Macron se prépare au combat, il commande pour 22 millions d’€ de matériel de répression du peuple

Première publication le 7 septembre 2017

La rentrée sociale risque d’être agitée, mais le gouvernement de combat de Macron est déterminé à faire passer ses attaques coûte que coûte. Preuve en est, le ministère de l’Intérieur a publié le 8 août, et jusqu’à fin septembre, un appel d’offre bien particulier sur le Bulletin officiel des annonces des marchés publics (Boamp), intitulé « Acquisition de grenades et de moyens de propulsion pour les besoins de la Gendarmerie et Police Nationales ». D’un montant de 22 millions d’euros, hors TVA, le contrat prévu par le gouvernement cherche à équiper les forces de répression d’un arsenal diversifié pour… quatre ans. En d’autres termes, gendarmes et policiers seront parés jusqu’à la fin du quinquennat.

Afin de mater toutes velléités de contestation, le ministère de l’Intérieur ne lésine pas sur les moyens. Grenades lacrymogènes, assourdissantes, et fumigènes, cartouches-grenades et lanceurs, seront autant de moyens répressifs à la disposition des CRS, lorsqu’il s’agira de faire passer en force les réformes anti-sociales du gouvernement. Et la rapidité avec laquelle cet appel d’offre a été publié ne laisse aucun doute sur les intentions de Macron.

La jeunesse, les travailleurs et les précaires ont de quoi être rassurés : l’argent « économisé » sur leur dos par le biais de mesures d’austérité telles que la baisse des APL, la suppression de logements sociaux, et la flexibilisation permise par la casse du code du travail ne sert pas uniquement à faire des cadeaux au patronat. Il servira également à les réprimer lorsque les conséquences de ces mesures anti-sociales fera éclater une grogne massive.

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Politique : Macron révèle que l’Europe doit s’unire afin, entre autres, de luter contre des catastrophes de moins en moins naturelles.

Emmanuel Macron veut renforcer l’Europe dans la défense, l’asile et l’innovation.

Dans un discours à la Sorbonne, appelant à une «refondation» de l’UE, le président français plaide pour une force commune, ainsi qu’une régulation fiscale des géants d’Internet.

Emmanuel Macron :

«Face à l’internationale du terrorisme, l’Europe de la sécurité doit être notre bouclier», a-t-il insisté. Dans un registre proche, l’Europe doit aussi, selon Emmanuel Macron, mettre en place une «force européenne de protection civile qui mettra en commun nos moyens de secours et d’intervention qui permettra ainsi de répondre aux catastrophes de moins en moins naturelles».

Extrait du discours d’Emmanuel Macron :

Vidéo complète :

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Comme Collomb, Macron veut « sortir de l’État de droit » (ou presque)

Emmanuel Macron a rappelé à des membres de la communauté française rassemblés à New York que la France sortirait de « l’Etat de droit » en novembre. Et non de l’état d’urgence. Un lapsus partagé avec son ministre de l’Intérieur quelques jours plutôt. Décidément…

Lapsus collectif. En déplacement à New York ce 19 septembre pour un discours à l’Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron s’est également exprimé devant plusieurs centaines de membres de la communauté française dans la foulée. Une occasion de parler notamment de la future levée de l’état d’urgence, promise pour l’automne, et remplacée par une forme d’état d’urgence permanent, inscrite dans le droit commun. Une série de mesures mises en place après les attentats de 2015 doivent en effet intégrer la loi.

Mais, à la manière de son ministre de l’Intérieur Gérard Collomb quelques jours plus tôt, Emmanuel Macron a eu la langue qui fourche, annonçant qu’en novembre, la France « sortira[it] de l’État de droit« . Et non de « l’état d’urgence ». Plutôt ironique lorsque certains lui reprochent justement de piétiner l’État de droit avec les mesures d’exception entérinées par la prochaine loi antiterroriste…

Selon l’AFP, réalisant son lapsus, Macron a ironisé devant le silence de la salle : « Je constate qu’il n’y a pas eu de réactions. J’ignore si c’est de la torpeur ou de l’acquiescement, je choisis le premier ! »

Quelques jours plus tôt, le 12 septembre, Gérard Collomb commettait le même impair devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale. Exposant sa vision de la sécurité, il lâche : « Sur la sortie de l’État de droit. Vous savez que le Conseil… De l’état d’urgence pardon [rires dans la salle]. Le Conseil d’Etat dit que c’est un régime qui justement dans un État de droit ne peut être organisé que de manière temporaire et que ses renouvellements ne sauraient se succéder indéfiniment. »

Sortir de l’État de droit, s’installer dans l’état d’urgence perpétuel… Tout cela travaillerait-il ceux qui nous gouvernent ?

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Loi Travail XXL : Les manifestants connaissent-ils le rôle de la Commission Européenne ?

Loi Travail XXL : Les manifestants connaissent-ils le rôle de la Commission Européenne ?

Triste constat !

Il faut bien comprendre qu’il n’y a plus de politique intérieure et que le président en place, le cas présent, Macron n’a plus de pouvoir face aux décisions prises à Bruxelles, ce que la plupart des manifestants qui se réunissent contre la loi travail semblent ne pas avoir compris.

Les deux vidéos qui suivent sont on ne peut plus explicites.

L’État-nation doit disparaitre !

Si l’Europe veut subsister et sortir de la crise, les nations doivent obéir à Bruxelles !

« Il faut lentement mais sûrement comprendre qu’il n’y a plus de politique intérieure nationale, il n’y a plus que des politiques européennes qui sont partagées dans une souveraineté commune ! »

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Humour : Mieux vaut en rire Jaune, Macron et le (Code du) Travail

Dans cette vidéo ou Macron nous présente son projet d’alléger le code du travail, c’est l’aérodynamisme du bouquin qui est mis en avant et pour cela rien de plus simple, il suffit d’alléger le livre de 350 pages de protection sociale et de droits des employés.

Un joli moment d’humour que nous offre « Les détrakés »

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

 

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France : Macron, la déception commence à se faire ressentir chez les électeurs

Quelques mois après l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron,  le dynamisme, l’engouement et la confiance que son électorat avait placé en lui avant les élections semblent peu à peu s’effriter.

Avec ce qui est prévu dans un proche avenir tout laisse à penser que la déception et la morosité  vont l’emporter sur l’optimisme de départ. Et ça n’aura pourtant pas été faute que de vous prévenir !

Voyez la vidéo et ce n’est qu’un début je vous l’assure.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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France : Sous Macron, le pays sera gouverné comme une mission de management

Flyer créé sous Hollande (G.S Finalscape)

Une grande confusion règne dans l’esprit des béats bêtas macronisés. Appelons-les « BBM »

Jusque dans les plus hautes sphères de l’État; les uns et les autres s’imaginent en effet que la France est une entreprise. Il faudrait être naïf pour être surpris d’une telle dérive.

Comment un banquier entouré d’anciens cadres d’entreprises pourrait considérer sa mission autrement que comme une mission de management ? Il aurait fallu pour cela qu’il dispose d’une intelligence développée ce qui n’est pas exigé par l’entreprise. N’ayant donc aucune compréhension de ce qui lui échappe, cette équipe managériale ramène toutes les questions politiques à ce qu’elle connait et transforme fort logiquement la république en société anonyme.

Le président directeur général est chargé de produire de la valeur pour les actionnaires; entendez les banques et les entreprises du CAC 40 entre autres. Un comité de direction, anciennement appelé conseil des ministres dont les membres sont pour la plupart sont issus des affaires, sont chargés d’imaginer la stratégie et de contrôler son exécution. Le management intermédiaire, entendez les députés (La République En Marche), ont pour mission de mettre en œuvre la stratégie en élaborant les règlements et processus adéquats.

Les BBM, collaborateurs zélés, soutiennent la stratégie avec un aveuglement militant qui n’a d’égal que leur surdité. Ce sont les seconds couteaux des actionnaires. On a vu tout récemment comment un « collaborateur » fut pressé de démissionner pour avoir fait preuve d’une audace toute militaire d’interroger la stratégie actionnariale. On assiste à la mainmise sauvage du management dans les services publics et notamment dans les hôpitaux ou désormais, on soigne les coûts.

L’impératif actionnarial s’applique à la France comme elle s’applique aux grandes entreprises : Une rentabilité du capital de 15% soit 5 fois la croissance mondiale. A cet effet, les actionnaires demandent au président de mener une politique austéritaire permettant en diminuant les dépenses publiques drastiquement, de redistribuer la richesse au capital et qu’importe le modèle social français. Le peuple n’a aucune existence dans une entreprise.

Que sont alors les citoyens dans l’entreprise France ?

Le 29 juin 2017, au détour d’un discours, Emmanuel Macron dit ceci :

« Une gare, c’est un lieu ou l’on croise des gens qui réussissent, et des gens qui ne sont rien. »

Soit ils sont des humains non nécessaires, des humains superflus; soit ils sont une variable d’ajustement.

Quant aux BBM, ils possèdent tous un marteau; ne nous étonnons pas que pour eux, tous les problèmes soient des clous.

L’entreprise France succède dorénavant à la république démocratique, un régime politique sans peuple. Combien de temps un tel régime pourra-t-il ignorer le peuple ?

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Europe : la grande liquidation démocratique

La brutale répression du printemps grec en juillet 2015, l’enlisement en Espagne de Podemos après des débuts politiques prometteurs, le gouvernement du Bloc de gauche portugais sous surveillance étroite de la BCE, cinq mois de protestation contre la loi El Khomri, le Brexit…

Autant d événements en apparence très divers et que rien ne semble lier. Pourtant, ils renvoient tous à leur manière à la question lancinante et récurrente qui hante la construction européenne depuis ses débuts, celle de la démocratie, de son exercice et tout simplement de son avenir sur un continent qui l a vue naître.
Cet ouvrage veut révéler comment les étapes de la construction ont parcouru un étrange chemin marqué par la mise à distance de plus en plus brutale des peuples, jusqu à leur mise sous tutelle. L’acmé de cette violente dépossession s’est traduite par une brutalité inédite en temps de paix à l égard de la Grèce, devenue le laboratoire de la fabrique monstrueuse d un libéralisme désormais autoritaire.

L’Union européenne, dans ce voyage au bout de la nuit démocratique, peut-elle survivre ? L Angleterre, quittant le navire Européen, désignerait-elle alors l’avenir de l Union européenne : une future désintégration ?

Certes, des élections sont tenues, mais, étrangement, il n’est plus possible de déroger aux « réformes structurelles » pour élargir les frontières de la marchandisation. Le social n’est plus qu’une concession de la situation économique. Comment expliquer alors que l’Union européenne procède à cette apparente liquidation démocratique ? Dans ce voyage au bout de la nuit démocratique, l’UE peut-elle survivre ? Dans cet essai, Frédéric Farah explique comment les étapes de la construction ont parcouru un étrange chemin marqué par la mise à distance de plus en plus brutale des peuples, jusqu’à leur mise sous tutelle.

Analyse: «Est-ce qu’on ne pourrait pas en France, réunir autour d’une table des Pros et des Antis Euro pour discuter et montrer des arguments, enfin de vrais arguments…» Olivier Delamarche (Économiste)

Dans le même registre, Olivier Delamarche nous  parle de Macron comme de l’hologramme de Hollande.

Les questions suivantes sont abordées :

  • Pouvez-vous nous donner votre opinion sur les résultats du premier tour des élections présidentielles et comment percevez-vous les victoires d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen ?
  • Emmanuel Macron a rassuré les marchés et les acteurs  économiques. Comment analysez-vous la réaction des marchés ? « On a évité le pire » selon les commentateurs.
  • Les deux candidats seront-ils en mesure d’appliquer leurs programmes respectifs, au moins de manière partielle ?

Cela fait des lustres que nous ne sommes plus en démocratie en France et ce n’est pas avec l’élection de Monsieur Macron que nous allons y retourner.

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Le Blitzkrieg, stratégie guerrière allemande utilisée aujourd’hui par le gouvernement français contre son propre peuple

Le Blitzkrieg (signifiant en allemand « guerre éclair »), prononcé [blitskʁiɡ], est une stratégie offensive visant à emporter une victoire décisive par l’engagement localisé et limité dans le temps d’un puissant ensemble de forces mécanisées, terrestres et aériennes dans l’optique de frapper en profondeur la capacité militaire, économique ou politique de l’ennemi.

Cette stratégie est utilisée aujourd’hui par le gouvernement français et son ennemi n’est autre que son propre peuple.

 Malgré le soutien massif des médias, de l’establishment, du patronnat, des universitaires, le résultat d’Emmanuel Macron à l’élection n’est pas spectaculaire et une forte opposition se prépare, explique l’essayiste Jean Bricmont.

RT France : Comment voyez-vous le quinquennat d’Emmanuel Macron qui vient d’être élu à la présidence de la République ?

Jean Bricmont (J. B.) : La seule chose que l’on puisse commenter pour le moment, c’est la façon dont il a été élu. Il a été élu avec le soutien massif des médias dès le premier tour, et au deuxième tour, avec celui, quasi-intégral, de l’establishment, du patronnat, des intellectuels, des universitaires, etc. Les présidents des universités ont même envoyé des courriers aux étudiants en leur demandant de voter pour Emmanuel Macron ce qui donne une idée de la mobilisation pro-macronienne et de la violation des principes démocratiques. Les médias étaient tout à fait partisans. On a eu droit à un Blitzkrieg médiatique.

« Les souverainistes ont perdu une bataille mais ils n’ont pas perdu la guerre »

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