Manifestations en faveur du climat : Quand on veut le beurre et l’argent du beurre

Climat : Manifester c’est bien, contribuer concrètement à une amélioration serait encore mieux !

Tout le monde n’est pas à mettre dans le même panier mais si l’environnement et le climat partent en vrille aujourd’hui, soyons réalistes, c’est parce qu’une grande majorité d’entre nous y contribuent.

Plusieurs rassemblements se sont déroulés en Suisse dans le cadre d’une manifestation générale en faveur du climat qui se tiendra sur la Place Fédérale à Berne, le 15 mars.

Cette jeunesse qui exprime son inquiétude face aux enjeux climatiques de ces prochaines décennies fait chaud au cœur bien sûr mais combien d’entre eux sont-ils vraiment les acteurs d’une révolution verte et combien sont-ils à ne se priver d’aucun des plaisirs qui mettent à contribution notre environnement ? Voyages en avion, voiture dès 18 ans, prendre des bains moussants tous les jours, avoir des fringues au top même s’ils sont fabriqués à l’autre bout de la terre etc…

Cessons l’hypocrisie et le déni.

Un exemple anodin et pourtant : Aux abords des écoles de commerce de la ville de Genève, les élèves qui prennent le bus pour rentrer chez eux ont à disposition des arrêts équipés de poubelles et de cendriers régulièrement vidés. Bien que les cendriers soient à portée de main, il est très fréquent de voir les élèves expulser leurs mégot dans la nature.

Ce sont par ces petits gestes qui peuvent faire toute la différence que l’on commence à devenir acteur de son avenir et de celui de la planète et pas forcément en faisant du bruit lors de manifestations.

Stéphane Guibert / Finalscape

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

 

Loading

Histoire Suisse : Quand l’armée tirait à balles réelles sur des manifestants

Il y a 86 ans, de jeunes recrues faisant face à une manifestation contre le fascisme à Plainpalais ouvraient le feu. Treize morts et 65 blessés. Retour sur une tranche tragique de l’histoire romande.

L’histoire se répète inlassablement. Alors qu’aujourd’hui les Gilets jaunes français se font méchamment malmener par les forces de l’ordre, en 1932, Genève était la proie d’une violente répression qui devait se solder par de nombreux blessés et des morts.

Pour que l’on se souvienne :

Stéphane Guibert / Finalscape

Loading

Suisse : L’élu PDC croyait chatter avec une ado, il a été piégé

Un membre du Grand Conseil saint-gallois a été condamné pour avoir chatté avec une présumée mineure et lui avoir demandé des photos d’elle nue. En réalité, il s’agissait d’un enquêteur de la police.

«J’ai fait une grosse erreur et voudrais bien revenir en arrière. Mais c’est impossible. Toute cette affaire est très embarrassante.» Contacté lundi par «20 Minuten», Michael Hugentobler, élu PDC au Grand Conseil saint-gallois, dit regretter au plus haut point ce qu’il a fait en février 2017.

Le politicien vient en effet d’être condamné par ordonnance pénale pour avoir chatté avec une dénommée Sara, qui lui a dit dès le départ qu’elle était âgée de 13 ans. Cela ne l’a pas empêché de lui poser toute une série de questions intimes. Il a notamment voulu savoir si elle avait déjà vu un homme nu. Ensuite, il a allumé sa webcam et s’est touché avant de lui demander si ça lui plaisait. Mais Michael Hugentobler n’en est pas resté là. Il lui a aussi demandé de se caresser à son tour et de lui faire parvenir des photos d’elle nue. Ce que le politicien ignorait, c’est que Sara était en réalité un enquêteur de la police.

«C’est intolérable et impardonnable»

Michael Hugentobler est enseignant d’école primaire et secondaire de formation. Il travaillait encore en tant que prof jusqu’en juillet 2017. L’Alémanique de 37 ans a été condamné à une peine pécuniaire de 180 jours-amende à 100 francs ainsi qu’à une amende de 3600 francs pour tentatives d’actes d’ordre sexuel avec un enfant et pornographie. Le jugement est entré en force en décembre dernier.

Michael Hugentobler a expliqué lundi à nos confrères qu’il allait démissionner de toutes ses fonctions. Le vice-président du PDC saint-gallois, Andreas Widmer, affirme: «Nous sommes très déçus. Nous condamnons ce qu’il a fait au plus haut point. C’est intolérable et impardonnable. Nous saluons le fait qu’il démissionne de toutes ses fonctions. S’il ne l’avait pas fait lui-même, nous l’aurions exclu du parti.»

Loading

Suisse & Pédocriminalité : Des images diffusées via un serveur de la Confédération

Source de l’image

Le FBI a découvert des photos d’enfants nus sur un serveur de la Confédération. Mais au lieu d’enquêter, les autorités se disputent depuis plus de huit mois pour savoir qui se charge du dossier…

Note de la rédaction : « Que vient faire le FBI sur les serveurs de la Confédération Suisse ? »

(…) L’Office fédéral de la police (Fedpol) a reçu en avril dernier un signalement du FBI concernant un cas présumé de pédopornographie. L’enquête des autorités suisses a révélé qu’une personne avait téléchargé des photos montrant des enfants nus et des actes d’ordre sexuel avec des enfants sur un serveur de l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication, écrit ce lundi le «Tages-Anzeiger». Le suspect est un employé du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en Italie, révèlent le quotidien alémanique et «24 heures» dans leur édition de lundi.

Plus de huit mois plus tard, le dossier en est quasiment au même stade. En cause: de longs débats entre les enquêteurs de la Confédération et ceux du canton de Berne pour savoir qui doit se charger de l’affaire. Le Tribunal pénal fédéral (TPF) a finalement décidé le 4 décembre dernier d’attribuer le cas aux autorités cantonales bernoises.

Toujours en fonction

Or, malgré cette décision en justice, aucune procédure pénale n’a encore été engagée à ce jour. Les autorités de poursuite pénale du canton de Berne se disputent en effet désormais pour savoir lequel de ses services se chargera du dossier.

Selon plusieurs sources émanant du DFAE, l’employé soupçonné occupe actuellement toujours son poste. On ignore s’il sait qu’il est dans le viseur de la justice. À l’heure actuelle, rappelle le «Tages-Anzeiger», il est nécessaire de respecter la présomption d’innocence.

Tolérance zéro

Contacté par le «Tages-Anzeiger» et par «24 heures», Tilman Renz, port-parole du DFAE, affirme: «Le DFAE a été informé d’un cas présumé pouvant correspondre à l’affaire jugée par le TPF. Cependant, le DFAE ne sait pas s’il s’agit bien du cas en question, car il n’est pas informé de cette affaire.» Si une procédure pénale devait bel et bien être engagée sur des soupçons fondés, le DFAE promet qu’il prendrait des mesures en conséquence. Il dit ne tolérer aucun comportement criminel de la part de ses employés.

Crédit audio : Radio Télévision Suisse

 

Loading

Internet : « Les réseaux sociaux sont devenus le caniveau des bassesses humaines »

Le journaliste d’opinion Philippe Barraud a décidé de mettre un terme à son site « commentaires.com« . En cause, des comportements et des propos en ligne qu’il estime être devenus hors de contrôle.

Pour l’ancien rédacteur en chef de la Gazette de Lausanne, les réseaux sociaux « auraient pu être quelque chose de merveilleux, de constructif et d’intéressant » mais « ils sont devenus une sorte de caniveau qui canalise toutes les bassesses humaines ».

Pour lui, son site représente un bon exemple du phénomène: « Pendant de nombreuses années, j’ai eu des gens qui ouvraient le débat, discutaient, parce qu’on publiait leur nom et qu’ils devaient s’identifier. Ça se passait très bien et c’était très intéressant. Petit à petit, ce débat s’est fané et a été remplacé par des torrents d’insultes de la fachosphère qui n’entraient pas en matière sur les sujets que je traitais mais qui simplement me couvraient d’insultes », regrette-t-il.

Fin de l’anonymat sur internet ?

Pour celui qui a également travaillé pour L’Hebdo, ce résultat est en grande partie dû au manque d’éthique des grands acteurs de ces médias que sont Facebook, Instagram ou encore Twitter.

Pour répondre à cette problématique, le journaliste appelle à la fin de l’anonymat dans la prise de parole sur internet: « Je plaide pour qu’on mette en place des règles simples. Celles qui s’appliquent aux médias en Suisse, qu’ils soient électroniques ou imprimés. Il y a des règles très simples: on ne peut pas écrire de lettres anonymes, on ne peut pas insulter les gens impunément et l’on doit répondre devant la justice et donner un droit de réponse si nécessaire. »

« On refuse le travail des journalistes »

Interrogé sur le mouvement des « gilets jaunes » et sur le rapport que celui-ci entretient avec la presse, Philippe Barraud estime qu’actuellement « on refuse le travail des journalistes » car ceux-ci « ne font pas exactement ce que voudraient les gens (…), ces mouvements sociaux ne veulent pas qu’il y ait des gens, en face d’eux, qui aient l’esprit critique ».

Propos recueillis par David Berger

Adapation web: Céline Brichet/ther

Source & crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Histoire Suisse : La fosse aux ours de Berne

La ville de Berne a été fondée en l’année 1191 par Berthold V de Zähringen. La ville devait ainsi que le dit la légende, recevoir le nom du premier animal qui serait attrapé dans la forêt. Et ce fut un ours (anc. allem « ber »). La ville fut donc baptisée Berne (allem. « Bern »). Les armes originales de Berne représentent un ours noir sur écu blanc.

Gruss aus Bern…

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Gilets jaunes en Suisse : Pour une autre humanité

Bien que le mouvement des Gilets jaunes en Suisse soit moins mobilisateur que chez nos voisins Français, il est porteur d’un message fort et puissant.

Ce mouvement inédit fait tache d’huile puisqu’il serait présent dans 22 pays et pas seulement en Europe.

« Ce mouvement va s’intensifier et perdurer. Nous sommes dans un système qui arrive en bout de course et qui laisse trop de malheureux au bord de la route. Les gens ont senti qu’il se passait un changement au niveau mondial. Les Suisses ont refusé l’initiative sur le revenu de base universel mais ça sera remis sur le tapis. Nous ne revendiquons pas un changement de politique mais un changement de système. »

G.S / FINALSCAPE

Loading

La Suisse, un pays au-dessus de tout soupçon ?

Pour le passage à la nouvelle année, la RTS nous dresse un petit bilan des affaires qui ont défrayé la chronique en Suisse lors de cette année qui s’achève. Pour l’observateur extérieur, nul doute que la Suisse, ce petit pays qui fait tache au milieu d’une Europe de plus en plus décriée par sa population, n’est pas exempte de scandales politico-financiers.

Alors la Suisse, un pays au-dessus de tout soupçon ?

Stéphane Guibert / Finalscape

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Loading

Suisse : Pendant qu’en France la police casse du manifestant, à Genève elle chante “Imagine” de John Lennon

Petite piqûre de rappel :

Pendant qu’en France la police casse du manifestant, à Genève elle chante “Imagine” de John Lennon

Pure moment de bonheur et insolite en même temps, c’est en gare de Cornavin à Genève, qu’un policier ce met au piano pour le plus grand plaisir des badauds.

Stéphane Guibert / Finalscape

Loading