Environnement : « On marche sur la tête. On est des pollueurs, il n’y a pas d’autre mot »

« On marche sur la tête. On est des pollueurs, il n’y a pas d’autre mot »

Alain, agriculteur en Normandie a décidé d’arrêter tous les pesticides.

Hugo Clément et Clément Brelet l’ont rencontré alors que les députés ont refusé d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi.

Cet agriculteur qui ne jurait que par les cultures traitées chimiquement a fait volte face depuis qu’il c’est rendu compte lors d’un séminaire organisé par une station de pompage que l’eau contenait des pesticides. Aujourd’hui, tous ses produits sont issus du label bio. On connait maintenant l’impact du Glyphosate sur les abeilles et ce qui est intéressant de découvrir dans ce reportage, c’est que dans un champ non traité, par beau temps, nos chères butineuses pullulent par milliers au milieu de cette biodiversité contrairement aux champs chimiquement traités où la vie a disparu.

Depuis qu’il ne traite plus ces champs, Alain engendre un bénéfice supplémentaire de 30’000 euros par année.

Stéphane Guibert

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L’image du jour : Consommation à outrance, les effets de notre ignorance ou de notre déni sur la seule maison que nous ayons, Gaïa

Alors qu’en France on se bat pour un pot de Nutella, il est bon de se rappeler des ravages que font les cultures de palme sur l’environnement et l’écho système ainsi que de l’indifférence et même de la cruauté de l’homme quand des intérêts financiers sont en jeu.
 
Pour rappel : Les ravages de l’huile de palme sur NOTRE environnement.
Green : Tout le monde devrait voir ce film enfin… Ceux qui ont une conscience et un cœur.
“J’ai super honte d’être un être humain. Je fais mes films par honte, c’est ce qui me motive. Je trouve ça scandaleux ce que l’on fait subir à la planète et aux autres espèces vivantes. La terre irait tellement mieux si on était pas la. Je ne peux pas comprendre que l’on puisse se sentir à ce point supérieur aux autres espèces, que l’on puisse avoir à ce point aucune apathie pour des êtres qui ont autant le droit de vivre que nous.”

Patrick Rouxel, jeune cinéaste nous dévoile au travers de son film “Green” les désastres causés par la culture de palmiers destinés à la fabrication de l’huile de palme utilisée dans la composition de nombreux produits alimentaires.

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Environnement : Guatemala : 109 morts trois jours après l’éruption du volcan de Feu

Plus de 12 000 personnes ont dû être évacuées depuis dimanche. Et si 200 personnes sont toujours portées disparues, il est peu probable de retrouver des survivants.

Le bilan ne cesse de s’alourdir au Guatemala, trois jours après l’éruption spectaculaire du volcan de Feu. Selon de nouvelles données diffusées mercredi 6 juin, au moins 109 personnes sont mortes et 200 toujours disparues. Le volcan, d’où s’échappait une colonne de fumée et de cendres, a continué mercredi à émettre des explosions de faible intensité à la fréquence de quatre ou cinq par heure.

« L’activité se poursuit et la possibilité de nouvelles descentes de flux pyroclastiques (composés de cendres, de boue, d’eau et de roches à hautes températures) dans les prochaines heures ou les prochains jours n’est pas à exclure, il est donc recommandé de ne pas rester près de la zone affectée », a fait savoir l’institut guatémaltèque de vulcanologie, l’Insivumeh. Par ailleurs, l’organisme a mis en garde les habitants contre des risques de glissement de terrain en raison de fortes pluies survenant en fin de journée.

Dimanche, les projections spectaculaires de lave et de cendres de ce cratère culminant à 3 763 m et situé à 35 km au sud-ouest de la capitale Guatemala ont semé la désolation dans les bourgs ruraux situés sur le flanc du volcan. Sur les 99 personnes mortes, seuls 28 corps ont jusqu’ici pu être identifiés. A la suite de l’éruption, plus de 12 000 personnes ont dû être évacuées.

Le bilan pourrait s’alourdir

Sergio Cabañas, directeur des opérations de secours, a annoncé que les fouilles seraient menées à leur terme dans toute la zone, même s’il reconnaît que la probabilité de retrouver des survivants est infime soixante-douze heures après le drame. « Si on est piégé dans le flux pyroclastique il est difficile de rester en vie », a-t-il souligné, ajoutant que certains corps totalement calcinés pourraient ne jamais être retrouvés.

Mercredi, des policiers étaient chargés de peindre en rouge les amas de débris déjà fouillés par les secouristes dans les hameaux les plus touchés de San Miguel Los Lotes et El Rodeo, transformés en une mer de poussière grisâtre encore fumante, où se mélange dans une odeur de brûlé les corps sans vie d’animaux dispersés dans toute la zone dévastée.

Le volcan de Feu était déjà entré en éruption en janvier 2018. En septembre 2012, son précédent réveil avait entraîné l’évacuation de 10 000 personnes résidant dans des villages situés sur le flanc sud.

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Environnement : Quand j’étais enfant, les hirondelles tapissaient le ciel durant la belle saison

Mais où sont les hirondelles ? Depuis plusieurs années je me pose cette question et vais essayer d’apporter ici un début de réponse.

Voici un premier indice : C’est en 2016 au début du printemps qu’une hécatombe c’est produite en Belgique. Les hirondelles qui parcourent des milliers de kilomètres arrivent dans nos régions complètement épuisées. Elles ont besoin d’un apport en nourriture substantiel, entre 1’500 et 2’000 insectes par jour  pour recouvrer les forces qui vont leur permettre de nicher et de s’accoupler afin de perpétuer l’espèce.  Le froid qui persistait au moment de leur arrivée les a privé de cette nourriture indispensable et ce sont des milliers d’oiseaux qui ont ainsi perdu la vie. C’est le changement climatique qui devient de plus en plus perceptible d’année en année qui est dans un premier temps à incriminer dans cette extinction qui se dessine.

On met également en cause l’industrie agroalimentaire qui suite à des pratiques comme la déforestation ou l’épandage de produits phytosanitaires raréfie considérablement les insectes qui sont la base même de l’alimentation des oiseaux et c’est sans compter les particuliers qui détruisent les nids qui sont construits dans des granges, des garages ou encore sous les balcons selon l’espèce et que les oiseaux devraient normalement réintégrer chaque année après leur long périple.

Aujourd’hui, on estime à entre 40 et 55% le déclin pour cette seule espèce et cela va en s’accélérant.

Pourquoi l’être humain attend-t-il systématiquement d’être au bord du précipice pour se mobiliser, pourquoi n’arrive-t-il pas à vivre en symbiose avec son environnement et quel sera l’élément qui déclenchera sa propre extinction ?

Il est important de comprendre que ce sont nos agissements irresponsables qui déstabilisent et détruisent notre environnement mais ce qu’il faut surtout se dire, c’est que la nature nous survivra car ce que nous sommes en train de faire n’est rien d’autre que la planification de notre propre mise à mort. Peut-être que l’espèce humaine trouvera les moyens de survivre à cette débâcle et si tel est le cas, les générations futures nous montreront du doigt tout en nous accusant de crimes contre la planète.

Voir aussi : Les hirondelles et les raisons de leur déclin

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK / MondiAspora

Crédit vidéo : France Info

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Environnement : Hiver 2017 – 2018, 80% de mortalité chez nos amies les abeilles

L’URGENCE EST DANS LA NATURE !

Bien encadrés par des CRS, les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme lors d’une manifestation à Paris. Au sortir de l’hiver, ce constat affligeant avec 80% de mortalité chez les abeilles.

Einstein disait que le jour où les abeilles disparaitraient, il ne resterait à la gent humaine que deux ans d’espérance de vie.

Souvent évoqué sur le site, la disparition des abeilles s’accentue à une vitesse exponentielle et à l’issue de la saison hivernale en France, le constat est accablant pour les butineuses avec une mortalité atteignant 80%.

Dans certaines provinces de chine où les abeilles ont totalement disparu, ce sont les paysans qui doivent manuellement polliniser les fleurs des arbres fruitiers. Alors que les abeilles le font gratuitement pour nous, si nous devions en passer par les mêmes pratiques, à combien s’élèverait le kilo de pommes ?

Les pesticides dont le très controversé Roundup contenant du Glyphosate soupçonné d’être non seulement la cause majeur de cette catastrophe écologique mais aussi un agent cancérogène nuisant à la faune et à nous les humains, ne cessent d’enfler la polémique alors que de son côté, l’Union européenne s’obstine à fermer les yeux pliant sous la pression des lobbyistes de l’industrie chimique.

Retour sur la manifestation des apiculteurs qui c’est déroulée à Paris sous haute surveillance.

Business is business !

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK / MondiAspora

Dans certaines régions de Chine comme c’est le cas dans la province du Sichuan, les abeilles ont totalement disparu depuis bien longtemps. Au début des années 80 l’utilisation des pesticides non contrôlée a anéanti toutes les abeilles de la région tuant de cause à effet toutes les plantes à pollen qui subvenaient aux besoins de la population.

La production fruitière c’est alors effondrée laissant les fermiers assister impuissants à la destruction de leur gagne-pain.

G.S

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Environnement : Une brouette est une broutille

Je relaye la vidéo car elle fait le buz sur les réseaux sociaux tout en incriminant ce technicien de surface en l’accusant de participer activement à la dégradation de l’environnement, mais ce qu’il faut savoir c’est qu’en arrière plan, ce sont des milliers de tonnes de gravats par jour qui sont déversés dans la mer.

Cette scène se déroule à Bab El Oued (Algérie) et plus exactement sur l’esplanade d’El Kettani en face de la DGSN.

Actuellement à cet endroit il y a de grands travaux pour l’aménagement d’un quai carrossable du Stade Ferhani jusqu’à l’Amirauté. L’entreprise chargé des travaux déverse des milliers de tonnes de terres et de roches pour gagner une bande d’une trentaine de mètres tout le long de la côte.

G.S

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Environnement : Sous Trump, on chasse l’ours avec du bacon

Après le retour de la chasse aérienne à l’ours, l’administration Trump va permettre aux chasseurs d’appâter les ours avec du bacon ou des donuts dans les zones protégées. (Photo d’illustration) Image: AFP

L’administration Trump annule des réglementations adoptées sous Obama interdisant certaines pratiques de chasse.

Il sera bientôt possible pour les chasseurs en Alaska d’appâter les ours avec du bacon ou des donuts dans les zones protégées, l’administration Trump souhaitant revenir sur des réglementations adoptées sous Barack Obama.

Crédit Vidéo : Franceinfo Vidéo

Le National Park Service (NPS) a en effet présenté mardi un projet de réglementation qui annule des mesures prises en 2015. Le NPS avait à l’époque interdit plusieurs pratiques, dénoncées par les associations de défense des animaux, dans les zones fédérales protégées d’Alaska.

Ces pratiques, bientôt de nouveau autorisées par la nouvelle administration républicaine, comprenaient notamment l’utilisation de chiens pour chasser les ours noirs et l’usage de lampes pour traquer ces animaux et leurs oursons dans leur tanière. Les appâts avaient également été interdits dans la chasse aux ours noirs et bruns.

«Le bacon, le gras de viande et les donuts sont souvent utilisés» comme appâts, avait à l’époque rappelé le NPS, qui dépend du ministère de l’Intérieur. «Le NPS a annoncé aujourd’hui une proposition pour amender ses règlements concernant la chasse et la capture d’animaux dans les zones protégées d’Alaska», selon un communiqué.

Chasse aérienne

«Cette proposition mettrait fin à des propositions réglementaires passées en 2015 qui interdisent certaines pratiques», précise cette même source, ajoutant que le NPS souhaite harmoniser les réglementations fédérales avec les lois sur la chasse en vigueur en Alaska.

Cette réglementation, publiée au Journal officiel américain (Federal Register) mardi, devrait définitivement être adoptée dans deux mois. En avril 2017, une loi votée par le Congrès républicain était déjà revenue sur certaines réglementations démocrates, rendant notamment de nouveau possible la chasse aérienne à l’ours, depuis un avion ou un hélicoptère, en Alaska.

L’administration Trump s’attire régulièrement les foudres des associations de défense des animaux. En novembre 2017, elle a de nouveau autorisé les chasseurs américains à importer des trophées d’éléphants tués au Zimbabwe et en Zambie.

Et en mars 2018, son nouveau Conseil de préservation de la vie sauvage s’est réuni pour la première fois. Il est constitué de professionnels de la chasse et présidé par un magnat du charbon. Le ministre de l’Intérieur Ryan Zinke, originaire du Montana, est lui-même chasseur.

Source : Le Matin.ch

 

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Pour rappel : Mort des abeilles, Pékin ordonne à la population de polliniser à la main

Dans certaines régions de Chine comme c’est le cas dans la province du Sichuan, les abeilles ont totalement disparu depuis bien longtemps. Au début des années 80 l’utilisation des pesticides non contrôlée a anéanti toutes les abeilles de la région tuant de cause à effet toutes les plantes à pollen qui subvenaient aux besoins de la population.

La production fruitière c’est alors effondrée laissant les fermiers assister impuissants à la destruction de leur gagne-pain.

Pékin, la capitale demeurant impuissante face à ce problème a ordonné à la population de polliniser à la main et, sans autre alternative, les fermiers n’ont pas eu d’autre choix de se résigner.

D’aucuns me diront que si les abeilles devaient disparaitre de la surface du globe, nous n’aurions qu’à imiter les Chinois et que cela créerait même des emplois (je les vois venir) je répondrai alors à ces derniers à combien ils estiment le prix d’un kilo de pommes dont les fleurs ont été pollinisées par l’homme ?

La vidéo est édifiante !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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Alerte rouge sur l’environnement : 700 ruches mortes en Dordogne fin mars… 3 000 aujourd’hui. Une catastrophe naturelle annoncée

Cadavres d’abeilles dans un rucher de Razés en Haute-Vienne

L’Union européenne a voté la semaine dernière l’interdiction pour 2019 de trois pesticides néonicotinoïdes utilisés pour protéger les cultures agricoles. Des produits accusé de causer la disparition des abeilles… Nécessaire, mais sans doute loin d’être suffisant et sûrement trop tardif.

En trente ans, près de 80 % des insectes volants auraient disparu d’Europe. Et parmi les victimes les plus « visibles », les abeilles dont les hécatombes récentes ne cessent d’inquiéter les apiculteurs. Fin mars, les apiculteurs de Dordogne avaient dénombré 700 ruches désertées, vides de tout occupant. Aujourd’hui il y en aurait 3 000 !

Après de précieuses années perdues en débats et batailles d’experts, l’interdiction de trois néonicotinoïdes reconnus dangereux pour la survie des précieux insectes a été prononcée par Bruxelles, mais n’entrera en vigueur qu’en 2019. L’Union Européenne s’appuie sur des évaluations négatives de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa), publiées en 2013 et confirmées en février dernier.

Décision tardive, mais décision quand même. Que l’Union Européenne vienne d’interdire ces trois pesticides dangereux reste une bonne nouvelle pour les apiculteurs, désespérés de constater, impuissants, les disparitions vertigineuses de leurs ruches.

Ces pesticides néonicotinoïdes s’attaquent au système nerveux des abeilles au moment où celles-ci butinent des champs traités. Évidemment pas le but premier recherché par les agriculteurs qui apprécient en revanche la protection contre les parasites des récoltes, qu’ils proviennent du sol ou des airs. Un engouement bien sûr encouragé par les industriels…

Est-ce pour autant la fin du cauchemar pour les insectes ? C’est malheureusement loin d’être sûr.  D’autres molécules sortent régulièrement sur le marché, trop vite pour être testées. Et les autres néonicotinoïdes sont de toute façon encore autorisés et largement utilisés.

Et comme si ces produits ne suffisaient pas, le 15 avril dernier dans une tribune publiée dans Libération des scientifiques et des chercheurs du CNRS, INRA et de l’Inserm alertaient la population et les pouvoirs publics sur les risques potentiels de fongicides SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase) utilisés « à grande échelle » en agriculture pour détruire les moisissures qui se développent sur les céréales ou les fruits et qui se retrouvent dans la nourriture. Une substance qui bloque une étape de la respiration des champignons, et qui pourrait affecter les cellules de tous les êtres vivants, voire modifier l’ADN humaine… Nous vivons une époque formidable… où le progrès fait rage…

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