Climat : Grosses inondations en Tunisie, plusieurs morts et d’importants dégâts

Deux sœurs ont été emportées par les crues soudaines alors qu’elles sortaient de l’usine où elles travaillaient, à 45 km de Tunis.

Le bilan des pluies diluviennes tombées samedi sur le Cap Bon, dans le nord-est de la Tunisie, a grimpé à quatre morts, deux hommes âgés et deux sœurs emportés par les flots.

Outre le sexagénaire qui s’est noyé à Takilsa, à une soixante de kilomètres de Tunis, un autre a été retrouvé mort à Bir Bouregba, près de Hammamet, a indiqué le porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur, Sofiène Zaag.

Deux sœurs ont été emportées par les crues soudaines alors qu’elles sortaient de l’usine où elles travaillaient à Bouargoub, 45 km au nord-est de Tunis, selon la même source. « Elles ont essayé de traverser l’oued en crue pour rentrer chez elles », a expliqué un habitant des lieux, Amir.

Des oueds «laissés à l’abandon »

L’eau est montée jusqu’à 1,70 m dans certains quartiers de Nabeul, chef-lieu du gouvernorat, où de nombreux ponts et routes ont été endommagés, après ces pluies record qui ont parfois constitué l’équivalent de plus de six mois de précipitations.

« Il pleuvait depuis midi, à 16 heures c’est devenu torrentiel, l’oued (Souhil, ndlr) devant chez nous était bloqué par des arbres et l’eau a submergé le pont et débordé sur la route », a raconté Moncef Barouni, un habitant de Nabeul.

En quelques dizaines de minutes, « l’eau a emporté la clôture, puis le local de la chaudière, la cuisine d’été et une partie du séjour », a-t-il poursuivi. « J’ai eu peur pour ma vie ».

 

Les oueds ont été bouchés par des centaines de bouteilles en plastiques et de végétaux. « Ces oueds sont laissés à l’abandon depuis des décennies, il n’y a aucun entretien », a affirmé Amir, déplorant qu’on y trouve en temps normal arbres, ordures, ou gravats.

Un record de précipitations

Il s’agit des plus importantes précipitations en une si courte période depuis le début des statistiques, en septembre 1995, a précisé l’INM, assurant avoir lancé une alerte aux orages dès vendredi. Dimanche matin, l’eau est redescendue et le soleil revenu. La plupart des routes étaient à nouveau praticables, en dépit de la boue, a affirmé Sofiane Zaag.

Des commerçants ont constaté l’ampleur des dégâts dans leurs boutiques, tandis que les réseaux téléphoniques sont restés coupés dans une partie de cette péninsule, à une cinquantaine de km à vol d’oiseau de la capitale Tunis. Dans la région, les cours seront suspendus dans certaines écoles lundi.

Le Premier ministre Youssef Chahed s’est rendu sur place dimanche pour rencontrer des sinistrés. Le gouvernement a indiqué avoir envoyé samedi après-midi des renforts et mobilisé deux hélicoptères, tandis qu’une polémique débutait

Loading

La vidéo du jour : « Je me sens coupable »

Source de l’image

Cher président, cher nouveau ministre de l’environnement, L’heure est grave, et nous le savons tous. L’heure est grave pour notre planète, l’heure est grave pour les animaux, l’heure est grave pour la biodiversité, l’heure est grave pour nous humains. L’heure est grave pour nos enfants et les générations à venir.

Ce document  nous met face à nos responsabilités de consommateurs et traite également d’un sujet souvent évoqué sur ce site : « Notre déni ». Il propose d’agir dans la non violence en ne faisant rien. Il nous propose de sortir d’un système qui nous fait croire que nous avons besoin de lui alors que c’est fondamentalement le contraire. C’est effectivement juste mais en ce qui me concerne, j’irai un peu plus loin dans ce raisonnement :

Je ne fais ni partie de ceux qui détournent la tête devant le spectacle atroce d’un abattoir, ni partie de ceux qui se disent qu’il n’y a plus rien à faire mais je pense sincèrement que l’humanité dans son ensemble a besoin d’un réveil, d’une grosse claque, d’un électrochoc et que cela ne se fera pas sans douleur.

Il est scientifiquement prouvé que tant qu’un être humain n’est pas directement confronté à une catastrophe quelle qu’elle soit, son cerveau ne sera pas en mesure de réagir préventivement et ce, à long terme. Son aptitude à réagir sera dans un premier temps liée à sa capacité de faire preuve d’empathie pour les victimes tout en se disant que cela n’arrive qu’ailleurs et qu’aux autres puis, il pensera à autre chose.

Politiquement, un changement radical n’est pas possible. Pour que les choses évoluent vraiment dans le bon sens au niveau des crises environnementales qui nous arrivent de plein fouet, il faudrait que sans tarder, nous calquions notre style de vie à celui des Népalais par exemple ; et il y a fort à parier qu’un candidat à de quelconques élections présidentielles, sous nos latitudes, qui inclurait dans son programme un abaissement drastique de notre consommation et un rabaissement de notre mode de vie n’aurait que fort peu de chances de se voir élire.

Nous avons trop tiré sur la corde, nous avons brûlé la chandelle par les deux bouts et ce, dans une parfaite et consciente injustice en matière de répartition des richesses ; nous devrons en tirer les conséquences et en payer le prix.

A présent, comment l’addition va-t-elle nous être présentée, cela demeure encore assez flou mais ce qui est inéluctable, c’est qu’un retour de manivelle est sur le point de se produire. Et ce n’est qu’après et après seulement, qu’une prise de conscience universelle se produira et qu’une volonté pour construire ou reconstruire un monde qui nous permettrait de vivre en symbiose avec notre environnement se dessinera. Mais avant cela, l’abcès devra être crevé.

Stéphane Guibert

 

Loading

Environnement : Connaissez-vous le projet « Montagne d’or » ?

En Guyane, si le projet « Montagne d’Or » se réalise, ce sera :

  • 46500 tonnes de cyanure déversées,
  • le déracinement de l’équivalent de 820 terrains de football au milieu de la forêt amazonienne,
  • 142 000 000 litres de fuel consommés,
  • 140 000 litres d’eau consommés par heure !…

Les promoteurs annoncent 750 emplois directs et 300 millions de retombées économiques mais cela est à mettre en perspective avec les 420 millions d’aide de la France au projet (défiscalisation pour encourager les investissements en Guyane).

Emmanuel Macron est pour le projet.
Les citoyens, majoritairement contre le projet, arriveront-ils à le stopper ?

Des catastrophes écologiques et humanitaires :

  • 2000, Roumanie : l’un des barrages de Baia Mare cède. Des centaines de tonnes de cyanure et de métaux lourds se répandent dans les cours d’eau jusqu’en Hongrie ou en Serbie. La faune et la flore aquatique sont ravagées. Plusieurs millions d’habitants sont privés d’eau potable. Le pire désastre écologique en Europe depuis Tchernobyl.
  • 2014, Canada : une digue cède sur la mine de Mont Polley. Le cyanure, le cuivre et le plomb polluent les alentours.
  • Brésil, 2015 : Sur la mine du Rio Doce, 32 mio de M3 se déversent dans la vallée. La coulée de boue toxique tuera 19 personnes et effacera plusieurs villages de la carte

Voir aussi >>>

2000, Roumanie : l’un des barrages de Baia Mare cède.

Dans une usine de retraitement de stériles aurifères ouverte en mai 1999, un bassin de décantation de déchets se rompt après la formation d’une brèche de 25 m de long. 287 500 m³ d’effluents contenant cyanures (400 mg / L soit 115 t au total) et métaux lourds (Cu, Zn) contaminent 14 hectares de sol et polluent la SASAR.

Une “vague de cyanure” de 40 km de long déferle sur la LAPUS, la SZAMOS, la TISZA et le DANUBE. La concentration en cyanure atteint jusqu’à 50 mg/l dans la LAPUS, 2 mg/l dans la partie yougoslave de la TISZA (le 12/02) et 0,05 mg/l dans le delta du DANUBE, 2 000 km en aval de Baia Mare (le 18/02). La Roumanie, la Hongrie, la Yougoslavie, la Bulgarie et l’Ukraine sont impactées.

De fortes teneurs en cyanure sont mesurées dans des puits de particuliers. Plusieurs personnes sont affectées. La consommation de l’eau et les activités de pêche sont interdites. La faune et la flore sont détruites sur des centaines de km : 1 200 t de poissons morts sont récupérées pour la seule Hongrie et des milliers de cadavres d’animaux sont retrouvés (cygnes, canards sauvages, loutres, renards…). Rapidement prévenues, les autorités des pays situés en aval ont pu prévoir des mesures efficaces : lâchers de barrage, alertes des exploitants de captages d’eau potable…


Canada : vaste pollution de l’eau près d’une mine de cuivre et d’or

La digue d’un bassin de décantation d’eaux usées a cédé, en déversant 10 millions de mètres cubes dans un lac en Colombie-Britannique.

Compte tenu de la toxicité des produits utilisés par la mine du mont Polley, exploitée par le groupe Imperial Metals et située entre les lacs Polley et Quesnel, il est strictement interdit aux populations de la région de consommer et d’utiliser l’eau du bassin hydrographique en aval du lac Quesnel ou de s’y baigner, a rappelé mercredi le district régional de Cariboo, situé dans les Rocheuses, au nord-ouest de Vancouver. Dans un communiqué, le district « a déclaré l’état d’urgence localement » afin de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires et d’ajouter des capacités d’infrastructures à la ville de Likely, en aval du lac Quesnel.

SÉLÉNIUM, ARSENIC, PLOMB, CADMIUM

La rupture de la digue a provoqué le déversement de « 10 millions de mètres cubes d’eau et de 4,5 millions de mètres cubes de sable fin dans le lac Polley », avec un écoulement sur le réseau hydrographique local jusqu’à sa confluence avec la rivière Frazer, a expliqué Bill Bennett, ministre des mines de la Colombie-Britannique. Les médias locaux ont fait savoir que les produits toxiques charriés par ces eaux usées contenaient principalement du sélénium, ainsi que de l’arsenic, du plomb, du cadmium.

Les autorités sanitaires ont alerté la population que, même en la faisant bouillir, l’eau restait impropre à la consommation. Y compris « pour les animaux domestiques [et] pour le bétail », selon le ministère.

La mine de mont Polley produit du cuivre et de l’or. Selon Imperial Metals, « la cause de la rupture est inconnue à ce stade, le barrage est une structure développée indépendamment » de la mine. Les mesures ou le personnel sur place « n’ont donné aucune indication d’une rupture imminente », a ajouté le groupe minier.

Contaminations : au Brésil, « la catastrophe du Rio Doce a brisé des vies à tout jamais »

Le 5 novembre 2015, dans l’Etat du Minas Gerais, le barrage de Fundao, qui retenait 56,6 millions de mètres cubes de déchets d’une mine de fer, cède. Un tsunami de boue toxique ensevelit la région, polluant le fleuve et 101 de ses affluents. La plus grande catastrophe écologique du Brésil.

Industrie chimique en Russie, fleuve contaminé au Brésil, radioactivité au Japon… Le Monde s’est associé au photojournaliste Samuel Bollendorff pour publier, du 1er au 8 septembre, une série de sept reportages en territoires contaminés. Ils sont accompagnés de vidéos making-of réalisées avec les envoyés spéciaux.

G.S / FINALSCAPE

Loading

Catastrophe humanitaire mondiale : La convergence des crises

Aurélien Barrau, astrophysicien spécialisé dans la physique des astroparticules et des trous noirs nous fait un exposé sur la convergence des crises qui menacent l’ensemble de l’humanité.

La situation est dramatique à beaucoup de niveaux différents : il y a et c’est désormais acté, le changement climatique dont l’origine est en partie humaine. Il y aussi le problème de l’utilisation exponentiellement croissant des ressources de la planète dans un monde à taille finie (aux ressources limitées). Cela n’est durablement pas possible. En physique l’on appelle cela une instabilité et un système instable va  inéluctablement se crasher. Nous sommes donc en train de mettre en place le crash du système planétaire.

Concernant la pollution dont on parle un peu moins mais qui tient une place tout aussi prépondérante dans le débat, il y a l’eau, l’air, les sols et les effets sur la biodiversité sont comparables voir supérieurs à ceux du réchauffement climatique.

Déforestation, cultures intenses, les animaux n’ont plus d’espace de vie et par conséquent, ils disparaissent.

Ceci dit, on sait aujourd’hui que d’ici 30 ans nous aurons entre 200 mio. et 1 milliard de réfugiés climatiques ; à ce moment là, nos enfants seront dans la force de l’âge. Il en résultera et cela est mathématique, la guerre. Nous sommes dont en train de décider de léguer à nos enfants un monde en guerre.

De parler de fin du monde n’est plus un fantasme appartenant à la complosphère, cela se dessine et devient de plus en plus évident. La terre ne cessera évidemment pas de tourner mais il ne fait plus aucun doute que notre civilisation telle qu’elle est aujourd’hui est appelée à disparaitre, non sur quelques siècles mais sur 30 ans.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Loading

Nicolas Hulot face à l’Assemblée nationale peu de temps avant sa démission

Dernière mise à jour : jeudi 20 septembre 2018 – 16:04

Sûrement le discours le plus marquant de Nicolas Hulot, c’était en mars dernier face à l’Assemblée nationale

« […] 30% d’oiseaux en moins en quelques années. 80% d’insectes en moins, à l’échelle européenne. la semaine dernière, le dernier grand mâle des rhinocéros blanc du nord de l’Afrique a disparu. Moi, cela ne provoque pas de peine ni de colère mais de la honte. De la honte de savoir que derrière la sixième extinction de la biodiversité, la responsabilité c’est nous ! Et que plus l’on réduit la biodiversité, plus l’on réduit nos options pour l’avenir. Il y a des tragédies invisibles et silencieuses dont on s’accommode tous les jours. Eh bien je vous le dis, tout seul, je n’y arriverai pas !

Oui je vais vous présenter un plan biodiversité dans les semaines qui viennent, qui va succéder à la stratégie de la biodiversité. Mais très sincèrement, tout le monde s’en fiche ! A part quelques uns !

Je veux simplement avoir un sursaut d’indignation et de réaction parce que l’humanité a une communauté d’origine avec le vivant, et une communauté de destin avec le vivant. J’ai besoin de chacun d’entre vous, Merci ! »

Vidéo :

Extrait du discours de Nicolas Hulot, c’était le 21 mars 2018 suivit de la liste des 42 députés qui ont décidé dans la nuit du 14 au 15 septembre 2018 que l’interdiction du glyphosate d’ici 3 ans ne sera pas inscrite dans la loi avec ce message : « Doit-on attendre des élections pour stopper cela, ou serons-nous morts avant ?

On s’en doute, lors de ce vote, les lobbies et la corruption étaient de la partie.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Loading

Climat : Images de l’ouragan Florence lors de son passage sur la Caroline du Nord

Des rafales de vent allant jusqu’à 150 km/h.

Après la décision du président Américain, Donald Trump, de quitter la Cop 21, c’était le 1er. juin 2018, on pourrait croire que le climat semble vouloir lui renvoyer la balle avec l’ouragan Florence qui a traversé la Caroline du nord et du sud dans l’état de Floride.

Avec des rafales de vent pouvant atteindre 150 km/h, la région accuse déjà des dégâts considérables.

G.S / FINALSCAPE

 

Loading

Environnement : L’été s’achève et tout va bien !

Pour le commun des mortels, après un bel été certes caniculaire et peut-être même dramatique pour notre environnement, qu’importent les conséquences, le principal c’est de s’être bien éclaté.

Cette phrase qui demain sera cataloguée dans le registre de l’inconscience collective ou plus exactement dans celui du déni sera une marque de fabrique nous concernant et qui nous rangera, par la justice des hommes et de la planète, dans le registre des « criminels contre la vie« .

Toutes les informations nous ont été transmises depuis bien des années, tous les cris d’alarme ont été poussés et accuser les politiciens ou les industriels ne serait que pure hypocrisie de notre part car nous sommes bien informés aujourd’hui.

Croire en l’avenue d’un messie qui nous guiderait et nous sauverait de cette barbarie consumériste est utopiste; c’est comme croire en Superman, en Spiderman ou n’importe quel héro dont cette société est si addicte.

Nous avançons dans un tunnel rempli d’incertitudes tant pour les uns que pour les autres sans savoir ce qu’en sera l’issue. Mais une chose est certaine, le bout de course n’ira pas en notre faveur à nous, qui de par nos actes démesurés et irréfléchis allons à l’encontre même de la vie.

Je pense que la société toute entière et en l’état devrait être jugée et condamnée par un tribunal constitué par ce que nous détruisons au quotidien, la vie elle-même.

Bien à vous.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Loading

Environnement & Suisse : Une autoroute couverte de panneaux solaires pourrait voir le jour en Valais

Couvrir les autoroutes suisses de panneaux solaires et remplacer à terme le parc nucléaire, c’est l’ambition de la société zougoise Servipier. Un projet pilote pourrait voir le jour d’ici 2020 en Valais, a appris la RTS.

Servipier a signé le 22 août une convention avec l’Office fédéral des routes (OFROU). Cette étape était cruciale en vue de la mise à l’enquête, espérée ces prochains mois, de ce premier projet. Dans l’idéal, les travaux pourraient débuter à l’automne 2019 et durer huit mois. Leur coût est estimé à 50 millions de francs, entièrement financés par le secteur privé.

Concrètement, il s’agit d’ériger une structure métallique au-dessus de l’autoroute A9 à Fully, en Valais, sur pas moins de 1,6 kilomètre. Celle-ci serait ensuite recouverte de près de 37’000 panneaux solaires, qui permettrait de produire 19 GWh par an, soit la consommation d’environ 20’000 personnes.

L’ensoleillement généreux du Valais semble avoir été un critère important dans le choix de Servipier, tout comme la présence d’un long bout droit d’autoroute à Fully. Par ailleurs, la vallée du Rhône étant propice à la production d’énergie éolienne, les infrastructures pourraient également récupérer cette énergie. Enfin, la proximité d’installations hydroélectriques permettrait de créer des synergies.

Sécurité des usagers assurée

Avec ce concept, Servipier a des ambitions mondiales. Rien qu’en Suisse, selon la société zougoise, il serait possible d’exploiter de la sorte quelque 750 kilomètres d’autoroutes. Deux autres projets sont au stade du développement en Suisse alémanique et n’ont pas encore été présentés à l’Office fédéral des routes, note l’entreprise.

Interrogé par la RTS, Jean-Bernard Duchoud, vice-directeur de l’OFROU, confirme l’intérêt de la Confédération. Selon lui, il s’agit d’un projet novateur qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de la stratégie énergétique 2050. Le tronçon sera mis à disposition par Berne, mais aucune subvention n’est prévue. La procédure de mise à l’enquête sera de l’ordre du canton.

Selon l’OFROU, les garanties nécessaires en termes de sécurité des usagers de la route ont été fournies. Le directeur de Servipier Laurent Jospin, ingénieur établi à La Chaux-de-Fonds, précise d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle les coûts du projet sont aussi élevés.

Source et crédit audio : Radio Télévision Suisse

Loading

Environnement : À Bombay, la mer « vomit » des déchets avec les fortes marées

Quand mère Nature nous rappelle qu’elle n’est pas une poubelle

Les fortes marées et les pluies diluviennes de la mousson ont provoqué des « vagues de déchets » à Bombay : des tonnes de détritus, évacués vers la mer, sont revenues vers les quais et les trottoirs, témoignant de l’extrême pollution de la mer au bord de la capitale économique indienne. Certains habitants ont décidé d’agir et tentent de mobiliser sur l’urgence à changer les comportements.

Depuis le 13 juillet, des ordures, que la ville de Bombay envoie généralement vers l’océan, reviennent sur terre avec les très fortes marées de la saison, qui ont atteint leur pic avec une vague à 4,97 mètres dimanche. Plus de 12 000 tonnes de déchets et de débris ont été rejetés par la mer sur la célèbre promenade de Marine Drive, a indiqué mardi 17 juillet la Haute Cour de Bombay.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs habitants de la mégapole d’environ 21 millions d’habitants ont publié des photos et vidéos du bord de mer recouvert par les ordures, certains rappelant que la nature ne faisait que « rendre ce qu’on lui a donné ».

Le plastique désormais interdit

En Inde, la « guerre » du plastique bat son plein. Depuis le 23 mars, sur décision du gouvernement du Maharashtra, dont Bombay est la capitale, il est interdit de fabriquer, de vendre mais aussi de posséder et d’utiliser du plastique non réutilisable, par exemple sous forme de sac, gobelet, bouteille d’un volume inférieur à un demi-litre ou même décorations en tout genre qu’affectionnent les hindous pour leurs fêtes religieuses, comme le rapporte le journal Le Monde. Tout contrevenant est passible d’une amende comprise entre 5 000 et 25 000 roupies (de 61 à 308 euros). Voire, dans le pire des cas, d’une peine pouvant aller jusqu’à trois mois de prison.

Des mesures importantes mais qui, pour plusieurs habitants contactés par notre rédaction, ne sont pas à même de réparer les dégâts déjà causés par la consommation de plastique et de résoudre le problème de la mauvaise gestion des déchets, comme en témoignent les récents évènements. Et de fait : selon une étude publiée en 2014 par la revue américaine Public Library of Science Journal, 1 300 milliards de morceaux de plastique flottent à la surface de l’océan Indien.

Loading

Environnement : La voix de Mère Nature et la réponse de la gent humaine

Source de l’image

Certains m’appellent la nature , d’autres, « Mère Nature. »

J’existe depuis plus de 4 milliards et demi d’années soit 22’500 fois plus longtemps que vous. Je n’ai pas vraiment besoin des hommes, mais les hommes ont besoin de moi.

Oui, votre futur dépend de moi !

Lorsque je prospère vous prospérez, lorsque je faiblis vous faiblissez, ou pire …

Je suis là depuis l’éternité, j’ai nourri des espèces plus grandes que vous et j’en ai affamé des plus grandes que vous.

Mes océans, ma terre, mes rivières, mes forêts, tous peuvent vous emporter ou vous laisser en paix. Les choix que vous faites chaque jour, que vous vous préoccupiez de moi ou pas ne m’importent pas vraiment. Vos actions détermineront votre sort, pas le mien.

Je suis la Nature, je continuerai d’exister, je suis prête à évoluer, et vous ?

Loading