euros et qu’il y en a la dessus 220 qui sont absolument irrécouvrables. Donc un bon pourcentage du Pib italen, ce qui signifie que l’heure est grave.
Au mois de juin, nous avons eu droit à une vrai panique bancaire, un Bank run, qui a eu la peau de l’une des plus grandes banques espagnole, qui s’appelle « Banco Popular » évidemment, les médias se sont bien gardés d’en faire des tonnes et la BCE a soutenu la banque à bout de bras depuis 10 ans mais cette fois-ci elle n’a rien pu faire et la banque est allé au tapis.
Ils sont en train de discuter du blocage des comptes et pourquoi le blocage des comptes, tout simplement pour éviter un Bank run qui se généraliserait en Europe. Ne croyez pas que c’est parce que cela se passe en Italie, ça ne se passera pas dans le reste de l’Europe pour la simple et bonne raison que si l’on veut que cela soit efficace, il faut bien sûr bloquer tous les pays en même temps et toutes les banques en même temps parce que si vous avez le malheur de laisser un pays qui ne bloque pas ses banques, vous aurez la queue dès le matin afin de retirer de l’argent. ce qui signifie que cela doit êre fait dans toute l’Europe en même temps … »
La suite dans la vidéo :
L’union européenne explore un gel préventif des comptes afin d’éviter des ruées bancaires
Cette information est tombée hier, et elle n’est pas des plus optimistes. Selon ce que rapporte reuters, les états membres membres de l’union européennes envisagent des mesures qui permettraient de geler provisoirement les comptes des déposants afin d’éviter toute ruée bancaire. Voilà ce qu’a révélé reuters en ayant pris connaissance d’un document européen.
Selon cet article, ce projet étudié depuis le début de l’année, sort moins de 2 mois après qu’une telle ruée aux guichets de la banque espagnole Banco Popular, ait contribué à sa faillite.
« Les contribuables européens pourraient être une nouvelle fois sollicités pour venir en aide aux banques en difficulté. L’Autorité bancaire européenne (EBA), qui a publié vendredi soir les résultats des tests de résistance pour mesurer leur vulnérabilité aux chocs extérieurs, assure que la santé du secteur s’est largement améliorée depuis la dernière crise financière en 2008 grâce aux nombreuses mesures prises. »
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a publié vendredi soir les résultats des stress-tests des banques européennes, qui indiquent leur vulnérabilité aux chocs économiques. Ils montrent que le système bancaire européen s’est beaucoup assaini depuis la crise de 2008. Comme on s’y attendait, la Banca Monte Paschi di Siena (BMPS) a échoué à ces tests, mais elle est la seule. Même la Deutsche Bank, dont les difficultés sont pourtant aussi connues, les a passés avec succès.
Mais selon Diane Pierret, professeure de finance à l’Université de Lausanne, interviewée par Le Temps, les créances douteuses qui grèvent le bilan des banques, et la recapitalisation insuffisante d’un certain nombre d’entre elles, posent toujours des risques. Elle conteste même la méthode de l’EBA, et souligne qu’elle n’a pas précisé quelle était l’ampleur de la sous-capitalisation des banques européennes.
La professeure explique que l’EBA a pris en compte des données de décembre 2015 pour calculer la capitalisation boursière des banques. Or, depuis cette date, beaucoup d’événements importants, dont le Brexit, sont susceptibles d’avoir beaucoup modifié ces chiffres. On sait que la valorisation des banques a chuté de 40 % entre novembre 2015 et la fin du mois de juin 2016, par exemple. Si l’effondrement de la valorisation des banques avait été intégrée au calcul, les stress-tests auraient mis en évidence une sous-capitalisation de près de 882 milliards d’euros en juin 2016.
Pierret affirme de plus que les résultats n’auraient pas été si glorieux si les stress-tests avaient été calqués sur ceux que les banques américaines doivent subir. En effet, 29 banques européennes y auraient échoué, dont la Deutsche Bank, et les banques françaises BNP Paribas et Société Générale. En outre, l’exercice aurait révélé un besoin de recapitalisation de 123 milliards d’euros.
Pierret conclut que les déposants n’ont en théorie rien à craindre, parce qu’en cas de faillite, ce sont les actionnaires qui seraient plus susceptibles d’être appelés pour renflouer les banques. De plus, les avoirs des déposants sont garantis par l’Etat à hauteur de 100 000 euros. Mais elle n’exclut pas un nouvel appel aux contribuables pour recapitaliser les banques les plus fragiles.
Concept attrayant, la Société UBER propose à tous ses chauffeurs de devenir leurs propres patrons et pour UBER cela suppose :
Donner à UBER 25 % de son chiffre d’affaire.
UBER décide du montant des courses. (Ce qu’il est intéressant de savoir, c’est qu’UBER a décidé de baisser le coup des courses de 20 % tout en augmentant sa part de 5 %
La société impose à ses chauffeurs l’achat d’une voiture qui vaut au minimum 35’000 Euros.
UBER déclare que ses chauffeurs peuvent travailler à la carte mais ce qui est inclus dans cette carte c’est que si le chauffeur refuse plus de 3 courses, il se trouve désactivé pour une durée indéterminée.
Si l’on se penche sur la définition du mot Patron dans le dictionnaire :
Personne qui dirige une entreprise industrielle ou commerciale, par rapport aux ouvriers, aux employés : Patron d’une usine.
Personne qui dirige un commerce, par rapport aux clients : Patron d’un bistrot.
Personne qui dirige un service, un organisme, commande à ses employés.
Si l’on se penche à présent sur la définition du mot Esclavagiste :
L’esclavage est la condition d’un individu qui est privé de sa liberté.
L’esclave devient la propriété exploitable et négociable comme le bien matériel d’une autre personne et qui est défini comme un outil animé.
Voici une liste des frais occasionnés lorsque l’on est chauffeur cher UBER :
En sachant qu’un chauffeur travaillant pour UBER gagne en moyenne 170 Euros par jour, théoriquement cela représente un salaire de 5’000 Euros par mois, mais voilà :
42.50 Euros vont dans la poche de UBER.
20.00 Euros partent pour rembourser le crédit de la voiture.
20 Euros pour l’essence.
20 Euros pour les taxes.
et 3.00 Euros pour les frais divers.
Sur une journée d’environ 13 heures il reste au chauffeur, tous frais payés, la somme de 60 Euros soit 4.50 Euros de l’heure soit un salaire équivalent à celui d’un chauffeur en Chine.
Pour ce qui est de la TVA :
Petit calcul, sur un montant de 100 Euros gagnés par le chauffeur et en prenant en compte les 25 Euros qui sont reversés à UBER selon la logique le chauffeur devrait payer une TVA sur 75 Euros ?
Eh bien non, le chauffeur est assujetti à une TVA sur la totalité de ses gains. Ce qu’il faut bien comprendre dans cela, c’est que le chauffeur qui trime comme un larbin pour joindre les deux bouts paye aussi la TVA d’une multinationale qui est riche à millions.
Les chauffeurs sont soumis à d’énormes pressions; non seulement le nombre d’heures de travail n’est pas limité chez UBER mais il y a aussi les fameuses étoiles:
Entre 4.5 et 5 étoiles, le chauffeur est considéré comme étant un bon élément mais pour le malheureux qui aurait en dessous de cette norme, il est mal vu par la hiérarchie impliquant encore d’avantage de difficultés pour gagner sa vie.
Pour la petite histoire :
En France a été établi un dossier strict par le député Philippe Vigier, dossier contenant 50 amendements afin d’être un peut moins strict avec la société UBER. Ce qu’il faut à tous prix savoir, c’est que ce dossier est un copié collé de celui qu’a proposé UBER.
Il y a 4 ans, la ministre des transports a demandé à UBER de revenir sur ses règlements afin de les humaniser et ainsi respecter les règles. Sur ces entrefaites, la vice présidente du parlement européen fait pression pour faire passer la pilule. Cette même vice présidente se retrouve aujourd’hui salariée chez UBER. Corruption et manipulation oblige.
Plus de détails dans la vidéo que je vous invite à regarder et à partager massivement.
« Les contribuables européens pourraient être une nouvelle fois sollicités pour venir en aide aux banques en difficulté. L’Autorité bancaire européenne (EBA), qui a publié vendredi soir les résultats des tests de résistance pour mesurer leur vulnérabilité aux chocs extérieurs, assure que la santé du secteur s’est largement améliorée depuis la dernière crise financière en 2008 grâce aux nombreuses mesures prises. »
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a publié vendredi soir les résultats des stress-tests des banques européennes, qui indiquent leur vulnérabilité aux chocs économiques. Ils montrent que le système bancaire européen s’est beaucoup assaini depuis la crise de 2008. Comme on s’y attendait, la Banca Monte Paschi di Siena (BMPS) a échoué à ces tests, mais elle est la seule. Même la Deutsche Bank, dont les difficultés sont pourtant aussi connues, les a passés avec succès.
Mais selon Diane Pierret, professeure de finance à l’Université de Lausanne, interviewée par Le Temps, les créances douteuses qui grèvent le bilan des banques, et la recapitalisation insuffisante d’un certain nombre d’entre elles, posent toujours des risques. Elle conteste même la méthode de l’EBA, et souligne qu’elle n’a pas précisé quelle était l’ampleur de la sous-capitalisation des banques européennes.
La professeure explique que l’EBA a pris en compte des données de décembre 2015 pour calculer la capitalisation boursière des banques. Or, depuis cette date, beaucoup d’événements importants, dont le Brexit, sont susceptibles d’avoir beaucoup modifié ces chiffres. On sait que la valorisation des banques a chuté de 40 % entre novembre 2015 et la fin du mois de juin 2016, par exemple. Si l’effondrement de la valorisation des banques avait été intégrée au calcul, les stress-tests auraient mis en évidence une sous-capitalisation de près de 882 milliards d’euros en juin 2016.
Pierret affirme de plus que les résultats n’auraient pas été si glorieux si les stress-tests avaient été calqués sur ceux que les banques américaines doivent subir. En effet, 29 banques européennes y auraient échoué, dont la Deutsche Bank, et les banques françaises BNP Paribas et Société Générale. En outre, l’exercice aurait révélé un besoin de recapitalisation de 123 milliards d’euros.
Pierret conclut que les déposants n’ont en théorie rien à craindre, parce qu’en cas de faillite, ce sont les actionnaires qui seraient plus susceptibles d’être appelés pour renflouer les banques. De plus, les avoirs des déposants sont garantis par l’Etat à hauteur de 100 000 euros. Mais elle n’exclut pas un nouvel appel aux contribuables pour recapitaliser les banques les plus fragiles.
Et pour rappel :
l’Union européenne prévoit un gel des comptes en banque afin d’éviter les Bank Run.
l’Union européenne prévoit un gel des comptes en banque afin d’éviter les Bank Run.
Voir l’article :
Appel URGENT d’Olivier Delamarche
« Vous avez vu le projet de bloquage des comptes de l’Union Européenne ? Cela se passe comme je l’avais prévu».
L’agence de presse Reuters vient de révéler le plan de l’Union Européenne pour geler vos comptes courants en cas de crise bancaire [1].
Il est plus urgent que jamais d’assurer vos arrières (plus à ce sujet ci-dessous).
Selon Reuters, le blocage total durerait jusqu’à 20 jours. C’est-à-dire trois semaines sans pouvoir accéder à votre compte en banque… et sans savoir ce que vous y retrouverez par la suite.
En novembre dernier, la Commission Européenne s’opposa à ce que l’on puisse geler les dépôts garantis, c’est-à-dire à hauteur de 100 000€ par compte.
Cela devrait être une évidence : puisque le dépôt est garanti, il n’y pas besoin de le geler.
Mais déjà Olivier avait analysé que cela n’était pas tenable.
Et voici que début juillet l’Union Européenne, dont l’Estonie assure la présidence tournante, est revenue à la charge avec un projet incluant tous les dépôts, dès le premier euro.
Oui, on parle bien de votre compte courant.
La raison de ce revirement : la faillite de la banque espagnole Banco Popular est passée par là.
Et ce qui s’est passé avec Banco Popular n’est rien d’autre qu’un bank run, une panique bancaire : le cauchemar des banquiers, le mot interdit.La seule différence est que tout cela s’est passé en ligne sans les scènes de paniques aux comptoirs et distributeurs : la douleur moins le sang.
Ce sont plus de 2 milliards d’euros qui s’échappaient des coffres de la banque chaque jour au moment de l’intervention de la BCE.
Ce bank run fatal est arrivé après tous les recours possibles par ses actionnaires, par la BCE. Il est le résultat d’une longue série d’échecs et de discours rassurants et mielleux.
Mais les raisons de la faillite de la banque, les créances pourries qui ont miné ses comptes et ont fini par déclencher la panique datent de 2008. Cela faisait 10 ans que les banquiers mettaient la poussière sous le tapis.
Force est de constater : le temps ne fait pas l’affaire.
Les créances pourries en euros ont été multipliées par 3 depuis la crise et partout en Europe elles gonflent comme de véritables bombes à retardement dont chaque jour augmente la puissance de déflagration.
Banco Popular était la 3e banque privée espagnole avec 1 700 agences en Espagne. Pas une petite banquette régionale mal ficelée. Et nous ne sommes plus à Chypre mais dans la 4e économie de la zone Euro.
Banco Popular avait passé les stress tests hauts la main. Cela n’a pas empêché la faillite.
La banque a été rachetée pour un euro symbolique par Santander, la première banque du pays.
Encore une fois, aucun problème n’a été réglé. Les créances ont été transférées à une autre banque finalement pas tellement plus solide que Banco Popular.
Les créances pourries sont toujours-là, elles continuent d’enfler. Elles sont simplement plus concentrées… Et la crise bancaire revient plus forte et plus dure que jamais.Et si demain c’est Santander qui est en difficulté, il n’y aura personne au-dessus pour la sauver…
Il ne reste qu’une solution, prévue d’ailleurs depuis plus de 5 ans par des organismes privés et publics comme le FMI et le Boston Consulting Group : à la fin, ce sont vos comptes que l’on bloque. Ce sont vos comptes que l’on prélève.
C’est ce que l’Europe se prépare à faire aujourd’hui.
Avez-vous seulement assez d’argent liquide pour tenir 3 semaines ?
Votre patrimoine est-il diversifié pour survivre à la Grande Crise Bancaire européenne ?
Voltaire disait « Une monnaie basée sur la confiance envers celui qui l’émet retournera invariablement à sa valeur d’origine »
Se dirige-t-on vers un nouveau Krach économique ?
Selon certains experts en économie cela est inéluctable et pour les plus alarmistes, la crise des subprimes de 2008 aurait été une partie de plaisir en comparaison de la bulle qui va nous exploser à la figure d’ici une quinzaine de mois.
Un document vidéo (fin d’article) relatant des évènements économiques liés à la situation mondiale actuelle vous permet en quelques minutes de vous faire une idée de la taille de la bombe à retardement sur laquelle nous sommes tous assis.
Après la crise des subprimes en 2008 les choses ne ce sont pas améliorées et les promesses faites par les banquiers et les élites de l’époque à savoir : Les trois fameux « Plus jamais » ne peuvent pas être tenues :
Plus jamais les états n’interviendront.
Plus jamais les contribuables ne paieront.
Plus jamais une banque fragilisée mais responsable ne sera sauvée de la faillite.
Si par exemple la Deutsche bank qui se trouve être en état de quasi Banqueroute devait aujourd’hui faire faillite, que se passerait-il ?
Dans le cadre du « Too big to fail » l’état n’aurait d’autre choix que de la renflouer car une faillite de cette banque systémique entrainerait par effet de dominos un krach économique qui aurait des répercutions désastreuses à l’échelle planétaire. Il est aussi intéressant de savoir que depuis 2015, la grande banque a perdu plus de la moitié de sa valeur en bourse.
Le quantitative easing permet à la banque centrale d’acheter des actifs ou des titres (dettes) avec de l’argent qu’elle crée. Il s’agit donc d’un moyen de réinjecter de l’argent dans l’économie en espérant la refaire partir.
Quelles seront les conséquences d’une utilisation extrême de la planche à billets ?
En tant normal, pour une croissance mondiale qui varie entre 3 et 4 ℅, la masse monétaire fluctue dans les mêmes proportions.
Aujourd’hui, pour une croissance mondiale qui est proche des 0, on se retrouve avec une masse monétaire qui est proche des 18℅.
Autrement dit et avec des mots simples :
Vous vous retrouvez sans emploi, sans aucun bien personnel, la banque vous inonde de billets en basant leur valeur sur ce que vous possédez. Par conséquent, quelle est la valeur de votre argent ?
Une banque qui fait faillite peut en toute légalité se renflouer sur votre propre compte.
En France, depuis janvier 2016, une loi passée pendant l’été 2015 permet aux banques françaises menacées de faillite de se servir sur le compte de ses clients.
Et pour rester dans l’indécence, en Suisse comme c’est très probablement le cas dans bien des pays en Europe et dans le reste du monde, les assurances maladie ajustent leurs primes en fonction des pertes occasionnées par de mauvais placements sur les marchés financiers.
Cette information est tombée hier, et elle n’est pas des plus optimistes. Selon ce que rapporte reuters, les états membres de l’union européennes envisagent des mesures qui permettraient de geler provisoirement les comptes des déposants afin d’éviter toute ruée bancaire. Voilà ce qu’a révélé reuters en ayant pris connaissance d’un document européen.
Selon cet article, ce projet étudié depuis le début de l’année, sort moins de 2 mois après qu’une telle ruée aux guichets de la banque espagnole Banco Popular, ait contribué à sa faillite.
Azère, Suisse, la plus grande centrale à pallets d’Europe.
Markus et Albert, deux amis de longues dates, ce sont mis en quête de remplacer les millions de litres de mazout nécessaires à la chauffe de la station par des pellets produits dans la région.