Culture et cinéma : Stress On n’a qu’une terre

Quand il sera grand et me demandera
« Pourquoi y a plus de poissons dans la mer? »
Je vais dire quoi? Que je savais pas!
Ou que j’en avais rien à faire!
Et quand il me demandera
« Papa! Est-ce juste pour le bois
que vous avez rasé le poumon de la planète?
J’vais respirer avec quoi? »

J’aurais l’air d’un irresponsable, incapable.
D’un coupable au comportement inexcusable.

Une nature bousillée, un monde de CO2.
Est-ce vraiment le futur
que l’on voulait construire pour eux?

Ça commence par le respect et l’une des choses à faire.

C’est un commerce équitable pour eux, nous et notre terre.
Les grands discours c’est bien.
Mais les petits gestes c’est mieux.
La différence on doit la faire aujourd’hui,
car on le peut.

Vas-y consomme! Consomme. Consume, consume!
Tronçonne, tronçonne! Allume, allume!
Mais que fais-tu si notre futur
s’retrouve entre le marteau et l’enclume.
Si ça brûle et que ça s’consume.
Et qu’notre terre ressemble à la lune.
Que fais-tu si notre futur
s’retrouve entre le marteau et l’enclume.

Dites-moi pas que vous le voyez pas, qu’vous le sentez pas.
Ce changement. Ne me mentez pas.
Le climat part en vrille. Vous attendez quoi?
Combien de Katrinas nous faudra-t-il pour accepter ça?

Je veux pas marcher sur le sol d’une mer asséchée en me disant
« J’aurais peut-être dû trier mes déchets ».
Pour nous c’est une erreur, pour nos enfants un péché.
Tout le monde crie au drame mais personne n’a l’air pressé.

Je veux pas voir le jour où l’eau aura la valeur du pétrole.
Où le pétrole ne sera plus.
Mais on payera encore pour ces bémols.
Je ne suis pas devenu « Monsieur Ecolo » c’est clair.
Mais avec ce que je sais aujourd’hui,
je peux faire mieux que hier.

Vas-y consomme! Consomme. Consume, consume!
Tronçonne, tronçonne! Allume, allume!
Mais que fais-tu si notre futur
s’retrouve entre le marteau et l’enclume.
Si ça brûle et que ça s’consume.
Et qu’notre terre ressemble à la lune.
Que fais-tu si notre futur
s’retrouve entre le marteau et l’enclume.

Vas-y consomme! Consomme. Consume, consume!
Tronçonne, tronçonne! Allume, allume!
Mais que fais-tu si notre futur
s’retrouve entre le marteau et l’enclume.
Si ça brûle et que ça s’consume.
Et qu’notre terre ressemble à la lune.
Que fais-tu si notre futur
s’retrouve entre le marteau et l’enclume.

Stress (de son vrai nom Andres Andrekson) est un rappeur suisse né le en Estonie.

Le père de Stress quitte le domicile familial alors que Stress est encore enfant. Sa mère s’installe à Lucens (en Suisse) avec Stress, alors âgé de 12 ans et sa sœur cadette. Poussé par sa mère à faire des études, il décroche son diplôme à la Faculté des hautes études commerciales de l’Université de Lausanne, en 2003.

Stress débute au sein du groupe de hip-hop romand Double Pact, en compagnie de Negatif (de son vrai nom Serge Djoungong), et du beatmaker Yvan Peacemaker.

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Environnement : Bienvenue chez les écolos geek

Chez l’hébergeur Web Infomaniak, on fait la chasse au gaspillage énergétique et aux émissions de CO2 jusque dans les moindres recoins. Image: Laurent Guiraud

Petit coup de coeur pour l’hébergeur de Finalscape : Infomaniak

L’hébergeur Web Infomaniak, très soucieux d’environnement, a rendu ses serveurs informatiques beaucoup moins gourmands en électricité.

Le problème

Derrière l’univers très virtuel d’Internet se cache une réalité bien tangible, celle des serveurs informatiques hébergeant l’énorme masse de données en ligne, et qui sont des gouffres à énergie. Non seulement, ces serveurs fonctionnent 24 heures sur 24, mais ils doivent en permanence être refroidis. Selon Alexandre Patti, responsable énergétique chez Infomaniak, on estime qu’en 2030 le tiers de l’électricité consommée sur la planète servira à alimenter les data centers.

Oubliez le cliché de l’écolo en sandales cultivant ses choux-fleurs bio! Bienvenue chez Infomaniak, au royaume de l’écologie 2.0, résolument geek. Le plus grand hébergeur Web de Suisse romande met un point d’honneur à gérer son datacenter dans le respect de l’environnement.

Cela fait des années que l’entreprise carougeoise a cessé d’avoir recours à la climatisation pour refroidir ses serveurs informatiques, lui substituant un système de ventilation simple et efficace qu’elle a elle-même élaboré. «Nous utilisons l’air extérieur pour le refroidissement et l’air chaud est confiné dans des allées puis évacué séparément grâce à de puissants ventilateurs», explique Alexandre Patti, responsable depuis quatre ans de la politique énergétique et environnementale d’Infomaniak. L’enjeu est de taille: l’électricité est l’un des trois postes les plus importants au budget de l’entreprise.

Bâtiment construit sur mesure

Le principe a encore été perfectionné avec le nouveau datacenter construit sur mesure à Satigny en 2013. L’architecture du bâtiment a été entièrement conçue autour du système de ventilation, pour plus d’efficacité. «L’arrivée d’air extérieur est la plus directe possible, c’est presque comme si les serveurs étaient placés à l’air libre», précise Alexandre Patti. Les serveurs eux-mêmes sont d’un modèle peu gourmand en énergie et capable de supporter une température de 45 degrés pendant 20% de leur durée de vie.

Ces efforts ont été payants, puisqu’Infomaniak vient de recevoir le trophée Ambition Négawatt des Services industriels de Genève (SIG) pour avoir réduit sa consommation électrique de 20,7% en un an. D’ici dix ans, Alexandre Patti espère atteindre une efficience énergétique de l’ordre de 50%. En 2015, Infomaniak avait déjà remporté le Prix du développement durable du Canton de Genève pour son datacenter le plus écologique de Suisse. Pas égoïste pour un sou, l’hébergeur Web partage volontiers ce savoir-faire avec ses concurrents: «Tous les datacenters intéressés peuvent nous contacter, lance Alexandre Patti. Nous partons du principe que ces efforts devraient être obligatoires et que dans quelques années, les datacenters qui ne sont pas attentifs à l’environnement auront disparu.»

CO2 entièrement compensé

Mais Infomaniak ne se contente pas de juguler sa consommation d’électricité. L’entreprise s’est dotée d’une charte environnementale il y a dix ans, et elle compense l’intégralité de ses émissions de CO2, soit 200 tonnes par année. En 2016, elle a ainsi financé un projet d’économie d’eau pour les faibles revenus à Mexico. Le moindre détail est chiffré dans le décompte de ses émissions, des cartouches de toner pour les imprimantes au recyclage des déchets, en passant par l’énergie grise utilisée pour la fabrication des serveurs informatiques, qui sont régulièrement remplacés. Même le mode de transport des collaborateurs est pris en compte. Infomaniak a d’ailleurs une politique très incitative dans ce domaine: les employés touchent jusqu’à 1500 francs de prime annuelle selon qu’ils viennent au travail en covoiturage, en transports publics, à vélo ou à pied. Entre 2014 et 2015, les émissions de CO2 liées aux déplacements du personnel ont ainsi diminué de 10%. Cerise sur le gâteau, l’hébergeur Web a été jusqu’à confier le deuxième pilier de ses collaborateurs à une caisse de pension écologique et éthique, Nest.

C’est le patron et fondateur d’Infomaniak, Boris Siegenthaler, qui dès l’origine, a insufflé sa fibre écologique dans son entreprise: «Je tiens cela de mes parents, confie-t-il. Même nos employés qui ne sont pas forcément écolos en arrivant finissent par le devenir.»

>>>INFOMANIAK NETWORK<<<

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Environnement : Images surprenantes de géo-ingénierie

Voici un slideshow de quelques minutes, images que j’ai récupéré via un site Internet dont le titre de l’article est :

Si vous ne croyez pas aux chemtrails voici la preuve

Je mets ces images en ligne car il est aujourd’hui avéré qu’en matière de géo-ingénierie l’épandage de produits chimiques est réel il s’agirait selon wikipédia :

La géo-ingénierie est l’ensemble des techniques qui visent à manipuler et modifier le climat et l’environnement de la Terre en première intention et à grande échelle. L’objectif est généralement correctif, plus que préventif (le préventif relevant plutôt des écotechnologies et de l’écoconception). Elle ne doit pas être confondue avec la géo-ingénierie du sous-sol (mines).

On ignore encore quel pourrait être l’ampleur des efforts nécessaires, car comme le rappelait MacDougall[Qui ?] en 2013, si (hypothèse du pire des cas) « les rétroactions et non-linéarités naturelles du système Terre, telles que la fonte du permafrost, s’avèrent importantes, il pourrait être nécessaire de retirer de l’atmosphère plus de carbone que l’homme n’en a émis »

Toutefois, la source de l’article qui date de juin 2016 me semble peut crédible. Votre avis sur le phénomène chemtrails ?

Stéphane Guibert / Finalscape /VK

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Environnement : Gestion du rayonnement solaire, géo-ingénierie et chemtrails

Le cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC ) prévient que, malgré leurs effets secondaires dans le monde entier et leurs conséquences à long terme, les techniques de géo-ingénierie impliquant la gestion du rayonnement solaire (SRM) doivent être maintenues :

«Si les programmes de gestion du rayonnement solaire sont interrompus, pour une raison quelconque, il est fort probable que les températures de surface sur tout le globe augmenteraient très rapidement vers des valeurs correspondants au forçage des gaz à effet serre ». [Souligné dans l’original]

« Changement climatique 2013: base physique de la science » (dénommée « AR5 ») remplace l’ancien rapport publié en 2007. [1] Le premier rapport d’évaluation du GIEC a été publié en 1990.

La discussion dans le résumé pour les décideurs et dans le corps de l’AR5 conseille la gestion du rayonnement solaire plutôt que les méthodes d’élimination du dioxyde de carbone, qui sont limitées dans leur efficacité à l’échelle de la planète, mais admet qu’elle n’est pas idéale, et que les deux types de techniques de géo-ingénierie auront des conséquences à long terme.

« Bien que l’ensemble de la communauté des universitaires prétend toujours ne pas connaître la réalité en cours de la géo-ingénierie globale », commente Dane Wigington sur son site geoengineeringwatch.org , « le simple fait qu’ils discutent de géo-ingénierie dans le dernier rapport du GIEC indique que le voile commence à être levé ».[2]

La gestion du rayonnement solaire comprend diverses techniques visant à refléter ou renvoyer le rayonnement solaire vers l’espace, ce qui augmente surtout l’albédo de la planète (réflectivité). Beaucoup de géo-ingénieurs, et aussi le GIEC, préfèrent les méthodes de gestion du rayonnement solaire à l’élimination du dioxyde de carbone comme solution au changement climatique, compte tenu des boucles de rétroaction complexes du carbone de la planète, et c’est bon marché et plus rapide de pulvériser des particules dopant l’albédo, dans le ciel.

« Bloquer le soleil, mais continuer à déverser des milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère », c’est ainsi qu’Eli Kintisch caractérise la gestion du rayonnement solaire dans son livre de 2010 : « Massacrer la planète ».[3] Dans un monde guidé par la raison, nous renoncerions aux combustibles fossiles pour l’énergie solaire gratuite et abondante , couplée à l’électricité libre telle que l’a développée Tesla, afin de répondre aux besoins énergétiques de la planète, sans détruire notre nid par l’extraction et la combustion d’énergies fossiles.

La gestion du rayonnement solaire a « trois caractéristiques essentielles », remarque le Conseil International de Gouvernance du Risque (IRGC). « C’est bon marché, rapide et imparfait » [4] citant un promoteur de la géo-ingénierie, David Keith, le IRGC explique que l’injection de 13.000 tonnes d’aérosols sulfatés dans la stratosphère chaque jour, pourrait compenser les effets radiatifs du doublement des concentrations de CO2 dans l’atmosphère. Cela équivaut à enlever « 225 millions de tonnes par jour de CO2 de l’atmosphère pendant 25 ans ».

Si la raison devait l’emporter, nous capturerions l’énergie solaire, nous ne la bloquerions pas ; nous fuirions les énergies fossiles, et nous ne provoquerions pas des guerres écocides pour nous emparer des stocks restants. Pourtant, dans le monde d’aujourd’hui, les responsables politiques ont détourné des milliards de dollars pour bloquer le soleil. Le coût de ces systèmes efficaces est d’environ 10 milliards de dollars par an, « abordable pour les budgets de la plupart des pays », remarque l’IRGC.

Non seulement le GIEC dans son résumé pour les décideurs, les avertit-il que les chemtrails doivent se poursuivre, mais aussi, il nie l’existence de ces programmes. Dans le chapitre 7, le GIEC indique simplement : « Les méthodes de gestion du rayonnement solaire ne sont ni appliquées ni testées. »

Il s’agit d’une déclaration étrange, après avoir averti qu’arrêter la gestion du rayonnement solaire aggraverait le réchauffement de la planète. En plus, le GIEC admet dans AR5 :

«  Des ensembles de données, nouveaux et améliorés, pour l’observation des aérosols ont été mis en place depuis AR4. Un certain nombre d’expériences sur le terrain ont eu lieu ». L’un des programmes cités, l’Expérience de Transport Chimique Intercontinental, a couvert l’hémisphère Nord, et a mesuré les aérosols en provenance d’Asie et traversant le Pacifique et l’Amérique du Nord, puis continuant à travers le continent, à travers l’océan Atlantique et l’Europe. Dirigés par le Projet International sur ​​la Chimie Atmosphérique Mondiale, ces vols programmés en 2004 et 2006, n’auraient pas dépassé le nombre de 48.

Un autre « expérience», le climat européen sous l’effet des aérosols et le projet Interactions qualité de l’air, a commencé en janvier 2007 et a pris fin en décembre 2010 – déployée pendant quatre années, notamment en Afrique.

En plus des projets régionaux communs, plusieurs nations effectuent également des essais analogues, sur le terrain, à l’intérieur de leurs propres frontières. L’Inde admet mener des programmes de gestion du rayonnement solaire depuis plus de dix ans.

Mesures d’aérosols au niveau de la mer par des instruments embarqués sur un navire indien

Certes, les essais sur le terrain se déplacent bien au-delà du cadre des « expériences » quand ils couvrent les continents, traversent les océans et sont menés pendant des années.

Une autre incohérence dans AR5 est sa discussion sur les traînées persistantes. Malgré le terrible avertissement dans le résumé pour les décideurs exhortant les responsables politiques à poursuivre leurs programmes de gestion du rayonnement solaire de peur que la surface de la planète ne se réchauffe encore, l’AR5 ne considère les traînées d’avions persistantes que responsables d’une très légère augmentation du forçage radiatif (où l’énergie solaire est réfléchie dans l’espace.)

Globalement, le GIEC a « une confiance moyenne » dans le fait que les traînées d’avions persistantes et les ​​cirrus qu’elles créent ne changent pas les températures de surface de la planète. Cela contredit ce que les scientifiques ont constaté lors de l’arrêt du trafic aérien au-dessus du sol américain pendant 3 jours après le 11 septembre 2001 (sauf pour les vols laissant se sauver des saoudiens à l’étranger). Les températures au sol ont augmenté de 2 à 3 º Celsius pendant l’absence des traînées d’avion, persistantes ou non.

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Alimentation : Vous mangez des radiations de Fukushima; Tumeurs cancéreuses sanglantes dans les poissons et les crustacés

Est-ce que les poissons sont propres à la consommation? Cela devient une question incroyablement difficile à répondre.

En général, il est mieux de sélectionner des produits de la mer sauvages au lieu d’élevage, mais éviter les produits de la mer pourrait devenir une nouvelle tendance.

Selon les rapports de Superstation95:

« En Juin 2015, les radiations dans l’océan Pacifique ont atteint la côte Ouest des États-Unis; les produits de la mer que vous avez mangé provenant de l’océan Pacifique sont chargés de césium-137 et de strontium-90. Les deux sont radioactifs. Le strontium-90 imite le calcium. Il finit par se déposer dans les os humains, où les radiations font des ravages au niveau de la moelle osseuse, ce qui provoque des cancers des os et des cancers du sang comme la leucémie.

Les radiations dans le poisson sont si terribles que le poisson sauvage pêché en Alaska, le hareng du Pacifique et le poisson blanc Canadien ont été trouvés en sang, avec des tumeurs cancéreuses tout au long du corps ».

Il est terrifiant que de plus en plus d’aliments sains sont en train de devenir « dangereux » à consommer régulièrement. D’abord avec les OGM et Monsanto, maintenant les radiations de Fukushima.

Cependant, certains scientifiques sont en désaccord. Selon Jay Cullen, professeur agrégé de sciences de la mer à l’Université de Victoria: « Pour être très direct à ce sujet… aux niveaux que nous voyons, si l’on se mettait à consommer 20 kilos de saumon dans une année, la dose à laquelle on est soumise est environ 300 fois moins importante que si vous êtes un fumeur d’un paquet de cigarettes par jour ».

Évaluation de la contamination de l’océan Pacifique sur une période de 10 ans à partir de 2013.

Après les catastrophes de Fukushima et du Golf du Mexique, comment trouver du poisson propre à la consommation ?

Océans et mers sont de plus en plus pollués, et les catastrophes écologiques survenues en 2010 et 2011 portent à s’interroger sur la consommation des produits de la mer. Les mers, les océans sont loin d’être statiques et les informations obtenues suite à l’accident nucléaire de Fukushima au Japon sont inquiétantes.

Rappelons également la gigantesque marée noire produite par la plate-forme pétrolière de BP dans le Golfe du Mexique. Selon les scientifiques, il faudra une décennie pour rétablir l’écosystème. Les consommateurs peuvent légitimement s’inquiéter des conséquences sur les aliments issus de la mer, entre autres.

Réouverture de la dernière zone de pêche fermée du Golfe du Mexique

Selon tvnouvelles.ca , ce site situé à l’est de la Louisiane accueille de nouveaux les pêcheurs, presque un an jour pour jour après la catastrophe. Après avoir effectué une analyse sur les thons et les espadons, il semblerait qu’aucune trace de pétrole ou de produits chimiques n’ait été relevée. Dès février 2011, une vaste zone de pêche située au large de la Louisiane permettait à nouveau la pêche à la crevette rouge royale, rapportait Maxisciences . Rappelons que seulement sept mois après la plus grande marée noire jamais connue, le Golfe du Mexique avait été presque entièrement ré-ouvert à la pêche, hormis dans les zones précitées. Par ailleurs, TF1 nous informe que BP s’apprête à relancer ses forages dans le Golfe du Mexique, après avoir accepté de nouvelles normes de sécurité.

Fukushima, une zone largement contaminée, des aliments impropres à la consommation

L’accident nucléaire au Japon est loin d’être terminé. En effet, Dans un article du 12 mai 2011, Le Monde nous apprend que de l » eau contaminée provenant d’une fuite d’un réacteur se déverse dans l’océan . Tepco, l’opérateur nucléaire japonais, a annoncé ses précédents résultats d’analyse de sédiments marins. A 15 km des côtes, des taux records de césium ont été détectés dans la mer. A ceci, Greenpeace répond que les mesures effectuées ne concernaient que de l’eau de mer, ce qui est insuffisant. En effet, l’Acro précise que les êtres vivant dans la mer ont «tendance à concentrer les radioéléments», qu’un facteur de concentration doit être appliqué. Lorsqu’il y a pollution «ces êtres vivants seront alors plus pollués que la mer». Dans une dépêche du 12 mai, l’ AFP nous apprend que Greenpeace a relevé un taux de radioactivité dépassant largement les limites légales (10.000 Becquerel par kilogramme) sur dix échantillons d’algues prélevés dans l’océan, jusqu’à 60 km au large de Fukushima. Rappelons que les normes de sécurité sont de 2.000 Becquerel par kilogramme pour l’iode-131 et de 500 Becquerel/kg pour le césium-137. Malgré cette contamination radioactive avérée de l’écosystème marin, il est prévu une reprise de la pêche d’algue, le long de la côte de Fukushima le 20 mai 2011, nous rapporte l’AFP.

L’eau souterraine a été également contaminée, de l ‘iode radioactive a été détectée dans l’eau du robinet . Lait, légumes sont contaminés (voir les aliments concernés ) ainsi que des produits marins dans la préfecture d’Ibaraki, selon le ministère de l’éducation et de la recherche. Toujours selon l’ACRO «L’AIEA a annoncé que les rejets radioactifs en mer de Fukushima pourraient atteindre la côte nord-américaine d’ici un à deux ans, emportés par le Kuroshio (courant marin du Pacifique Nord).»

Consommer sushis, surimi et autres dérivés des produits de la mer

Les tendances culinaires sont aux produits de la mer. Ils sont réputés pour leurs vertus diététiques et devenus synonymes, pour bien des consommateurs, de bienfaits pour la santé. On le constate avec l’extrême popularité des sushis. Les industries agro-alimentaires ne cessent d’innover dans la transformation des produits de pêches, répondant ainsi à l’engouement des consommateurs envers les produits de la mer.

Rapide tour d’horizon de produits connus, issus d’aliments de la mer:

  • Les sushis sont généralement composés de poissons crus, de fruits de mer, d’algues, souvent assaisonnés de riz vinaigré et de Wasabi un raifort japonnais (voir le glossaire du sushi ).
  • Le surimi est composé de chair de poisson blanche (entre 20 et 40% en général) comme le colin d’Alaska, le merlan bleu, de sardines, ou de poissons achetés à bas prix (donc non identifiés). Le surimi est une préparation parfumée au crabe, soit grâce à un additif 100 % chimique, soit par broyage de carapaces de crustacés.
  • Les cakes, les terrines de poisson ou de crustacés sont composés de divers poissons, de crustacés, d’algues, de laitues de mer. Pour des questions de coûts, certains industriels fabriquent ces préparations avec des poissons de bas prix. On ne connait donc pas en détail la composition ni l’origine de ces produits transformés (voir la réglementation sur l’étiquetage **).

Selon le Figaro , la baisse de fréquentation des restaurants Japonais est significative (20 à 30%). Effectivement, depuis l’accident nucléaire, les Français craignent d’ingérer des aliments radioactifs. Le quotidien précise toutefois que peu d’aliments de la mer Japonais sont importés en France (hormis les algues et le Wasabi). En outre, il rappelle que la CEE a ordonné le contrôle renforcé des produits japonnais. La CEE a en effet pris des dispositions d’urgence relatives aux importations de denrées alimentaires. suite à ce grave accident (*).

Comment réduire la radioactivité, l’iode, le césium contenu dans les aliments?

Le 11 avril 2011, le quotidien Yiomuri publiait un article visant à réduire le taux de contamination des aliments, de l’eau . Ainsi, on apprend à la lecture de l’article que laver les légumes à l’eau bouillante peut réduire entre 40 à 80 % la présence de substances nocives. Les légumes à feuilles paraissent être les plus sensibles à la pollution radioactive, celle-ci adhère sur toutes les faces, il est donc recommandé de les laver dans une cuvette ou autre récipient.

De plus en plus d’aliments de la mer proviennent des pays asiatiques, notamment de la Chine (voir l’exemple du Canada ), or ces zones sont proches de l’accident nucléaire. Alors, aujourd’hui, disposons-nous véritablement d’informations fiables nous permettant de manger du poisson issus de ces zones géographiques, à court ou à moyen terme? Rien c’est certain..

 

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Environnement : La pollution des rivières, une menace grandissante dans le monde

Les rivières d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique sont de plus en plus polluées, menaçant directement la santé de plus de 300 millions de personnes et indirectement la production alimentaire dans de nombreux pays, met en garde un rapport de l’ONU.

« La quantité de plus en plus importante d’eaux usées rejetées dans les eaux de surface est très préoccupante », estime dans un communiqué Jacqueline McGlade, responsable scientifique au Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue). « L’accès à une eau de qualité est essentiel pour la santé et pour le développement, l’un et l’autre étant en danger si nous ne stoppons pas cette pollution », ajoute l’experte.Selon ce nouveau rapport du Pnue, quelque 320 millions de personnes sont directement menacées par des agents pathogènes responsables de maladies comme le choléra ou la typhoïde: 164 millions en Afrique, 134 millions en Asie et 25 millions en Amérique latine.Cette pollution par des agents pathogènes, dont la hausse est principalement due au rejet dans les eaux de surface des eaux usées non traitées, affecte environ la moitié des rivières en Asie, un quart en Amérique latine et 10 à 25% en Afrique.Cette situation pose problème car une grande partie des populations de ces régions – jusqu’à 90% dans certains pays – a recours directement aux eaux de surface pour couvrir ses besoins en eau.Quelque 3,4 millions de personnes meurent chaque année de maladies associées à des agents pathogènes se trouvant dans l’eau, telles que le choléra, la typhoïde, certains hépatites, la polio, des diarrhées aiguës, etc., rappelle le Pnue.Le rejet des eaux usées n’est pas la seule source de pollution, souligne toutefois le rapport. Sont également mises en avant la pollution organique (diminution de l’oxygène présent dans l’eau due à la décomposition de matières d’origine humaine, animale ou industrielle), une salinité accrue (activités minières, agricoles) et l’augmentation des rejets de phosphate présent dans les engrais et les pesticides.

La pollution organique est une menace pour la faune marine, une forte salinité diminue les rendements agricoles et les rejets de phosphate facilitent le développement de certaines plantes au détriment d’autres.

Heureusement, il n’est pas trop tard pour inverser la tendance, estime le Pnue.

« Il est possible de commencer à restaurer l’état des rivières qui ont été fortement polluées et il est encore largement possible d’éviter que plus de cours d’eau soient contaminés », avance Jacqueline McGlade.

Système de contrôle de la qualité des eaux, traitement des eaux usées, utilisation des zones humides comme filtres, etc. « Nous avons les outils pour s’attaquer à ce problème » et « il est temps de les utiliser pour combattre ce qui devient peu à peu une des plus grandes menaces pour la santé et le développement à travers le monde, » conclut la spécialiste.

Fond sonore musical de la vidéo :

Jean-Pierre Huser « La rivière »

Qu’en est-il en France ?

Les polluants sont partout. C’est le triste constat dressé par Commissariat général au développement durable (CGDD) qui constate des traces de substances chimiques dans près de 9 points de mesure sur 10 des cours d’eau et nappes phréatiques françaises.

Si 89% des cours d’eau sont pollués, près de 5% d’entre eux dépassent même les normes autorisés sur les pesticides, constate le CGDD. Les plus fortes concentrations se situent dans les régions céréalières et viticoles, dans le Bassin parisien, les Pays de la Loire, le Sud-Ouest et le couloir du Rhône.

Et ce n’est pas tout, car les eaux souterraines sont également polluées à 71%, toutes les régions étant concernées à l’exception de la Corse.

Culture et Cinéma :

Stress « On a qu’une terre »

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Chili : mort de milliers d’animaux contaminés par des saumons d’élevage en décomposition

Alors que les pêcheurs chiliens sont depuis plusieurs mois touchés par une « marée rouge » qui les empêche d’exercer leur profession, une nouvelle catastrophe écologique vient de frapper les îles chiliennes. Greenpeace nous révèle des images-choc : des milliers d’animaux s’échouent, morts, sur les plages de l’archipel Chiloé. La raison ? Sans doute les cinq mille tonnes de saumon en décomposition rejetées par les centres d’élevage proches de l’île. 

Une catastrophe écologique sans précédent 

Les images rapportées par Greenpeace sont stupéfiantes et d’une violence inouïe : depuis plus d’un mois, des milliers d’animaux morts recouvrent les plages de l’île chilienne Chiloé. Oiseaux, crabes et même otaries : tout l’écosystème marin semble y venir y mourir. Comment un tel désastre a-t-il pu arriver ? Plusieurs hypothèses sont avancées, plus ou moins convaincantes.

La faute à la « marée rouge » ? 

Pour le gouvernement, cette catastrophe écologique n’a d’autre source que la « marée rouge » qui sévit sur les côtes chiliennes depuis maintenant presque trois mois. Il s’agit d’un phénomène naturel où prolifèrent de petites algues rouges, lorsque la température, l’ensoleillement et les courants marins sont propices. Parmi les 300 espèces nées de la prolifération, au moins 80 sont toxiques : elles peuvent être absorbées par des mollusques filtreurs, qui risquent d’intoxiquer d’autres organismes. Certaines d’entre elles, les Karenia brevis, sont d’ailleurs responsables de la mortalité des Lamantins des Caraïbes.

C’est pourquoi, la pêche et la récolte de fruits de mer sont interdites depuis le début de la catastrophe. Car ces toxines peuvent se transmettre à l’homme : leur consommation, même minime, provoque des dommages nerveux et une paralysie musculaire qui peut entraîner la mort. Depuis 1972, plus de 23 Chiliens sont décédés après avoir ingéré des fruits de mer contaminés.

Quoi de plus pratique pour excuser cette vague mortelle parmi les animaux de l’écosystème chilote que de lui trouver une cause naturelle ? Effectivement, le phénomène de marée rouge est naturel, on en retrouve des traces jusque dans l’Antiquité et même dans les écrits religieux : elle serait d’ailleurs à l’origine de la première des dix plaies d’Egypte (« Toutes les eaux du Fleuve se changèrent en sang. Les poissons du Fleuve crevèrent ; et le Fleuve s’empuantit, et les Égyptiens ne purent plus boire l’eau du Fleuve » Exode 7, 20–21). Mais les scientifiques s’accordent à dire que la marée rouge qui touche aujourd’hui les côtes chiliennes est d’une toute autre ampleur par son étendue (plus de trois mois alors qu’elle n’en dépasse habituellement pas deux) et par sa fréquence, ces dernières années (2002, 2006, 2009, etc.).

Saumon d’élevage : les produits chimiques fragilisent l’écosystème

Mais pour les habitants de l’île, déjà appauvris par l’interdiction de pêche, la mort de la faune locale est bien la faute de l’homme, et notamment celle des usines d’élevage de saumons, implantées sur l’île. Les industries d’élevage sont accusées d’avoir fragilisé l’écosystème marin depuis des années.

Deuxième producteur mondial de saumon d’élevage, le Chili ne pratique cependant pas les mêmes méthodes que son concurrent direct, la Norvège : la législation n’étant pas la même, de très nombreux antibiotiques et produits chimiques sont utilisés puis reversés dans les eaux de l’archipel. La revue Sciences et Avenir révélait ainsi dès 2010 que « la même entreprise, Marine Harvest, utilise par exemple moins d’un gramme d’antibiotiques par tonne de saumon produite en Norvège, contre 500 à 700 grammes au Chili ».

« La Mer de décomposition » : une réalité chilienne

Si l’écosystème marin est fragilisé depuis des années par l’industrie de l’élevage, ce qui aurait véritablement provoqué cette crise sans précédent est la récente attitude irresponsable de l’élevage : il a rejeté plus de 5 000 tonnes de saumon en décomposition au large de l’île. Greenpeace affirme avoir des preuves concernant l’implication de ces rejets sur la crise écologique.

Mais le plus étonnant dans ce scandale, c’est que la manœuvre n’a rien d’illégale, elle a même été autorisée explicitement par le gouvernement : celui-ci avait d’ailleurs donné son feu vert pour rejeter jusqu’à 9 000 tonnes de saumons contaminés. Comment une réglementation, même très permissive envers l’industrie de l’élevage, peut autoriser à jeter dans la mer des corps en putréfaction, sans même en envisager les conséquences désastreuses ?

Pêcheurs en colère, enquête et pétition

Alors que les pêcheurs de l’île mènent une révolte depuis trois semaines déjà contre un dédommagement qu’ils estiment trop faible – une prime de 525€ chacun pour vivre – l’avenir de l’île et de ses habitant, pour la plupart au chômage technique, est incertain. Depuis que la catastrophe écologique est venue se greffer à la catastrophe économique, les 17 000 Chilotes ont l’impression que le sort s’acharne contre eux, même s’ils ne baissent pas les bras.

De nombreux activistes leur ont témoigné un soutien indéfectible, notamment via des actions devant les centres d’élevages, leurs banderoles criant : « La mer n’est pas une décharge ! ». Greenpeace, de son côté, a dépêché une équipe de spécialistes afin d’identifier clairement les causes de la catastrophe, d’informer la population et de faire pression sur le gouvernement. L’association milite en effet pour que celui-ci interdisse le déversement des déchets dans l’eau et adopte une législation plus adéquate. La pétition en ligne recense déjà plus de 75 000 signatures : assez pour faire changer les choses ?

Vidéo :

Quand les poissons et crustacés meurent par tonnes !

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