ENVIRONNEMENT : Le premier parc solaire flottant en milieu alpin mis en service en Valais
Le premier parc solaire flottant en milieu alpin est entré en service le 3 décembre sur le lac de Toules, à Bourg-St-Pierre (VS). Six ans d’études et plus de dix mois de travaux ont été nécessaires au développement de cette installation pionnière au niveau mondial.
Situé à une altitude de 1810 mètres, ce tapis de 36 flotteurs équipés de 2240 mètres carrés de panneaux solaires bifaciaux produira 800’000 kilowattheures par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 220 ménages, a annoncé lundi Romande Energie.
Les flotteurs sont arrimés au fond du lac à l’aide de poids. Ils s’élèveront et s’abaisseront en même temps que le niveau d’eau de ce lac de barrage.
L’installation permet de tester la faisabilité technique et financière d’un projet de plus grande d’envergure. Romande Energie vise la production de 22 millions de kilowattheures sur le lac, soit la consommation moyenne de 6100 ménages. Des études sont en cours pour déterminer la viabilité de ce type d’installation à grande échelle, son rendement énergétique, ainsi que l’impact possible du solaire sur le phytoplancton de ce lac artificiel.
“Planquer son argent dans des paradis fiscaux n’est pas très étique mais cela reste légal, c’est comme faire bosser un chinois 14 heures par jour (en Chine) ou élever des poulets dans des petites cages, cela n’est pas très étique mais c’est légal.”
Préparez-vous pour cette journée de la consommation, le seul jour de l’année où on achète pour acheter
Le black Friday vu par l’irrésistible duo : Vincent Kucholl et Vincent Veillon
Vincent Kucholl et Vincent Veillon qui animent l’émission mensuelle de la RTS “120 minutes” nous présentent leur vision du black Friday ; un peu cynique mais tellement vrai !
Se procurer le DVD de leur dernier spectacle : “Le Fric”
Les munitions qui dorment au fond du Léman inquiètent une association
Il y a des munitions au fond du lac Léman, dans sa partie genevoise. Leur présence est connue, mais une association environnementale les remet au cœur de l’actualité vendredi après avoir mené des investigations et présenté ses découvertes.
Après la Deuxième Guerre mondiale, déverser des munitions dans des lacs suisses était une pratique sinon courante, du moins autorisée. A Genève, dans le Léman, c’est une entreprise privée qui l’avait fait.
Or, en septembre dernier, l’organisation environnementale Odysseus 3.1 a voulu en savoir plus. Elle a envoyé des plongeurs pour scruter le fond du Léman. Les résultats ont été présentés aux médias ce vendredi: quatre caisses de munitions ont été découvertes, posées au fond du lac, et non enfouies sous les sédiments, et ce à une cinquantaine de mètres de profondeur.
Nettoyer le lac
Ces découvertes n’ont pas vraiment surpris Lionel Rard, plongeur et président d’Odysseus 3.1, qui appelle les autorités à agir: « Plonger pour faire du sensationnel, ça n’est pas le but », assure-t-il.
« Ce que nous souhaitons, c’est que des actions soient mises en place par les autorités tout simplement pour nettoyer le lac. On n’est pas là pour juger ce qui a été fait par le passé, il y a cinquante ou soixante ans. En revanche, ceux qui ont maintenant la connaissance de ce qui se passe et qui ont les moyens d’intervenir, seront jugés par les générations futures et par nous-mêmes », estime le président de l’association.
Pour Stéphanie Girardclos, spécialiste des sédiments interrogée dans le 19h30, le fait que ces caisses ne soient pas dans du sédiment « change énormément leur dangerosité. Dans les munitions il peut y avoir arsenic, cyanure, produits cancérigènes associé à des explosifs. Et on n’a pas envie d’avoir ça dans l’eau potable ou pour la faune aquatique. »
Suisse : Une micro-taxe pour remplacer la TVA et l’impôt fédéral direct
En préparation depuis plusieurs années, la proposition de texte pour une micro-taxe sur les paiements électroniques devrait voir le jour en janvier prochain. La date a été annoncée par le comité composé des personnalités du monde financier, politique et académique lors d’une conférence de presse à Berne ce vendredi
L’initiative populaire pour la mise en place d’une micro-taxe sur les paiements électroniques prend forme. En 2015, Le Temps se faisait déjà l’écho de ce projet qui vise à remplacer trois impôts fédéraux (la TVA, l’impôt fédéral direct et le droit de timbre) par une taxe unique d’environ 0,1% appliquée aux transactions sans espèces. Le comité à l’origine de cette proposition a dévoilé son agenda à l’occasion d’une conférence de presse à Berne vendredi matin. Le texte a été soumis à la Chancellerie fédérale et la récolte des 100 000 signatures devrait débuter dans le courant du mois de janvier.
Pour Felix Bolliger, gestionnaire de patrimoine zurichois et membre du comité, qui a émis le premier l’idée en Suisse dans un texte en 2013, le concept est très simple. L’ensemble du trafic des paiements en Suisse représente environ 100 000 milliards de francs par an selon les initiants. «Soit 150 fois le PIB de la Suisse, souligne Marc Chesney, professeur de finance à l’Université de Zurich. L’économie réelle suisse aurait peut-être besoin de transactions de l’ordre de dix fois le PIB, mais pas plus.»
A Loèche se côtoient 10 antennes du système d’écoute du Département fédéral de la défense (DDPS) et 25 antennes de la société Signalhorn, dont certains clients sont proches de l’agence américaine du renseignement (NSA). Comment est-ce possible et quels sont les risques? Le 2e épisode de la web-série « La Suisse sous couverture » tente d’y répondre.
Depuis 1974, les PTT (devenus Swisscom) et la Confédération gèrent un parc d’antennes paraboliques à Loèche, un site considéré comme le cœur du système de renseignement suisse. En l’an 2000, ils créent la surprise en cédant une grande partie des paraboles à l’entreprise américaine Verestar, qui a des liens indirects avec la NSA. Depuis, plusieurs entreprises ont défilé à Loèche, mais elles ont toujours compté parmi leurs clients des sociétés susceptibles d’entretenir des rapports avec les services de renseignements américains.
Du côté de la Berne fédérale, on assure que tout va bien. En 2001, le Conseil fédéral exprime sa confiance à l’exploitant Verestar. En 2012, le Département fédéral de la défense (DDPS) prend le relais, et affirme, à propos du nouvel exploitant, Signalhorn, que l’indépendance est assurée. L’armée et l’entreprise ne partagent que les charges d’eau et d’électricité.
RTSinfo diffuse cette semaine la web-série « La Suisse sous couverture », consacrée aux liens entre la Confédération et le renseignement international. Replongez dans cette affaire d’antennes valaisannes en regardant le deuxième épisode « Les grandes oreilles de la Confédération » (ci-dessus) avec son complément d’informations (ci-dessous).
« La Suisse n’est pas neutre lorsqu’il s’agit des services de renseignement, c’est évident. »
Les PTT installent une antenne parabolique sur le site du Brentjong, au-dessus de Loèche (voir carte tout en bas) afin d’offrir des solutions de communication par satellite entre la Suisse et l’étranger. L’opération se fait conjointement avec le Département fédéral de la défense (DDPS). Une deuxième antenne est construite en 1980. Le site ne cesse ensuite de s’agrandir.
2000 – l’américain Verestar achète des antennes
Les antennes de Loèche sont perfectionnées. Nommées Satos-3, elles figurent désormais au coeur du système Onyx, un projet suisse d’interception des communications internationales (téléphone, fax et internet) qui transitent par satellite. Deux autres sites font partie de ce programme: Zimmerwald (BE) et Heimenschwand (BE).
A l’automne, les PTT devenus Swisscom SA scindent le site du Brentjong en deux. Dix antennes sont confiées au DDPS pour un usage militaire. Le reste est vendu pour des objectifs civils à Verestar. Nommée jusqu’ici ATC Teleports, cette société américaine était une filiale d’American Tower Corporation, l’un des principaux exploitants et concepteurs de services de radiodiffusion en Amérique du Nord. Des politiciens s’interrogent sur la confiance à accorder à Verestar.
« Concernant cette opération, j’avais, personnellement, un mauvais pressentiment. »
La technologie nous brouille les ondes et nous empêche d’être maître de nous-même. Retour aux sources avec une série produite par la Radio Télévision Suisse : « Anomalia » (G.S)
« Anomalia » n’est pas une série TV comme les autres.
D’abord parce qu’elle propose un univers, une écriture très particulière, ce qui est tout à fait inédit et nouveau pour la RTS.
Enfin parce que la Gruyère, omniprésente dans la série, est une actrice à part entière. On y voit des lieux étonnants, impressionnants même.
Des lieux impressionnants et mystérieux
En Gruyère, qui a accueilli le tournage, les comédiens et les équipes techniques, tout a été fait pour faciliter le tournage, et la région a d’ailleurs bien fait de se mobiliser car elle va rayonner grâce à cette série. En Suisse romande d’abord avec la diffusion de la RTS, qui touchera un large public. Mais aussi en Suisse alémanique, car la série sera doublée en allemand par nos collègues de la SRF. Anomalia a aussi rencontré un bel intérêt en Allemagne, au Festival de Mannheim et en France, aux rencontres Séries de Fontainebleau.
Félicitations au co-producteur « Point Prod », et en particulier à Jean-Marc Fröhle, qui a assuré avec doigté et efficacité la production exécutive de la série. Bravo aussi à Françoise Mayor, qui dirige la fiction de la RTS, à sa petite équipe et aux techniciens de la RTS qui s’engagent, inlassablement et malgré mille difficultés, en faveur de la production romande.
La RTS est fière de montrer des histoires qui se passent dans nos régions. Qui mettent en valeur nos cultures et notre diversité sociologique. Avec en plus une qualité qui n’a pas à rougir par rapport à ce que font nos grands voisins.
Pétards bannis des marmites de l’Escalade dans les grandes surfaces
Migros et Coop ont décidé cette année de retirer les pétards des marmites en chocolat vendues lors de la fête genevoise de l’Escalade. En cause, les produits actuellement disponibles sur le marché qui contiennent des traces de phtalates.
Des marmites de l’Escalade sans pétards, c’est un peu comme si l’on supprimait les tirs de mousquets des festivités officielles. Une tradition qui voyait les enfants, mais pas seulement, tirer chacun d’un coté de la tirette du pétard en grimaçant jusqu’à ce qu’il claque sèchement.
Mais cette année, si l’on achète sa marmite chez l’un des deux gros distributeurs, elle n’en contiendra pas. Migros a confirmé une information de Radio Lac. En cause, les produits actuellement disponibles sur le marché, qui contiennent des traces de phtalates. Or le fournisseur des grands distributeurs a décidé de suivre les nouvelles prescriptions européenne ret française qui prônent le principe de précaution pour ces substances. Sachant que Migros écoule une partie de sa production en France, exit les pétards dans les bonbons de l’Escalade. Idem chez Coop.
Des chocolatiers font de la résistance
Sera-t-il impossible de trouver des marmites avec des pétards? Non, certains chocolatiers indépendants ont décidé de ne pas déroger à la tradition, notamment en Vieille-Ville. D’autres y réfléchissent encore, car les marmites ne garnissent pas encore toutes les vitrines des chocolatiers du canton. Elles sont tout juste en cours de confection, en vue de la fête qui aura lieu le 12 décembre.
Un « essaim de séismes » particulièrement actifs a été enregistré en Valais dans la nuit de lundi et mardi et s’est poursuivi jusqu’à mercredi à l’aube. Au total, le Service sismologique suisse à l’ETH de Zurich (SED) a enregistré plus de 100 tremblements de terre.
Douze de ces secousses avaient une magnitude de 2,5 ou plus et ont, par conséquent, été ressenties par la population, particulièrement dans les régions de Sion et de Sierre, décrit le SED. Deux nouveaux tremblements de terre se sont produits mercredi matin à Zermatt et au col du Sanetsch.
Les quatre secousses les plus fortes étaient de magnitude 3,0 à 3,3 et ont été ressenties jusque dans l’Oberland bernois. Le premier séisme, de magnitude 3,3, a eu lieu à 1h54 mardi, à une profondeur de 5,3 kilomètres.
Source et crédit vidéo : Radio Télévision Suisse
Voir aussi : Un séisme frappe l’Italie :
Article publié le 7 novembre 2019 sur Sputnik News à 18:56.
Le Centre sismologique euro-méditerranéen (CSEM) a enregistré un tremblement de terre sur la péninsule italienne, les médias évoquant une magnitude d’entre 4,4 et 4,8. Les secousses ont été ressenties notamment à Rome, selon les médias locaux, l’épicentre du séisme étant dans la région de L’Aquila dans le Tessin en Suisse.
Des secousses ont été enregistrées ce jeudi 7 novembre dans les régions de L’Aquila, de Latium et des Abruzzes, en Italie. Selon le Centre sismologique euro-méditerranéen (EMSC), la magnitude était de 4,4.
Ensemencement des océans pour augmenter leur capacité dʹabsorption du Co2, densification des nuages à lʹaide dʹun système de rejet de vapeur dʹeau, projection de millions de tonnes dʹhydrogène sulfuré dans la stratosphère ou encore parasol géant déployé dans lʹespace tels sont quelques-uns des projets imaginés par les scientifiques pour infléchir le rayonnement solaire.
Pour beaucoup encore à lʹétat de simple projet, ces manipulations délibérées du système climatique se présentent pourtant comme une solution, parfois même comme LA solution, pour empêcher le climat de sʹaffoler. Mais aussi fertile soit lʹimagination des ingénieurs, cette approche très technologique de la problématique climatique est-elle pertinente tant du point de vue scientifique quʹéthique? Prise de Terre propose un bref tour dʹhorizon des promesses et des incertitudes que soulève aujourdʹhui la Géo Ingénierie.
Avec Suren Erkman,spécialiste en écologie industrielle à la faculté des géosciences et de lʹenvironnement de lʹUniversité de Lausanne, Lyesse Laloui professeur titulaire de chaire de mécanique des sols, de géo-ingénierie et de stockage de CO2 et Gérald Hess maître dʹenseignement et de recherche en Ethique et Philosophe de lʹenvironnement à la faculté des géosciences et de lʹenvironnement de lʹUnil.