La canicule annonce-t-elle la fin du monde ? Profitez bien de votre glace à la plage, c’est peut-être la dernière.
41 degrés au Japon, 30 en Suède, 50 en Arabie Saoudite … De nouveaux records de températures sont battus dans le monde. La terre pourrait devenir une étuve d’ici quelques décennies selon une étude « Proceedings of the National Academy of Sciences« . A cause de notre modèle de croissance et de l’activité humaine.
Les calottes glaciaires fondent à toute vitesse, entraînant une montée des eaux irréversible. Deux tiers de nos mégapoles, installées 10 mètres au dessus du niveau de la mer, sont en danger. Les forêts sont disséminées, ce qui empêche les arbres d’absorber le dioxyde de carbone et renforce l’effet de serre.
Notre sécurité alimentaire est menacée. en 1 siècle, les trois quarts de la biodiversité semencière ont disparu.
Sommes-nous vraiment fichus ? Peut-on limiter les dégâts ?
Peut être. À condition de favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement, de réorganiser nos villes et surtout, à condition d’agir vite, car il y a urgence.
La Terre pourrait devenir une « serre » trop chaude pour l’être humain, même si l’on respecte les objectifs fixés par les accords de Paris pour contenir le réchauffement climatique au-dessous d’un seuil symbolique de 2°C. Dans un rapport, un groupe de chercheurs internationaux tire la sonnette d’alarme.
Le chloredécone est neurotoxique et provoque des troubles de la reproduction.
Pendant plus de 20 ans et jusqu’au milieu des années 90, les exploitants de bananeraies avec l’autorisation du gouvernement français, ont utilisé du chloredécone un pesticide ultra toxique.
Plus de 90% des Martiniquais et des Guadeloupéens sont contaminés, aujourd’hui, au chlordécone et la Martinique détient le taux de cancers de la prostate le plus élevé du monde.
Sous la pression des lobbies agricoles, le chlordécone a été utilisé aux Antilles françaises de 1972 à 1993 et aujourd’hui, 92% des Martiniquais ont du chlordécone dans le sang.
G.S
Ce pesticide ultra-toxique a été utilisé pendant plus de vingt ans dans les bananeraies en Guadeloupe et Martinique. Il a contaminé sols, rivières, bétail, poissons, crustacés, légumes-racines… et la population elle-même.
La quasi-totalité des Guadeloupéens et des Martiniquais sont contaminés par ce pesticide ultra-toxique, utilisé massivement de 1972 à 1993 dans les bananeraies. Une situation unique au monde. Cette histoire, entachée de zones d’ombre, est méconnue en métropole. Elle fait pourtant l’objet d’une immense inquiétude aux Antilles, comme le raconte notre enquête sur ce scandale sanitaire.
Qu’est-ce que le chlordécone ?
C’est un pesticide ultra-toxique, utilisé massivement dans les bananeraies en Guadeloupe et en Martinique pendant plus de vingt ans à partir de 1972 pour lutter contre le charançon de la banane, un insecte qui détruisait les cultures.
Le chlordécone est un perturbateur endocrinien reconnu comme neurotoxique, reprotoxique (pouvant altérer la fertilité), et classé cancérogène possible dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé.
La France a fini par l’interdire en 1990. Le chlordécone a toutefois été autorisé aux Antilles jusqu’en 1993 par deux dérogations successives, signées par les ministres de l’agriculture de l’époque.
Pourquoi pose-t-il encore problème alors qu’il n’est plus utilisé ?
Les Antilles sont contaminées pour des siècles, car la molécule est très persistante dans l’environnement − jusqu’à sept cents ans.
A partir du début des années 2000, on a découvert que le chlordécone, qui passe dans la chaîne alimentaire, avait non seulement contaminé les sols, mais aussi les rivières, une partie du littoral marin, le bétail, les volailles, les poissons, les crustacés, les légumes-racines… et la population elle-même.
La quasi-totalité des 800 000 habitants de la Guadeloupe (95 %) et de la Martinique (92 %) sont aujourd’hui contaminés, comme le révèle une étude menée pour la première fois à grande échelle par Santé publique France, et dont les résultats, très attendus, seront présentés publiquement en octobre.
L’intoxication se fait essentiellement par voie alimentaire. Les plus contaminés sont ceux qui s’approvisionnent sur les circuits informels (autoproduction, don, vente en bord de route), très prisés, en particulier par les plus pauvres, mais où les aliments contiennent souvent un fort taux de chlordécone.
Quels effets le chlordécone a-t-il sur l’homme ?
En 1975, les ouvriers de l’usine Hopewell (Virginie), qui fabriquait le pesticide, ont développé de sévères troubles neurologiques et testiculaires après avoir été exposés à forte dose : troubles de la motricité, de l’humeur, de l’élocution et de la mémoire immédiate, mouvements anarchiques des globes oculaires…
Ces effets ont disparu par la suite, car le corps élimine la moitié du chlordécone au bout de 165 jours, à condition bien sûr de ne pas en réabsorber. Mais l’accident fut si grave que les Etats-Unis ont fermé l’usine, et banni le produit dès 1977.
Effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons, cancer de la prostate deux fois plus fréquent et grave
Les études menées jusqu’ici sont quant à elles édifiantes. L’une d’elles, publiée en 2012 par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), montre que le chlordécone augmente non seulement le risque de prématurité, mais qu’il a aussi des effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons.
Le pesticide est aussi fortement soupçonné d’augmenter le risque de cancer de la prostate, cancers dont le nombre en Martinique tient le record du monde. La Guadeloupe fait aussi partie des zones les plus touchées par cette maladie. Le cancer de la prostate est deux fois plus fréquent et deux fois plus grave aux Antilles qu’en métropole, avec plus de 500 nouveaux cas par an sur chaque île.
D’autres études sont en cours pour mieux connaître les effets du chlordécone sur la santé.
Quelles mesures ont été déployées pour protéger la population ?
L’État a tardé à prendre en considération la gravité du problème. Quand la contamination dans l’environnement a été découverte, au tout début des années 2000, des mesures ont été prises. Des sources d’eau ont été fermées, d’autres traitées, et des zones entières ont été interdites à la culture, étendues par la suite à la pêche.
Un plan national d’action a ensuite été mis sur pied en 2008, suivi d’un deuxième. Un troisième court jusqu’en 2020.
Question brûlante depuis qu’un changement dans la réglementation européenne a provoqué une hausse des seuils pour les viandes et les volailles
Une polémique agite toutefois les Antilles depuis la parution d’un rapport controversé de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en décembre 2017. L’agence avait été saisie pour savoir si les limites maximales de résidus de chlordécone présents dans les aliments étaient suffisamment protectrices. La question est brûlante depuis qu’un changement dans la réglementation européenne, en 2013, a provoqué une hausse mécanique spectaculaire des seuils pour les viandes et les volailles.
Or, dans ses conclusions, l’Anses affirme que ces nouvelles limites maximales sont suffisamment protectrices. Elle estime qu’il n’est pas utile de les abaisser, alors que la politique de prévention affichée par les autorités vise, au contraire, à réduire l’exposition de la population à ce pesticide.
Lave torrentielle sur les hauts de Chamoson. 700 m3 de gravats, de boue et d’eau se sont déversés das le lit d’un torrent.
Les images sont tout simplement impressionnantes. Un fort orage a vraisemblablement déclenché une lave torrentielle d’envergure sur Chamoson. La route menant aux Mayens est coupée à hauteur du Grugnay. Plusieurs véhicules ont été fortement secoués et deux ponts sont coupés par la boue.
Il était aux environs de 19h15 lorsqu’une lave torrentielle a atteint le village du Grugnay sur la commune de Chamoson. Les images sont saisissantes. Plusieurs véhicules ont été fortement secoués et deux ponts sont couverts de boue et de roche. Aucun blessé n’est à déplorer. Les travaux de déblaiement sont en cours et vont se poursuivre durant la nuit. La route entre Chamoson-Mayens de Chamoson et Ovronnaz devrait être rouverte demain dans la matinée.
Les habitants de la commune française de Vittel sont en colère contre Nestlé. Ils ne pourront bientôt plus consommer leur propre eau car la nappe phréatique s’épuise. La multinationale suisse pourra en revanche poursuivre ses puisements pour ses bouteilles d’eau minérale.
Source & Crédit vidéo Radio Télévision Suisse
Mais aussi :
Cet article a été publié en août 2016, avant la controverse contre le géant Suisse Nestlé.
La nappe de la Bonne Source, dans les Vosges, est en progressivement en train de se vider. Dans cette source qui fournit l’eau de Vittel, plus d’un million de mètres cubes d’eau sont perdus chaque année, selon une étude du Bureau de recherche géologiques et minières. D’ici 2050, le niveau de l’eau pourrait baisser de 4 mètres.
Ses auteurs demandent à tous ceux qui puisent dans la nappe de faire des efforts. Le rapport souhaite que des kits soient distribués aux habitants, mais aussi dans les hôtels et les campings, avec des douchettes économiques pour limiter le débit d’eau sous la douche, des mousseurs pour robinet ou encore des sacs à installer dans les chasses d’eau des toilettes…
Il faudrait qu’un quart des habitants installent ces kits pour diminuer sensiblement la consommation de la source d’eau.
Les communes appelées à diminuer l’arrosage
Mais pour inverser la situation, les communes vont aussi devoir agir, surtout celles de plus de 1000 habitants. Il leur est demandé de diminuer l’arrosage en installant des systèmes de mesure d’humidité des sols pour éviter d’arroser pour rien, ou en remplaçant les terrains en pelouse naturelle par du synthétique.
Les deux grosses entreprises qui puisent dans la Bonne Source sont aussi mises à contribution. Nestlé Waters va devoir prélever une partie de son eau dans une autre source et la Fromagerie L’Ermitage va voir ses demandes en eau restreintes. Des mesures qui doivent être prises simultanément pour empêcher la nappe de se vider.
On est à des années lumières du pêcheur qui se tient paisiblement et patiemment derrière sa canne à pêche, attendant avec amour et respect pour l’environnement la prise qui lui permettra de partager un bon repas en famille ou entre amis.
La pêche électrique encore une invention et une autorisation concoctée entre les lobbies de la pêche.
Nous sommes dans la 6ème extinction de masse et ce que l’on voit autour de nous, les organismes vivants qu’on connaît, sont en train de disparaître.
La pêche électrique, ce sont des chaluts qui raclent le fond et qui ont déjà un énorme impact sur l’environnement marin qui est destructeur. De plus, il y a des câbles qui distribuent de l’électricité le long de ces bateaux que l’on appelle à présent « chaluts électriques ».
Cette technique de pêche est extrêmement destructrice. Elle distribue de manière non sélective du courant électrique qui électrocute l’écosystème marin dans son ensemble et de grands poissons comme les cabillauds, dans 50 à 70% des cas, vont avoir la colonne qui se fracture. De cause à effet, les artisans, les pêcheurs côtiers du pourtour de la mer du Nord, là ou la pêche électrique est autorisée, sont les premiers témoins de ce désastre écologique et lorsqu’ils sortent en mer, ils disent :
« C’est un cimetière quand on passe derrière un chalutier électrique, il n’y a plus rien. Ils sont également en train de détruire l’emploi parce qu’il ne reste plus du tout de poissons pour les autres. ».
Quand on se dit : « On peut vider l’océan », techniquement, là on a les moyens. Et c’est exactement ce qui est en train de se passer. On c’est donné les moyens de détruire les emplois et l’environnement de façon accélérée.
Quand la catastrophe sera déclarée et s’avèrera être irréversible, il y a fort à parier que des ONG viendront avec un air culpabilisateur en disant que ce sont nos choix de consommateurs qui nous ont amenés là tout en quémandant des fonds afin de réparer nos erreurs.
Nos choix, vraiment ?
S’il y a choix, ce sont bel et bien les choix de ceux à qui profite le crime et qui nous les imposent sans nous consulter.
N’est-il pas grand temps de faire l’addition et de l’adresser aux envoyeurs, à ces pourvoyeurs de destruction massive et de mort ?
Le problème même s’il est initialement lié aux politiques corrompues entre dans un contexte d’urgence et de survie pour l’espèce humaine. Les solutions, on le sait, ne viendront pas des politiques. Il est temps de voir la chose sous un angle différent.
Il existe d’innombrables idées et inventeurs respectueux de l’environnement qui malheureusement ont été sabordés par les industries mafieuses dont le seul souci est l’argent. Je vous invite à vous poser les bonnes questions mais faites vite, car le compte à rebours touche à sa fin.
L’échec de l’agriculture moderne expliqué en deux minutes par ses premières victimes : les insectes.
Rien que ces 27 dernières années, près de 80% de la population d’insectes a disparu du fait de l’exploitation et des traitements intensifs du sol par l’agriculture moderne.
Avec les insectes et leur indispensable action disparaissent également l’oxygénation, la décomposition, le recyclage et la fertilité des sols, donc la source de la vie et de l’alimentation, donc la santé de tous les êtres vivants, sans exception.
Tout est connecté. La vie n’est qu’une seule et même entité symbiotique. L’humanité n’a d’autre choix que de la respecter, sous toutes ses formes, tout le temps, ou de subir les conséquences du déséquilibre qu’elle a créé.
Conçu spécialement pour collecter les déchets en plastique, il s’agit d’un projet initié par le navigateur franco suisse, Yvan Bourgnon.
Ce petit bijou des mers fonctionne comme suit :
Un tapis roulant sous le bateau aspire les déchets. Une grue à l’arrière récolte les filets dérivants.
A l’intérieur, une équipe d’opérateurs sépare les déchets de la matière organique (algues, poissons etc…) qui est rejetée à la mer.
Les déchets sont compactés en bloc de 1 mètre cube. Capacité de stockage du bateau : 600 blocs soit, 250 tonnes de déchets qui sont ensuite ramenés à terre pour recyclage.
Le Manta est un bateau qui est autonome en à 75 % et son énergie provient notamment de panneaux solaires, d’éoliennes et de pyrolyse qui transforme les déchets non recyclables en carburant.
Coût du projet : 30 millions de francs (26 millions d’euros). Le lancement est prévu en 2022 avec une centaine de bateaux qui sillonneront les océans du globe.
Source : Radio Télévision Suisse
« Un bateau comme ça c’est 2 millions d’euros par an. A l’échelle de la planète il en faudrait 100, ça fait 200 millions, c’est moins cher que Neymar… Si on est pas capable de financer ça je ne comprends pas ! »
Après des sécheresses répétées ces deux dernières années, ce lac au Guatemala a lentement disparu.
Le lac Atescastempa au sud du Guatemala près de la frontière avec le Salvador était connu comme une vaste étendue teintée de bleu et de vert qui attirait touristes et pêcheurs des villes voisines.
Cette étendue c’est asséchée et ne donne plus à voir que de la boue.
Confrontée à la sécheresse et à la faim, la population locale dépend à présent de rations alimentaires.
Le couloir de la sécheresse d’Amérique centrale s’étend du Guatemala au Panama. Le changement climatique est un facteur majeur de l’aggravation des sécheresses. Les activités humaines comme l’exploitation des ressources et l’agriculture intensive, sont aussi à blâmer.
Dans le golfe d’Oman, une zone morte de la taille de l’Écosse vient d’être découverte.
Il s’agit d’un espace maritime où la vie a quasiment disparu. Il a été identifié grâce à un robot sous-marin pouvant descendre jusqu’à 1’000 mètres de profondeur.
« Nos recherches montrent que la situation est pire que ce que l’on craignait et que la zone morte est grande et continue à s’étendre. L0océan suffoque. »
La mer d’Arabie est la plus grande des 450 zones mortes du monde.
les zones mortes ou hypoxiques sont des régions océaniques où le taux d’oxygène est très faible. Cela provoque la disparition de la flore et de la faune marine. Les poissons meurent asphyxiés ou sont contraints de quitter leur territoire, devenant ainsi des proies faciles pour les pêcheurs ou les prédateurs.
Les zones mortes sont les conséquences des engrais chimiques et des eaux usées déversées dans les océans ainsi que du réchauffement climatique, l’eau chaude contenant moins d’oxygène. Une variation d’oxygène peut aussi déclencher le rejet de substances chimiques dangereuses comme le protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2 et le sulfure d’hydrogène, un gaz très toxique.
En 50 ans, les zones de haute mer dépourvues de tout oxygène ont été multipliées par 4.
L’appellation « zone morte » désigne bien une zone dans laquelle le développement et/ou le maintien d’une biodiversité constituée de créatures vivantes est impossible. Comprenez donc bien qu’une zone morte s’oppose à une zone de vie, une zone où la biodiversité peut prospérer. Dans les espaces hypoxiques, elle est au contraire « paralysée » en quelque sorte, et bien « quasiment » disparue, comme nous l’indiquons. Ce sont des espaces effectivement stériles et en déclin.
BRUT NATURE
Le directeur du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution, le (GIEC) donne trois ans à la civilisation avant de s’effondrer et dame Nature doit s’en frotter les mains. Nous devrions, pour la plupart d’entre nous avoir disparu d’ici 2030 et ce pronostique fait partie des prévisions les plus optimistes. Profitez donc bien du temps qui reste !
C’est un évènement déclencheur majeur et non identifié à l’heure actuelle qui devrait faire converger toutes les crises : crise démographique, crise climatique, crise politique, crise économique et crise géopolitique en une crise systémique sonnant ainsi le glas de notre civilisation.