Les riches mènent la guerre contre les pauvres, c’est ce que l’on appelle « La mondialisation »

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Les riches mènent la guerre contre les pauvres, c’est ce que l’on appelle « La mondialisation »

Le 25 mai 2005, sur CNN, Warren Buffet, l’un des hommes les plus riches de la planète, déclarait :

« Il y a une lute des classes, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la guerre et nous sommes en train de la gagner. »

Cette déclaration date de 13 ans (m.à.j) ; depuis 13 ans la guerre menée par les riches contre l’humanité ne cesse de s’étendre à tous les continents et à tous les pays ce que pudiquement on appelle mondialisation et qu’il faudrait appeler en réalité guerre mondiale.

Cette guerre bat son plein en Europe et son issue semble donner raison à Warren Buffet :

  • Le peuple grec est à genoux, les ressources des retraités : divisées par 2 ou par 3 pour certains le taux de chômage dépasse 23%, 30% de la population n’a pas de couverture sociale, les diabétiques meurent faute de médicaments, le taux de mortalité infantile a doublé.
  • En Allemagne, près de 13 millions de personnes sont pauvres. Entre 1995 et 2015 : les plus bas salaires ont diminué de 4 à 7% alors que les revenus des plus riches ont augmenté de 1 à 10% pour la même période. 1 million de salariés gagnent moins que le minimum légal de 8.50 €/heure.
  • En Espagne, 40% des enfants vivent sous le seuil de pauvreté. Selon l’institut des statistiques espagnol la protection sociale des familles et des enfants a baissé de 11,5 milliards d’euros entre 2009 et 2015. Aujourd’hui, dans ce pays, on dénombre 360’000 millionnaires.
  • En France, selon l’observatoire des inégalités, entre 2004 et 2014, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté de 1 million. 501 personnes sans abri sont mortes en 2016, elles avaient 49 ans en moyenne, 46 étaient des femmes et 11, des enfants. Pendant ce temps, selon le Figaro, la France compte 39 milliardaires dont la fortune s’élevait à 245 milliards de dollars, en augmentation de 21% par rapport à 2016. Le président Macron tente de donner le coup de grâce ; en bon caporal il mène la guerre contre ses concitoyens et il semble vouloir être impitoyable : diminution des APL de 5 €, baisse de 200 millions d’euros par an pour les maisons de retraite publiques, exemption de l’ISF pour des patrimoines financiers. Monsieur Macron ne se cache pas et montre ostensiblement son amour pour le riche, pour le clinquant : réception de toute urgence de Bono, leader du groupe « U2 » et Rihanna, affectation d’un budget pour sa méritante épouse estimé par RTL entre 5 et 7 millions d’euros par an. L’urgence de M. Macron et de son monde est de vaincre le pauvre pour que son silence soit sa reddition face aux nouveaux seigneurs d’une féodalité revancharde et sans pitié.

Ian Brossat : « Ma réaction à la petite phrase de Macron à Colombey-les-Deux-Églises sur les retraités qui ne devraient pas se plaindre : « On a affaire à un récidiviste du mépris »

Stéphane Guibert

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Accords-cadres entre la Suisse et l’Europe, les syndicats tirent la sonnette d’alarme

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«On n’est pas contre un accord-cadre, on est contre qu’on sacrifie les conditions de travail des Suisses ou des résidents en Suisse pour faire plaisir à l’Europe».

Le renforcement des mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes reste la meilleure voie!

« Même si l’Europe a fait des petits pas, mais des touts petits pas, par rapport à la protection des travailleurs, notamment avec cette directive des détachés, on est très très loin de ce que l’on connait en Suisse et ce que propose l’Europe comme alternative, ce n’est pas quelque chose qui va pouvoir nous permettre de protéger les salaires en Suisse.

Et c’est la raison pour laquelle nous les syndicats, avons fixé des lignes rouges depuis 2013. Ces lignes rouges étaient une condition pour notre soutien, ainsi que le soutien de la population à cette voie bilatérale. On a donc dit qu’il ne fallait pas la remettre en question.

Notre problème n’est pas que nous soyons contre un accord-cadre par principe, nous sommes contre que l’Europe négocie et que les conditions de travail des Suisses ou des résidents suisses pour faire plaisir à l’Europe et puis finalement abandonner nos conditions de travail et notre qualité de vie. »

Alors que l’économie suisse se porte bien avec des prévisions de croissance de 2,9% du PIB pour 2018, un taux de chômage au plus bas depuis 10 ans, moins de 2,4% c’est par des moyens peu scrupuleux tels que le chantage avec notamment l’équivalence boursière que l’UE tente un rapprochement avec la Suisse.

Stéphane Guibert

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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Hugo Chavez : »Ce monde est à l’envers, ton monde, celui auquel tu appartiens ».

Lors d’une conférence de presse improvisée le 29 juin 2012, le Président Hugo Chavez répond pendant plus d’une heure aux questions des journalistes. Il y dénonce notamment et sans mâcher ses mots, les ingérences de l’OTAN, les génocides perpétrés au non de la paix dont un certain président américain a reçu le prix Nobel.

Stéphane Guibert

Et pour rappel : Obama, le côté obscur !

Obama, c’est trois bombes par heure, soit 72 bombes par jour.

Rien qu’en 2016, l’armée américaine a largué 26’171 bombes, la majorité en Irak, en Syrie mais aussi en Afghanistan, en Libye, en Somalie, au Yémen et au Pakistan.

Sous l’ère Obama, les frappes par drones ont été multipliées par 10. En 2008 il avait fait la promesse de mettre fin aux conflits initiés par Bush. Aujourd’hui les troupes ont bien été réduites en Irak et en Afghanistan mais leur présence globale a augmenté de 130% dans le monde. (Au total : 138 pays)

Le seul président à avoir été en guerre tout au long de son mandat.

Nobel de quoi déjà ?

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Suisse : Le Conseil fédéral cède au chantage de l’UE et paie sans contrepartie

Le Conseil fédéral a informé une fois de plus aujourd’hui sur l’état des négociations concernant le projet d’accord-cadre avec l’UE. Il est de plus en plus évident qu’il se laisse instrumentaliser par l’UE dans les négociations de celle-ci avec la Grande-Bretagne.

Au lieu de s’incliner devant Bruxelles, le Conseil fédéral devrait enfin avoir le courage d’interrompre les négociations. L’UE exige de la Suisse la reprise automatique de son droit, si bien que les Suissesses et les Suisses devraient déposer leur droit de vote à Bruxelles. Le Conseil fédéral a en outre décidé aujourd’hui de verser une dite contribution à la cohésion de l’UE de 1,3 milliard de francs sans obtenir aucune contrepartie, un cadeau qui sera payé par les contribuables suisses.

Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de verser une nouvelle contribution de plus d’un milliard de francs au fonds de cohésion de l’UE. Outre le montant de 1,1 milliard de francs basé sur la loi sur l’aide aux pays de l’est, le Conseil fédéral projette d’offrir 200 millions de francs à Bruxelles au titre de la migration. Il se fonde en cela sur la loi sur l’asile. Le gouvernement mêle ainsi des thèmes qui n’ont aucun rapport entre eux, ce qui est une violation évidente du principe de l’unité de la matière. L’UDC invite donc le Conseil fédéral et les autres partis à adopter un arrêté soumis au référendum afin que les Suissesses et les Suisses puissent se prononcer sur ce cadeau insensé de 1,3 milliard de francs offert à l’UE.

Face à une UE qui défend sans concession ses propres intérêts, la tactique maladroite du Conseil fédéral dans ces négociations donne envie de rire ou de pleurer. Aussi, l’UDC invite-t-elle le gouvernement à mettre fin à cette tragicomédie. L’accord-cadre visé impose à la Suisse de reprendre automatiquement du droit de l’UE ou, comme le dit le président de la Commission européenne, de partager la souveraineté avec l’UE. En cas de litige, il appartiendrait à la Cour de justice de l’UE, donc à des juges étrangers, de trancher. Et au cas où les citoyennes et citoyens suisses refuseraient d’appliquer les décisions de Bruxelles, l’UE pourrait décréter des sanctions. La Suisse doit enfin parler clair et faire comprendre à l’UE que nous voulons des bonnes relations avec elle, mais comme État souverain, donc sans la reprise automatique de droit étranger.

En fait, tout le monde devrait avoir compris depuis quelques mois les enjeux de cette affaire. Il s’agit finalement de la sauvegarde de la démocratie directe: aujourd’hui la gauche se rend enfin compte que la Suisse serait contrainte de reprendre le droit de l’UE pour la protection de ses salariés, demain les Suissesses et les Suisses seraient concernés dans tous les domaines: exportation des prestations complémentaires AVS dans les pays de l’UE, hausse des impôts, citoyenneté européenne, institutions étatiques (interdiction des banques cantonales, des assurances cantonales des bâtiments, etc.), accord de libre-échange de 1972, règlementation des transports, renvoi des étrangers criminels, répartition des réfugiés économiques selon les règles de l’UE, paiement de la totalité des indemnités de chômage des frontaliers, etc.

Il est hors de question de brader le droit de vote des Suissesses et des Suisses. La souveraineté législative des citoyens suisses dans leur propre pays doit être sauvegardée dans tous les cas.

Source : UDC Suisse

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Économie & Politique : La moitié des groupes du Cac 40 sont dirigés par des inspecteurs des finances

La moitié des groupes du Cac 40 sont dirigés par des inspecteurs des finances

C’est l’État qui les a formés pour défendre l’intérêt général, ils défendent maintenant les intérêts privés »

« Toutes les banques, quasiment toutes, sont dirigées par des inspecteurs des finances, issus de Bercy, des anciens hauts fonctionnaires, et ils sont maintenant aux postes clés de la République »

« Le conflit d’intérêt devient fait système, on ne sait plus bien quand ils parlent, s’ils défendent la finance ou l’intérêt général »

« L’oligarchie qui a le pouvoir en France a aussi les leviers d’une bonne partie de la presse, puisque les milliardaires qui la possède sont de son côté »

Cette vidéo tombe à point nommé, elle correspond à ce que je disais sur l’un de mes articles :

« Les politiciens sont normalement là pour défendre les intérêts du peuple alors qu’aujourd’hui ils démontrent clairement qu’ils sont aux antipodes de ce que les électeurs attendent d’eux. À l’heure actuelle nos politiciens sont en poste pour défendre des intérêts issus de la haute finance et des multinationales qui évoluent dans un monde qui, croient-ils, leur appartient. Les mensonges et les duperies font partie de leur stratégie pour nous ranger dans une strate dont ils pensent avoir le contrôle ».

Retour sur l’article >>>

Entretien avec Laurent Mauduit, journaliste, écrivain et cofondateur de Médiapart

G.S / FINALSCAPE

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Nicolas Hulot face à l’Assemblée nationale peu de temps avant sa démission

Dernière mise à jour : jeudi 20 septembre 2018 – 16:04

Sûrement le discours le plus marquant de Nicolas Hulot, c’était en mars dernier face à l’Assemblée nationale

« […] 30% d’oiseaux en moins en quelques années. 80% d’insectes en moins, à l’échelle européenne. la semaine dernière, le dernier grand mâle des rhinocéros blanc du nord de l’Afrique a disparu. Moi, cela ne provoque pas de peine ni de colère mais de la honte. De la honte de savoir que derrière la sixième extinction de la biodiversité, la responsabilité c’est nous ! Et que plus l’on réduit la biodiversité, plus l’on réduit nos options pour l’avenir. Il y a des tragédies invisibles et silencieuses dont on s’accommode tous les jours. Eh bien je vous le dis, tout seul, je n’y arriverai pas !

Oui je vais vous présenter un plan biodiversité dans les semaines qui viennent, qui va succéder à la stratégie de la biodiversité. Mais très sincèrement, tout le monde s’en fiche ! A part quelques uns !

Je veux simplement avoir un sursaut d’indignation et de réaction parce que l’humanité a une communauté d’origine avec le vivant, et une communauté de destin avec le vivant. J’ai besoin de chacun d’entre vous, Merci ! »

Vidéo :

Extrait du discours de Nicolas Hulot, c’était le 21 mars 2018 suivit de la liste des 42 députés qui ont décidé dans la nuit du 14 au 15 septembre 2018 que l’interdiction du glyphosate d’ici 3 ans ne sera pas inscrite dans la loi avec ce message : « Doit-on attendre des élections pour stopper cela, ou serons-nous morts avant ?

On s’en doute, lors de ce vote, les lobbies et la corruption étaient de la partie.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

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Politique : Les Français, pour la plupart, croient encore au père Noël

François Asselineau, président du parti politique qu’il a fondé, l’UPR, redoute que la génération actuelle des électeurs croie encore au père Noël et soit la génération « fossoyeur » de la France.

Ce qui différencie l’UPR des autres partis politiques réside dans le fait que par la voie de son président-fondateur, François Asselineau, les discours ne se résument non pas par des idées, mais par des faits.

François Asselineau à qui, ironiquement l’on reproche de connaître  les articles de la constitution européenne sur le bout des doigts ne cesse de m’épater ne serais-ce que par son énergie et sa clairvoyance.

Selon lui, il y a une volonté chez les Français de ne pas savoir, une honte inconsciente que la génération actuelle sera peut-être le fossoyeur d’un pays qui a 1’500 ans d’âge, d’un pays qui a été créé par 40 générations et que la génération actuelle , (Pokémon Go (ndlr.)) en sonnera peut-être le glas.

Note personnelle :

Horsmis l’UPR et les quelques partis « hors-norme » boycottés par les médias mainstream lors des élections et aujourd’hui encore, tous les partis politiques ne sont que des « copier coller ».  Ils ont exactement le mêmes programme, les mêmes intérêts et la seule chose qui les différencient ne se résume que dans le papier d’emballage qui correspond aux promesses électorales non tenues et qui en bout de course nous ramènent inlassablement au même résultat à savoir : que nous nous sommes fait avoir sur toute la ligne.  

Le père Noël est un imposteur et ses cadeaux sont empoisonnés.

Merci encore à François Asselineau pour sa conférence à Genève, à laquelle j’ai assisté et que j’ai apprécié.

Et pour terminer :

Ce qui fragilisera notre société et qui à terme la condamnera, ça ne sera pas les plaies qui les unes derrière les autres nous tomberont dessus, ça sera bel et bien notre incapacité à faire preuve de clairvoyance par rapport à notre propre destin mais aussi et surtout notre déni, notre refus d’accepter la réalité. L’humain est tel, qu’il monétisera sa propre extinction.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

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Suisse : Jean-Claude Juncker balaie l’accord « light » avec la Suisse

« Je veux un accord d’ensemble »: interrogé jeudi par la RTS, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a balayé l’idée d’un accord « light » avec la Suisse tel que l’envisage le Conseil fédéral.

Concernant l’accord institutionnel négocié avec la Suisse, Jean-Claude Juncker douche les espoirs helvétiques d’une négociation par étapes ou d’un accord « light ». « Je suis contre le saucissonnage », déclare le Luxembourgeois, ajoutant que « les États membres ont des idées arrêtées sur le sujet ».

Pour le président de la Commission européenne, le temps presse pour la Suisse, car après lui, « ça pourrait être franchement mauvais ». « Négociez avec moi, concluez avec moi, parce que d’ici une année je ne serai plus là et vous allez voir », assure Jean-Claude Juncker.

« Faites-le maintenant »

Le dirigeant européen estime aussi qu’il faut « régler une fois pour toutes les relations entre la Confédération et l’Union européenne et je vous le redis: ‘Faites-le maintenant' ».

Jean-Claude Juncker explique en outre que la Suisse doit régler son cas avant le Brexit: « Le temps presse parce que nous sommes en train de négocier avec le Royaume-Uni. Je ne veux pas qu’une négociation 1 empiète sur une négociation 2, ça va compliquer notre démarche des deux côtés. »

Pas d’illusions sur une adhésion de la Suisse à l’UE

Quant à une possible adhésion, un jour, de la Suisse à l’Union européenne, le président de la Commission avoue avoir changé d’avis: « J’avais des illusions. Les Suisses ne renonceront jamais à leur souveraineté. »

Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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Europe : Le discours de Viktor Orbán au Parlement européen face au « rapport Sargentini ».

Dernière mise à jour : Dimanche 16 septembre 2018 – 14:00

Le discours de Viktor Orbán au Parlement européen face au « rapport Sargentini« .

Le discours de Viktor Orbán, premier ministre hongrois prononcé le 11 septembre 2018 au parlement européen de Strasbourg était clair. Il y dénonce notamment une Union européenne faisant deux poids deux mesures tout en sanctionnant lorsqu’un État souverain s’oppose au dictat de Bruxelles.

Viktor Orbán : « La Hongrie ne cèdera pas au chantage, la Hongrie défendra ses frontières, arrêtera l’immigration illégale, si besoin contre vous également. Nous ne nous rabaisserons jamais à réduire au silence ceux qui ne sont pas d’accord avec nous ».

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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François Asselineau : SALLE ARCHI-COMBLE AVEC 126 PERSONNES POUR MA CONFÉRENCE À L’UNIVERSITÉ DE GENÈVE LE 7 SEPTEMBRE 2018!

Nous postons ici une petite vidéo de 2 minutes montrant les spectateurs et les applaudissements qui ont conclu la fin de la conférence de François Asselineau (avant la séance de questions du public), tenue à Genève le vendredi 7 septembre. (La vidéo tournée par un amateur n’est pas de bonne qualité mais elle permet de bien mesurer le nombre et la ferveur du public).

Cette conférence, qui portait sur le thème « Les origines cachées de la construction européenne », a fait salle plus que comble puisqu’elle a attiré 126 personnes dans une salle dont la contenance était de 100 personnes (des spectateurs ont dû rester debout ou s’asseoir sur les marches de l’amphi).

Cela représente une affluence tout-à-fait inattendue pour un vendredi après ensoleillé du début septembre, alors que nous sommes en période de « jeûne genevois » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Je%C3%BBne_genevois) dont profite les habitants de la ville pour partir en week-end.

La conférence, suivie d’une série de questions-réponses avec le public, a passionné l’auditoire et une quarantaine de spectateurs ont passé la soirée dans un restaurant de Genève en compagnie du président de l’UPR jusqu’à une heure avancée de la nuit.

François Asselineau en est persuadé: la montée des populismes européens, la décision des Britanniques d’aller de l’avant avec le Brexit et la chute brutale de popularité d’Emmanuel Macron prouvent que «les événements [lui] donnent raison». Une conjoncture parfaite, donc, pour venir présenter en Suisse, à partir de vendredi, son projet de «Frexit»: un divorce le plus rapide possible entre la France et l’Union européenne. Cela à une semaine de la visite officielle à Paris du président Alain Berset, où celui-ci viendra défendre l’idée d’une sortie par le haut aux pourparlers entre Berne et Bruxelles: «La Confédération est l’exemple qui démontre l’urgence de ce Frexit, explique François Asselineau au Temps. Votre pays est prospère, indépendant, respecté. Il est temps d’en finir avec cette construction communautaire dont les peuples ne veulent plus, et que la majorité des médias défendent envers et contre tout.»

A 61 ans, l’ancien candidat à l’Elysée sait pourtant que son très maigre score du premier tour – 0,92%, en neuvième position – de la présidentielle française l’a rangé, pour beaucoup, dans les rangs des «très petits candidats» condamnés aux marges de la politique hexagonale. Lui s’en défend, attribuant l’apparente réticence des Français à voter pour lui… à «l’omerta médiatique» qui verrouille l’Hexagone. «Macron a eu près de 30% du temps de parole dans les médias. Il obtient 24% des voix au premier tour. Donnez-moi autant de place dans les médias pour expliquer le Frexit et vous verrez que mes résultats prendront l’ascenseur», justifie-t-il. Cette discrimination de la part de la presse et de la radio-télévision sera au cœur de ses interventions à Genève vendredi à 15h30 (Uni Mail), à Morges samedi (Romantik Hotel, 14h30) et à Neuchâtel dimanche (salle de la paroisse Notre-Dame, 14h). «La presse helvétique, au moins, me donne la parole. En France, le débat sur l’Union européenne est interdit!»

« Les Français ne pensent pas au Frexit parce qu’ils le croient impossible. […] Mais quand je leur explique que c’est tout à fait faisable, leur attention devient maximale »

Le Frexit fait-il des progrès dans l’opinion française? On peut en douter, même si le président français lui-même a reconnu en janvier 2018, lors d’un entretien avec la BBC britannique, que le oui à un référendum sur la sortie de l’UE pourrait l’emporter en France. Les pétitions en ligne pour sortir de l’Union n’ont recueilli jusque-là que quelques centaines de signatures. Un sondage de 2016, en pleine campagne pour le Brexit au Royaume-Uni, donnait toutefois 45% des Français en faveur d’une consultation populaire sur la sortie de l’UE. Alors? «Je ne peux pas tenir une réunion publique sans que la question suscite aussitôt un attroupement, affirme ce haut fonctionnaire, inspecteur général des finances, longtemps conseiller dans différents cabinets ministériels. Les Français ne pensent pas au Frexit parce qu’ils le croient impossible. On est dans le domaine du dogme. Mais quand je leur explique que c’est tout à fait faisable, leur attention devient maximale.»

«On cache la vérité aux Français»

En Suisse, les conférences de François Asselineau porteront, entre autres, sur «l’histoire secrète de la construction européenne». Attention, bulldozer! Le très sérieux spécialiste des finances publiques, énarque promotion Léonard de Vinci, fait un lien direct entre les projets de Hitler pour le continent européen et l’actuelle UE! De quoi, sans doute, expliquer le peu d’empressement des médias français à venir recueillir ses confidences et son expertise. La chaîne russe RT, le site Spoutnik ou la télévision française de gauche radicale lui ont ouvert en revanche leurs portes et leurs micros. Convergence souverainiste et ingérence russe? «Je dis à RT ce que je dis au Temps. Le Frexit est la seule solution qui permettra à la France de retrouver son indépendance. Point. On cache la vérité aux Français. Ou, en tout cas, on tue dans l’œuf le débat qui devrait avoir lieu, à moins d’un an des élections européennes. C’est une question de démocratie, vu l’importance des enjeux.» L’argument, en tout cas, n’a pas porté lors des dernières élections législatives: aucun candidat de l’Union populaire républicaine (UPR), le parti présidé par François Asselineau, n’est parvenu au second tour. Et au niveau national, la formation a enregistré dans la France entière 148 734 suffrages, soit 0,67% des votes exprimés…

Source : Le temps/CH

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