Bruxelles discute de l’application d’une loi visant à descendre le taux moyenne du quotient intellectuel

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Le titre de cet article peut sembler effrayant mais je vous rassure, ce n’est pas vrai car il n’est pas nécessaire pour Bruxelles de mettre en place une telle loi étant donné que cela se fait automatiquement depuis des décennies par le biais de nos médias.

Publicité et spectacles, tout est minutieusement calculé afin de nous endormir, nous vider le cerveau  et nous abêtir artificiellement.

De parler de moutons n’a même plus de sens dans ce monde hyper aseptisé, il suffit de voir évoluer l’espèce humaine dans les grandes agglomérations, accrochés à leurs téléphones portables comme s’il s’agissait de leur plus cher ami, les gens ne pensent plus par eux même, ils sont téléguidés à consommer et à se reproduire.

Et pour celles et ceux à qui il reste un semblant d’humanisme il faut malheureusement, comme une triste constatation ajouter ce déni démesuré qui leur est propre, ce déni qui les pousse à détourner leur regard lorsqu’ils croisent un SDF qui va passer une nuit glaciale privé de logement, de nourriture et d’amour alors que la plupart des veaux qu’ils sont vont passer une soirée bien au chaud, devant un bon repas, entourés par des gens qu’ils aiment, ce déni qui les pousse à ne pas penser aux conditions dans lesquelles a été élevé  puis abattu l’animal qui va leur permettre de se régaler, ce déni qui les aveugle devant l’empoisonnement massif de notre planète par des géants de l’agroalimentaire mettant en péril des dizaines de générations à venir ; que nous soyons suicidaires nous regarde mais de quel droit jouons-nous par avance le destin des générations futures ?

Et pour terminer, ce déni qui n’est autre que de la non assistance à vies en danger et qui je l’espère sera jugé et condamné par les générations futures comme crime contre la vie. (Regardons nous dans le miroir si nous le pouvons)

Je pense que tout n’est pas perdu, que dans cette boue peuvent encore pousser les fleurs de la liberté, que celles et ceux qui seront les trouver et les cueillir auront les capacités d’illuminer le reste de l’humanité. Toutefois, la route sera longue et leur  faudra-t-il encore y découvrir les lueurs d’espoir qui leur permettront de nous guider.

Souvenons-nous de ce passage  du petit prince de Saint Exupéry comme d’un hymne à la vie et qui disait :

Le petit prince et le désert (Extrait)

« – J’ai soif aussi… cherchons un puits…

J’eus un geste de lassitude : il est absurde de chercher un puits, au hasard, dans l’immensité du désert. Cependant nous nous mîmes en marche.

Quand nous eûmes marché, des heures, en silence, la nuit tomba, et les étoiles commencèrent de s’éclairer. Je les apercevais comme dans un rêve, ayant un peu de fièvre, à cause de ma soif. Les mots du petit prince dansaient dans ma mémoire : 

Tu as donc soif aussi ? lui demandai-je.

Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit simplement : 

L’eau peut aussi être bonne pour le cœur…
Je ne compris pas sa réponse mais je me tus… Je savais bien qu’il ne fallait pas l’interroger. 

Il était fatigué. Il s’assit. Je m’assis auprès de lui. Et, après un silence, il dit encore : 

Les étoiles sont belles, à cause d’une fleur que l’on ne voit pas…

Je répondis « bien sûr » et je regardai, sans parler, les plis du sable sous la lune. 

Le désert est beau, ajouta-t-il…

Et c’était vrai. J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… 

Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part…

Antoine de Saint-Exupéry

 

Mais pour l’heure, accrochez-vous car nous en sommes arrivés là et il s’agit du point de non retour pour la plupart d’entre nous ! 

Plus aucune valeur même pas celle de l’argent dont nous sommes devenus les esclaves, plus aucune étique plus aucun sens moral nous ne sommes plus que l’ombre de ce que nous devrions être, nous sommes des zombies avides d’illusions qui ne resteront à jamais que des illusions.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

La stupidité humaine dans quelques unes de ses plus belles manifestations

Les 10 stratégies de manipulation des masses

Entrez dans la lumière

1/ La stratégie de la distraction :

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

Les 10 stratégies de manipulation des masses avec Sylvain Timsit

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