Après le Qatar, c’est au tour de l’Arabie Saoudite d’être touchée par des épisodes de fortes pluies orageuses. Quatorze personnes ont été tuées dans les conditions climatiques extrêmes au cours des deux dernières semaines.
G.S / FINALSCAPE
Le barrage hydroélectrique de Vouglans (Jura), vieux de 50 ans, pourrait être à l’origine d’un incroyable scénario catastrophe.
Le barrage de Vouglans (Jura) est géré par EDF. Officiellement, tout est sous contrôle, mais la pression de l’eau est maximale sur les rochers sur lesquels l’ouvrage est fixé. Tout le monde ne partage pas cette sérénité. Un technicien, qui s’exprime de façon anonyme, a fait toute sa carrière chez EDF. Il a travaillé sur les questions de sûreté des barrages. Il a récupéré des documents internes, souvent confidentiels. « Ce barrage est peut-être le plus surveillé de France parce qu’il présente des problèmes de stabilité. Ce type de construction peut péter instantanément », confie-t-il aux équipes d’Envoyé spécial.
Quatre centrales nucléaires menacées
Depuis la catastrophe de Fukushima, au Japon, en 2011, par mesure de sûreté, la loi impose à EDF d’imaginer le pire des scénarios. À Vouglans, l’entreprise prévoit une crue historique de l’Ain et du Rhône combinée à une rupture brutale du barrage. Les 600 millions de mètres cubes d’eau seraient ainsi libérés. Une vague de 12 mètres de haut submergerait plus de 50 villages, inondant la vallée de l’Ain. Mais le pire pourrait survenir à 90 km de Vouglans, où se trouve la centrale nucléaire du Bugey (Ain). Trois autres centrales nucléaires seraient menacées plus au sud, en bordure du Rhône.
Réalisé comme projet de fin d’études du MOPA, Hybrids est un court-métrage fascinant par la qualité de sa réalisation et le sujet qu’il aborde avec créativité : un océan si pollué que les poissons sont devenus des déchets.
Plus qu’une réalité, la pollution des océans est devenue un terrible fléau pour la faune animale qui voit des espèces disparaître au fil des années. À titre d’information, plus de 634 000 kilos de déchets sont déversés chaque seconde dans les océans, soit 20 milliards de tonnes de déchets par an !
De nombreux courts-métrages ont été réalisés pour nous ouvrir les yeux sur ce terrible phénomène, mais celui que nous allons vous présenter aujourd’hui est une véritable œuvre d’art en la matière. Réalisé par six étudiants (Florian Brauch, Matthieu Pujol, Kim Tailhades, Yohan Thireau, Romain Thirion et Vincent Govindin) de l’école MoPA en guise de projet de fin d’études, ce superbe court-métrage baptisé Hybrids dépeint un monde où les animaux ont dû s’adapter à la pollution pour pouvoir survivre.
Hybrids : le court-métrage hallucinant qui vous plonge dans un océan où la pollution est reine.
En environ 5 minutes, Hybrids nous montre différentes espèces sous-marines dont le corps semble avoir fusionné avec différents déchets jetés par l’Homme. Entièrement réalisé en images de synthèse, ce court-métrage est bluffant de réalisme, sublimé par une bande son qui colle parfaitement avec l’ambiance inquiétante que le sujet aborde.
Et les avis sont unanimes, Hybrids a été primé à de très nombreux festivals et a déjà remporté des dizaines de prix. Il est d’ailleurs qualifié et éligible pour les Oscars 2019 pour le Best Animated Short (Meilleur court-métrage animé). On vous laisse découvrir ci-dessous ce chef d’œuvre de l’animation qui nous ouvre les yeux sur la triste réalité des mers et océans en proie à la pollution.
Le monde est malade de sa consommation de plastique, révèle une étude de l’ONU. 500 milliards de sacs sont consommés par an. Décourageant!
Environ 500 milliards de sacs en plastique sont consommés chaque année dans le monde et, comme l’essentiel du plastique, une infime proportion est recyclée, affirme mardi l’ONU dans un rapport pointant un défi d’une ampleur «décourageante»
Dans ce document rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement, l’ONU relève que si les modes de consommation actuels et les pratiques de gestion des déchets se poursuivent, on comptera environ 12 milliards de tonnes de déchets plastiques dans les décharges et l’environnement à l’horizon 2050.
Les bouteilles en plastique mettent 450 ans à se décomposer.
En cette #JournéeMondialeDelEnvironnement, @ONUEnvironmt vous met au défi. Abandonnez le plastique ! https://t.co/qC1mPvVC5I 👇#CombattreLaPollutionPlastique
— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) 5 juin 2018
«L’ampleur du défi est décourageante», indique l’ONU. «Depuis les années 1950, la production de plastique a dépassé celle de presque tous les autres matériaux.» «Nos océans ont été utilisés comme une décharge, ce qui provoque l’étouffement de la vie marine et transforme certaines zones marines en soupe plastique», déclare dans le rapport le chef d’ONU Environnement, Erik Solheim.
«Dans certaines villes, les déchets plastiques bouchent les canalisations, ce qui provoque des maladies. Consommés par le bétail, ils trouvent leur chemin jusque dans la chaîne alimentaire.»
A usage unique
L’essentiel de ces déchets sont des plastiques à usage unique, comme les bouteilles en plastique, les bouchons en plastique, les emballages alimentaires, les sacs plastique de supermarché, les couvercles en plastique, les pailles, les touilleurs et les récipients alimentaire à emporter, énumère le rapport.
Chacun de nous a un rôle à jouer pour protéger notre planète, qui est la seule que nous ayons. En cette #JournéeMondialeDeLenvironnement, un seul mot d’ordre : vaincre la pollution liée aux plastiques — @antonioguterres, Secrétaire général de l’ONU https://t.co/qDF7Ievb2l pic.twitter.com/TeZxOtqHSJ
— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) 5 juin 2018
Les chiffres donnent le tournis: on estime qu’environ 500 milliards de sacs en plastique sont consommés dans le monde chaque année, soit presque 10 millions par minute.
«S’ils étaient attachés ensemble, ils pourraient entourer la planète sept fois toutes les heures», avance le rapport.
Seulement 9% des neuf milliards de tonnes de plastique que le monde a jamais produites ont été recyclées. Une part à peine plus grande – 12% – a été incinérée. Le reste a fini dans les décharges, les océans, les canalisations, où il mettra des milliers d’années à se décomposer totalement.
Dans le sel de table commercial
En attendant, il contamine les sols et l’eau avec des particules de microplastiques dont certaines ont été retrouvées selon l’ONU jusque dans le sel de table commercial. Les études montrent, indique le rapport, que 90% de l’eau en bouteille et 83% de l’eau du robinet contiennent des particules de plastique.
L’ONU salue un début de prise de conscience face à l’ampleur du problème, en relevant que plus de 60 pays ont adopté des politiques visant à réduire cette pollution. Mais ce n’est pas suffisant, selon l’ONU qui plaide pour une meilleure gestion des déchets, des mesures d’incitation pour encourager les consommateurs à changer leurs habitudes de consommation ou encore davantage de recherches sur les matériaux alternatifs.
«Nous avons un besoin urgent de leadership et d’intervention de la part du gouvernement pour faire face à la marée montante des plastiques», indique le rapport. (afp/nxp)
« Réchauffement climatique, un coup de gueule qui mettra tout le monde d’accord sauf bien sûr, les résignés du déni »
Cette guéguerre qui fait rage entre les climatosceptiques et les alarmistes ne cesse d’alimenter les débats et pendant ce temps, le climat change, la biodiversité s’effondre et bien que tout le monde le sache, cela ne nous empêche pas de commander sur des plateformes électroniques, accentuant les traversées transcontinentales d’énormes paquebots tout en accélérant la destruction de l’écosystème sous marin, cela ne nous empêche pas d’acheter des pâtes à tartiner dont la production induit la déforestation du poumon de la terre et j’en passe et des meilleurs.
Je l’ai déjà dit et le redis ici :
« L’effondrement de l’écosystème et le changement climatique global de notre climat sont deux crises distinctes qui évoluent parallèlement et qui en se conjuguant, en convergeant vont mettre en place une crise systémique dont les conséquences ne sont pas encore mesurables mais ce qui est certain, c’est que leurs répercutions sur notre société seront plus que catastrophiques, elles seront dévastatrices. » (Voir l’article)
Retour sur un coup de gueule, celui de Nina Narre qui devrait mettre tout le monde d’accord.
(Vidéo en fin d’article)
Stéphane Guibert / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /
Inondations en Espagne, en France, en Corse et à présent dans l’état du Texas aux États-Unis
INONDATIONS HISTORIQUES AU TEXAS !!
Des pluies diluviennes touchent actuellement l’État du Texas aux États-Unis provoquant de fortes inondations ! Le niveau du cours d’eau ci-dessous a augmenté de plus de 12 mètres !
Crédit vidéo : Rodrigo Contreras Lopez.
La tempête Harvey a provoqué des inondations d’une ampleur historique dans cette partie des États-Unis.
Corse :
En raison des fortes pluies qui ont touché la région bastiaises ce mardi matin, la circulation des trains est perturbé sur le réseau CFC.
En effet, les cumuls de précipitation ont été tellement important que l’eau a du mal à s’évacuer correctement. Les voies sont submergées du côté de Borgo et Casamozza.
G.S / FINALSCAPE
Mise à jour : lundi 15 octobre 2018 – 23:15 –
C’est presque quotidiennement que les médias relatent des catastrophes naturelles à travers la planète et dont les conséquences sont de plus en plus marquées en pertes humaines et en dégâts matériels.
Les climatosceptiques diront que ces changements font partie d’un cycle naturel et que l’activité humaine n’en n’est responsable que dans une infime partie. Ils diront également que ces changements font partie d’une stratégie pour faire de l’argent comme c’est le cas entre autres avec la taxe carbone.
Je rejoins toutes ces personnes et partage leur opinion quand ils disent notamment que cette situation de réchauffement climatique est exploitée afin d’en tirer des profits ; ce qui à mes yeux est une manière comme une autre de monétiser notre propre extinction. En revanche, Il est certain que les changements climatiques qui font partie des cycles naturels de notre environnement ne ce sont jamais produits dans un laps de temps aussi court que ce que nous connaissons aujourd’hui.
La dernière glaciation de notre globe c’est déroulée sur plusieurs milliers d’années ce qui a permis à de nombreuses espèces dont l’homme, de s’y adapter.
Aux conditions climatiques chaotiques dont nous sommes témoins aujourd’hui, il faut ajouter l’effondrement de notre écosystème et personne ne me contredira lorsque je dis que nous en sommes les seuls responsables.
L’effondrement de l’écosystème et le changement climatique global de notre climat sont deux crises distinctes qui évoluent parallèlement et qui en se conjuguant, en convergeant vont mettre en place une crise systémique dont les conséquences ne sont pas encore mesurables mais ce qui est certain, c’est que leurs répercutions sur notre société seront plus que catastrophiques, elles seront dévastatrices. On parle ici de l’effondrement de notre civilisation.
Ce qui est également certain c’est que cet emballement de notre environnement évolue à une vitesse exponentielle et que c’est sur quelques années seulement que l’on devrait assister au basculement.
Note personnelle :
« L’être humain qui de par son arrogance face à notre Mère nature pense qu’il est le seul maître à bord.
Il ne se rend pas compte et ce malgré le magnifique cadeau que Gaïa lui ait fait en le dotant de cette capacités d’intelligence, que sur des millions d’années d’évolution, il ne représente qu’une goute d’eau dans l’océan. L’humain est si petit … »
Stéphane Guibert / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /
Crédit vidéo : Brut Nature & RTL
Des paysans équatoriens empoisonnés par un pétrolier américain. Cette vidéo montre un exemple alarmant de l’impact des tribunaux d’arbitrage international sur la vie des gens.
Ces tribunaux représentent une cour de justice privée grâce à laquelle les multinationales peuvent contester les décisions des pays souverains, ou même les attaquer, comme l’a fait le cigarettier Philip Morris à l’encontre de l’Australie, à cause de sa législation anti-tabac.
Les tribunaux privés se développent dans le monde entier, dans le cadre des accords de libre-échange. En Europe, ils seront effectifs avec l’instauration définitive du CETA (accord de libre-échange Europe-Canada). Ils le seront également avec la reprise des négociations autour du TTIP, accord de libre-échange USA-UE.
Le pétrolier Chevron contre les paysans équatoriens : c’est le pétrolier qui a gagné.
Un tribunal privé international vient d’annuler l’amende historique de 9,5 milliards contre l’entreprise américaine.
Une enquête de Paul Moreira de Premières Lignes pour Brut.
Bienvenue au pays des Bisounours. Les pays membres du GIEC préconisent 0% d’émission de gaz à effet de serre d’ici 2050.
Si rien n’est fait, si le réchauffement climatique atteint la côte d’alerte d’un réchauffement global de 2 degrés Celsius, nous seront alors confrontés à ce que l’on appelle « le point de non retour ». (Voilà le cri d’alarme lancé par le GIEC)
Alors qu’au GIEC on se félicite au fil des réunions et des conférences de presse qui se veulent rassurantes, alors que la monétisation de notre extinction se fait par le biais de mesures telles que la taxe carbone, alors qu’entre copains, les pays industrialisés, on pense avoir enfin trouvé une solution pour endormir l’opinion, est-ce qu’au sein de cette institution on prend compte des pays en voie de développement comme l’inde ou la chine ?
Ces deux pays, pour ne citer qu’eux on un retard économique et un pouvoir d’achat que des dizaines d’années de disette ont laissé sur la paille.
En l’état, si nous voulions atteindre les objectifs du GIEC dans les délais suggérés, à défaut d’une découverte salvatrice et révolutionnaire, il faudrait que nous nous rangions, nous, pays industrialisés et ce, sans délai, au rythme de vie des pays du tiers monde. Ce qui nous amènerait à renoncer catégoriquement à notre confort. Sur le plan politique, seriez-vous prêt à suivre un leader qui vous propose encore plus de sacrifices et ce, même au nom de notre environnement ?
D’autre part, comment demander à des pays qui sont en pleine expansion économique de faire marche arrière alors que durant des décennies ils ont été exploités par l’occident ?
Je pense que ces mesures on ne peut plus utopistes diffusées en grande pompe par le GIEC et les médias ne sont que de l’esbroufe afin de gagner du temps.
Des solutions existent probablement mais elles ne découleront certainement pas de décisions politiques et encore moins économiques.
Stéphane Guibert / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /
Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse
La plus vieille forêt jardinée se trouve en Suisse, dans le canton de Neuchâtel. Depuis 130 ans, elle produit du bois mais se travaille comme un jardin.
Une forêt intensive n’est peuplée que d’arbres de la même espèce sur une même surface qui n’a que peu de biodiversité et comporte plus de risques de propagation de maladies alors que la forêt jardinée contient des arbres de toutes les dimensions, de différentes essences et avec plus de biodiversité. la forêt vit plus longtemps, les maladies sont plus rares et le bois est de meilleure qualité.
Ce concept a été inventé par le Suisse Henri Biolley en 1890 et dont l’idée inspire aujourd’hui d’autres forêts dans le monde entier.
Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse