Environnement : Quand la nature se fait la malle

En France les oiseaux disparaissent à vitesse grand V. Depuis une trentaine d’années, on a perdu un tiers des oiseaux des champs de nos campagnes.

On retrouve également ce phénomène dans les milieux forestiers, dans les milieux bâtis, mais il est beaucoup plus marqué en milieu agricole.

Chaque année, les populations d’alouettes diminuent de près de 2% et 30% des hirondelles ont disparu en 30 ans. Ce phénomène ne se limite pas à la France : Depuis les années 1980 l’Europe a perdu 421 millions de ses oiseaux.

On arrive à relier ce déclin d’oiseaux des campagnes avec l’intensification de l’agriculture qui se traduit par plein de phénomènes différents. Depuis plusieurs décennies, c’est l’augmentation de la taille des parcelles, la disparition des prairies permanentes, l’utilisation de pesticides…

Faisant partie du régime alimentaire de plusieurs oiseaux, le déclin des insectes accélère ce processus. Premières cibles des pesticides, en Allemagne, les insectes volants ont perdu 75% de leur biomasse depuis les années 1990. Aujourd’hui, 40% des espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction à l’échelle mondiale.

En 50 ans, nous avons perdu entre 30 et 50% de la matière organique de nos sols.

On dit souvent que c’est à la fin de la seconde guerre mondiale qu’il a fallu nourrir la population avec peu de bras et qu’il a fallu mettre en œuvre de gros moyens pour y parvenir d’où l’arrivée de puissants tracteurs etc… Ce sont des idées reçues car le dernier ticket de rationnement a été imprimé en 1948 alors que le boum de l’industrialisation de l’agriculture a débuté dans les années 1960 et c’est à partir de ce moment qu’une relance dynamique de l’économie est mise en œuvre.

A terme le problème c’est concrétisé dans la manière de procéder.

Pour faire passer des machines dans les champs il faut enlever les haies et de cause à effet, les insectes qui allaient sur les haies se sont rabattus dans les cultures sur lesquelles des cocktails d’insecticides sont pulvérises pour les en protéger. La vie étant ainsi détruite, il a fallu fertiliser artificiellement.

Nous nous trouvons confrontés à une fuite en avant qui perdure depuis plus d’un demi siècle et qui se soldera par la sixième extinction massive de la planète, à savoir, la nôtre. Reste à savoir ce qu’il nous reste en temps pour rattraper les erreurs cumulées depuis 50 ans et si le temps qui nous est imparti est suffisant.

Sources :

>>>Brut Nature<<<
>>>Claude et Lydia Bourguignon<<<

 

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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Science & Vie : Conserver les semences anciennes du Guatemala avec Pain pour le prochain

Les semences locales des Indiens d’Amérique latine sont souvent plus résistantes que les graines importées. Pourtant les autochtones doivent lutter pour les conserver et pouvoir les utiliser. Un combat mené avec le soutien de Pain pour le prochain. Reportage au Guatemala :

Hans Haldimann.

Ces indiens d’Amérique latine lutent farouchement et avec succès contre l’invasion des OGM, des pesticides, fongicides et herbicides imposés par des monstres comme Monsanto. Ce sont ses petits résistants à l’agroalimentaire mondialiste qu’il faut absolument soutenir et protéger contre notre consumérisme démesuré. (ndlr.)

Source : Radio Télévision Suisse

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Environnement : L’homme monétisera sa propre extinction et le Qatar en est un exemple

La « guerre du sable » est déclarée.

Sous l’effet du boom de la construction, les besoins en sable sont de plus en plus énormes. Le pillage du sable marin menace les côtes et les plages de nombreux pays. Et la France n’est pas épargnée !

Les extractions de sable marin menacent-elles nos plages et notre littoral ?

Le sable est la seconde ressource naturelle la plus consommée après l’eau : l’humanité en avale 15 milliards de tonnes chaque année. On s’en sert pour le béton, les terres agricoles ou les puces électroniques. On en consomme tellement que, dans certaines régions du monde, les plages reculent, voire disparaissent. En France, les demandes de permis pour aspirer du sable au large des côtes se multiplient. Dans la baie de Lannion, en Bretagne, un projet d’extraction est vivement contesté et fait peser un risque sur le littoral et la biodiversité. Pourtant, des alternatives existent.

Y aura-t-il bientôt des navires aspirateurs de sable au large de Lannion, dans le Nord de la Bretagne ? Le Peuple des dunes, un collectif qui lutte contre ce projet d’extraction depuis près de cinq ans et réunit pêcheurs, plaisanciers, professionnels du tourisme, élus et associations écologistes, espère bien que non. La menace, pourtant, se précise. En septembre 2015, le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l’Économie Emmanuel Macron ont accordé la « concession de la Pointe d’Armor » à la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), société extractrice membre du groupe international Roullier. Deux mois plus tard, le préfet signait les arrêtés autorisant le début des travaux [1]. La contestation de l’accord de concession devant le Conseil d’État pourrait retarder le lancement de l’extraction. Mais,« à compter de 2016, le pompage du sable risque de commencer à tout moment », craint Odile Guérin, géologue et élue de Trébeurden, l’une des treize communes concernées par le projet.

Pour extraire du sable de mer d’une « dune sous-marine », un bateau avançant à faible vitesse (entre 2 et 4 km/h) traîne une élinde – sorte de tuyau d’aspirateur géant. Le sable aspiré est recraché sur le pont. Une partie de l’eau est aussitôt rejetée à la mer. Au fond de l’eau, là où passe l’élinde, se forme un nuage de sable que l’on qualifie de « turbide ». C’est la première source d’inquiétude des opposants au projet de la CAN. « La turbidité assombrit l’eau, indique Odile Guérin. Le sable soulevé par l’élinde va aller se déposer bien au-delà de la zone d’extraction, ce qui risque de tuer la végétation. » Autre souci : la dune est une zone de reproduction et de refuge pour les lançons, de tout petits poissons qui forment le début de la chaîne alimentaire. « C’est un vrai problème pour les pêcheurs. Sans parler de tous les petits organismes qui seront déchiquetés par l’élinde avant d’être remis à l’eau. »

Des besoins pour l’agriculture intensive

Située à moins de dix kilomètres de la côte, à une quarantaine de mètres de profondeur, la dune sous-marine sur laquelle lorgne la CAN est composée d’une accumulation de débris de coquilles, que l’on appelle « sable coquillier ». On l’utilise dans l’agriculture pour désacidifier les terres. « Avant, pour amender les sols trop acides, on se servait d’une algue : le maërl, rapporte Patrice Desclaud membre du collectif Peuple des dunes. Mais c’est désormais une espèce protégée, on se tourne donc vers le sable. Ce besoin est lié à l’agriculture intensive : les amendements azotés – et notamment les déjections animales – acidifient beaucoup les sols [2]. » La CAN exploite déjà trois autres gisements au large de la Bretagne, avec un volume extrait de 208 000 mètres cubes par an au total. Au large de Lannion, l’entreprise envisageait de pomper jusqu’à 400 000 mètres cubes par an.

Les besoins agricoles ne justifient pas à eux seuls les aspirations de sable au large des côtes. Fabrication du verre, élaboration de cosmétiques et de détergents, rechargement des plages, fracturation hydraulique : le sable sert à une multitude d’activités. Il contient en plus divers minéraux stratégiques tels que le silicium, le titane ou le thorium, à la base de nombreux micro-processeurs. Le sable sert aussi au secteur des bâtiments et travaux publics : fondations, pavement et revêtement des routes, voies ferrées, digues, bétons.

20 kilos de granulats par Français et par jour

Chaque année, la France consomme 450 millions de tonnes de granulats – sable et graviers – pour satisfaire ses besoins de construction. Cela représente sept tonnes par an pour chaque habitant, soit 20 kilos par jour ! Plus ou moins concassés selon leur usage, ces granulats sont principalement issus des carrières terrestres : 200 millions de tonnes en sortent chaque année. Seconde origine : les berges et anciens lits de rivières d’où l’on tire plus de 100 millions de tonnes de sable alluvionnaire chaque année. Viennent ensuite le recyclage (déchets issus du secteur de la déconstruction notamment), puis la mer, qui fournit actuellement 7 millions de tonnes de granulats par an [3].

« La part de granulats marins reste marginale en France », commente Eric Chaumillon, professeur en géologie marine à l’université de La Rochelle et chercheur au CNRS. Elle est bien moindre que chez les champions européens de cette discipline : la Grande-Bretagne (20 millions de tonnes) et la zone Belgique-Pays-Bas (45 millions de tonnes). Dans ces régions, « les ressources à terre sont limitées ou épuisées, il existe une pression environnementale forte sur les carrières et une forte consommation », remarque Eric Chaumillon. La France, quadrillée par de nombreuses carrières, n’est pas dans la même situation. Mais l’épuisement des ressources terrestres et l’opposition croissante des riverains compliquent leurs ouvertures et agrandissements.

Les grands bétonneurs investissent la mer

Face à ces difficultés, les ressources marines sont-elles une solution ? « Les granulats marins, c’est à peine 2 % de la production nationale, remarque Mathieu Hiblot, de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG), et c’est une production qui n’a pas tendance à se développer. » Du côté de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), le son de cloche est un peu différent : « Cette réserve est de plus en plus sollicitée. Déjà, des demandes de permis de recherche de grande ampleur, sur des surfaces de 400 kilomètres carrés environ, sont déposées, laissant augurer une augmentation de la production de matériaux d’origine marine », mentionne un article de deux chercheuses de l’institut, paru en octobre 2013. Dans la Manche, six nouveaux titres miniers ont été accordés entre 2011 et 2013, avec des autorisations d’extraction qui courent jusqu’en 2043.

Parmi les groupements d’intérêt économique qui ont obtenu ces titres miniers, on retrouve de grands bétonneurs français comme Vinci ou Lafarge, ainsi que l’italien Italcementi ou le mexicain Cemex. Sur la façade atlantique, interviennent GSM, filiale du groupe Italcementi, ou encore Colas, filiale de Bouygues, en charge de la construction de routes et de la fabrication du béton. « Pour les régions situées à proximité de la côte, les gisements de granulats marins sont indispensables, concède un fonctionnaire du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. La Bretagne, la Loire-Atlantique, le Poitou-Charentes, déficitaires en granulats terrestres, sont des territoires attractifs, où la demande en béton est supérieure à la moyenne nationale (exceptée l’Île-de- France). »

Des études d’impact bâclées ?

Quels sont les risques pour les milieux marins ? L’UNPG assure que, « au bout de trois à cinq ans environ, la situation est à peu près revenue à l’état initial. Dans certains lieux, on a constaté un enrichissement de la biodiversité après dragage, l’évolution du milieu naturel ayant été propice à de nouvelles espèces. » L’Ifremer est un peu moins enthousiaste : « L’exploitation du fond de la mer, quels que soient son objectif et les précautions prises, entraîne des modifications temporaires ou permanentes du milieu marin. Ce système est complexe, et l’interdépendance des compartiments liquide, solide et vivant est telle que la modification de l’un d’eux peut entraîner une évolution irréversible du milieu. »

L’étude d’impact que les entreprises doivent fournir quand elles déposent leur demande d’extraction est censée évaluer les risques pour le milieu et pour les activités économiques qui en dépendent. « Chez nous, elle a été bâclée, estime Odile Guérin. Elle a été faite trop rapidement et aucun état initial n’a été réalisé, alors qu’il est normalement obligatoire. » Qu’en pense la CAN ? Elle n’a pas répondu à nos questions. « L’entreprise n’a pas été transparente du tout, à aucun moment, ajoute Odile Guérin. Même les élus ont été prévenus du projet par voie de presse ! » Les citoyens de la baie de Lannion regrettent aussi de n’avoir pas été mieux entendus au cours de l’enquête publique. « La population a massivement participé à l’enquête publique, et plus de 99 % des avis étaient négatifs. Les treize communes concernées ont toutes dit qu’elles ne voulaient pas du projet. La communauté d’agglo a aussi dit non. Résultat ? Le commissaire enquêteur donne un avis favorable. À quoi ça sert de consulter la population si on ne tient pas compte de ce qu’elle demande ? »

Menaces pour les plages ?

Y a-t-il, au large de Lannion ou ailleurs en France, une menace de disparition des plages, comme le craignent certains riverains, élus ou professionnels du tourisme ? « Il y a beaucoup d’incertitude sur ce point, chaque côte et avant-côte ayant ses propres caractéristiques, souligne Eric Chaumillon. Une analyse spécifique doit être conduite sur chaque site d’extraction potentiel, en prenant en compte la profondeur d’eau, la distance à la côte, la distribution des bancs de sable, l’exposition de la côte, le climat des vagues, les courants de marée et le marnage, la direction et l’amplitude des tempêtes, la réfraction et la réflexion des vagues, la nature sédimentaire des fonds marins. » Les études d’impact qui accompagnent les demandes d’autorisation d’extraction tiennent-elles compte de ces différents paramètres ? Pas toujours, si l’on en croit les conclusions de l’enquête publique menée dans l’estuaire de la Gironde, où le groupe Italcementi aimerait aspirer quelque 400 000 mètres cubes de sable chaque année.

Dans les scénarios étudiés par l’étude d’impact, le coefficient de marée le plus important pris en compte est 95, loin des situations critiques que connait fréquemment la région, avec des coefficients supérieurs à 100. Idem pour la houle, qui a été sous-estimée. « Le problème, selon Eric Chaumillon, c’est le cumul de pressions, avec des régions dans lesquelles on a construit trop près des côtes, et où il y a des tempêtes de plus en plus régulières. Extraire du sable dans ces endroits n’est pas forcément bienvenu même si les quantités prélevées sont faibles au regard des stocks disponibles. »

Ailleurs dans le monde, les prélèvements de sable marin sont tels que des îles disparaissent, et que les plages sont avalées par les flots. Sorti en 2013, le documentaire de Denis Delestrac Le sable, enquête sur une disparition dresse un panorama de ces problèmes que l’auteur attribue en grande partie aux ponctions sauvages effectuées pour approvisionner le secteur du BTP, notamment en Asie et dans la péninsule Arabique [4]. Les entreprises françaises qui interviennent dans ces parties du monde parviennent-elles à échapper à ce trafic ? D ’où vient le sable des usines des centrales à béton que Lafarge détient en Chine ? Comment Vinci et Bouygues s’approvisionnent-elles en granulats pour la construction des infrastructures de la Coupe du monde 2022 au Qatar ? Aucune de ces entreprises n’a donné suite aux sollicitations de Basta ! sur ces questions. La situation française n’a « rien à voir » avec ces régions du monde où l’on pille du sable directement sur les plages, ou à proximité immédiate de la côte, estime Eric Chaumillon. Mais « il faut rester prudent, le système côtier français étant globalement déficitaire ».

Du recyclage plutôt que le pillage de ressources marines ?

Existe-t-il des alternatives à cette extraction massive de sable ? Selon les professionnels du granulat, l’avenir n’est pas en mer, mais sur les plateformes de recyclage. Chaque année, 100 millions de tonnes de granulats sont récupérées sur les chantiers de déconstruction du BTP. L’essentiel de ces gravats sert aux sous-couches des routes. Mais des recherches sont menées pour tâcher de refaire du béton à partir de ces déchets. Lancé il y a cinq ans, le programme Recybéton a permis de conclure que « les granulats extraits de béton recyclé présentent un vrai intérêt technique, en plus de l’évident intérêt environnemental », indique François Jacquemot, pilote des travaux de recherches sur les bétons à plus faibles impacts environnementaux au Centre d’études et de recherche de l’industrie du béton (Cerib). Problème : l’absence d’intérêt économique. « Les granulats recyclés ne sont pas moins chers que les granulats neufs. Ce n’est pas incitatif. » Une entreprise comme Lafarge, deuxième producteur mondial de granulats et quatrième producteur de béton prêt à l’emploi, ambitionne de fabriquer 20 % de son béton avec des matériaux réutilisés ou recyclés. Mais pour le moment, elle en est à 0,3 %, et reconnaît que le déploiement à grande échelle « reste un challenge » [5].

Grand consommateur de granulats via son activité de BTP et de construction de routes, le secteur public n’est pas particulièrement exemplaire. Les cahiers des charges exigeant un minimum de béton recyclé ou imposant des bâtiments dans lesquels on peut facilement récupérer le béton en fin de vie, n’existent pas ! « Il pourrait aussi y avoir des incitations financières via la taxe sur la partie décharge des chantiers de déconstruction, afin d’encourager à s’orienter vers le recyclage », souligne François Jacquemot. « Il y a un vrai travail de sensibilisation à mener du côté des maîtres d’ouvrage, qui pensent trop souvent que le béton recyclé est de moins bonne qualité », complète Mathieu Hiblot. « Il faudrait aussi revoir certaines normes de conctruction qui freinent voire empêchent l’utilisation de béton recyclé. »

Côté alternatives, il y a aussi les constructions qui se passent de béton. La terre, le bois et la paille sont des matériaux qui ont largement fait leurs preuves et qui présentent des bilans environnementaux bien meilleurs que le béton. Quelques maîtres d’ouvrages publics se sont lancés dans ce type de constructions, mais ils sont encore trop peu nombreux. Pour réduire la pression sur les granulats, il faudrait que les matériaux bio-sourcés cessent d’être ignorés dans les écoles spécialisées – IUT, CFA, écoles d’ingénieurs et d’architecture. On pourrait enfin, comme le suggère l’un des interlocuteurs du documentaire de Denis Delestrac, « oublier notre manie du gigantisme » – qui nous fait construire de plus en plus d’autoroutes, de barrages gigantesques, de tours toujours plus hautes – « pour retourner vers des modes de vie plus simples ».

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Environnement & Écologie : Une bouteille bio dégradable fabriquée avec des algues

Une bouteille qui se décompose aussitôt vide c’est possible ; fabriquée à base d’algues, cette bouteille peut, à l’instar du plastique issu du pétrole s’autodétruire rapidement et ainsi contribuer à la protection de l’environnement.

Un portefeuille très vaste en matière d’innovations écologiques existe. Faut-il pour autant avoir envie que les choses changent.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Environnement : Des lombrics pour épurer les eaux usées d’un immeuble genevois


Le circuit d’épuration de l’eau dans cet immeuble genevois. [DR – RTS]

Pour la première fois, un système de « lombri-compostage » est installé dans un immeuble à Genève. Des milliers de lombrics absorbent les eaux usées et les recyclent en eau, sels minéraux et chaleur.

Déjà testé par le passé dans des maisons individuelles, ce système innovant a été installé sous la terrasse d’un immeuble coopératif de 38 logements. Un système de bacs de paille qui voit s’activer 300 kg de lombrics en permanence.

Pour permettre au concept de fonctionner, le bâtiment a été divisé en deux circuits: un circuit pour les « eaux grises » et un pour les « eaux noires ». « Les eaux noires, ce sont les WC, les chasses d’eau, l’urine et les papiers », explique dans le 19h30 de la RTS l’architecte Stéphane Fuchs. « Et les eaux grises, ce sont surtout les cuisines, les buanderies et les douches. »

Sous la terrasse, deux filtres végétaux remplis de vers font office de station d’épuration des eaux – un pour les « eaux grises », l’autre pour les « eaux noires ». L’eau passe par un amas de gravier, puis, une fois épurée, est récupérée dans une citerne. Elle est alors réinjectée dans le circuit pour l’arrosage et l’eau des toilettes, alors que le surplus part dans le réseau public.

Des produits inoffensifs pour les lombrics

Ce concept pionnier basé sur le « lombriccompostage » implique au quotidien l’usage de produits inoffensifs pour les vers de terre par les résidents de l’immeuble.

« Nous utilisons des produits biodégradables que nous achetons en gros, ce qui nous permet en mutualisant les commandes d’avoir des produits de meilleure qualité que les produits classiques », raconte Olivier, habitant de l’immeuble.

Ce projet a nécessité un investissement d’environ 300’000 francs, financé par les résidents. La qualité de l’eau est régulièrement contrôlée pour correspondre aux normes du canton. D’autres projets similaires sont actuellement à l’étude à Genève.

Source : Radio Télévision Suisse

 

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Environnement : Si on continue comme ça, il n’y aura plus d’enfants !

« Si on continue comme ça, il n’y aura plus d’enfants ! On ne laissera aucune planète à personne parce que de la façon dont on s’y prend à tout détruire, à tout tuer, les générations futures, je ne sais pas du tout quelle va être leur chance. »

C’est sur ce constat quelque peu défaitiste mais oh combien réaliste que Pierre Rabhi nous dévoile son opinion sur l’avenir de notre maison, la terre.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Environnement : La terre se meurt, la faute au labour intensif.

Consternant, alarmant et les mots sont faibles. Suite à de fortes pluies orageuses dans le Finistère, la terre d’un champ a dévalé une pente et a terminé sa course de l’autre côté d’une route.

La coupable : l’érosion, la disparition de terre fertile. C’est tout le capital de l’agriculteur qui n’aura plus que les yeux pour pleurer, qui va finir dans le ruisseau. Il faut incriminer une pratique ancestrale, le labour, le travail du sol avant de semer. Dans un champ qui est labouré chaque année, la terre devient boueuse, l’eau ne s’infiltre pas et les cultures pousseront difficilement. Dans un champ qui n’est pas labouré, la terre est grumeleuse et reste fertile ce qui est malheureusement de plus en plus rare sur toute la planète.

Pour pousser, une plante a besoin de minéraux issus des roches mais aussi de matière organique qui sont des résidus de végétaux et de racines en décomposition. Les vers de terre les consomment et les transforment en nourriture indispensable pour cultiver. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en 1950, sur une parcelle d’un hectare (1’000 mètres carrés), on recensait plus de 2 tonnes de vers de terre alors qu’aujourd’hui pour la même parcelle on en compte moins de 100 kilos.

« Nous essayons de maintenir des plantes vivantes qui ne demandent qu’à mourir tellement elles sont malades. »

Lydia et Claude Bourguignon sont d’anciens chercheurs auprès de l’INRA  l’institut qui les avait licenciés  après leurs révélations sur la qualité préoccupante de la terre un peut partout en Europe. Ils ce sont mis ensuite à leur compte en créant LAMS (Laboratoire d’analyse microbiologique des sols).

Ce qui fait froid dans le dos après avoir visionné ce document, c’est que l’on se rend compte qu’en l’espace de 40 ans, notre façon de nous alimenter a fondamentalement changé et que nous n’avons pas encore assez de recul pour savoir quelles en seront les retombées sur les générations à venir.

 

L’homme, toujours en quête de plus de profits ne se soucie guère de son environnement et dans son élan irréfléchi ne se rend pas compte qu’il fait partie intégrante de cette grande dame qu’est mère nature. Simplement, le jour où elle aura décidé de se débarrasser du cancer qui la ronge c’est à dire nous, un revers de main lui suffira.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Économie verte : 37 litres d’eau potable au quotidien où que vous vous trouviez sur la planète, c’est possible !

A quand une économie verte ? A quand une symbiose entre l’humain et son environnement ? A quand cette prise de conscience collective pour l’avènement du monde que nous méritons ?

Pour rappel :

Voici un appareil avec lequel vous pouvez survivre quel que soit l’endroit où vous vous trouvez sur la planète.

Le Waterseer se plante dans n’importe quel sol et vous procure plus de 30 litres d’eau potable chaque jour.

Qu’attendons-nous pour éradiquer la famine dans le monde ?

Cette invention révolutionnaire fait partie d’un vaste portefeuilles d’idées génialissimes qui si elles étaient mises en pratique, révolutionnerait notre mode de vie.

Je vous le demande….

Qu’attendons-nous pour vivre ?

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Waterseer: La turbine qui sauvera peut-être l’humanité

Water Seer, l’éolienne qui transforme le vent en eau !

Avez-vous vu le fabuleux documentaire Demain ? Si ça n’est pas le cas, je vous conseille d’y remédier rapidement. Celui-ci nous montre que des solutions concrètes existent face aux défis auxquels l’humanité est confrontée.

Refusant de succomber au fatalisme, certains agissent positivement afin d’assurer un avenir décent aux générations futures.

L’invention que je vais vous présenter aujourd’hui s’inscrit exactement dans cette dynamique.

Ingénieuse, écologique, durable et humaniste, elle pourrait sauver des millions de personnes qui manquent d’eau au quotidien.

A titre d’exemple, 9000 personnes périssent chaque jour des suites d’un manque d’eau potable. L’UNICEF estime qu’environ 2000 enfants de moins de cinq ans meurent au quotidien de maladies diarrhéiques dans le monde entier. 1800 de ces décès sont directement liés à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène.

A l’échelle planétaire, ils sont environ 1,2 milliard à survivre dans des zones en pénurie d’eau.

L’enjeu de disposer de sources d’eau propre est donc crucial pour de nombreuses populations à travers le monde.

Recycler l’air ambiant en eau potable !

J’avais déjà parlé ici de l’Eliodomestico, qui transforme l’eau de mer en eau potable via un ingénieux système de filtration par condensation.

Le Water Seer fonctionne un peu sur le même principe, mais sa conception en fait une solution encore plus universelle. En effet, celui-ci récupère le précieux liquide directement depuis l’atmosphère !

Le projet a été développé conjointement par la société américaine VICI-Labs et ses partenaires, l’Université de Berkeley et la National Peace Corps Association.

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Environnement : Je t’aime moi non plus, Nicolas Hulot tranche en faveur de l’un de ses mécènes

Plage de La Baule : NicolasHulot tranche en faveur de Veolia, mécène de l’une de ses fondations.

Depuis l’attribution de la gestion de la plage de La Baule au géant français des déchets et de l’eau, les commerçants dénoncent l’augmentation de la redevance. Nicolas Hulot a décidé toutefois de confirmer la concession de Veolia.

Le 23 août 2017, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot s’est dit opposé à la remise en cause de la concession de la plage de La Baule (Loire-Atlantique) à Veolia, en raison notamment des pénalités financières que cela impliquerait.

Or, en consultant le site de la Fondation pour la nature et l’homme (ex-Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme), créée précisément par l’ancien animateur et producteur télévisé, il apparaît que le géant français de la gestion de l’eau et des déchets figure parmi les mécènes. De quoi jeter un doute sur l’impartialité de la décision du ministre.

Source :

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Brigitte Bardot : « Nicolas Hulot est un vendu et un lâche ! »

Nicolas Hulot que tous les amis de la nature croyaient acquis à leurs causes déchantent de jour en jour depuis son accession au sein du gouvernement français.

Après le quiproquo entre la géo-ingenierie et la théorie des chemtrails, voici que « BB » lui lance un singlant message suite à la réintroduction dans l’hexagone, de la chasse aux loups et aux sangliers.

Stéphane Guibert

Brigitte Bardot s’est trouvé un nouveau gibier à abattre : Nicolas Hulot, le tout nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, longtemps compagnon de route des défenseurs de l’environnement et de la cause animale. « Hulot est un vendu et un lâche ! » tonne BB dans les colonnes de Var-Matin. « Il n’a pas de parole. Je suis écœurée de voir comment il retourne sa veste. » La raison d’une telle colère ? L’autorisation de la reprise de la chasse au sanglier cet été en France, notamment dans le Var, alors que des hectares de maquis et de forêts ont brûlés dans tout le sud-est de la France. Fin juillet, la fondation Bardot demandait donc au ministre de repousser l’ouverture de la chasse et des battues, « pour protéger et non détruire les rescapés de cet été meurtrier ».

Mais Nicolas Hulot n’a pas souhaité accorder un quelconque moratoire, ce qui a rendu furieuse la pasionaria des animaux. « Je suis hors de moi ! lâche Brigitte Bardot dans Var-Matin. Humainement parlant, on n’a pas le droit de faire ça ! Comment peut-on encore tuer des animaux après tout ce qu’ils ont subi ? poursuit-elle. Ces fanatiques de la gâchette sont les djihadistes du monde animal… Ils me font peur. »

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