Alimentation & Santé : L’arnaque du faux miel

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Fabriqués en usine, coupés avec du sirop de sucre certains miels n’ont jamais vu d’abeilles. Ces produits frauduleux pour un grand nombre d’entre eux peuvent dans le meilleur des cas n’apporter aucun bienfait à notre organisme mais, dans le pire des cas, s’avérer être dangereux pour la santé.

Beaucoup de ces miels qui sont produits en Asie défient toutes concurrences et avec la création du libre échange et de la mondialisation, cet tout un pan de notre économie locale qui est menacé.

C’est aux consommateurs, à savoir nous, qu’il incombe de faire plier les industriels en achetant intelligemment, en consommant moins et ce, pour le bien d’une planète qui ne l’oublions pas est notre seule maison.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Et pour rappel :

Travailleuse, écologiste, pacifiste: emblème de démocratie et de justice, figure de dévouement et de clémence, l’abeille fascine l’homme depuis la nuit des temps. Son nectar divin, ambré, doré, translucide se décline en d’infinies nuances de parfums et de goûts, soigne les rhumes et recouvre nos tartines du matin. Mais qu’est-ce qui se cache derrière le pot? Qu’est ce qu’un miel bio et en quoi diffère-t-il d’un miel traditionnel ?

Quand un essaim tombe dans son jardin genevois en 2013, Stéphanie Vuadens n’imagine pas que cela va changer le cours de sa vie. «Pourquoi ne pas faire du miel?» Ses enfants et son mari lui lancent le défi. Avec une ruche installée sur le toit de sa maison, elle commence à étudier leur comportement et tombe raide dingue de leur mode de vie. «Au début, c’était comme un jeu. Puis j’ai croché.» La première récolte de miel est un succès. Ses enfants, Maxence et Alexandre, l’appellent le «Bonbon», «parce qu’il est doux et très sucré». Ou surnomment un autre «Princesse», parce qu’il est blond comme la chevelure des héroïnes de leurs contes; un autre encore «Superman», qui est plus corsé et brun cuivré.

Retour sur l’article

Crédit vidéo : Léman bleu

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Science & vie : Le miel et les abeilles, plus qu’un métier, une passion

Travailleuse, écologiste, pacifiste: emblème de démocratie et de justice, figure de dévouement et de clémence, l’abeille fascine l’homme depuis la nuit des temps. Son nectar divin, ambré, doré, translucide se décline en d’infinies nuances de parfums et de goûts, soigne les rhumes et recouvre nos tartines du matin. Mais qu’est-ce qui se cache derrière le pot? Qu’est ce qu’un miel bio et en quoi diffère-t-il d’un miel traditionnel ?

Quand un essaim tombe dans son jardin genevois en 2013, Stéphanie Vuadens n’imagine pas que cela va changer le cours de sa vie. «Pourquoi ne pas faire du miel?» Ses enfants et son mari lui lancent le défi. Avec une ruche installée sur le toit de sa maison, elle commence à étudier leur comportement et tombe raide dingue de leur mode de vie. «Au début, c’était comme un jeu. Puis j’ai croché.» La première récolte de miel est un succès. Ses enfants, Maxence et Alexandre, l’appellent le «Bonbon», «parce qu’il est doux et très sucré». Ou surnomment un autre «Princesse», parce qu’il est blond comme la chevelure des héroïnes de leurs contes; un autre encore «Superman», qui est plus corsé et brun cuivré.

Encouragée par les éloges, Stéphanie quitte son travail dans l’industrie pharmaceutique, dévore des bouquins d’apiculture biologique et achète 20 ruches. Ce n’est pas le côté commercial qui l’intéresse, même si aujourd’hui, avec ses 200 ruches, elle est la seule apicultrice professionnelle du canton de Genève. Comme investie d’une mission, elle materne ses abeilles, respecte leur rythme et nourrit la colonie avec le miel qui est le sien. «Pour qu’elles soient en pleine forme, il faut leur donner du temps. C’est un travail minutieux, qui demande beaucoup de patience au fil des saisons et des années.»

La seule intervention qu’elle se permet est la mise en pot. Ni chauffé, ni rallongé au sucre ou au sirop, ni coupé avec d’autres miels, son miel est 100% naturel. Et genevois, puisqu’il vient d’emplacements fleuris de la campagne de la République. Et ses jolis pots aux 1000 nuances dorées, eux aussi faits maison, on les trouve chez Manor, et maintenant chez Globus Genève et Lausanne.

Venez goûtez la nouvelle récolte 2018, chez Manor Cornavin.
Du mardi au vendredi de 16h à la fermeture et samedi toute la journée.
Je me réjouis de vous rencontrer
A bientôt Stéphanie

Crédit vidéo : Léman bleu

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Environnement : Hiver 2017 – 2018, 80% de mortalité chez nos amies les abeilles

L’URGENCE EST DANS LA NATURE !

Bien encadrés par des CRS, les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme lors d’une manifestation à Paris. Au sortir de l’hiver, ce constat affligeant avec 80% de mortalité chez les abeilles.

Einstein disait que le jour où les abeilles disparaitraient, il ne resterait à la gent humaine que deux ans d’espérance de vie.

Souvent évoqué sur le site, la disparition des abeilles s’accentue à une vitesse exponentielle et à l’issue de la saison hivernale en France, le constat est accablant pour les butineuses avec une mortalité atteignant 80%.

Dans certaines provinces de chine où les abeilles ont totalement disparu, ce sont les paysans qui doivent manuellement polliniser les fleurs des arbres fruitiers. Alors que les abeilles le font gratuitement pour nous, si nous devions en passer par les mêmes pratiques, à combien s’élèverait le kilo de pommes ?

Les pesticides dont le très controversé Roundup contenant du Glyphosate soupçonné d’être non seulement la cause majeur de cette catastrophe écologique mais aussi un agent cancérogène nuisant à la faune et à nous les humains, ne cessent d’enfler la polémique alors que de son côté, l’Union européenne s’obstine à fermer les yeux pliant sous la pression des lobbyistes de l’industrie chimique.

Retour sur la manifestation des apiculteurs qui c’est déroulée à Paris sous haute surveillance.

Business is business !

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK / MondiAspora

Dans certaines régions de Chine comme c’est le cas dans la province du Sichuan, les abeilles ont totalement disparu depuis bien longtemps. Au début des années 80 l’utilisation des pesticides non contrôlée a anéanti toutes les abeilles de la région tuant de cause à effet toutes les plantes à pollen qui subvenaient aux besoins de la population.

La production fruitière c’est alors effondrée laissant les fermiers assister impuissants à la destruction de leur gagne-pain.

G.S

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Pour rappel : Mort des abeilles, Pékin ordonne à la population de polliniser à la main

Dans certaines régions de Chine comme c’est le cas dans la province du Sichuan, les abeilles ont totalement disparu depuis bien longtemps. Au début des années 80 l’utilisation des pesticides non contrôlée a anéanti toutes les abeilles de la région tuant de cause à effet toutes les plantes à pollen qui subvenaient aux besoins de la population.

La production fruitière c’est alors effondrée laissant les fermiers assister impuissants à la destruction de leur gagne-pain.

Pékin, la capitale demeurant impuissante face à ce problème a ordonné à la population de polliniser à la main et, sans autre alternative, les fermiers n’ont pas eu d’autre choix de se résigner.

D’aucuns me diront que si les abeilles devaient disparaitre de la surface du globe, nous n’aurions qu’à imiter les Chinois et que cela créerait même des emplois (je les vois venir) je répondrai alors à ces derniers à combien ils estiment le prix d’un kilo de pommes dont les fleurs ont été pollinisées par l’homme ?

La vidéo est édifiante !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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Alerte rouge sur l’environnement : 700 ruches mortes en Dordogne fin mars… 3 000 aujourd’hui. Une catastrophe naturelle annoncée

Cadavres d’abeilles dans un rucher de Razés en Haute-Vienne

L’Union européenne a voté la semaine dernière l’interdiction pour 2019 de trois pesticides néonicotinoïdes utilisés pour protéger les cultures agricoles. Des produits accusé de causer la disparition des abeilles… Nécessaire, mais sans doute loin d’être suffisant et sûrement trop tardif.

En trente ans, près de 80 % des insectes volants auraient disparu d’Europe. Et parmi les victimes les plus « visibles », les abeilles dont les hécatombes récentes ne cessent d’inquiéter les apiculteurs. Fin mars, les apiculteurs de Dordogne avaient dénombré 700 ruches désertées, vides de tout occupant. Aujourd’hui il y en aurait 3 000 !

Après de précieuses années perdues en débats et batailles d’experts, l’interdiction de trois néonicotinoïdes reconnus dangereux pour la survie des précieux insectes a été prononcée par Bruxelles, mais n’entrera en vigueur qu’en 2019. L’Union Européenne s’appuie sur des évaluations négatives de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa), publiées en 2013 et confirmées en février dernier.

Décision tardive, mais décision quand même. Que l’Union Européenne vienne d’interdire ces trois pesticides dangereux reste une bonne nouvelle pour les apiculteurs, désespérés de constater, impuissants, les disparitions vertigineuses de leurs ruches.

Ces pesticides néonicotinoïdes s’attaquent au système nerveux des abeilles au moment où celles-ci butinent des champs traités. Évidemment pas le but premier recherché par les agriculteurs qui apprécient en revanche la protection contre les parasites des récoltes, qu’ils proviennent du sol ou des airs. Un engouement bien sûr encouragé par les industriels…

Est-ce pour autant la fin du cauchemar pour les insectes ? C’est malheureusement loin d’être sûr.  D’autres molécules sortent régulièrement sur le marché, trop vite pour être testées. Et les autres néonicotinoïdes sont de toute façon encore autorisés et largement utilisés.

Et comme si ces produits ne suffisaient pas, le 15 avril dernier dans une tribune publiée dans Libération des scientifiques et des chercheurs du CNRS, INRA et de l’Inserm alertaient la population et les pouvoirs publics sur les risques potentiels de fongicides SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase) utilisés « à grande échelle » en agriculture pour détruire les moisissures qui se développent sur les céréales ou les fruits et qui se retrouvent dans la nourriture. Une substance qui bloque une étape de la respiration des champignons, et qui pourrait affecter les cellules de tous les êtres vivants, voire modifier l’ADN humaine… Nous vivons une époque formidable… où le progrès fait rage…

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Environnement : Les abeilles continuent à disparaitre drastiquement mais il existe des alternatives citoyennes

Puisque les intérêts des lobbies prévalent sur ceux de l’environnement et de la santé, pourquoi ne pas aller au delà et prendre des initiatives citoyennes ?

G.S

Le nombre d’abeilles continue de chuter  :

Aux US, on estime leurs pertes à 30% par Année ! En 2013, ce taux dépassait les 20% dans certains pays d’Europe.

En cause : Les pesticides néonicotinoïdes ; des insecticides  qui attaquent leur système nerveux et les désorientent. Mais il existe un moyen de contribuer à les sauver. En faisant pousser des fleurs mellifères sur votre balcon, elles pourront butiner en toute sécurité.

Le tournesol, le thym, le myosotis, la marguerite, la lavande, la jacinthe, le dahlia et le crocus en prenant soin de choisir des graines et du terreau bio pour avoir un balcon stylé tout en contribuant à sauver la planète car les abeilles pollinisent plus de 200’000 espèces de plantes à fleur qui garantissent 1/3 de l’alimentation mondiale.

Que se passerait-il si les abeilles disparaissaient ?

Les abeilles connaissent depuis plusieurs années un phénomène de disparition qui n’en finit pas d’inquiéter les spécialistes. Mais que se passerait-il si ces précieux insectes pollinisateurs disparaissaient totalement ?

 Le phénomène est aussi inquiétant que mystérieux. Son nom : le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. Depuis 2006, les spécialistes ont en effet constaté que la population d’abeilles travailleuses connaissaient un déclin important et inexpliqué. Or, ces petits insectes jouent un rôle crucial dans l’environnement grâce à leurs fonctions de pollinisateurs.
 Les abeilles se chargent de transférer le pollen de la partie mâle de la plante jusqu’à sa partie femelle. Ce faisant, elles sont ainsi directement responsables de la production de 70% des fruits, légumes, graines et noix que nous consommons quotidiennement. Leur disparition pourrait donc avoir de graves conséquences sur notre quotidien, et pas seulement au niveau de l’alimentation.
 En 2013, l’entreprise Whole Food Markets avait déjà mené une campagne étonnante pour attirer l’attention sur la disparition des abeilles. Elle y montrait à quoi pourraient ressembler nos supermarchés si les pollinisateurs disparaissaient totalement.
 De multiples causes ?
 Si la cause du syndrome touchant les abeilles reste floue, certaines pistes ont tout de même été évoquées : les hivers trop longs et trop froids, les parasites, ou encore des virus. Mais les scientifiques s’intéressent plus particulièrement à un type de pesticide : les néonicotinoïdes.
 Cette variété de neurotoxine est utilisée pour décimer les insectes s’attaquant aux récoltes. Or il semblerait bien que son absorption vienne affecter directement le système nerveux des abeilles. Ces dernières, désorganisées et désorientées ne seraient plus alors en mesure de polliniser nos champs, ce qui pourrait à terme détruire l’ensemble de la chaîne alimentaire.
 Et bien que cela ne mènerait pas nécessairement l’Humanité à sa perte, ce phénomène de déclin massif des abeilles viendrait, à coup sûr, remettre en question notre mode de vie tout entier.

Dans certaines régions de Chine comme c’est le cas dans la province du Sichuan, les abeilles ont totalement disparu depuis bien longtemps. Au début des années 80 l’utilisation des pesticides non contrôlée a anéanti toutes les abeilles de la région tuant de cause à effet toutes les plantes à pollen qui subvenaient aux besoins de la population.

La production fruitière c’est alors effondrée laissant les fermiers assister impuissants à la destruction de leur gagne-pain.

Pékin, la capitale demeurant impuissante face à ce problème a ordonné à la population de polliniser à la main et, sans autre alternative, les fermiers n’ont pas eu d’autre choix de se résigner.

D’aucuns me diront que si les abeilles devaient disparaitre de la surface du globe, nous n’aurions qu’à imiter les Chinois et que cela créerait même des emplois (je les vois venir) je répondrai alors à ces derniers à combien ils estiment le prix d’un kilo de pommes dont les fleurs ont été pollinisées par l’homme ?

La vidéo est édifiante !

G.S

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Science et vie : Que se passerait-il si les abeilles disparaissaient ?

Les abeilles connaissent depuis plusieurs années un phénomène de disparition qui n’en finit pas d’inquiéter les spécialistes. Mais que se passerait-il si ces précieux insectes pollinisateurs disparaissaient totalement ?

Le phénomène est aussi inquiétant que mystérieux. Son nom : le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. Depuis 2006, les spécialistes ont en effet constaté que la population d’abeilles travailleuses connaissaient un déclin important et inexpliqué. Or, ces petits insectes jouent un rôle crucial dans l’environnement grâce à leurs fonctions de pollinisateurs.

Les abeilles se chargent de transférer le pollen de la partie mâle de la plante jusqu’à sa partie femelle. Ce faisant, elles sont ainsi directement responsables de la production de 70% des fruits, légumes, graines et noix que nous consommons quotidiennement. Leur disparition pourrait donc avoir de graves conséquences sur notre quotidien, et pas seulement au niveau de l’alimentation.

En 2013, l’entreprise Whole Food Markets avait déjà mené une campagne étonnante pour attirer l’attention sur la disparition des abeilles. Elle y montrait à quoi pourraient ressembler nos supermarchés si les pollinisateurs disparaissaient totalement.

De multiples causes ?

Si la cause du syndrome touchant les abeilles reste floue, certaines pistes ont tout de même été évoquées : les hivers trop longs et trop froids, les parasites, ou encore des virus. Mais les scientifiques s’intéressent plus particulièrement à un type de pesticide : les néonicotinoïdes.

Cette variété de neurotoxine est utilisée pour décimer les insectes s’attaquant aux récoltes. Or il semblerait bien que son absorption vienne affecter directement le système nerveux des abeilles. Ces dernières, désorganisées et désorientées ne seraient plus alors en mesure de polliniser nos champs, ce qui pourrait à terme détruire l’ensemble de la chaîne alimentaire.

Et bien que cela ne mènerait pas nécessairement l’Humanité à sa perte, ce phénomène de déclin massif des abeilles viendrait, à coup sûr, remettre en question notre mode de vie tout entier.

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