Société : L’important c’est d’être soi-même

Alors que tu galères à te mettre en couple depuis que tu es en mesure de procréer, tu te rends compte que passionnément et en secret inavoué  tu aimes ton petit copain d’à côté et ce depuis la maternelle…

La belle affaire !

Être sois-même est tout aussi difficile que d’assumer ce qui nous tente. Un amour fugace ne serait-il pas la possibilité quelque part d’exorciser nos démons ? J’ai moi-même été tenté à maintes reprises sans ne jamais m’exécuter.

Une expérience homosexuelle n’est pas un pécher capital contrairement à ce que l’église ou d’autres doctrines nous enseignent mais  une découverte de soi.

Ce message n’est pas un encouragement à l’homosexualité bien évidemment mais il plébiscite une remise en question. Sommes-nous vraiment ce que nous croyons être ? Bas les masques !

Pour ma part, Fan du sexe faible,  une expérience homo ne m’a jamais fait peur. J’attends juste l’occasion si toutefois elle devait se présenter.

G.S / FINALSCAPE

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Société : L’homosexualité est-elle une tare ou un aboutissement de soi ? Mon copain Rachid

Mise à jour : lundi 13 mai 2019 – 01:37 –

Bien que mon orientation sexuelle se dirige vers la gent féminine, il m’est arrivé au cours de ma vie d’avoir des relations sexuelles certes, peu nombreuses mais avec des garçons.

Ce que je retiens de ces relations, c’est que les sentiments que j’éprouvais à l’égard de ces partenaires étaient forts et puissants, tout comme l’adrénaline que l’on ressent alors que l’on commet un interdit  ou que l’on dévoile une vérité improbable.

Ces garçons sont toujours présents en moi et ce serait me mentir que de le nier. J’ai d’ailleurs toujours de profonds sentiments envers eux, comme un secret inavouable ne demandant qu’à exulter afin d’hurler ma vérité.

Avec du recul, ce que je retiens de ces expériences que je ne réfute d’ailleurs pas, c’est que l’amour que j’éprouvais pour mes partenaires était profond et violent. Inoubliable même devrais-je dire et pourtant, je ne suis pas « PD » selon la tradition en vogue.

Même si de nos jours l’homosexualité est entrée dans les mœurs, elle est toujours décriée et qualifiée d’anormalité aux yeux des profanes.  Elle est montrée du doigt avec ces termes péjoratifs qu’on lui connait : « Sale PD, Tantouse, lopette etc… »

À mon sens, l’amour d’une femme envers une autre femme ou celui d’un homme envers un autre homme  signifie simplement que l’on c’est affranchi de la barrière des préjugés et que rien ne devrait permettre à notre société de juger. L’amour n’a point de sexe, c’est juste un sentiment qui va au delà des mots et de la compréhension, un sentiment qui nous échappe et parfois nous égare.

C’est peut-être culotté de ma part, une confidence certes un peu osée et brutale aux yeux de certains main sincère en mon âme et conscience. Il ne s’agit pas d’un coming out car  il n’a pas lieu d »être en ce qui me concerne. Il s’agit juste d’un espace de temps que je m’accorde pour une réflexion sur ce mystère qu’est l’amour tout en vous offrant la possibilité  à vous aussi de vous dire : « et si on arrêtait d’être cons tout simplement. »

Stéphane Guibert / Finalscape

Vidéo : « Mon copain Rachid »  Un peu ma vie d’enfant.

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Un jeune adolescent de 13 ans vient tragiquement de se donner la mort après avoir subi des années de violence homophobe.

Tyrone Unsworth, un jeune collégien australien de Brisbane, venait juste d’avoir 13 ans quand il s’est donné la mort cette semaine, le mardi 22 novembre. La mère de Tyrone, Amanda, a déclaré que son fils a été pris pour cible par ses intimidateurs à cause de sa sexualité.

Il était vraiment efféminé, il aimait la mode, il aimait le maquillage et son entourage scolaire était toujours à lui chercher des noises en le traitant de tapette ou de PD. Cet ado a subi les pires pressions discriminatoires ce qui à terme l’a poussé au geste irrémédiable qu’est le suicide.

Mme Unworth a rendu hommage à son fils sur Facebook et Twitter en écrivant :  » Nous allons nous lever et se battre pour obtenir le maximum d’aide afin de sensibiliser et soutenir les autres personnes victimes de harcèlement, DITES NON À L’INTIMIDATION « .

Les funérailles de Tyrone auront lieu le 1er Décembre à Albany Creek, sa mère a demandé à ce que les participants portent des vêtements aux couleurs vives.

Répondant à cette nouvelle du suicide, Michas Scott, le président du groupe de soutien pour les jeunes LGBT australien Minus18, a déclaré que « c’est loin d’être un incident isolé et qu’il est important aujourd’hui d’en prendre conscience ».

Le directeur de l’école de Tryone, Jacquinta Miller, a déclaré dans un communiqué de presse que le collège ne tolère pas l’intimidation et le harcèlement dans ses lieux en précisant que « ni l’élève ni sa famille n’est jamais venu nous dire qu’il y avait un problème quelconque ».

En réponse à la mort de Tyrone, de nombreuses personnalités australiennes ont exprimés leur soutien à la famille et aux victimes quotidiennes de harcèlement à l’école.

De quoi nous rappeler la triste mésaventure de ce garçon bisexuel de 15 ans qui nous as partager son histoire après avoir été brutalement battu dans une attaque homophobe, retrouvez la en cliquant ICI :

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source

 

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Culture et cinéma : Les amitiés particulières

Roman publié en 1943 puis film réalisé par jean Delannoy sorti dans les salles en 1964 et interdit aux moins de 18 ans, « Les amitiés particulières » traite du sujet plus que tabou alors, celui de l’homosexualité dans une école religieuse pour garçons.

Merveilleusement bien interprété par les deux acteurs principaux,  il faut aussi préciser car on ne le verra pas dans cette série d’extraits, l’importante participation de Michel Bouquet qui tient le rôle du père de Trennes.

Drame humain puisque ce film se termine par le suicide d’Alexandre jeune choriste.

En fin d’article, une vidéo regroupant les moments les plus importants de ce film, durée 58 minutes environ.

Dans le rôle d’Alexandre Motier : Didier Haudepin

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Dans le rôle de Georges de Sarre : Francis Lacombrade

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Réalisateur : Jean Delannoy

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vk

Stéphane Guibert / Finalscape

Synopsis

Georges de Sarre, brillant et sensible rejeton d’une famille aristocratique, entre en seconde dans un internat de garçons dirigé par les jésuites, où il brigue aussitôt les places d’honneur.
Très vite, il est attiré par un de ses condisciples, Lucien, qu’une «amitié particulière» – de celles que les prêtres dénoncent à longueur de sermons – lie à un autre garçon, Ferron. Subtilisant un poème amoureux envoyé par ce dernier, Georges provoque anonymement son renvoi.
Peu après, pendant un service religieux, il est fasciné par un élève plus jeune que lui, Alexandre. Celui-ci ne tarde pas à répondre favorablement à ses avances.
Tous deux prennent l’habitude de se rencontrer le soir, dans un endroit secret. Le surveillant du dortoir, le père de Trennes, remarque leur manège et décide de percer leur secret…

Critique du 17/02/2007

Par Bernard Génin

Film de Jean Delannoy (France, 1964). Scénario : Jean Aurenche et Pierre Bost d’après le roman de Roger Peyrefitte. Image : Christian Matras. Musique : Jean Prodromidès. 100 mn. NB. Avec Michel Bouquet : le père de Trennes. Didier Haudepin : Alexandre Motier. Francis Lacombrade : Georges de Sarre. Louis Seigner : le père Lauzon. Genre : drame.
Roger Peyrefitte racontait les émois sentimentaux d’un collégien de 14 ans touché par la beauté angélique d’un jeune garçon dans une institution religieuse. La phrase finale (« Notre amitié est amour ») en a beaucoup choqués, irrités par le prosélytisme homosexuel de l’auteur. Le roman a été transposé à l’écran avec tact et prudence par Jean Delannoy.
Dramatiquement bien construit (scénario d’Aurenche et Bost), mais un peu figé dans l’interprétation, Les Amitiés particulières est très marqué « qualité française » en plein essor de la Nouvelle Vague. Le film n’élude pas l’attitude ambiguë d’un prêtre, joué par Michel Bouquet, mais tout de même, c’est bien désuet… Bernard Génin.
source

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