Emmanuel Macron : La politique nouvelle génération

Vous voulez connaitre votre Président Emmanuel Macron ?

Je vous suggère vivement de regarder la brillante analyse que fait Tatiana Ventôse sur le discours d’Emmanuel Macron au WEF « Le forum économique de Davos ».

On comprendra le double sens de son discours, lorsqu’il s’adresse dans un premier temps à l’audience en anglais puis dans la seconde partie de sa prestation lorsqu’il s’adresse cette fois-ci en français et ou l’on pourrait presque croire qu’il se range du côté des classes moyennes et laborieuses alors qu’en réalité il met en garde ces amis sur le danger que ces classes leurs font courir.

On découvre-là un homme intelligent et brillant.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Santé publique : Les 7 péchés capitaux de Monsanto

Les 7 péchés capitaux de Monsanto

    • Le glyphosate : C’est l’une des  molécules contenues dans le « Roundop » qui est le désherbant ayant fait connaitre Monsanto et c’est également le désherbant le plus vendu dans le monde. Le problème et selon l’OMS, le glyphosate est la cause de nombreux cancers alors qu’au contraire, certaines instances de l’Union européenne déclarent que ce désherbant est totalement inoffensif pour la santé humaine et cette décision a été prise au moment ou il était question de l’interdire au sein de l’UE. Mais là où le bât blesse, c’est que les rapports de la commission européenne étaient des copiés-collés de ceux publiés par la firme Monsanto. Cela sent à plein nez le conflit d’intérêts !
    • L’Agent Orange : Monsanto qui a été fondée en 1901 était à cette époque une firme développant des produits chimiques et c’est durant la guerre du Vietnam il y a plus de 60 ans qu’elle a collaboré avec le ministère de la défense américain sur l’élaboration d’un cocktail d’herbicides connus sous le nom d’herbicides « Arc En Ciel » et bien que le nom soit au demeurant sympathique, ces produits servaient ni plus ni moins à brûler purement et simplement toute la végétation obligeant ainsi l’armée vietnamienne à se mettre à découvert. Parmi ces herbicides, le fameux « Agent Orange » dont le composant principal qui est la Dioxine est la cause d’un certain nombre de cancers et qui à haute dose peut s’avérer mortel. Des années après, ce produit continue à faire des ravages parmi la population au Vietnam ; cela se traduit par des malformations à la naissance et des mutations qui ce sont désormais inscrites dans le patrimoine génétique de certaines mères. (Voir la vidéo en fin d’article).
    • Le DDT : Molécule développée par Monsanto en 1944 afin de luter contre le Paludisme, maladie transmise par les moustiques. (La personne ayant permis la mise au point de cette molécule a obtenu le prix Nobel de la médecine en 1948). C’est dans le milieu des années 50 que ce produit a été soupçonné d’être dangereux et c’est en 1972 qu’il a été interdit. Durant cet intervalle, c’est à grands renforts de publicités médiatiques et politiques que ce produit a été plébiscité. Hors, il s’avère que le DDT est un perturbateur endocrinien, c’est un cancérogène probable d’après l’OMS et une exposition répétée peut conduire à des  cas de stérilité ou de malformations chez les nouveaux nés. Bien que ce produit ait été interdit en 1972, il est toujours utilisé en Inde où il est sensé combattre la Malaria et bien que plus de 4’000 tonnes soient expulsées dans la nature chaque année, cela reste totalement inefficace. Des dessous-de-table ont du passer par là).
    • L’Aspartame : Découvert en 1965 et mis sur le marché en 1974, l’Aspartame est notamment utilisé pour remplacer le sucre. Tous les produits « light » remplacent leur dose de sucre par l’équivalent en Aspartame. Malheureusement de très sérieuses études démontrent que ce produit est cancérogène, et cerise sur le gâteau, il favorise le diabète.
    • Les OGM : 90% des OGM produites le sont par Monsanto et on sait très bien que le but de cette firme n’est pas de produire des céréales pour nourrie la planète ; son but est de produire des bénéfices, toujours plus de bénéfices. Les OGM de Monsanto n’ont pas un meilleur rendement que les semences naturelles. Le maïs de Monsanto n’est pas génétiquement modifié pour produire plus de maïs, il est modifié afin de résister à toute une panoplie d’herbicides produits par cette même firme.
    • Semences TERMINATOR : Technologie utilisée afin de rendre les semences stériles. Dans les graines, les noyaux ou les pépins, la nature fait en sorte qu’une fois retournés à la terre, le cycle de la vie les fasse repousser ce qui assure ainsi une continuité dans la chaîne alimentaire pour nous les hommes. Monsanto a réussi le tour de force de vendre des graines qui font pousser des plantes mais dont les fruits sont stériles (qui ne repoussent pas). De cette manière, les agriculteurs qui cultivent leurs champs avec les semences Monsanto ne peuvent pas utiliser les fruits de leurs récoltes et sont donc obligés de faire appel à la firme si ils veulent continuer de travailler l’année suivante.
    • Fusion avec Bayer : Cela c’est produit en 2016. Bayer est une compagnie pharmaceutique allemande et Monsanto le plus gros producteur d’herbicides, pesticides et OGM au monde. La magie dans cette fusion consiste à faire en sorte que les produits fabriqués par Monsanto nous rendent malades et polluent l’environnement sur plusieurs générations alors que Bayer nous soigne (ou pas).  A elles seules ces deux boîtes qui ont fusionné ont formé une entité monstrueuse qui contrôle désormais toute notre chaîne alimentaire ainsi que la manière de nous soigner.

Ce qui est intéressant de savoir et qui n’est pas négligeable, c’est qu’il existe une banque internationale des semences sur l’île de Spitzberg en Norvège, que cette banque devrait permettre à l’agriculture mondiale de redémarrer en cas de catastrophe majeure et que parmi les donateurs, on retrouve des multinationales semencières telles que : Dupont / Pioneer et Syngenta  nous retrouvons également la fondation Bill-et-Melinda-Gates  et pour terminer, la fondation Rockfeller.

Ces multinationales y compris Monsanto font partie de ces entreprises qui ont créé la monoculture ainsi que leur monopole et lorsque l’on sait ce que cela donne aujourd’hui dans le monde de la paysannerie : Ce sont chaque jour des centaines de paysans qui, ne pouvant supporter les pressions qu’exercent ces géants de l’agroalimentaire sur eux, se donnent la mort et c’est sans parler de la dégradation des produits que nous mangeons.

Pour l’agent orange évoqué en début d’article, je relaye ici l’extrait d’un article que j’avais déjà publié sur ces pages :

Au Vietnam, 40 Après, l’agent Orange de Monsanto continue à faire d’horribles ravages !

40 ans après la guerre du Vietnam, l’herbicide de Monsanto « Agent Orange » qui était utilisé et largué par des avions (Chemtrails) afin de détruire la végétation servant de refuge aux ennemis américains continue à faire des ravages sur la population.

le fabricant de ce produit Monsanto continue à réfuter sa part de responsabilité sur les méfaits de ce poison hautement toxique sur tout l’écho système et la population locale. Pourtant cela ne l’empêche pas de persister et signer car son tristement célèbre herbicide Roundup contient cette fameuse substance incriminée au Vietnam par la communauté scientifique, la dioxine. 

Les mutations génétique se poursuivent génération après génération en se transmettant de la mère aux nourrissons.

Le Docteur Phuong vient en aide à ses enfants. Une vidéo de « Channel 4 Unreported World »

Attention à la dureté de certaines images !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Environnement : Après le passage de l’ouragan Irma à Saint-Martin, l’analyse du Fil d’Actu

Alors que Saint-Martin se relève péniblement du passage de l’ouragan Irma, de nombreuses questions sur la manière dont l’État a « géré » la situation demeurent.

Derrière les polémiques, que doit-on retenir ? L’État a-t-il abandonné les insulaires ? Et si les solidarités nées de cet abandon étaient porteuses d’espoir ?

Ces derniers jours, les Antilles ont été balayées par Irma un ouragan de catégorie 5 à la violence et à l’amplitude totalement inédite dans cette zone de l’Océan Atlantique. Les dégâts sont immenses. A Saint-Martin, île dont une partie du territoire est français et qui héberge 35’000 de nos compatriotes, les sources parlent de 95 % des habitations détruites; et alors que les habitants se relèvent péniblement pour évaluer les dégâts, s’occuper des blessés et pour certains de leurs morts, de nombreuses voies s’élèvent pour dénoncer une mauvaise prise en charge de la situation par le gouvernement français accusé d’avoir mal évalué l’impact de l’ouragan en amont et de laisser une population démunie face à ses conséquences.

Mettons tout de suite les choses au clair, il est extrêmement difficile de savoir ce qui se passe ou ce qui c’est passé à Saint-Martin tant les tentatives d’utilisation politicienne de la situation empoisonnent la recherche des faits.

S’il est évident que certains ont intérêt à minimiser l’ampleur des dégâts d’autres n’hésitent pas à l’inverse à les exagérer à l’extrême parfois à des fins tout aussi douteuses. Aussi, nous ne nous risquerons pas à prétendre connaître « la vérité ».

Pour autant, au delà des polémiques, des questions demeurent. On peut s’étonner que tous les moyens matériels n’aient pas été mis en œuvre pour faciliter l’évacuation des citoyens quand le danger devenait indéniable. On peut aussi s’étonner du manque en approvisionnement en eau potable, en médicaments, en groupes électrogènes avant la catastrophe. On peut s’étonner que le business ait continué et continue toujours à se faire sur le dos des sinistrés et que les compagnies aériennes ne soient pas soumises à un devoir de solidarité et plus globalement, on peut s’étonner qu’il faille attendre une catastrophe pour que les pouvoirs publiques s’intéressent à Saint-Martin, une île rongée par les inégalités et parsemée de bidon villes dont il ne reste aujourd’hui plus rien !

(Le reste dans la vidéo)

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Environnement : Que faut-il faire pour bien faire ? Tatiana Ventôse de « Fil d’actu » nous donne peut-être un début de réponse

Le 2 août, c’était le “Jour du Dépassement”

La planète, elle va mal, tout le monde le sait. C’est bientôt la fin du monde, on va tous mourir engloutis sous les eaux ou de chaud parce qu’on consomme trop de ressources et que des fois on a trop laissé la lumière allumée dans le salon.

VRAIMENT ?

Est-ce que cet apocalypse qui vient est vraiment ta faute (et la mienne) ? Est-ce qu’on peut vraiment l’empêcher en recyclant nos plastiques, ou bien y’a autre chose ?

>>>Site Officiel<<<

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France : Après la gifle infligée à Manuel Valls, on parle de violence. Mais quelle est la vrai violence aujourd’hui ?

Après la gifle infligée à Manuel Valls par le jeune Nolan Lapie lors d’un meeting en Bretagne, l’affaire c’est emballée tant dans les médias que sur les réseaux sociaux.

Manuel Valls était l’invité de Patrick Cohen sur France Inter dans le « 07 – 09 ».

Il parle de cette gifle comme d’un geste de violence qui est intolérable en démocratie. on se souviendra de la chemise déchirée lors de l’affaire Air France.

Le premier interlocuteur à intervenir se voit coupé d’antenne alors qu’il soutenait Nolan en précisant que tous les français aimeraient faire de même. Le candidat à l’élection présidentielle visiblement en campagne sur ce plateau n’a pas hésité à faire sa propre pub.

A l’heure ou ces lignes sont rédigées, le jeune Nolan Lapie a déjà été jugé et se trouve toujours en garde à vue.

Pendant que les politiques s’insurgent contre la violence, Tatiana Ventôse, animatrice de la chaîne Youtube « Le fil d’actu » relate de son côté un tout autre aspect de la violence :

Elle dit clairement que la gifle qu’à reçu le premier ministre Manuel Valls est une caresse en comparaison de la violence que fait subir son gouvernement aux citoyens, en effet :

  • Quand une caissière se fait renvoyer car elle a fait une fausse couche,
  • Quand des gens ont froid parce qu’ils n’ont plus les moyens de se payer le chauffage,
  • Quand des gens meurent de froid dans les rues parce qu’ils n’ont plus les moyens de se loger,
  • Quand on gaz des enfants et des manifestants pacifiques parce qu’ils refont le monde lors d’un rassemblement de « Nuit debout » ce n’est pas violent peut-être ?
  • D’ailleurs le jeune Nolan Lapie n’a-t-il pas été maîtrisé d’une manière violente ?

Les 49.3 à répétition, loi travail et la régression des acquis sociaux de plus d’un siècle, n’est-ce pas de la violence ?

Les gens du pays et les élites ne vivent pas dans le même monde !

Je voudrais à présent parler d’une autre forme de violence celle là même dont certains d’entre nous somme responsables, je veux parler de l’individualisme, de l’indifférence et de la désolidarisation de plus en plus marqués à notre époque.

Quand on passe à côté d’un SDF couché par terre et visiblement mal en point alors qu’il fait très froid et que sur les dizaines de passants qui l’évitent pour ne pas lui marcher dessus, pas un seul ne s’arrête ne serais-ce que pour lui demander ce qu’il a, n’est-ce pas là de la violence ?

Quand un entrepreneur qui n’est pas en mesure de payer son assurance parce que des clients n’ont pas honoré leurs factures, que pris à la gorge parce que manque de trésorerie, il risque de voir son entreprise être mise en liquidation, quand cet entrepreneur s’adresse dans un premier temps à un de ses amis pour lui venir en aide, que cet ami réalise puis diffuse sur les réseaux sociaux une vidéo évoquant le problème, quand cet ami met au point tout un réseau permettant aux gens d’être solidaires même en versant un euro symbolique et que le montant atteint représente tout juste la moitié du montant nécessaire alors que les 4000 Euros demandés, si chacun de celles et ceux qui avaient lu cette bouteille jetée à la mer avaient fait l’effort soit de venir directement en aide à cet entrepreneur soit en partageant tout simplement le message, quand on en arrive là, ne s’agit-il pas aussi d’une forme de violence ?

A ce sujet, je tiens à préciser qu’il n’est toujours pas trop tard et que l’on peut encore intervenir pour aider cet entrepreneur, Guy Poulain.

Il n’y a qu’à cliquer ici

Stéphane Guibert / Finalscape

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Nucléaire : Asphyxié par le nucléaire, le groupe EDF dans la tourmente : (La politique du mensonge)

Nucléaire en France : La politique du mensonge !

Actualité chargée pour EDF

Le tiers des 58 réacteurs français est aujourd’hui à l’arrêt, les anomalies se multiplient sur le parc et l’EPR de Flamanville a du plomb dans l’aile. Les signes de la faillite du nucléaire français se font toujours plus nombreux. Une nouvelle étude d’analyse financière sortie le 17 novembre vient enfoncer le clou : elle révèle une entreprise en très mauvaise santé financière qui minimise de graves problèmes.

source

Déjà évoqué sur ce site, le préoccupant problème lié au mauvais état du parc nucléaire Français met à l’arrêt un grand nombre de ces centrales et avec l’hiver qui pointe le bout de son nez, EDF risque de connaître un gros soucis pour l’approvisionnement de ses clients.

Pour commencer et pour rappel, ce que nous disait Tatiana Jarzabek de la chaîne Youtube « Le Fil d’Actu »

Stéphane Guibert / Finalscape

Spécial investigation « Nucléaire : La politique du mensonge »

Durant trente ans, EDF a négligé l’entretien des 58 centrales nucléaires françaises. Selon la Cour des Comptes, le coût de la rénovation du parc électro-nucléaire s’élève aujourd’hui à 110 milliards d’Euros. La facture d’électricité des Français devrait donc continuer de grimper ces dix prochaines années.

Le journaliste a enquêté sur le nucléaire français présenté par l’État comme sûr, propre et bon marché. Il met notamment en lumière les problèmes de stockage des centaines de milliers de tonnes d’uranium appauvri à Bessines dans le Limousin, comme à Tricastin dans la Drôme, mais également les incidents de fusion des réacteurs de Saint-Laurent-des-Eaux dans le Loire-et-Cher, dissimulés par les autorités en 1969 et en 1980.

source

>>> Revoir l’article <<<

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Les dix stratégies de manipulation de masses : Nous sommes au bord du précipice !

OUVREZ LES YEUX AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD CAR NOUS SOMMES AU BORD DU PRÉCIPICE !

by · 1 juin 2015

Vidéo en fin d’article

1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

source

Vidéos :

Tout d’abord, pour rappel ou pour toutes celles et ceux qui l’aurait manqué, le coup de gueule de Tatiana Jarzabek, fondatrice de la chaîne Youtube « Le Fil d’Actu » qui rappelle à l’ordre les gens qui n’auraient pas encore compris les rouages de notre système si bien élaboré pour nous endormir et nous asservir :

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Ensuite, pour celles et ceux qui auraient la flemme de lire pourtant le texte est à mon avis plus explicite.

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Stéphane Guibert / Finalscape

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Tatiana Jarzabek, la prof frondeuse du Fil d’Actu nous demande de nous réveiller

Propulsée par Nuit Debout, Tatiana Jarzabek, 28 ans, présente Fil d’Actu, une émission « responsable et éthique » qui cherche à (re)donner du sens à l’information. Retour sur le parcours d’une « rebelle ».

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Tatiana Jarzabek est rousse, jeune et elle présente le JT. Pas celui de TF1, ni celui de France 2. Non, Tatiana est l’un des visages du Fil d’actu, une émission engagée, « responsable et éthique », diffusée sur YouTube. « Le concept est de donner du sens à l’information en la remettant en perspective, au-delà de l’immédiateté », décrit la jeune femme, jointe par téléphone de bon matin.

Le résultat : une pastille hebdomadaire de dix minutes déployée sur les réseaux sociaux. Soit 32 épisodes depuis le lancement. Harcèlement, chemise du DRH d’Air France, secret des affaires, Euro 2016… Le credo du Fil d’Actu est de proposer une lecture différente de l’actualité, loin du flux d’informations en continu des chaînes telles que iTélé et BFMTV. Le succès est viral, sur Facebook plus de 70.000 personnes ont rejoint la communauté et la chaîne YouTube rencontre elle aussi ses internautes (près de 15.000 abonnés). Deux événements tremplins ont porté l’ascension du « show » : les attentats du 13 novembre, puis #NuitDebout, le mouvement contre la loi travail.

« On me dit de continuer »

À 28 ans, Tatiana a des airs de Mérida. Et comme l’héroïne Rebelle des studios Pixar, la jeune femme a plusieurs cordes à son arc. Détentrice de deux masters (civilisations britannique et hispanophone), elle enseigne l’anglais à des collégiens (de la 6e à la 3e) dans les hauts de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Si ses élèves se sentent encore peu concernés par les questions soulevées dans son JT, des passants la reconnaissent et l’interpellent dans les rues de Paris. « C’est toujours positif, on me dit de continuer, on me prodigue des conseils, on me soumet des sujets et parfois même on m’invite à boire un coup », liste la jeune femme, enthousiaste.

Passer le Capes en 2014 n’a pas été un choix par défaut, mais plus de raison. Avec son bagage universitaire, c’est le secteur qui embauche le plus. Née à Nancy, Tatiana, fan de hard rock et de métal, a toujours tracé sa route. D’abord à Villerupt et Longwy, avec mines, usines et acier pour unique horizon. Avant de poursuivre ses études aux quatre coins de l’Europe : en Grande-Bretagne, à Barcelone et Paris.

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