Excellente interview d’Arnaud Montebourg qui dénonce une gestion déloyale de la France et de tous les pays de la communauté européenne.
Tout y passe dans cette interview, démantèlement du pays, le fait de faire payer les frais de la crise aux classes les plus défavorisées et ce mot de la fin : « Vous ne croyez pas qu’il y a un peu de laisser-aller dans ce bazar ? »
Un Arnaud Montebourg qui redonne à la classe politique un peu de crédibilité.
Un petit rappel pour celles et ceux, politiques ou journalistes qui parlent de la séparation des pouvoirs et de constitution :
Avant toute chose, je vous propose de commencer par la fin :
L’article 16 de la charte des droits de l’homme stipule :
“Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.”
Pour qu’une constitution soit légitime, il est indispensable que les trois pouvoirs nécessaires à la démocratie soient séparés : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.
Que c’est-il passé ?
Le 5 décembre 2016, Manuel Valls alors Premier ministre sous François Hollande a décrété placer l’autorité judiciaire sous le contrôle direct du pouvoir exécutif.
Il s’agit du décret portant le numéro : 2016-1675 qui a été appliqué à partir du 1er. janvier 2017.
« La privatisation des péages, c’est de la gnognote à côté de celle des barrages »
Bien comprendre ce qui se trame est à la portée de tous !
Gilles Balbastre, co-réalisateur du film « Les nouveaux chiens de garde » dénonce l’immense arnaque de la privatisation de tous les barrages hydro-électriques français d’ici 2020 voulue par le régime actuel.
Privatiser le service public c’est donner les pleins pouvoirs aux industriels. Imaginez vous un blackout électrique ! Cela permettrait aux multinationales et à leurs actionnaires de mettre autant de zéros qu’ils le désirent après la virgule.
Privatiser un pays comme le font la Grèce et la France par exemple, c’est jeter en pâture à une oligarchie assoiffée de pouvoir, d’argent et de sang comme cela est le cas en ce moment avec le mouvement « Gilets jaunes » des nations entières.
Il faut bien prendre conscience de ce qui lentement et sournoisement se déroule sous nos yeux égarés par des artifices savamment orchestrés ; il s’agit d’un asservissement mondialisé des populations au nom du néolibéralisme, ce rouleau compresseur sans âme qui ira jusqu’au bout, jusqu’à sa propre destruction tant qu’il aura une miette à se mettre sous la dent !
Un mal autodestructeur et absolu qui n’aura de cesse que d’enfler avant d’éclater !
À présent, il y a celles et ceux qui sont éveillés et qui lutent au péril de leur statut social et parfois même de leur vie comme c’est le cas avec les lanceurs d’alerte, il y a celles et ceux qui, satisfaits par leur sort ne regardent pas là où ça dérange et il y a celles et ceux que la dictature nourrit.
Un fleuron de la France en liquidation judiciaire éclaire ; cette imprimerie avait 400 ans !
L’imprimerie Arjowiggins, de Crèvecœur (cela ne s’invente pas) près de Jouy-sur-Morain (Seine-et- Marne), est en liquidation judiciaire. Un savoir-faire de 400 ans rayé d’un trait de plume par Bruno Le Maire… Notre patrimoine qui part en fumée, les ouvriers désespérés qui brûlent les rouleaux de papier à filigrane, les machines qui vont être vendues à l’étranger ou en Europe, les détenteurs d’un savoir unique qui vont se retrouver au chômage…
Et c’est un drame pour les 240 ouvriers, et les 500 autres emplois dépendant de l’imprimerie dans la région.
Mais c’est aussi un drame national puisque c’est de là que sortait le papier pour vos passeports, vos cartes grises… papier hautement sécurisé, anti-fraude. Et liquidation d’autant plus incompréhensible qu’il y avait, qu’il y a des clients assurés, le renouvellement de passeports, cartes grises etc. étant un puits sans fond. Le carnet de commandes était plein. D’autant que cette imprimerie fabrique le papier des billets pour pas mal d’autres pays ! Le papier-monnaie pour les billets d’Arabie saoudite et d’Israël, par exemple, sortait de Crèvecœur !
Dorénavant vos cartes grises seront… fausses puisque imprimées sur du vrai-faux papier, sans le filigrane historique. Et tellement faciles à imiter, histoire de nous voir noyés sous de faux passeports dorénavant fabriqués à l’étranger, en Espagne, par exemple !
Ce papier qui disparaît, c’est du papier très sensible, et la sécurité était intense, dans cette imprimerie, proche de la défense militaire. D’ailleurs, on n’entre pas dans cette imprimerie comme dans un moulin… il y a du grillage partout, c’est comme des installations militaires. Installation proche de l’installation d’une centrale nucléaire…
Pour Pierre Jovanovic, interrogé dans la vidéo ci-dessous par Martial Bild, ce n’est pas un hasard s’ils ont coulé cette imprimerie ; elle avait tout ce qu’il fallait pour imprimer, aussi, les nouveaux francs si la France décidait de sortir de la zone euro. Pour Jovanovic, en liquidant cette imprimerie, on supprime à la France toute possibilité de revenir en arrière. Je ne vois pas, comme Jovanovic, de rapport avec les européennes ; même si Macron subissait une défaite cuisante aux élections de mai prochain, cela ne changerait rien, il serait toujours président jusqu’en 2022, et cela n’amènerait en rien une sortie de la France de l’UE. Ce sont deux choses différentes. Mais il n’a pas tort sur le fond. La montée des populistes les inquiète tant qu’ils sont capables de pratiquer la politique de la terre brûlée préventivement, pour compliquer toute sortie de l’euro, dans 3 mois, 3 ans ou plus tard. Macron en est capable. Cela fait partie de ses obsessions, supprimer toute possibilité de sortir de l’UE et de l’euro.
Pierre Jovanovic nous fait remarquer une anomalie criante. Cette imprimerie, d’intérêt public s’il en est, n’a jamais été nationalisée ! Au contraire. Elle appartenait au groupe Sequana (banque Worms) qui l’avait vendue à un fonds d’investissement suisse qui avait promis d’investir, de mettre plusieurs millions d’euros sur la table, euros qui ne sont jamais arrivés… Or, l’État était devenu actionnaire majoritaire dans la banque Worms en 2012…
La liquidation judiciaire a été délibérément et formellement organisée par l’État français, par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie de Macron… une liquidation décidée et actée en 5 minutes. Du jamais vu de mémoire d’homme… Une liquidation, comme le rappelle Jovanovic, ça dure, on temporise, on commence par licencier, par chercher des solutions, ça peut durer des mois, voire des années. Dans le cas qui nous occupe, 5 minutes. Et que les services sociaux s’occupent des employés mis à la rue. Les caisses de l’imprimerie ont été soigneusement vidées avant que la liquidation ne soit annoncée…
Agnès Saal, haut fonctionnaire, jugée puis condamnée en 2015 pour détournement de fonds public avec 3 mois de prison avec sursis, 4’500 € d’amende, 3’000 € de dommages-intérêts ainsi que 6 mois de suspension.
Elle a été ensuite réintégrée puis promue. D’une part, on la nomme haut fonctionnaire de plus, on la nomme rétroactivement pour avoir une promotion financière qui élève son salaire à plus de 6’000 €, cela lui permettant de bénéficier d’une retraite plus élevée.
Cela démontre l’environnement d’Emmanuel Macron dans lequel de nombreuses personnes sont inquiétées puis ni vu, ni connu reviennent au pouvoir sur la pointe des pieds. C’est ce que l’on appelle la politique de l’ancien monde, celle des copains et des coquins.
Est-il nécessaire de rappeler que depuis le Traité de Maastricht en 1991, le financement de l’État par la banque de France a été interdit. La France comme tous les pays de la zone Euro doivent se financer auprès des banques privées avec des taux d’intérêts élevés. Pour rembourser les intérêts de cette dette, la France doit emprunter à nouveau, c’est le serpent qui se mord la queue.
Stéphane Guibert / Finalscape
Et pour rappel :
La dette : Ce qui fait marcher l’économie aujourd’hui, c’est la dette.
Comment cela marche-t-il ?
Vous demandez un crédit de 20’000 Euros à votre banque pour l’achat d’une voiture et votre banquier vous l’accorde ; comment cela fonctionne-t-il ?
Au fur et à mesure que le mouvement des Gilets jaunes progresse, les consciences se réveillent et les infos, (les vraies) font surface et circulent.
Pourquoi tant d’impunité vis à vis de la répression et des violences commises par les forces de l’ordre ?
Parce que depuis le 1er janvier 2017, le pouvoir judiciaire, l’un des trois pouvoirs est passé sous le contrôle du pouvoir exécutif, ce qui donne à ce dernier une totale impunité. Ce décret porte le numéro : 2016-1675.
Pourquoi les forces de l’ordre tuant des manifestants ne sont-elles pas inquiétées, jugés et condamnés par un tribunal ?
Parce que la peine de mort a été réinstaurée partout en Europe en cas d’émeutes ou d’insurrections.
Non ! Parce selon l’article 16 de la charte des droits de l’homme, un pays qui n’assure pas la séparation des trois pouvoirs n’a point de constitution et par définition, un pays n’ayant pas de constitution n’est pas une démocratie.
En France, nous parlons de monarchie ou de dictature « molle » mais pas de démocratie.
Ils sont des centaines, ces retraités laissés pour compte par la société et qui pour survivre doivent faire les poubelles.
Renée, (nom de substitution) qui pourrait être votre mère, votre grand-mère ou arrière grand-mère touche une retraite de 180 € par mois. Elle fait des poubelles publiques son supermarché. Elle y vient régulièrement se ravitailler pour manger et pour nourrir ses compagnons, les pigeons.
Cela jure avec le faste et le « bling-bling » que les élites toujours plus méprisantes du petit peuple exhibent sans complexe devant les caméras des médias complaisants.
Jusqu’où iront l’indécence, la provocation et l’injustice ?
Le 5 décembre 2016, Manuel Valls alors Premier ministre sous François Hollande a décrété placer l’autorité judiciaire (l’un des trois pouvoirs), sous le contrôle direct du pouvoir exécutif.
Il s’agit du décret portant le numéro : 2016-1675 qui a été appliqué à partir du 1 er janvier 2017.
“Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.”
Pour qu’une constitution soit légitime, il est indispensable que les trois pouvoirs soient séparés :
Le pouvoir exécutif Le pouvoir législatif Le pouvoir judiciaire
En plaçant le pouvoir judiciaire sous le contrôle du pouvoir exécutif, ce dernier jouit d’une totale impunité ; sans constitution, aucune élection ne peut être légitimée ni reconnue par la charte des droits de l’homme.
Par définition :
Un pays ne possédant pas de constitution n’a point le statut de démocratie.
La garde à vue de l’ancien boxeur professionnel Christophe Dettinger, a été prolongée mardi par le parquet de Paris. Il est soupçonné d’avoir agressé deux gendarmes samedi à Paris lors de «l’acte VIII» des «gilets jaunes».
À la décharge de l’inculpé, une manifestante témoigne que sans l’intervention de Christophe Dettinger au moment des faits elle serait probablement morte aujourd’hui.
C’est pendant le matraquage du témoin par un CRS lors de l’acte 8 des Gilets jaunes à Paris que l’ancien boxeur français serait intervenu d’où l’incident qui devait mener à son arrestation.
Si la justice suit son cours, une enquête devrait permettre de faire la lumière sur cette affaire et statuer à charge ou à décharge ; toutefois, rappelons que lors de la manifestation du premier mai 2018, il avait été reproché à Benalla de s’être substitué à la police en s’équipant du matériel des forces de l’ordre puis en matraquant violemment des manifestants. Bien qu’une enquête ait été diligentée, Benalla est toujours libre de ses mouvements et est même en possession de deux passeports diplomatiques.
La justice perd-elle la tête en cinquième république, ferait-elle deux poids et deux mesures ?
Faut-il rappeler que :
Le 5 décembre 2016, Manuel Valls alors Premier ministre sous François Hollande a décrété placer l’autorité judiciaire (l’un des trois pouvoirs), sous le contrôle direct du pouvoir exécutif.
L’article 16 de la charte des droits de l’homme stipule :
“Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.”
Pour qu’une constitution soit légitime, il est indispensable que les trois pouvoirs nécessaires à la démocratie soient séparés : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.
Le pouvoir judiciaire ne perd pas la tête, il est tout simplement sous la coupe du pouvoir exécutif ce qui lui permet de jouir d’une totale impunité.
Par définition, un pays n’ayant pas de constitution est une dictature.
Une vidéo vient entacher la version du Gilet jaune qui témoigne en faveur de Christophe Dettinger. Du coup, il devient difficile de se faire une opinion objective.