Coronavirus : Chloroquine, le médicament de la dernière chance ?
Malgré une étude chinoise qui démontrerait que l’hydroxychloroquine ne serait pas plus efficace que d’autres traitements, l’Europe semble adopter cette molécule qui, associée à un antibiotique spécifique serait dans un premier temps le traitement miracle pour limiter la pandémie.
La Belgique ne fait pas exception à la règle, interview :
Le Bahreïn et la Belgique signalent que le traitement contre les coronavirus annoncé par Trump est efficace pour les patients et que les tests cliniques des hydroxychloroquines pour lutter contre le COVID-19 au Bahreïn sont concluants.
Le Bahreïn et la Belgique indiquent que leurs hôpitaux traitent avec succès les patients atteints de coronavirus avec l’hydroxychloroquine, un médicament antipaludique dont le président Trump a parlé comme d’une possible avancée dans la pandémie.
Le président du Conseil suprême de la santé du Royaume de Bahreïn a déclaré que son pays était parmi les premiers à utiliser ce médicament et que son impact a été « profond », selon l’Agence de presse du Bahreïn.
Le Dr Shaikh Mohamed, qui dirige le groupe de travail national pour la lutte contre la COVID-19, a également été cité par l’agence de presse comme ayant déclaré que l’hydroxychloroquine était administrée selon les mêmes schémas posologiques que ceux utilisés en Chine et en Corée du Sud.
Le premier cas de COVID-19 au Bahreïn a été signalé le 21 février, et l’hydroxychloroquine a été administrée pour la première fois aux patients présentant des symptômes viraux le 26 février. Au 25 mars, le virus avait causé 4 décès au Bahreïn, selon le Johns Hopkins Coronavirus Resource Center.
L’hydroxychloroquine est utilisée pour prévenir et traiter le paludisme et est administrée aux patients souffrant d’arthrite rhumatoïde ou de lupus.
Pendant ce temps, en Europe, un autre allié des États-Unis, Bruxelles, fait état d’un succès précoce similaire avec le même médicament et prend des mesures pour garantir sa disponibilité pour les patients les plus malades atteints de coronavirus.
« L’utilisation des stocks limités de ces médicaments pour des traitements préventifs inutiles ou injustifiés compromet la disponibilité de ces médicaments pour les patients qui en ont besoin : les patients chroniques et les patients hospitalisés gravement touchés par le Covid-19 », a déclaré cette semaine l’Agence fédérale belge des médicaments et des produits de santé.
La Belgique, comme les États-Unis, a commencé un essai clinique à plus long terme sur l’efficacité de l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour traiter les patients atteints de COVID-19.
(Une version antérieure de cet article a rapporté de manière erronée le nombre de décès dus aux coronavirus au Bahreïn. Le nombre correct, en date du 25 mars, est de 4).
Coronavirus & chloroquine : Interview du Professeur Éric Chabrière, collaborateur du Pr Didier Raoult
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Éric Chabrière, collaborateur du Pr Didier Raoult à l’IHU–Méditerranée Infection de l’Hôpital de la Timone à Marseille sur le traitement que leurs équipes donnent à leurs malades du coronavirus (hydroxychloroquine et azithromycine (anti-bactérien)), avec aussi le Pr Pierre Saliou, professeur agrégé du Val-de-Grâce, directeur médical de Pasteur-Vaccins .
22. mars 2020 à Marseille, France.
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Tout le monde ne partage pas de cet avis :
Pour Karine Lacombe, infectiologue : « Ce qui se passe à Marseille est absolument scandaleux (…) C’est en dehors de toute démarche éthique ».
Testé négatif au coronavirus mais pourtant traité à la chloroquine, un patient d’Amiens témoigne
Par Romane Idres
Un patient du CHU d’Amiens qui présentait des symptômes du coronavirus Covid-19 s’est vu administrer un traitement à base de chloroquine. 48 heures après le début du traitement, son état semble s’être amélioré. Finalement, d’après l’hôpital, le test du Covid-19, réalisé deux fois, était négatif.
« Je n’en reviens toujours pas« , nous écrit Xavier Fouque depuis sa chambre d’hôpital. « Samedi, j’étais un légume, je ne pouvais même pas ouvrir les yeux tant la lumière me faisait mal au crâne. » Cette histoire à multiples rebondissements n’a pas fini de faire parler.
Les premiers symptômes du coronavirus Covid-19 sont apparus le 12 mars. L’homme de 48 ans, orginaire de Laviéville dans la Somme, s’est alors rendu chez son médecin traitant, qui lui a diagnostiqué une bronchite et lui a prescrit un traitement antibiotique.
« Je me suis senti mourir »
Quelques jours plus tard, le mercredi 17 mars, l’état de santé de Xavier s’aggrave et son médecin lui conseille d’appeler le 15. Une ambulance l’emmène au CHU d’Amiens. Xavier n’est pas fiévreux, mais ils est pris de grosses quintes de toux, de « brûlures dans la gorge et dans les poumons » et de maux de tête violents. Un premier test du Covid-19 est réalisé à son arrivée à l’hôpital, mais il affirme que les résultats ne lui sont pas communiqués.
Le vendredi 20 mars, son état s’aggrave. « J’ai eu une grosse crise de toux, je n’avais plus moyen de respirer, raconte-t-il. Les personnels soignants n’ont pas réfléchi, ils se sont précipités dans ma chambre avec leurs masques et leurs gants. » C’est à ce moment-là que Xavier est au plus bas. « Je me suis senti mourir. (…) J’ai quatre enfants, je n’ai cessé de penser à eux. J’ai eu tellement peur de les abandonner. » Sans hésiter, il ajoute que les soignants lui ont « sauvé la vie ».
Un scanner révèle ensuite une infection aux poumons. Un nouveau test du Covid-19 est réalisé, mais Xavier assure qu’il n’est toujours pas informé des résultats. Tout lui laisse croire qu’il s’agit bien du coronavirus. Il signale même la présence d’étiquettes indiquant « nouveau coronavirus Covid-19 » dans sa salle de bain.
Le même jour, les médecins commencent à lui administrer le fameux traitement évoqué depuis plusieurs semaines dans les médias, à base d’hydroxychloroquine, une molécule utilisée comme antipaludique, et d’un antiobiotique utilisé pour le traitement des infections à la gorge et aux bronches, l’azithromycine. « Il y avait urgence, mon état de santé s’est dégradé à grande vitesse, ils m’ont dit ce qu’ils allaient me donner (…) Si je fais partie des testeurs pour ce traitement, je ne le regrette pas. »
Tests négatifs
Le CHU d’Amiens confirme avoir administré de l’hyrdoxychloroquine mais assure que les deux tests réalisés à quatre jours d’intervalle sont revenus négatifs. Recontacté, Xavier nous redit qu’il n’avait pas été mis au courant des résultats des tests. Il n’en aurait été informé qu’après publication de l’article sur notre site internet. « On vient juste de me dire, à 18h20 (deux heures après publication de l’article, ndlr), que les deux tests étaient négatifs. » C’est également à ce moment-là qu’on lui annonce une autre nouvelle surprenante : « Comme je suis négatif, ils stoppent la chloroquine. » D’autres examens devraient être réalisés pour déterminer ce qu’il a réellement.
Nette amélioration en 48 heures
Néanmois, dés le lendemain du début du traitement, Xavier en ressent les effets. « Je me sentais encore faible, mais je me sentais déjà mieux. » Aujourd’hui, 48 heures après, il est toujours un peu faible et a encore du mal à parler, mais il sent une nette amélioration. « Avant, j’avais des inhalations d’oxygène régulièrement, entre 8 et 12 par jour. Aujourd’hui, seulement en cas de besoin, quand la respiration devient trop difficile, indique-t-il. Les médecins me gardent sous surveillance, et si mon état continue à progresser, je pourrais finir le traitement chez moi, avec des règles strictes de confinement, il faut surtout que j’évite d’être à nouveau contaminé. » Les médecins surveillent également l’apparition d’effets secondaires, qui sont connus pour ces médicaments, mais pour l’instant Xavier n’en a eu aucun. « Inquiet ? Non,je leur fais confiance. »
Il nous fait part à plusieurs reprises de sa reconnaissance envers le personnel soignant. « Je remercie les soignants chaque fois qu’ils entrent dans ma chambre. Ce ne sont pas des soldats, mais ça y ressemble. (…) Quand j’étais au plus mal, ma femme a téléphoné au service, ils l’ont toujours informée mais aussi rassurée. »
Traitement expérimental
À noter néanmoins que ce traitement n’en est encore qu’au stade d’expérimentation. S’il est défendu depuis le début de l’épidémie par le professeur Didier Raoult, infectiologue à Marseille, il est encore tôt pour connaître les résultats à grande échelle. Le médecin marseillais a annoncé avoir traité plusieurs de ses patients de cette manière-là et avoir obtenu des résultats prometteurs. Des essais qui ne font pas consensus dans la communauté scientifique. Ce lundi à 13 heures dans le JT de France 2, Karine Lacombe, infectiologue, estimait que « ce qui se passe à Marseille est absolument scandaleux (…) C’est en dehors de toute démarche éthique. »
🔴 #Chloroquine : « Ce qui se passe à Marseille est absolument scandaleux (…) C’est en dehors de toute démarche éthique »
Le ministre de la Santé Olivier Véran a cependant autorisé des essais cliniques pour différents traitements potentiels, dont celui à la chloroquine. Face aux polémiques, il précise finalement ce lundi soir, sur avis du Haut conseil de santé, que le recours à la chloroquine serait strictement encadré et que cette molécule ne devait être utilisée que dans le cadre hospitalier. « La chloroquine pourra être administrée aux malades souffrant de formes graves du coronavirus, mais ne doit pas être utilisée pour des formes moins sévères« , a-t-il déclaré.
La chloroquine pourra être administrée aux malades souffrant de « formes graves » du #coronavirus, mais ne doit pas être utilisée pour des formes « moins sévères », a statué lundi le Haut conseil de santé publique, selon le ministre de la Santé Olivier Véran #AFPpic.twitter.com/UaeGNo6hWN
Un essai clinique a par ailleurs été lancé à l’échelle européenne dans au moins sept pays pour tester quatre traitements expérimentaux contre le coronavirus Covid-19, dont celui à l’hydroxychloroquine. D’après nos informations, des protocoles ont déjà commencé à Amiens. Recontacté, le CHU a finalement confirmé que deux de ces traitements étaient effectivement en cours d’expérimentation.
Coronavirus et chloroquine, Genève commence les traitements
De nombreux cas recensés à Genève et des décès
À l’heure où ces lignes sont publiées, le canton de Genève recense désormais 1’444 cas, 179 hospitalisations, 36 patients entubés et 13 décès.
Un immense espoir se tourne vers un traitement qui, selon des résultats très encourageants, notamment en Chine, démontrent une efficacité notable ; il s’agit de la chloroquine et de nombreux pays ce sont tournés vers cette solution dont les Etats-Unis.
Qu’en est-il en Suisse et particulièrement à Genève.
Reportage
P.S Il est à noté que depuis le début de cette crise du coronavirus, les chiffres du nombre de malades, d’hospitalisations et de décès liés à la grippe saisonnière sont occultés par les médias.
Pour notre santé, ils nous privent de nos libertés ! Le cri de révolte d’un médecin
« N’ayez pas peur ! Ce virus n’est pas aussi mortel qu’on vous le dit. Vous n’allez pas en mourir. Ce message est aussi un message d’alerte face à la privation de nos libertés fondamentales (…) Va-t-on tuer l’économie pour un petit virus moins dangereux que la grippe ? »
(Docteur Pascal Trotta, 18 mars 2020)
Un médecin libre, le Dr Pascal Trotta, explique aux Français qu’il n’a pas peur du coronavirus et qu’il a surtout beaucoup plus peur de la privation de nos libertés fondamentales de circuler, de travailler et de nous réunir.
Il délivre un message d’espoir indiquant qu’il existe :
un diagnostic
un traitement
Alors pourquoi mettre en prison chez eux 60 millions de Français ?
Coronavirus: La Suisse durcit ses mesures mais écarte tout confinement
Le conseiller fédéral à l’Intérieur et à la Santé, Alain Berset, a qualifié les mesures prises en Italie et en France de « politique spectacle »
La Suisse ne suit pas, pour l’instant, l’exemple de ses voisins. Si le pays a durci vendredi ses mesures face au coronavirus, interdisant les rassemblements de plus de 5 personnes, il a écarté tout confinement. Les autorités estiment en effet que cela relève de la « politique spectacle ».
Coronavirus : La chloroquine efficace contre le virus a été interdite en France !!!!!
Chloroquine alias Plaquenil chez Sanofi déclarée toxique en France depuis le 15 janvier 2020 alors qu’aux USA, elle vient d’être reconnue comme un traitement valable contre le virus.
Alors qu’on l’utilise depuis plus de 70 ans à satisfaction pour des millions de patients !
En janvier 2020, Agnès Buzyn a fait classer la chloroquine sur la liste des substances vénéneuses, sic…
Pourquoi ?
JORF n°0012 du 15 janvier 2020 texte n° 13. Arrêté du 13 janvier 2020 portant classement sur les listes des substances vénéneuses. Réf: NOR SSAP2001007A ELI.
Il faut arrêter de vous foutre de notre gueule !
Putain de putain ! Mais réveillez-vous les gens ! C’est à pleurer tellement vous êtes aveugles !
Je pense qu’en matière d’inertie et de stupidité de la part du peuple, on a vraiment touché le fond.
Coronavirus : Danger ou pandémie de tests de laboratoire ?
Entretien avec le docteur Claus Köhnlein
Nous ne remercierons jamais assez les Allemands d’être toujours en avance, notamment sur leur capacité de réflexion vis-à-vis de l’état d’esprit français qui est, quant à lui, complètement hystérique et crédule.