L’incroyable business plan de l’industrie agrochimique
Comment cette industrie qui en l’espace d’un siècle a réussi à nous faire croire que ce que la nature et l’homme faisaient en symbiose depuis des milliers d’années devaient désormais dépendre exclusivement de produits phytosanitaires et comment cette industrie qui nous rend malade en nous empoisonnant engrange des milliards en dividendes non pas en nous guérissant, mais en nous soignant ou autrement dit, en nous maintenant en vie en tant que malades.
« Mon ami(e), sais-tu quelle est notre plus grande fierté ? Notre plus belle réussite ?
Les produits phytosanitaires évidemment ! On a sacrément bien bossé pour les imposer aux agriculteurs. Laisse-moi te présenter notre incroyable business-plan… »
Sources :
Fabrice Nicolino et François Veillerette, « Nous voulons des coquelicots », Editions Les liens qui libèrent, 2018.
Un exemple très concret de l’effet des pesticides, insecticides et fongicides sur les abeilles pour ne citer qu’elles. Désorientées, elles ne trouvent plus le chemin de leur ruche, s’épuisent et meurent. Ce qu’il faut préciser, c’est que ces produits hautement toxiques y compris pour nous s’attaquent à la vie sans distinction.
G.S / FINALSCAPE
Réunion
Cette apicultrice ne sait plus quoi faire face à une situation désastreuse. « Depuis des semaines, j’assiste à la mort lente de toutes mes colonies d’abeilles, dont je prends pourtant soin comme si c’était mon plus précieux trésor. Je suis totalement impuissante face à ce qui se passe dans nos champs et en ce moment dans nos propres cours », explique-t-elle en colère dans un post Facebook.
Pour elle, les produits utilisés dans le cadre des démoustications est responsable de la mort de ses abeilles : « Il y a quelques temps, je pensais que c’était à cause des pesticides. Et puis, j’ai pensé à la campagne effrénée de démoustication, pour lutter contre la dengue et le Chikungunya. Naïve que je suis, je pensais que c’était des produits bien gérés, connus, contrôlés. Il y a 3 ans, c’était les mêmes produits qu’aujourd’hui. Et aujourd’hui, on nous avoue que ce sont des produits dangereux pour TOUS les insectes, les animaux à sang froid, les poissons… »
Dans son post, l’apicultrice tient à informer la population : « Ce n’est pas seulement à la mort lente et certaine de nos abeilles que nous assistons, mais aussi à celle de nos papillons, caméléons, lézards, poissons, crapauds, grenouilles. La mort de tout un écosystème précieux ! »
Et pour rappel :
Les abeilles et la vie, une histoire d’amour qui remonte à plus de 100 millions d’années
« Le jour où les abeilles disparaîtront, l’homme n’aura plus que quatre ans à vivre ; plus d’abeilles, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’humains ».
Dans cette simple phrase attribuée à tort ou à raison au physicien Albert Einstein tout est dit. Nos chères amies butineuses sont en voie d’extinction et la vitesse à laquelle se développe le phénomène est alarmante. Plusieurs facteurs sont à incriminer dans cette hécatombe et parmi eux : les pesticides, les ondes GSM et un dénominateur commun, comme toujours lorsqu’il s’agit de mettre la vie en péril : l’homme qui semble trainer les pieds avec son déni surréaliste lorsque sa propre survie est en jeux.
Apprenez à découvrir ces insectes dont l’intelligence contenue dans un cerveau de la taille d’une tête d’épingle sont capables d’apprendre en l’espace d’une demi heure et d’appliquer un concept abstrait, cela fait relativiser la notion de l’intelligence supérieure.
Avant nous avions 4 saisons, printemps, été, automne, hiver. Le printemps et l’automne étaient des étapes intermédiaires nécessaires à la végétation et au vivant en général. Aujourd’hui nous passons de l’été à l’hiver, du chaud sec au froid gelé. Plus de périodes intermédiaires qui créent l’humus ou les bourgeons. Éléments de rebondissement de la vie. Espace de transformation du vivant. D’ailleurs étymologiquement, humus, humanité, humidité, c’est la même chose …
En mai, nous avons chanté « Il est ou le printemps ? » Nos récoltes cette année nous le rappellent cruellement … L’automne aurait-il disparu également ?
Toute la biosphère souffre illégitimement.
On nous impose des technologies industrielles en solutions miracles contre un présumé réchauffement. Du retrait du CO2 à la pulvérisation d’aérosols dans l’atmosphère avec pour objectif de décarboner ou de filtrer le rayonnement solaire. Diminution de la lumière solaire donc de la photosynthèse. Les apprentis sorciers du climat auraient-ils oublié qu’en captant le gaz carbonique durant des centaines de millions d’années, les arbres ont préparé le terrain pour l’humanité.
Cette zone intermédiaire entre ciel et terre se dessèche et meurt sous nos yeux. Alors que des expériences clandestines se pratiquent en silence dans une évolution hors contrôle.
Depuis environ cinq mois, une jeune Suédoise de 16 ans, autiste Asperger, se retrouve sous les projecteurs médiatiques du monde entier. Elle fait la « grève de l’école » pour se faire entendre et son combat est juste. Il s’agit pour elle de passer un message aux milliardaires, aux décideurs politiques, que ce soit à la COP24 en Pologne ou dernièrement à Davos afin qu’ils respectent leurs engagements sur le climat. Son dernier discours a ému quasiment tous les militants écologistes de la planète :
« Je ne veux pas que vous soyez désespérés, je veux que vous paniquiez. Je veux que vous ressentiez la peur qui m’habite chaque jour et que vous agissiez, comme s’il y avait le feu, parce que c’est le cas. […] Il y a encore une petite chance de stopper les émissions de gaz à effet de serre afin d’éviter des souffrances pour une grande partie de la population de la planète. »
Derrière ces moments forts, on trouve un petit génie suédois des « public-relations »,Ingmar Rentzhog. L’envers du conte de fées est moins joli, mais plus intéressant.
Bien que le climat divise et déchaîne les passions, il est toutefois intéressant de constater la passivité politique autour de cette problématique et il en va de même pour l’environnement ainsi que l’extinction de l’écosystème. Seuls les intérêts à très court terme prévalent. Très court terme, c’est également le temps qui nous reste.
Stéphane Guibert / Finalscape
Climat : C’était il y a une semaine, à la Chambre des Députés du Luxembourg. Brice Montagne, c’est son nom, a posé une toute petite question de bon sens aux élus qu’il avait en face de lui : « Qui a lu ce rapport ? » Et la réponse fut… un silence aussi coupable qu’édifiant.
Extrait du film d’animation de Osamu Tezuka « Nucléa 3000 » sorti en 1980.
Synopsis :
Le Docteur Yamadano, un scientifique, découvre une nouvelle forme de vie intelligente sur Terre : les Fumoon. Celle-ci réside sur l’île de Batei, complètement dévastée et polluée à cause des guerres entre les hommes. Le docteur fait appel à un ami scientifique qui par malchance se fait enlever avec la créature par un mystérieux engin spatial. Ken et sa petite sœur Pêche partent à sa recherche de leur oncle disparu en se rendant sur l’île pour commencer les fouilles. Ils y découvriront que les créatures souhaitent partir de la Terre car un gaz noir venu de l’espace menace de détruire la vie sur Terre. Ces créatures seraient-elles une nouvelle race humaine engendrée par la pollution d’origine humaine ? La Terre et ses habitants survivront-ils ?
Tous les insectes risquent de disparaître d’ici 2100 !
Une étude menée par Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys révèle que le nombre total d’insectes diminue de 2,5% chaque année ; c’est huit fois plus rapide que la baisse du nombre des mammifères, des oiseaux et des reptiles. Mais les insectes sont indispensable au bon fonctionnement de notre écosystème. Au delà de leur fonction de pollinisateurs, ils permettent également de nourrir le sol ainsi que de nombreuses espèces d’animaux.
L’extinction des insectes entraînera avec elle l’extinction des espèces qui en dépendent, un effet en cascade tragique pour l’écosystème. La famille des trichoptères est la plus menacée avec un déclin de 68% de sa population suivi par les papillons avec 53% de perte et des scarabées dont la population a été réduite de 49% .
Alors qu’on craint une sixième extinction de masse, les scientifiques appellent à un changement radical de nos modes de production agricole : « Si la disparition des insectes n’est pas limitée, cela aura des conséquences catastrophiques à la fois pour l’écosystème mais aussi pour la survie de l’humanité. »
Il y a aussi la disparition des verres de terre qui préoccupe tout autant :
Il est reconnu comme l’auxiliaire le plus précieux d’une agriculture durable et économe en énergie. Il est l’un des premiers marqueurs de la biodiversité et de la bonne santé du sol et, pourtant, personne ne s’inquiète de sa disparition. Une des explications serait sa très grande sensibilité aux pesticides, selon une étude de l’Inra publiée en 2014. 80 % à 90 % des vers de terre auraient été décimés depuis cinquante ans. Christophe Gatineau, agronome spécialisé en agroécologie et permaculture, livre un plaidoyer pour la défense du lombric au cœur de notre système d’alimentation.
En 1973, on connaissait déjà les problématiques et les retombées catastrophiques liées aux plastiques
Les années 70 : arrivée massive dans le monde merveilleux de la consommation des plastiques ; mais très vite, des alarmes se sont mises à retentir chez les scientifiques car les problèmes liés au recyclage de ces matières et à la pollution que cela engendrait étaient déjà nettement prévisibles à court terme.
Aujourd’hui : le consommateur est peut être pointé du doigt mais les véritables responsables sont les producteurs qui ont caché que des alternatives 100% biodégradables existaient et ce depuis des décennies.
Qui sont ces producteurs ? C’est l’industrie pétrolière !
Je mets en lien l’article que j’ai déjà publié puis reposté plusieurs fois ici concernant les vertus du chanvre tout en continuant à me pauser cette question qui m’obsède : étant donné que des alternatives existent, alors pourquoi ne produit-on pas le plastique à usage unique avec des matériaux écologiques et biodégradables à 100% en seulement quelques mois, mais aussi et surtout, pourquoi les pouvoirs publics ne réagissent-ils pas ? sont-ils de notre côté et celui de notre Mère Nature ou sont-ils simplement les objets corrompus de lobbies peu scrupuleux ?
La réponse, bien entendu, elle se trouve dans ce dernier paragraphe :
C’est toujours le même cliché qui revient : c’est l’économie et les intérêts financiers qui priment sur l’environnement et le devenir de la planète. Ce sont les intérêts financiers et économiques à très, très court terme qui prévalent sur le bon sens et l’avenir de notre humanité… Cela fait froid dans le dos !
Ce point environnemental fait partie de centaines d’autres points auxquels notre humanité est confrontée et le profane dira qu’il ne peu pas tout gérer ; mais ce qu’il faut bien se dire, c’est que ce point et ces centaines d’autres points font partie d’un projet unique, ce fameux nouvel ordre mondial.
Incroyables images du volcan Anak Krakatau en Indonésie. Spectaculaire éruption filmée en temps-réel (vidéo non accélérée ni ralentie) accompagnée de nombreux éclairs
Cet article s’adresse tout particulièrement à toutes celles et ceux qui sont nés à partir du début du siècle et qui me font l’amitié de me lire, cette génération qui bon gré mal gré doit se préparer à payer le prix fort pour les erreurs cumulées par des générations asservies par le pouvoir et l’argent et ce, au détriment d’un environnement qui au fur et à mesure des coups de pieds que l’humanité lui a infligé en pleine figure a fini par s’effondrer.
Le document vidéo que je vous propose commence comme il se doit par un cri d’alarme qui nous met le dos au mur en disant que nos enfants nous jugeront comme des criminels.
Nous verrons que l’espoir subsiste et qu’il est possible de faire pousser de la végétation dans le désert tout comme il est possible de redonner vie à un sol mort en le rendant encore plus fertile qu’un sol sain grâce entre autres à une technologie qui existe depuis plus de 20 ans et qui a été mise point par l’inventeur agronome Français : Philippe Ouaki Di Giorno. (>> Retour sur un article consulté plus de 4’500 fois <<<)
Je vous invite, vous les jeunes et les moins jeunes d’ailleurs à ouvrir les yeux sur ce qui pourrait devenir notre avenir tout en réduisant à néant ces géants de la mort dont les pieds sont faits d’argile et qui un jour, devront répondre de crime contre l’humanité.
Je dédie ce billet à quelqu’un que j’aime de tout mon cœur, né en 2000, Raphaël . (Il se reconnaîtra)
Vidéo indispensable pour ouvrir les yeux sur le futur de notre avenir.
Climat : Manifester c’est bien, contribuer concrètement à une amélioration serait encore mieux !
Tout le monde n’est pas à mettre dans le même panier mais si l’environnement et le climat partent en vrille aujourd’hui, soyons réalistes, c’est parce qu’une grande majorité d’entre nous y contribuent.
Plusieurs rassemblements se sont déroulés en Suisse dans le cadre d’une manifestation générale en faveur du climat qui se tiendra sur la Place Fédérale à Berne, le 15 mars.
Cette jeunesse qui exprime son inquiétude face aux enjeux climatiques de ces prochaines décennies fait chaud au cœur bien sûr mais combien d’entre eux sont-ils vraiment les acteurs d’une révolution verte et combien sont-ils à ne se priver d’aucun des plaisirs qui mettent à contribution notre environnement ? Voyages en avion, voiture dès 18 ans, prendre des bains moussants tous les jours, avoir des fringues au top même s’ils sont fabriqués à l’autre bout de la terre etc…
Cessons l’hypocrisie et le déni.
Un exemple anodin et pourtant : Aux abords des écoles de commerce de la ville de Genève, les élèves qui prennent le bus pour rentrer chez eux ont à disposition des arrêts équipés de poubelles et de cendriers régulièrement vidés. Bien que les cendriers soient à portée de main, il est très fréquent de voir les élèves expulser leurs mégot dans la nature.
Ce sont par ces petits gestes qui peuvent faire toute la différence que l’on commence à devenir acteur de son avenir et de celui de la planète et pas forcément en faisant du bruit lors de manifestations.