«Les yeux et la langue qui piquent, ce n’est pas qu’il y a un problème quand même ?»
Face à l’urgence, le maire de Rouen balaie les questions d’un revers de la main !
Extrait de l’émission «Midi / 15h» diffusée sur BFM le 27 septembre 2019
« Extinction Update » tire la sonnette d’alarme sur l’environnement et enquête sur les façons dont nous détruisons notre planète. Par exemple, les déchets issus de la drogue tuent les arbres ; les préservatifs, serviettes hygiéniques et lingettes humides jetés dans les toilettes envahissent les fleuves ; la hausse constante des incendies menace nos forêts ; et la pollution atmosphérique est si nocive pour les enfants qu’elle pourrait même entraîner une mutation de notre ADN.
es panneaux solaires qui permettent de produire de l’électricité, on connaît. Mais un panneau solaire qui actionne directement un moteur, c’est nouveau. C’est l’invention de Saurea, une entreprise installée à Auxerre dans l’Yonne. Nous sommes allés dans leurs bureaux pour en savoir plus sur ce produit.
« Aujourd’hui, pour pouvoir motoriser un système à partir de l’énergie solaire, on est obligé d’utiliser des systèmes à base d’électronique et de batterie, qui ont des durées de vie limitées surtout dans des conditions climatiques sévères », précise Gilles Coty, le directeur technique de l’entreprise. « Dans notre système, le seul composant actif est la cellule photovoltaïque. Elle a une durée de vie entre vingt et vingt-cinq ans. C’est la même durée de vie que celle du moteur. »
Le moteur seul n’est pas assez puissant pour faire fonctionner une machine. Pour qu’il soit efficace, il faut l’associer à des panneaux photovoltaïques. Avec trois panneaux solaires, il peut motoriser une pompe à eau. « Si on se place par exemple en Afrique, l’intérêt est d’aller motoriser des pompes qui sont d’habitude à entraînement manuel. Là, on va pouvoir disposer le moteur sur la pompe et elle va pouvoir fonctionner au fil du soleil », expose Gilles Coty.
Ce moteur solaire autonome pourrait intéresser plusieurs ONG. L’entreprise a déjà été consultée pour des projets au Burkina Faso, au Togo et au Mali. Le produit ne se limite pas au pompage, il peut également actionner des ventilateurs ou des systèmes d’extraction d’air par exemple. « Comme le système est simple, il n’y a pas besoin d’une maintenance constante. La seule durée de vie est celle des panneaux solaires, donc plusieurs dizaines d’années ».
Le moteur solaire et ses panneaux coûtent environ 2 000 euros. La commercialisation a débuté en juin 2019. La start-up auxerroise doit maintenant trouver des entreprises partenaires pour se développer. Elle peut compter sur le concours EDF Pulse 2019, dont elle est finaliste. Cet événement organisé par le distributeur historique d’électricité veut distinguer les entreprises « qui inventent le monde de demain ».
Grâce au concours, Saurea va pouvoir gagner de la visibilité, mais elle peut aussi décrocher une dotation de 30 000 à 100 000 euros en étant choisie par un jury de professionnels ou par les votes du public. Onze autres jeunes pousses sont en finale, les résultats seront connus en octobre.
Un simple mégot de cigarette qui n’est pas largué dans la nature, c’et déjà un geste. Eviter les emballages plastiques à usage unique, c’est déjà un geste. Une prise de conscience et une remise en question de soi c’est déjà un geste.
Un seul petit bémol concernant la vidéo qui met en avant le changement climatique : en ce qui me concerne, j’aurais plutôt parlé de l’environnement et de la biodiversité.
Crédit vidéo : France Télévision
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Interview vidéo d’Alexandre Boisson co-auteur avec André-Jacques Holbecq du livre Face à l’effondrement si j’étais maire ?
Un livre qui traite de l’effondrement annoncé partout et qu’il faut anticiper. Le livre est un support pour les citoyens, les élus, maires et conseillers des communes rurales pour les aider à se préparer à l’autonomie et à la résilience.
Un état des lieux des DICRIM est effectué car plus de 28 000 communes sont concernées. Des conseils sont apportés pour renforcer les plans communaux de sauvegarde.
Le livre s’adresse à l’ensemble de la société civile pour savoir comment passer les crises. Si aujourd’hui les effets sociaux de l’effondrement ne sont pas encore ressentis, demain ils seront fortement présent et le livre permet d’anticiper ces périodes pour éviter les paniques notamment.
Merci à Stéphanie Gibaud pour le partage
Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape
Un gouvernement libéral ne peut pas être écologiste. Poudre aux yeux, poudre de perlimpinpin et comme toujours, duperies et fausses promesses. Voilà comment un gouvernement libéral qui est soutenu par les lobbies de l’agrochimie compose avec des artifices et des illusions.
Cela fait irrésistiblement penser à ce que nous disait le gouvernement concernant les radiations suite à l’accident de Tchernobyl à savoir : la France était protégée des retombées nucléaires grâce à l’anticyclone.
Les promesses des élites n’engagent que celles et ceux qui y croient !
Stéphane Guibert / Finalscape / VK
Crédit vidéo : LCI
Une présentatrice météo, Brigitte Simonetta affirmait le 30 avril 1986 que le nuage radioactif de Tchernobyl ne pouvait pas traverser les frontières françaises, grâce à un anticyclone.
Le 30 avril 1986, quatre jours après la catastrophe de Tchernobyl, Claude Sérillon est en duplex pour Antenne 2 depuis la centrale nucléaire de Saint-Laurent-Nouan (Loir-et-Cher) . Au milieu de son JT, le présentateur lance un bulletin météo qui restera dans toutes les mémoires.
La présentatrice météo Brigitte Simonetta assure qu’un anticyclone doit protéger la France du nuage radioactif, panneau routier « Stop » sur la frontière hexagonale à l’appui.
C’est ce « stop » qui est resté dans la mémoire collective française, comme symbole du mensonge et de l’intoxication des autorités. La météo affirme qu’il restera « jusqu’à vendredi prochain (2 mai 1986), suffisamment puissant pour offrir une véritable barrière de protection. Il bloque, en effet, toutes les perturbations venant de l’Est ».
La commune de Mouans-Sartoux, près de Cannes, produit ses propres fruits et légumes pour nourrir ses écoliers en 100 % bio. Pour parer au surcoût, ils ont réduit drastiquement le gaspillage.
L’école François-Jacob est située dans les Alpes-Maritimes, dans le village de Mouans-Sartoux près de Grasse. Et, depuis quelques jours, tout le monde en parle. Nice-Matin a publié un reportage qui a été vu par plus de 1 500 000 personnes sur Facebook ! Explications.
Oui, ils n’ont pas de conscience (ce qui n’est pas si sûr ndlr.) mais c’est quand-même des vies cassées et il n’y a pas de raison que pour nous qui sommes aussi des êtres vivants que nous arrachions la vie à d’autres êtres totalement innocents juste pour construire de nouvelles routes. »
Merci à Thomas Brail pour le partage
Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape
Des enfants parfois très jeunes, avec des pulvérisateurs sur le dos. Lors de son enquête en Côte d’Ivoire, le journaliste Paul Moreira en a croisé beaucoup sur le chemin des plantations de cacao. L’industrie du chocolat s’est engagée en 2001 à lutter contre le travail des enfants, et la Côte d’Ivoire a fourni de réels efforts, sans réussir à endiguer ce fléau. Un fléau qui s’accompagne d’une catastrophe écologique.
Quel est ce produit que les enfants pulvérisent ? Les ouvriers l’appellent « Tête rouge », à cause de la couleur du bouchon. Il est vendu partout en lisière de la forêt. Le nom de l’herbicide ne figure pas sur la bouteille.
C’est en poussant plus loin dans la forêt tropicale, décimée au profit de la culture du cacao, que l’équipe a pu en savoir plus. Avant de planter les cacaoyers, les ouvriers, y compris les enfants, désherbent avec du glyphosate. Un herbicide cancérogène probable selon l’Organisation mondiale de la santé, et extrêmement agressif pour la végétation.
Les ouvriers sont-ils informés des dangers potentiels de ce produit ? « Que c’est dangereux, que ça peut tuer, on ne nous a jamais dit ça », affirme l’un d’eux. Sur la bouteille, un pictogramme avertit qu’il faut porter des protections pour manipuler le produit, mais ici, personne n’en a. « On sait qu’il faut se protéger avant de pomper, mais comme on n’a pas de protections, on est obligés de pomper comme ça », explique le même ouvrier.
C’est ainsi que le cacao avance… et que la forêt meurt. Si les arbres sont tout blancs ici, c’est qu’ils ont été incendiés pour faire de la place pour le cacao.
Extrait de « Cacao, les enfants pris au piège », un reportage diffusé dans « Envoyé spécial » le 10 janvier 2019.
Reportage complet sur Youtube