Banques & Economie : Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes!
Faillites bancaires, gel préventif des avoirs, Allemagne en faillite etc …
Une petite mixture qui sent à plein nez la prochaine crise économique mondiale et cela se profile non plus à l’horizon qui est une ligne imaginaire mais au prochain carrefour.
Fabrication de fausse monnaie avec une planche à billets qui tourne à plein régime (quantitative easing), taux d’intérêts négatifs, la situation économique actuelle nous mène droit à un remake de la grande dépression de 1929 à la puissance 10.
Bănci și economie: totul este bine în cea mai bună dintre lumi!
Eșecuri bancare, înghețare preventivă a activelor, Germania în faliment etc…
Un mic amestec care miroase plin a următoarei crize economice globale și nu se mai profilează la orizont, care este o linie imaginară, ci la următoarea răscruce.
Fabricarea banilor falsi cu o tiparnă care funcționează la viteză maximă ( relaxare cantitativă ), dobânzi negative, situația economică actuală ne duce direct la un remake al Marii Depresiuni din 1929 la puterea lui 10.
Banks & Economy: All is well in the best of worlds!
Bank failures, preventive freezing of assets, Germany in bankruptcy etc…
A little mixture that smells full of the next global economic crisis and it is no longer looming on the horizon, which is an imaginary line, but at the next crossroads.
Manufacture of counterfeit money with a printing press running at full speed (quantitative easing), negative interest rates, the current economic situation leads us straight to a remake of the Great Depression of 1929 to the power of 10.
Olivier Delamarche : La crise économique qui nous vient dessus sera plus meurtrière que toutes les pandémies !
La crise de 2008 était une « crisette » en comparaison de ce qui nous attend et le coronavirus en sera le prétexte !
Loin de moi l’intention de vous faire peur car les médias s’y emploient déjà très bien, mais être réaliste c’est déjà se donner la possibilité de parer aux coups et de minimiser les dégâts.
Entretien avec l’économiste le plus censuré par l’Establishment sur les réseaux sociaux pour sa lucidité et la vérité qu’il proclame depuis des années : Olivier Delamarche.
Bonsoir Mes Belles Âmes,
Je n’ai pas cessé de vous dire que suite à la crise du CV il va y avoir une crise financière et économique conséquente et beaucoup d’âmes décideront de s’en aller en se suicidant… Malheureusement cela va s’accélérer. On se rapproche de l’effondrement. Dans les deux années à venir on devrait le sentir passer.
Croyez-moi la BNP, la Société Générale, le Crédit Agricole et la Caisse Epargne c’est mort dans un futur plus ou moins (loin/proche)…
Bon courage à tous !
Banca BNP Paribas în pragul depunerii falimentului
Bună, sufletele mele frumoase,
Nu am încetat să vă spun că în urma crizei CV va urma o criză financiară și economică în consecință și multe suflete vor decide să plece sinucidendu-se… Din păcate acest lucru se va accelera. Ne apropiem de colaps. În următorii doi ani ar trebui să simțim că trece.
Crede-mă, BNP, Société Générale, Crédit Agricole și Caisse Epargne sunt morți în viitor mai mult sau mai puțin (departe/aproape)…
Noroc tuturor !
BNP Paribas bank on the verge of bankruptcy filing
Hello My Beautiful Souls,
I have not ceased to tell you that following the CV crisis there will be a consequent financial and economic crisis and many souls will decide to leave by committing suicide… Unfortunately this will accelerate. We are getting closer to collapse. In the next two years we should feel it passing.
Believe me, BNP, Société Générale, Crédit Agricole and Caisse Epargne are dead in the future more or less (far/near)… Good luck to all !
Facebook s’effondre en bourse comme aucune autre entreprise avant elle
230 milliards détruits en un jour
En conséquence de ses résultats trimestriels décevants, Meta a connu la pire baisse boursière de l’histoire des entreprises américaines. 230 milliards de dollars de valorisation se sont envolés en 24 heures, ce qui peut interroger sur sa capacité à rapidement se redresser.
La bourse est parfois sévère. À Wall Street depuis 2012, Facebook a, pendant longtemps, fait partie des bons élèves. Certaines crises, notamment politiques, ont provoqué la baisse de son action, mais jamais l’entreprise n’avait été punie pour ses résultats financiers. Comme souvent, il suffit d’un écart pour être rattrapé par ses démons.
Jeudi 3 février, au lendemain de la publication de ses mauvais résultats pour le Q4 2021, l’action Meta s’est effondrée. En 24 heures, elle est passée de 323 à 237,76 dollars, ce qui représente une baisse de 19,57%. La valorisation de l’entreprise, beaucoup plus importante que le cours de l’action, a perdu 230 milliards de dollars en 24 heures (Meta vaut maintenant 661,4 milliards). Il s’agit tout simplement de la plus grosse perte des l’histoire des entreprises des États-Unis.
Meta inquiète sérieusement
Cette chute record fait peur, mais menace-t-elle vraiment Meta ? Si les amatrices et amateurs du marché boursier savent qu’il n’y a rien de plus volatil que le monde de la finance (il n’est pas rare de voir une entreprise lourdement punie, puis en forte hausse quelques jours plus tard), plusieurs signes laissent penser que Meta ne s’en sortira pas aussi facilement cette fois. D’abord, revenons sur certains des points négatifs à l’origine de cette chute historique :
Pour la première fois en 18 ans, le nombre d’utilisateurs quotidien de Facebook est en baisse. Habitué à gagner en 20 et 30 millions d’utilisateurs chaque trimestre, Facebook a, pour la première fois de son histoire, vu des utilisateurs partir. Un signe d’essoufflement pas forcément rassurant, accentué par l’émergence de nouveaux réseaux comme TikTok.
La publicité, le gagne-pain de Facebook, n’est plus aussi lucrative qu’autrefois. Les nouvelles règles d’Apple, qui empêchent le suivi publicitaire sur ses OS, pourraient faire perdre 10 milliards de dollars à Meta en 2022. Si d’autres le suivent, la sanction pourrait être encore plus salée.
L’avenir de Meta est un autre point que nous aurions pu évoquer dans notre liste. En octobre 2021, alors qu’il croulait sous les scandales, le groupe de Mark Zuckerberg a changé de nom. En devenant Meta, Facebook a utilisé une technique bien connue du monde des entreprises pour s’offrir une nouvelle image. L’illusion a fonctionné au début, appuyée par la nouvelle volonté de l’entreprise de se réorienter vers le metavers, un monde virtuel basé sur la réalité virtuelle et la réalité augmentée qui, selon Mark Zuckerberg, est l’Internet du futur.
Quatre mois plus tard, les investisseurs se demandent s’ils n’ont pas été bernés. Les efforts de Meta autour du metavers n’étaient-ils pas une diversion pour nous faire fermer les yeux sur sa mauvaise forme du moment ? Le metavers, s’il existe un jour, n’arrivera probablement pas avant plusieurs années.
Quel avenir pour Meta et Mark Zuckerberg ?
À l’heure actuelle, il serait très prématuré de dire que Meta est en danger. Des mauvais résultats arrivent de temps en temps et, par le passé, l’entreprise a toujours fait preuve d’une incroyable capacité à rebondir, y compris dans les pires moments (Cambridge Analytica notamment). Cette mauvaise passe est à surveiller au vu de son caractère historique, mais Meta fait toujours partie des plus grosses entreprises de la planète et, pour l’instant, reste forte économiquement. Instagram et WhatsApp, autres propriétés de Meta, se portent bien.
Au-delà de la question du court terme, ce que nous ne savons pas aujourd’hui est à quoi ressemblera Meta demain. Le metavers est-il vraiment le futur ? Les réseaux sociaux du groupe peuvent-ils de nouveau attirer les jeunes ? Les réponses que nous aurons en 2022 seront déterminantes pour le futur de Meta qui, d’ici là, devrait remonter la pente à Wall Street (en after hours, Meta terminait à +1,49% hier. C’est bon signe). Dans l’hypothèse où les mauvaises nouvelles continueraient de s’enchaîner, alors Meta pourrait vraiment être en danger. Entre temps, un fusible logique pourrait être Mark Zuckerberg. Cependant, le fondateur du réseau social a mis en place de nombreuses protections pour ne pas pouvoir être viré. À l’heure actuelle, la question de son avenir et de celui de Meta ne se pose pas.
Facebook se prăbușește pe bursă ca nicio altă companie înainte
230 de miliarde distruse într-o singură zi
Ca urmare a rezultatelor sale trimestriale dezamăgitoare, Meta a suferit cea mai gravă scădere a pieței bursiere din istoria corporativă a SUA. Evaluarea de 230 de miliarde de dolari a crescut în 24 de ore, ceea ce ar putea ridica întrebări cu privire la capacitatea sa de a se recupera rapid.
Bursa este uneori severă. Pe Wall Street din 2012, Facebook a fost de multă vreme unul dintre studenții buni. Anumite crize, în special cele politice, au determinat scăderea cotei sale, dar compania nu fusese niciodată pedepsită pentru rezultatele sale financiare. Ca de multe ori, este nevoie doar de un gol pentru a fi depășit de demonii săi.
Joi, 3 februarie, a doua zi după ce au fost publicate rezultatele slabe din T4 2021, stocul Meta s-a prăbușit. În 24 de ore, a trecut de la 323 la 237,76 de dolari, ceea ce reprezintă o scădere de 19,57%. Evaluarea companiei, mult mai mare decât prețul acțiunilor, a pierdut 230 de miliarde de dolari în 24 de ore (Meta valorează acum 661,4 miliarde de dolari). Aceasta este pur și simplu cea mai mare pierdere din istoria corporativă a SUA.
Meta serios îngrijorat
Această scădere record este înfricoșătoare, dar o amenință cu adevărat pe Meta? Dacă pasionații de bursă știu că nu există nimic mai volatil decât lumea finanțelor (nu este neobișnuit să vezi o companie aspru pedepsită, apoi în creștere bruscă câteva zile mai târziu), există mai multe semne că Meta nu se va desprinde atât de ușor. in jurul acestei ore. Mai întâi, să ne întoarcem la câteva dintre punctele negative de la originea acestei căderi istorice:
Pentru prima dată în ultimii 18 ani, numărul zilnic de utilizatori Facebook a scăzut. Obișnuit să câștige 20 și 30 de milioane de utilizatori în fiecare trimestru, Facebook a văzut, pentru prima dată în istoria sa, utilizatori plecând. Un semn de dificultăți de respirație nu neapărat liniștitor, accentuat de apariția unor noi rețele precum TikTok
Publicitatea, painea și untul Facebook, nu este la fel de profitabilă ca odinioară. Noile reguli ale Apple, care împiedică urmărirea reclamelor pe sistemele sale de operare, ar putea costa pe Meta 10 miliarde de dolari în 2022. Dacă vor urma alții, penalizarea ar putea fi și mai mare
Dintre toți „GAFAM”, Meta este de departe cel mai criticat. Autoritățile din întreaga lume îl critică pentru lipsa de efort împotriva dezinformarii și incapacitatea sa de a se reglementa. Între dezmembrarea dorită de unii, criptomoneda Balanță ucisă de autorități și dezvăluirile lui Frances Haugen, o anunțătoare care a depus mărturie împotriva Facebook, compania lui Mark Zuckerberg are din ce în ce mai puțini aliați.
Metaversul, o diversiune?
Un alt punct pe care l-am fi putut atinge pe lista noastră este viitorul Meta. În octombrie 2021, când a fost plin de scandaluri, grupul lui Mark Zuckerberg și-a schimbat numele. Devenind Meta, Facebook a folosit o tehnică binecunoscută în lumea corporativă pentru a-și da o nouă imagine. Iluzia a funcționat la început, întărită de noul impuls al companiei de a se reorienta către metavers, o lume virtuală bazată pe realitate virtuală și realitate augmentată despre care Mark Zuckerberg spune că este Internetul viitorului.
Patru luni mai târziu, investitorii se întreabă dacă au fost păcăliți. Nu au fost eforturile lui Meta în jurul metaversului o diversiune pentru a ne face să închidem ochii la forma lui proastă în prezent? Metaversul, dacă va exista vreodată, probabil că nu va ajunge peste câțiva ani.
Ce viitor pentru Meta și Mark Zuckerberg?
În acest moment, ar fi foarte prematur să spunem că Meta este în pericol. Rezultate proaste se întâmplă din când în când și, în trecut, compania a demonstrat întotdeauna o capacitate incredibilă de a reveni, inclusiv în cele mai rele momente (Cambridge Analytica în special). Acest patch prost trebuie urmărit având în vedere natura sa istorică, dar Meta este încă una dintre cele mai mari companii de pe planetă și, pentru moment, rămâne puternică din punct de vedere economic. Instagram și WhatsApp, alte proprietăți ale Meta, merg bine.
Dincolo de problema pe termen scurt, ceea ce nu știm astăzi este cum va arăta Meta mâine. Este metaversul într-adevăr viitorul? Pot rețelele de socializare ale grupului să atragă din nou tinerii? Răspunsurile pe care le vom avea în 2022 vor fi decisive pentru viitorul Meta care, până atunci, ar trebui să urce panta pe Wall Street (în după ore, Meta s-a încheiat ieri la +1,49%. Acesta este un semn bun). În cazul în care veștile proaste continuă să urmeze, atunci Meta ar putea fi într-adevăr în pericol. Între timp, o siguranță logică ar putea fi Mark Zuckerberg. Cu toate acestea, fondatorul rețelei de socializare are multe protecții astfel încât să nu poată fi concediat. În prezent, întrebarea viitorului său și a celui Meta nu se pune.
Facebook is collapsing like no other company before
230 billion destroyed in one day
As a result of its disappointing quarterly results, Meta suffered the worst stock market decline in US corporate history. $230 billion in valuation soared in 24 hours, which may raise questions about its ability to recover quickly.
The scholarship is sometimes severe. On Wall Street since 2012, Facebook has long been one of the good students. Certain crises, in particular political ones, caused the decline of its share, but the company had never been punished for its financial results. As often, all it takes is a gap to be overtaken by his demons.
On Thursday, February 3, the day after its poor Q4 2021 results were released, Meta stock crashed. In 24 hours, it went from 323 to 237.76 dollars, which represents a drop of 19.57%. The company’s valuation, much larger than the stock price, lost $230 billion in 24 hours (Meta is now worth $661.4 billion). It is, quite simply, the biggest loss in US corporate history.
Meta seriously worried
This record drop is scary, but does it really threaten Meta? If stock market enthusiasts know that there is nothing more volatile than the world of finance (it is not uncommon to see a company heavily punished, then rising sharply a few days later), there are several signs that Meta won’t come off so easily this time around. First, let’s go back to some of the negative points at the origin of this historic fall:
For the first time in 18 years, Facebook’s daily user count is down. Accustomed to gaining 20 and 30 million users each quarter, Facebook has, for the first time in its history, seen users leave. A sign of shortness of breath not necessarily reassuring, accentuated by the emergence of new networks like TikTok.
Advertising, Facebook’s bread and butter, isn’t as lucrative as it once was. Apple’s new rules that prevent ad tracking on its OS could cost Meta $10 billion in 2022. If others follow, the penalty could be even steeper
Of all the « GAFAM », Meta is by far the most criticized. Authorities around the world criticize it for its lack of effort against disinformation and its inability to regulate itself. Between the dismantling desired by some, the Libra cryptocurrency killed by the authorities and the revelations of Frances Haugen, a whistleblower who testified against Facebook, Mark Zuckerberg’s company has fewer and fewer allies.
The metaverse, a diversion?
Another point we could have touched on our list is the future of Meta. In October 2021, when it was awash in scandals, Mark Zuckerberg’s group changed its name. By becoming Meta, Facebook used a well-known technique in the corporate world to give itself a new image. The illusion worked at first, bolstered by the company’s newfound drive to reorient itself toward the metaverse, a virtual world based on virtual reality and augmented reality that Mark Zuckerberg says is the Internet of the future.
Four months later, investors are wondering if they have been fooled. Wasn’t Meta’s efforts around the metaverse a diversion to get us to turn a blind eye to his currently bad form? The metaverse, if it ever exists, probably won’t arrive for several years. That stodgy Viitor Meta și Mark Zuckerberg?
What future for Meta and Mark Zuckerberg?
At this time, it would be very premature to say that Meta is in danger. Bad results happen from time to time and, in the past, the company has always shown an incredible ability to bounce back, including in the worst moments (Cambridge Analytica in particular). This bad patch is to be watched in view of its historical nature, but Meta is still one of the biggest companies on the planet and, for the moment, remains economically strong. Instagram and WhatsApp, other properties of Meta, are doing well.
Beyond the short-term issue, what we don’t know today is what Meta will look like tomorrow. Is the metaverse really the future? Can the group’s social networks attract young people again? The answers we will have in 2022 will be decisive for the future of Meta which, by then, should go up the slope on Wall Street (in after hours, Meta ended at +1.49% yesterday. This is a good sign). In the event that the bad news continues to follow, then Meta could really be in danger. Meanwhile, a logical fuse could be Mark Zuckerberg. However, the founder of the social network has many protections in place so that he cannot be fired. At present, the question of its future and that of Meta does not arise.
Le système économique mondial actuel est sur le point de s’effondrer
L’invité vedette de l’émission de Steve Bannon « War Room : Pandemic » de Steve Bannon était Edward Dowd, un ancien initié de Wall Street qui a averti que le système économique mondial tel que nous le connaissons actuellement est sur le point de s’effondrer.
Actualul sistem economic global este pe cale să se prăbușească
Invitatul vedetă al emisiunii „War Room: Pandemic” a lui Steve Bannon a fost Edward Dowd, un fost insider de pe Wall Street, care a avertizat că sistemul economic global, așa cum îl cunoaștem acum, este pe cale să se prăbușească.
The current global economic system is about to collapse
The star guest on Steve Bannon’s « War Room: Pandemic » show was Edward Dowd, a former Wall Street insider who warned that the global economic system as we know it now is about to collapse.
Le Credit Suisse perd les pédales et tout le monde se tait
La fin des haricots est proche !!!!!
La banque aurait risqué la somme folle de 20 milliards dans le scandale des fonds spéculatifs Archegos, soit la moitié de son capital. Elle est aujourd’hui à brader et personne ne s’en inquiète.
Pas de tollé, pas d’indignation, pas de discours de la banque centrale et du Conseil fédéral. Circulez, il n’y rien à voir.
Pourtant, le numéro 2 des banques suisses a risqué la moitié de son capital. Le Wall Street Journal explique que le Credit Suisse avait engagés 20 milliards dans le projet d’Archegos. Un fond spéculatif qui a pour vocation de gérer la fortune d’une ou de plusieurs familles – ici, en l’occurrence, la fortune de la famille de son fondateur, Bill Hwang.
Le PDG du Credit Suisse, Thomas Gottstein, n’a pas nié les faits lors d’une conférence de presse donnée en ligne jeudi dernier. La banque n’a pas voulu confirmer les «chiffres exacts», seulement qu’elle était l’un des trois grands courtiers intervenants dans l’obtention des crédits par Archegos (avec Goldman Sachs et Morgan Stanley, mais il y a aussi des courtiers intermédiaires comme l’UBS et Deutsche Bank).
20 milliards de dollars pariés sur un seul client
Cela laisse supposer que l’information du WSJ est correcte et que le Credit Suisse a effectivement mis en danger la somme de 20 milliards de dollars US avec un seul client.
Et quel client. Il s’agit d’un Coréen devenu riche aux Etats-Unis, mais qui s’est planté en 2001 avec son hedge fund (fond spéculatif) nommé Tiger Asia, liquidé en 2012 alors qu’il faisait l’objet d’une enquête de la SEC (le gendarme financier américain) pour manipulation de cours sur des actions chinoises. Les autorités américaines lui ont infligé une amende de plusieurs dizaines de millions de dollars.
La grande banque suisse a donc parié la moitié de son capital sur ce financier et son «family office» (un type de fonds de pension). Archegos a eu recours massivement à des swaps, produits bancaires dérivés, utilisés à des fins pour spéculer anonymement, par exemple, sur le marché des devises et qui a permis d’accumuler des positions risquées sans éveiller les soupçons.
Si aujourd’hui les courtiers des banques ont opportunément fermé les yeux sur la stratégie hasardeuse de Hwang, c’est sans doute parce que ce dernier leur rapportait très gros en commissions: jusqu’à 100 millions de dollars par an en frais, selon Bloomberg.
«Comment aurions-nous pu savoir que M. Bill Hwang avait encore des milliards de prêts ouverts sur ses actions dans d’autres banques?», a déclaré Monsieur Gottstein en réponse aux questions des médias. En ajoutant: «Nous étudions les leçons à en tirer.»
Quelle déclaration honteuse!
Le Credit Suisse a joué un montant net de 5 milliards de francs avec un seul client, avec une prise de risque total de 20 milliards de dollars, et maintenant, ils disent que dans la banque, on ne peut jamais cesser d’apprendre? Mais où sommes-nous? Chez des apprentis employée de commerce?