Raqqa : L’aviation américaine bombarde au phosphore blanc les civils qui auraient renseigné l’AAS sur les positions des chefs de Daech ?

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Dernièrement l’aviation américaine a bombardé au phosphore blanc des populations de Raqqa en tuant beaucoup de civils.

Raqqa est supposée être le QG de Daesh or ces populations n’ont pas été bombardées parce qu’elles sont pro-Daesh, mais parce qu’elles ont donné des renseignements aux Syriens sur la position des chefs de Daesh.

Ces renseignements précis confortés par des signaux de positionnement au sol ont permis à l’aviation russe d’éliminer une bonne partie du commandement daeshois dont probablement Abou Bakr Al baghdadi.

Ces chefs daeshois tenaient une réunion dans un bâtiment de Raqqa lequel fut la cible des bombes guidées au laser russes.

L’aviation russe vient d’ailleurs de faire échouer une tentative de Daesh de forcer les défenses de Deir Ez-Zor. Au cours de ce bombardement 2 hauts responsables militaires de Daesh ont été tués, disent les Russes.

Qu’est-ce que le phosphore blanc, utilisé contre Daesh en Irak et en Syrie ?

La coalition internationale  a utilisé ce produit pour reprendre Raqqa et Mossoul aux Jihadistes. L’alliance a justifié en avoir fait usage « conformément au droit des conflits armés »

SELON LES CAS, L’UTILISATION DU PHOSPHORE BLANC PEUT RELEVER DU CRIME DE GUERRE

Le phosphore blanc sert généralement a créer des écrans de fumée sur un camp de bataille mais son usage dans des zones ou vivent des civils est interdit par le droit international. Cet agent chimique provoque de graves brûlures de la peau, des muscles voire même des os. Sa combustion ne s’arrête que l’lorsqu’il est privé d’oxygène.

L’armée américaine a reconnu avoir fait l’usage du phosphore blanc à Falloujah (Irak) 2004, Israël a aussi dit s’en être servi lors de son offensive sur Gaza en 2009.

Les armes au phosphore blanc ne sont autorisées selon les conventions de Genève que pour éclairer un champ de bataille et en aucun cas ne peuvent être utilisées en zone habitée et/ou sur des civiles.

Gaza :
Images d’un bébé palestinien victime du phosphore blanc. C’était en 2009 et malgré l’atrocité, cela se produit encore !

ATTENTION A LA DURETE DES IMAGES !

Dans son premier rapport exhaustif sur l’offensive à Gaza, l’Etat hébreu assure avoir employé l’agent chimique de manière légale pour former des écrans de fumée, et non comme arme contre les civils. Ce que contestent les organisations humanitaires.

Israël fait machine arrière. Après avoir nié pendant des mois avoir utilisé des munitions au phosphore blanc lors de son offensive sur Gaza en début d’année, le gouvernement admet dans un rapport, publié jeudi, en avoir finalement fait usage. Mais cette utilisation a été en tout point conforme au droit international en la matière, martèlent les autorités israéliennes dans ce premier document exhaustif sur l’opération «Plomb durci». L’agent chimique n’a été utilisé que pour former des écrans de fumées pour protéger l’avancée de ses soldats, explique-t-on côté israélien en réponse aux organisations humanitaires et aux Palestiniens. Ceux-ci accusent l’Etat hébreu d’avoir violé le droit international de la guerre, lors de «Plomb durci» et avoir sciemment détruit des biens et tué des civils.

Les munitions au phosphore n’ont jamais été tirées contre les civils, à l’intérieur de zones d’habitation, ce qui aurait constitué une violation du droit, affirme le rapport. Le phosphore cause en effet de grave brûlures de la peau, des muscles, voire des os. Sa combustion ne s’arrête que lorsqu’il est privé d’oxygène. Mais, affirme le rapport,«il ne paraît pas y avoir de morts documentées à Gaza résultant de l’exposition au phosphore blanc lui-même».

L’aveu des autorités israéliennes surprend peu. Il devenait de plus en plus difficile pour Israël de nier avoir eu recours au phosphore. De nombreux restes de munitions où des traces blanches de phosphore étaient visibles, ont été retrouvés dans Gaza. L’ONU avait même affirmé détenir des preuves démontrant que la substance avait été utilisée lors du raid mené contre un de ses entrepôts lors de l’offensive.

Tsahal étudie une centaine de plaintes

La bande de Gaza étant une des zones les plus densément peuplées de la planète, le rapport prend toutefois des précautions : ses rédacteurs n’excluent pas que des éclats d’obus contenant des résidus de phosphore blanc puissent avoir fait des blessés ou provoqué des incendies. Cependant, font-ils valoir, «il ne semble pas que les dégâts liés à cette utilisation puissent être considérés comme excessifs».

Leur rapport, qui sort avant celui des Nations unies sur les crimes de guerre à Gaza, entend faire ressortir le bien-fondé et la légalité de l’offensive de 22 jours. L’opération «Plomb durci», qui a fait plus de 1.100 morts côté palestinien et 13 du coté de l’Etat hébreu, «était nécessaire et proportionnée», affirme le texte.

«Israël avait, et le droit, et l’obligation, de prendre des mesures militaires pour faire cesser les tirs presque incessants de roquette et de mortiers du Hamas», peut-on lire encore. Quelque 12.000 projectiles ont été tirés sur Israël entre 2000 et 2008, dont près de 3.000 pour la seule année 2008 menaçant près d’un million d’Israéliens, précise le texte. En outre, plaide-t-il, Israël a pris plusieurs mesures pour tenter de limiter les souffrances des Gazaouis. Selon cet audit, Tsahal a choisi les armes les moins destructrices et a demandé aux Palestiniens de quitter les lieux où le Hamas est implanté, via des tracts et des appels.

Ce rapport souligne également qu’Israël a pris en compte les accusations de violations des droits de la guerre formulées par les organisations humanitaires. L’armée israélienne enquête sur une centaine de plaintes concernant des abus de ses soldats et a ouvert 15 enquêtes criminelles. Tsahal a promis de rendre public les résultats de ses investigations lorsqu’elles seront arrivées à leur terme.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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