Syrie : Ils tuent et vendent des organes.

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Casques Blancs

Ils tuent et vendent des organes.

« Nous pouvons affirmer avec certitude que plusieurs centres de Casques Blancs étaient contrôlés par des groupuscules terroristes ou des formations militaires illégales. » 

À l’ambassade de la fédération de Russie à Paris, TV Liberté interviewait le directeur de l’ONG « Fondation des études de la démocratie » et membre de la chambre civile de la fédération de Russie, Maxime Grigoriev dans le cadre d’une conférence sur le thème : « Crise humanitaire en Syrie, vérité et désinformation« .

Stéphane Guibert / Finalscape

Voir aussi :

Témoignages à l’Onu sur les Casques blancs : « Trafiquants d’organes, terroristes & pillards »

Les ‘Casques blancs’ n’étant pas un groupe de secouristes, mais une branche du terrorisme djihadiste, ils devraient être qualifiés d’organisation terroriste, a plaidé l’envoyé russe, lors de la présentation des témoignages sur leurs méfaits à l’ONU.

Encensés en Occident, qualifiés de secouristes humanitaires volontaires, les Casques blancs collaborent en réalité avec le terrorisme islamiste en Syrie. D’après Maxime Grigoriev, directeur de la fondation russe pour l’étude de la démocratie, les Casques blancs prélèvent des organes sur les victimes qu’ils prétendent ‘sauver’, mettent en scène de fausses attaques chimiques et autres sous l’œil des caméras, et pillent les corps et les maisons des Syriens tués et blessés dans la guerre.

En 2018, au siège de l’ONU à New York, Grigoriev a présenté les résultats de l’enquête de la fondation sur les Casques blancs. L’envoyé russe auprès de l’ONU, Vassily Nebenzia, a déclaré que les preuves montrent la dangerosité de ce groupe.

« Les Casques blancs méritent de figurer sur la liste des terroristes reconnus par les Nations Unies, » a déclaré Nebenzia.

Au lieu de volontaires, presque tous les membres des Casques blancs étaient des employés rémunérés, a expliqué Grigoriev. Il y a aussi ‘des preuves indéniables’ montrant que le groupe recevait des ordres écrits de Jaysh al-Islam, le groupe terroriste islamiste le plus malfamé pour son occupation de Douma.

C’est dans cette banlieue de Damas que les Casques blancs ont mis en scène l’attaque chimique ayant servi  de prétexte aux  tirs de missiles français, britanniques et étasuniens contre le gouvernement syrien en avril dernier.

« La parodie d’attaques chimiques était l’élément essentiel de l’activité des Casques blancs, a témoigné Grigoriev. Il a ajouté que le groupe s’impliquait aussi régulièrement dans « la fabrication de fausses informations et dans l’organisation de mises en scène de sauvetages. »

Il a cité un exemple précis qui s’est passé dans un lieu d’Alep appelé Jisr al-Haj, où les militants ont mis le feu à des ordures, apporté des corps de la morgue locale et filmée une mise en scène de sauvetage des Casques blancs. Grigoriev a cité un membre des Casques blancs, qui a témoigné que tous ceux qui participaient recevaient une prime de 50 dollars.

Interrogés dans le cadre de l’enquête, de nombreux résidents locaux ont parlé de personnes ‘secourues’ par les Casques blancs qui finissaient par mourir, avec des organes internes manquant. Parmi les témoins interrogés, un ancien membre d’Ahrar al-Sham a dit que son commandant, Shadi Kadik, aussi connu sous le nom d’Abou Adel Al-Halabi (d’Alep), avait reconnu l’existence de prélèvements d’organes. À Alep seulement, le nombre total de ces cas se monte à « au moins plusieurs centaines », a témoigné Grigoriev.

Au lieu de porter secours aux civils et aux enfants, les Casques blancs pillaient les maisons endommagées par les combats et le corps des morts. Ils obligeaient les enfants à sortir des écoles et des jardins d’enfants pour y installer des cabinets médicaux.

« Selon une grossière estimation, sur 26 centres opérant à la Ghouta orientale, dix se trouvaient dans des écoles et un dans un jardin d’enfants, » a dit Grigoriev en citant le témoignage d’un journaliste syrien de la région.

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