Shivanath et Shivram Sahu sont deux frères siamois de 12 ans qui vivent dans un village près de Raipur situé en Inde.
Pour se rendre à leur école, ils doivent se déplacer au sol, en marchant sur les mains, comme une araignée. Leur naissance est pour certains villageois une sorte d’incarnation divine tout comme pour la petite Lali, l’enfant à 2 visages. Collés par le bas du ventre, si ils partagent le même estomac, ils ont toutefois des poumons indépendants.
À leur naissance, le médecin qui les a mis au monde avait déclaré que ces jumeaux ne pouvaient pas être séparés ; mais aujourd’hui un pédiatre qui a examiné les radiographies des enfants pense qu’une opération est possible.
Malgré cela, les jumeaux ainsi que leur père Raj Kuma Sahu, réfutent cette idée et ont exprimé leur volonté de vouloir rester dans cette situation pour le restant de leur vie.
Quand mère Nature nous rappelle qu’elle n’est pas une poubelle
Les fortes marées et les pluies diluviennes de la mousson ont provoqué des « vagues de déchets » à Bombay: des tonnes de détritus, évacués vers la mer, sont revenues vers les quais et les trottoirs, témoignant de l’extrême pollution de la mer au bord de la capitale économique indienne. Certains habitants ont décidé d’agir et tentent de mobiliser sur l’urgence à changer les comportements.
Depuis le 13 juillet, des ordures, que la ville de Bombay envoie généralement vers l’océan, reviennent sur terre avec les très fortes marées de la saison, qui ont atteint leur pic avec une vague à 4,97 mètres dimanche. Plus de 12 000 tonnes de déchets et de débris ont été rejetés par la mer sur la célèbre promenade de Marine Drive, a indiqué mardi 17 juillet la Haute Cour de Bombay.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs habitants de la mégapole d’environ 21 millions d’habitants ont publié des photos et vidéos du bord de mer recouvert par les ordures, certains rappelant que la nature ne faisait que « rendre ce qu’on lui a donné ».
This is nature giving us back what we gave her..
Marine drive Mumbai.. littered with garbage that we throw away in the sea!
En Inde, la « guerre » du plastique bat son plein. Depuis le 23 mars, sur décision du gouvernement du Maharashtra, dont Bombay est la capitale, il est interdit de fabriquer, de vendre mais aussi de posséder et d’utiliser du plastique non réutilisable, par exemple sous forme de sac, gobelet, bouteille d’un volume inférieur à un demi-litre ou même décorations en tout genre qu’affectionnent les hindous pour leurs fêtes religieuses, comme le rapporte le journal Le Monde. Tout contrevenant est passible d’une amende comprise entre 5 000 et 25 000 roupies (de 61 à 308 euros). Voire, dans le pire des cas, d’une peine pouvant aller jusqu’à trois mois de prison.
Des mesures importantes mais qui, pour plusieurs habitants contactés par notre rédaction, ne sont pas à même de réparer les dégâts déjà causés par la consommation de plastique et de résoudre le problème de la mauvaise gestion des déchets, comme en témoignent les récents évènements. Et de fait : selon une étude publiée en 2014 par la revue américaine Public Library of Science Journal, 1 300 milliards de morceaux de plastique flottent à la surface de l’océan Indien.
Au moins cinq personnes sont mortes dans le sud de l’Inde du virus Nipah, pour lequel près d’une centaine d’autres se trouvent actuellement en quarantaine. Les autorités sanitaires sont en état d’alerte.
« Nous pouvons confirmer que cinq personnes sont mortes du virus Nipah » et que « 94 personnes entrées en contact avec les morts ont été placées en quarantaine par précaution », a déclaré un responsable de surveillance sanitaire du Kerala, une région à la pointe sud de l’Inde.
En outre, neuf malades sont hospitalisés en raison de symptômes suspects, avec au moins l’un d’entre eux testé positif au virus Nipah.
Selon les médias locaux, 10 personnes ont succombé à ce stade à cette zoonose mais les autorités attendaient des résultats de tests pour se prononcer.
Mortel dans 70% des cas
Bien connu en Asie du Sud et Sud-Est, ce virus transporté par la chauve-souris frugivore est mortel dans 70% des cas. Il a été identifié pour la première fois en Malaisie en 1998.
Le Nipah, dont des cas de transmission interhumaine ont été signalés par le passé, selon l’Organisation mondiale de la santé, peut provoquer des encéphalites mortelles et des comas. Il n’existe pas à ce jour de vaccin.
Voilà un des slogans que l’on pouvait lire sur les banderoles déployées lors de la manifestation qui se déroulait à Jaitapur (Inde) contre le projet de construction de la plus grande centrale nucléaire au monde dont le chantier sera assuré par EDF.
La région étant propice aux tremblements de terre, les opposants estiment également que la centrale va saccager leur littoral.
« Ces réacteurs auront des conséquences énormes pour des milliers de pêcheurs et fermiers vulnérables qui vont perdre leur gagne-pain, leurs terres et leurs commerces. Et ce qui est plus grave encore c’est que le site se trouve sur une zone sismique active. Il y a un énorme risque de voir se reproduire un tremblement de terre comme à Fukushima. »
Le chantier pourrait démarrer au printemps 2018 et la centrale qui est estimée à 40 milliards d’euros pourrait entrer en service entre 2025 et 2027. L’ironie dans tout ça, alors que pendant qu’à Jaitapur on manifestait contre le nucléaire, à New Delhi, Emmanuel Macron inaugurait l’Alliance solaire internationale.
L’Inde et plusieurs pays asiatiques vont dépasser les puissances occidentales. Image: AFP
Puissances économiques : Exprimée en dollars, l’économie indienne devrait se hisser dès 2018 à la 5e place mondiale, montre une note publiée mardi.
A l’œuvre depuis plusieurs années, cette progression n’est pas une surprise. Elle s’inscrit dans une tendance plus large qui devrait aboutir à l’installation des pays asiatiques dans le classement des dix économies les plus importantes de la planète au cours des 15 années à venir.
«Malgré quelques revers passagers (…), l’économie indienne est en mesure de rattraper celle de la France et celle du Royaume-Uni en 2018 et, exprimée en dollars, elle les dépassera toutes les deux pour devenir la cinquième puissance économique en dollars», prédit Douglas McWilliams, le vice-président de l’institut Centre for Economics and Business Research (CEBR), qui publiait mardi une note de recherche. Selon le même institut, les États-Unis devraient, quant à eux, être dépassés par la Chine, qui prendrait ainsi la première, place aux alentours de 2032.
Nous nous sommes déshumanisés au nom du profit et de l’argent et cela va s’accentuer.
Combien de morts faudra-t-il avant que l’humanité se libère du joug de la finance ?
G.S
Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984 une cuve de produits chimiques explose dans une usine de pesticides à Bhopal, 800.000 habitants, capitale du Madhya Pradesh, au centre de l’Inde.
Cela fait suite à des déficiences récurrentes du système de sécurité, connues mais occultées pour raison d’économie. Ce sont 42 tonnes de gaz mortels qui s’échappent, asphyxiant en premier lieu le bidonville de Khasi Camp où les populations les plus pauvres sont agglutinées, et provoquent la mort de 3.800 personnes le 3 décembre, puis de 8.000 la première semaine, et de 25.000 personnes un peu plus tard dans d’atroces souffrances. Mais il y a aussi de très nombreux blessés, malades et plus de 200.000 personnes qui sont maintenant gravement handicapées à vie et autant de personnes qui sont nées par la suite avec des malformations importantes.
L’entreprise américaine Union Carbides’est volatilisée administrativement, puis a été rachetée par la multinationale Dow Chemicalqui refuse de dépolluer le site et d’indemniser les victimes comme il se doit.
Trente ans après, rien a changé. Un grand nombre d’enfants naissent encore aujourd’hui mal-formés suite à la consommation de l’eau des nappes phréatiques toujours contaminées… Au sujet du nombre de morts et de blessés à vie, la catastrophe de Bhopal c’est Chernobyl + Fukushima réunies. Trente ans après, les habitants de notre planète ne font rien pour la plus grande catastrophe industrielle de l’histoire humaine…
Plus de 1 000 personnes sont mortes des inondations en Inde, au Népal et au Bengladesh cet été. Selon les Nations unies, près de 41 millions de personnes ont été affectées par les inondations.
Plus de 1’000 personnes sont mortes à cause des inondations en Asie du Sud-Est cet été, dont près de la moitié dans le nord de l’Inde. Et ce n’est pas fini :
Mardi, après 4 jours de pluie, les eaux sont soudainement montées à Bombay. Près de 300 millimètres de pluie sont tombés en quelques heures dans la métropole de 18 millions d’habitants faisant craindre de nombreuses victimes.
Alors que le monde s’émeut des inondations au Texas, les ONG craignent une catastrophe humanitaire en Asie du Sud.
Au total, près de 41 millions de personnes, en Inde, au Bangladesh et au Népal ont été affectées par les inondations, selon l’ONU ce sont les pires inondations depuis des années dans la région.
La mousson fait près de 700 morts !
Une vingtaine d’Etats indiens sont touchés par les pluies saisonnières qui ont débuté en juin.
Des inondations en Inde liées à la mousson ont provoqué la mort près de 700 personnes et le déplacement de millions d’autres, a rapporté lundi la presse indienne. Par ailleurs, la foudre a fait au moins 21 morts.
Dans le seul Etat du Gujarat (ouest), le bilan des morts a grimpé à 213 après la découverte d’une centaine de corps durant le week-end, contre quelque 120 victimes estimées la semaine dernière. Le reflux des eaux a permis aux sauveteurs d’accéder à des zones reculées. Les autorités indiennes s’attendent à voir encore augmenter ce bilan.
Une vingtaine d’Etats sont touchés par les pluies de mousson qui ont débuté en juin. Le Bengale occidental ainsi que les Etats de l’Arunachal Pradesh et de l’Assam, dans le nord-est, de Jharkhand et du Bihar, dans l’est, ont aussi été affectés par des inondations et des glissements de terrain.
Dans l’Odisha (est), au moins 18 personnes sont mortes foudroyées et trois autres ont perdu la vie dans l’Etat de Jharkhand. La majorité travaillait dans les rizières, selon l’Autorité locale en charge de la gestion des catastrophes. Le département national de météorologie a prévenu que de nouveaux orages étaient encore attendus mardi.
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