Environnement : Les vaches de Haute Savoie mises sur la sellette

Au Biot, un vent de Clochemerle souffle dans les pâturages. À 1 237 mètres d’altitude, au col du Corbier, les 12 vaches d’un éleveur, Sébastien Vittoz, ont déclenché l’ire de certains résidents. Tout simplement parce que les clarines que portent les mammifères autour du cou, sonnent, sonnent, comme dans la chanson d’Édith Piaf.

Après la vente de la station et le bruit des dameuses à l’origine de deux pétitions, voici qu’une troisième atterrit sur le bureau du maire, Henri-Victor Tournier.

Pour la vingtaine de résidents qui, pour la plupart, ne vivent pas toute l’année dans la station, le bruit continuel des cloches « sur les pistes et en face de nos chalets est insupportable ». Et d’ajouter dans leur argumentaire : « Certes, nous comprenons que nous vivons à la campagne et que les cloches sont une tradition. Sauf qu’il y a beaucoup de champs sur les hauteurs et qu’il n’est point nécessaire d’équiper les vaches de cloches puisqu’elles sont parquées, donc repérables. » En un mot, faudrait pas pousser grand-mère dans les orties !

« À quand une pétition pour empêcher les marmottes de siffler ? »

Les signataires enfoncent le clou : « La popularité de la station pourrait souffrir s’ils croient qu’ils n’auront pas de tranquillité pendant leur séjour ». Et de parler des randonneurs limités dans leur progression en raison des enclos à vaches alors que « la commune mène une politique de “montagne douce” ».

En montagnard averti, le maire du Biot, Henri-Victor Tournier trouve l’histoire un peu fort de café. « À quand une pétition pour empêcher les marmottes de siffler et les oiseaux de chanter ? »

Au col du Corbier, l’élu a bien pensé à une combine : remplacer les cloches par des clochettes. Mais là, la tradition pastorale en prendrait un sérieux coup. L’édile revient aussi sur les conditions d’installation de l’alpagiste : « Sébastien Vittoz a eu le courage de s’installer ici il y a 5 ans. Et puis, la montagne sans les vaches avec les clarines, ce n’est pas la montagne. Combien de touristes sont tout heureux de les prendre en photos ? »

Bref, cette histoire de vaches et de cloches, révélée la semaine dernière sur le site du Dauphiné Libéré et qui a ensuite ameuté télés et radios, donne finalement un bon coup de pub à cette petite station. Le maire se veut même écolo et tout baigner dans le développement durable. Les vaches, les moutons, les chèvres sont les tondeuses de la commune. « Oui, les animaux nous évitent d’utiliser des engins qui polluent. De fait, on fait même des économies. »

Même son de cloche si l’on ose dire à quelques encablures du Corbier. Michel Favre-Rochex permet à l’alpagiste de faire brouter son petit troupeau sur son terrain. « Ça m’aide à l’entretenir. Oui, les vaches ont des cloches, mais c’est moins bruyant que le son des Harley-Davidson. »

En attendant, le maire va inviter les résidents à la réunion du prochain conseil municipal le 14 octobre. Pour trouver une solution. Au Biot, l’amour vache n’a pas encore lieu d’être.

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Climat : La Havane, inondée « comme jamais » par l’ouragan Irma

Les violentes rafales de l’ouragan Irma ont balayé dans la nuit La Havane et ses deux millions d’habitants, provoquant d’importantes inondations et l’interruption de l’alimentation électrique.

La capitale cubaine, qui borde le détroit de Floride, a essuyé dans la nuit de puissantes bourrasques atteignant parfois plus de 150 km/h et subi des pénétrations maritimes sans précédent, ont annoncé les autorités, précisant que les effets d’Irma continueraient à être ressentis dans la capitale jusqu’à lundi.

Au niveau du Malecon, le célèbre boulevard de bord de mer havanais, « la mer a avancé comme jamais elle ne l’avait fait auparavant », a affirmé à la télévision nationale Mercedes Lopez Acea, présidente du conseil de défense national de La Havane.

Par endroits, notamment dans le quartier du Vedado, près du centre-ville, l’eau avait avancé sur plus de 500 mètres vers l’intérieur, ont constaté les journalistes de l’AFP. Certains sinistrés n’hésitaient pas à s’aventurer dans l’eau pour se signaler aux secouristes et policiers circulant dans la zone.

« Oui, nous avons eu peur. Les rafales de vent étaient très fortes, ce n’est qu’aujourd’hui, à la lumière du jour, que nous avons pu faire le point (…) Il y a pas mal de dégâts », a déclaré à l’AFP Yasel Vargas, cuisinier de 35 ans, interrogé devant sa maison dans la rue inondée de San Lazaro, dans la vieille ville.

Ernesto Loza, petit entrepreneur de 49 ans, a eu plus de chance. Assis sur le seuil de sa maison, l’eau s’est arrêtée juste au pas de sa porte. « Cela fait 49 ans que j’habite ici, c’est la première fois. Il y a toujours eu un peu de pénétration de la mer, mais jamais autant, à ce niveau ».

Par ailleurs, Mme Lopez Acea a fait état de nombreuses chutes d’arbres et de branches ainsi que de dommages sur le réseau électrique, qui demeurait coupé dimanche matin dans la plupart des quartiers.

Le système de distribution d’eau et le réseau téléphonique filaire étaient aussi perturbés, a-t-on constaté.

La responsable a aussi rapporté que des « effondrements partiels ou complets d’habitations » avaient été recensés dans la ville et la province. Mais elle n’a pu fournir de chiffre dans l’immédiat ni se prononcer sur d’éventuelles victimes.

Avant de filer samedi soir vers la Floride, l’ouragan Irma a provoqué des inondations jusque dans La Havane et semé de nombreuses destructions dans le centre et l’est de Cuba, selon les autorités cubaines. L’agriculture et les infrastructures touristiques ont subi des dommages, a-t-on ajouté de même source.

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Climat : Quand la nature nous rappel à quel point nous sommes si petit

Images impressionnantes d’une nature qui se déchaîne et nous rappel à quel point nous sommes minuscules.

A force de vouloir lui imposer notre mode de vie et de l’obliger à passer par là ou l’on veut qu’elle passe, un jour ou l’autre, cette grande dame reprendra ses droits.

L’ouragan Irma n’est que le prémisse d’une longue succession d’évènements auxquels l’on doit s’attendre ces prochaines années.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Climat : Après le passage de l’ouragan Irma, l’île de St. Martin détruite à 95 %

L’île française de Saint-Martin est « détruite à 95% », après le passage de l’Ouragan Irma, a indiqué, pour sa part, le président du conseil territorial, Daniel Gibbs. « C’est une catastrophe énorme. 95% de l’île est détruite. Je suis sous le choc. C’est affolant », a déclaré le président du conseil territorial, joint sur son portable par Radio Caraïbes International.

 Les premières rafales, qui ont dépassé 300 km/h, ont frappé les îles en début de matinée, heure de Paris, ainsi que d’impressionnantes vagues, de 10 à 12 mètres, et des pluies diluviennes (entre 200 et 400 mm).

« Irma est un ouragan exceptionnellement dangereux avec des vents moyens entre 250 et 300 km/h […] C’est la première fois que l’arc antillais voit arriver un ouragan si puissant et potentiellement destructeur !!! », indique Météo France sur son site internet.

L’œil du cyclone, d’environ 50 km de diamètre, est resté environ 1h30 sur Saint-Barthélemy avant d’atteindre Saint-Martin.

Vidéo :

  • Allocution du président Macron
  • Message d’alerte et coup de gueule de la part d’un résident qui dit vouloir prendre les armes
  • Météo, situation générale

Gros coup de gueule de la part d’un résident

Selon ce résident, les médias mentent et les gens commencent à s’armer !

Mais aussi du côté des habitants :

Selon ce résident, les médias mentent et les gens commencent à s’armer !

Ce ne sont pas 10 morts, ce sont des milliers de corps qui flottent !

« Je vous en supplie, on a jamais vu ça, c’est le chaos total ! »

Les messages de détresse en provenant de Saint Martin (territoire français) s’accumulent !

Les scènes de pillages se sont multipliées et les témoignages des résidents font froid dans le dos. Nombre d’entre eux parlent de coups de feu dans les rues et d’habitations dévalisées alors que des familles s’y trouvent. Certains quartiers ont été rasés, d’autres n’ont ni eau ni électricité. Impossible de fuir pour les habitants. « Les prix des billets atteignaient les 4500€! » explique une habitante.

Entre colère et détresse, les habitants de Saint Martin se demandent comme une telle situation, due en partie au manque de soutien logistique, est possible sur le territoire français alors que la tempête était attendue depuis plusieurs jours. Ils réclament une aide d’urgence à la hauteur d’un pays développé comme l’est la France.

Alors imaginez-vous le même scénario sur le continent non pas après un désastre climatique mais un désastre économique !!!???

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Environnement : Disparition de l’océan sur les côtes des Bahamas suite à l’ouragan Irma

 

Disparition de l’océan ! Un phénomène rare causé par l’ouragan « Irma », l’eau a littéralement été aspirée par la dépression.

L’ouragan Irma a été d’une telle violence que l’eau a été aspirée loin des côtes des Bahamas. Toutefois, un météorologue a expliqué que l’eau attirée par le phénomène de basse pression vers le centre de la tempête devrait reprendre sa place après l’évènement et qu’aucun risque de tsunami n’est à craindre.

Des images extraordinaires des Bahamas montrent que le littoral a reculé beaucoup plus loin que la normale en exposant ce qui est habituellement appelé le plancher océanique.

La vidéo qui suit démontre l’ampleur du phénomène, un océan complètement retiré ou l’on peut apercevoir les coquillages par milliers.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Science et vie : Une étrange créature s’échoue sur une plage au Brésil

Une étrange bestiole qui s’échoue sur les côtes brésiliennes, s’agit-t-il d’un Fake ou de quelque chose de bien réel ?

Pour celles et ceux qui auraient vu cette vidéo, il ne s’agit pas d’un fake. La créature s’appelle « Physalia physalis » ou Man-o-war, sorte de méduse se déplaçant à l’aide des courants marins et dont la piqure peut s’avérer être plus sévère que celle de l’ortie.

Etonnante nature !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Obsolescence programmée : Mais jusqu’où allons-nous aller

Des ampoules qui claquent à peine installées, des collants qui filent en quelques heures d’usage, des ordinateurs que l’on ne répare plus, ça agasse mais il parait que ça fait vendre; et ce n’est pas nouveau :

Dès 1924, un cartel des industriels de l’électricité interdit sous peine d’amende de produire des ampoules qui durent plus de 1000 heures et dans les années 40, l’industriel « Dupont De Nemours » qui vient de breveter le nylon réalise que le succès d’un matériau trop résistant risque de signer sa perte.

Aujourd’hui ce sont les ordinateurs qui sont conçus pour devenir de moins en moins réparables et pour augmenter le taux de renouvellement d’un téléphone portable, on vous impose des mises à jour permanentes qui alimentent un cercle vicieux.

Changer plutôt que réparer, cela peut devenir coûteux; mais le système est bien rodé et les fabricants ont des astuces.

Les intérêts croisés des uns et des autres construisent un système absurde qui conduit à un désastre écologique car chaque année en France, c’est 40 millions de biens tombés en panne ne sont pas réparés produisant cent mille tonnes de déchets électriques et électroniques.

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Environnement : Je t’aime moi non plus, Nicolas Hulot tranche en faveur de l’un de ses mécènes

Plage de La Baule : NicolasHulot tranche en faveur de Veolia, mécène de l’une de ses fondations.

Depuis l’attribution de la gestion de la plage de La Baule au géant français des déchets et de l’eau, les commerçants dénoncent l’augmentation de la redevance. Nicolas Hulot a décidé toutefois de confirmer la concession de Veolia.

Le 23 août 2017, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot s’est dit opposé à la remise en cause de la concession de la plage de La Baule (Loire-Atlantique) à Veolia, en raison notamment des pénalités financières que cela impliquerait.

Or, en consultant le site de la Fondation pour la nature et l’homme (ex-Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme), créée précisément par l’ancien animateur et producteur télévisé, il apparaît que le géant français de la gestion de l’eau et des déchets figure parmi les mécènes. De quoi jeter un doute sur l’impartialité de la décision du ministre.

Source :

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Environnement : Que faut-il faire pour bien faire ? Tatiana Ventôse de « Fil d’actu » nous donne peut-être un début de réponse

Le 2 août, c’était le “Jour du Dépassement”

La planète, elle va mal, tout le monde le sait. C’est bientôt la fin du monde, on va tous mourir engloutis sous les eaux ou de chaud parce qu’on consomme trop de ressources et que des fois on a trop laissé la lumière allumée dans le salon.

VRAIMENT ?

Est-ce que cet apocalypse qui vient est vraiment ta faute (et la mienne) ? Est-ce qu’on peut vraiment l’empêcher en recyclant nos plastiques, ou bien y’a autre chose ?

>>>Site Officiel<<<

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Climat : Changement climatique et événements extrêmes

La circulation méridienne de retournement est l’un des principaux systèmes de circulation de la chaleur terrestre : il distribue, vers les hautes latitudes, les eaux chaudes des basses latitudes. Dans l’hémisphère Nord, c’est aussi ce qu’on appelle la dérive nord-atlantique et par extension, le Gulf Stream. Elle est, en partie, à l’origine du climat tempéré que l’on connait dans l’ouest de l’Europe du nord. Or, des scientifiques viennent de confirmer que cette circulation s’essouffle bien…

La circulation méridienne de retournement (CMT), également appelée « circulation thermohaline » se compose notamment de la dérive nord-atlantique qui contribue à la douceur du climat de l’Europe occidentale. Cette prolongation du courant chaud, le Gulf Stream, transporte une partie de la chaleur tropicale du golfe du Mexique vers l’Atlantique nord, et joue donc un rôle majeur dans l’équilibre climatique que nous connaissons.

Or, des observations multiples et concordantes montrent que ce système de courants s’affaiblit comme jamais au cours du siècle, après une stabilité millénaire. En cause : la fonte graduelle, et qui s’accélère, de la calotte glaciaire du Groenland, engendrée par le réchauffement climatique.

« On voit clairement qu’une zone précise de l’Atlantique nord se refroidit depuis un siècle alors que le reste de la planète se réchauffe, » (voir image ci-dessus) indique Stefan Rahmstorf du Potsdam Institute for Climate Impact Research, le principal auteur de l’étude parue en 2015 dans Nature Climate Change. Les recherches antérieures avaient déjà montré que le ralentissement de la circulation thermohaline pourrait en être la cause. « Désormais, nous avons détecté des signes forts : la courroie de transmission globale a bien perdu de sa vigueur au cours du dernier siècle, et plus particulièrement depuis 1970, » précise Rahmstorf.

Du fait de l’absence de mesure directe de long terme sur les courants océaniques, les scientifiques se sont surtout appuyés sur les relevés de température atmosphériques et des eaux de surface. De plus, ils se sont basés sur des données de substitution, provenant de carottes de glace, d’anneaux de croissance des arbres, de coraux, et de sédiments océaniques et lacustres – les températures peuvent être reconstituées sur plus d’un millénaire. Résultat : les changements récents notés par l’équipe sont sans précédent depuis 900 ans avant notre ère, ce qui constitue une preuve supplémentaire de l’implication d’un réchauffement global dû à l’activité humaine.

« La fonte de la calotte glaciaire du Groënland perturbe probablement la circulation »

La diminution de la circulation thermohaline est causée par des différentiels de densité des eaux océaniques. Au niveau de l’océan Atlantique Nord, l’eau chaude (donc plus légère) du sud s’écoule vers le nord, tandis que l’eau froide (donc plus lourde) du nord s’enfonce dans l’océan et s’oriente vers le sud. « Aujourd’hui, l’eau douce libérée par la fonte de la calotte glaciaire du Groenland interfère probablement avec cette circulation, » explique Jason Box du Geological Survey du Danemark et du Groenland.

L’apport en eau douce des glaciers allège l’eau océanique, car l’eau douce n’est pas salée : moins elle est salée et moins l’eau est dense et donc moins elle a tendance à descendre dans les profondeurs. « Ainsi, la perte de masse de la calotte glaciaire du Groenland imputable à l’homme semble bien freiner la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique, et cet effet pourrait s’amplifier si nous laissons les températures grimper davantage, » ajoute Box.

Le refroidissement observé dans l’Atlantique Nord, juste au sud du Groenland, est plus important que ce que la plupart des simulations informatiques du climat ont pu prédire à ce jour. « Les modèles climatiques traditionnels sous-estiment la réalité du changement en cours, soit en postulant une trop grande stabilité des retournements de l’Atlantique soit en sous-estimant la fonte de la calotte glaciaire du Groenland, ou pour les deux raisons, » dit Michael Mann du Pennsylvania State University (USA). « Il s’agit d’un nouvel exemple d’observations qui montre que les prédictions des modèles climatiques sont par certains côtés trop conservateurs pour estimer la vitesse à laquelle se produisent certaines manifestations du changement climatique » ajoute-t-il.

1 risque sur 2 que l’Europe connaisse un refroidissement brutal.

La diminution voire l’arrêt de la circulation thermohaline dans l’hémisphère Nord fait craindre un refroidissement net au-dessus de l’Atlantique Nord, ce que les scientifiques appellent un changement abrupt de température[1].

Ce risque, popularisé mais exagéré par la fiction « Le Jour d’Après« , a été estimé par une équipe de chercheurs du laboratoire Environnements et paléoenvironnements océaniques et continentaux (CNRS/Université de Bordeaux) et de l’Université de Southampton dans une étude publiée en février 2017 dans Nature Communications.
Ils ont développé un nouvel algorithme pour analyser les 40 projections climatiques prises en compte dans le rapport du GIEC de 2013. Cette nouvelle étude fait grimper la probabilité d’un refroidissement rapide de l’Atlantique Nord au cours du XXIe siècle de 10 % à près de 50 % !

Quelles conséquences sur l’Europe ?

Un tel phénomène pourrait intervenir d’ici seulement 20 ans et se mettrait en place en moins de 10 ans ! Un véritable changement abrupt de température qui se traduirait par un refroidissement très rapide de 2 ou 3 degrés dans la région de la mer du Labrador – l’une des rares zones de la planète qui ne se réchauffe pas depuis le début des relevés planétaires de températures. Cet arrêt du Gulf Stream, irréversible, pourrait induire « de fortes baisses des températures dans les régions côtières de l’Atlantique Nord » (CNRS, 02/2017). C’est la côte ouest de l’Europe (de la Grande-Bretagne à l’Espagne, au Portugal en passant par la France) qui perdrait 1 à 2°C en moyenne, c’est davantage que le petit âge glaciaire qui sévissait sur l’Europe occidentale au XVIIe siècle, mais cela nous éloigne d’un âge glaciaire où les températures plongent en moyenne de 6°C.

Outre la baisse de température qui pourrait ébranler l’agriculture, les écosystèmes et la production d’énergie des pays concernés, les conséquences pourraient être multiples et planétaires en intervenant sur le stockage océanique du CO2.

Cependant, les chercheurs estiment que ce refroidissement, localisé, n’aurait qu’un impact très faible sur la poursuite du réchauffement planétaire.

Notes

  1. « Variations de température de plusieurs degrés, survenant en moins de dix ans, sur une surface de plus d’un million de km² » (Giovanni Sgubin, climatologue à l’Université de Bordeaux interrogé par Science & Vie)

Voici un document vidéo démontrant la formation impressionnante d’une tornade ainsi que le résultat d’un impact de foudre dans une rivière.

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