François Asselineau qui était présent à la manifestation du 22 mars à Paris concernant la privatisation de la SNCF répondait au micro d’un journaliste en disant que l’UPR était le seul parti qui prônait la sortie de l’Euro, de l’Europe et de l’OTAN afin de redonner aux Français la maîtrise de leur avenir tout en ajoutant que l’anéantissement des services publics découlait directement des traités européens.
L’UPR propose de ne pas modifier le statut de la SNCF car si l’on va vers la privatisation de ce service public, en se référant à ce qui c’est passé en Grande-Bretagne, le passe Navigo coûte actuellement 75 Euros, l’équivalent en Angleterre coûte lui 400 Euros. Voyons ce qu’a donné la privatisation des autoroutes où l’on a vu flamber les tarifs et c’est toujours les catégories populaires de la population qui en payent le prix.
Selon le journaliste, il s’agit de la première grande apparition du président de l’UPR depuis le premier tour de l’élection présidentielle il lui demande alors si il s’agit du retour de François Asselineau.
François Asselineau rétorque que son parti a toujours été présent et n’a cessé de se développer depuis la présidentielle. Le nombre d’adhérents, plus de 30’500 aujourd’hui est en constante augmentation. L’UPR sera d’ailleurs présent aux prochaines élections européennes de 2019 qui occasionnera un réel débat sur l’appartenance de la France à l’Union européenne.
Attaque de l’extrême-droite à la fac de Montpellier : « J’ai vu l’administration applaudir face au sang d’étudiants en lutte pour leurs droits »
A Montpellier, sous les coups de minuit, ce 22 mars, le doyen de la faculté de droit et de science politique a envoyé une milice d’extrême droite déloger les lycéens et étudiants mobilisés contre le Plan Étudiants, ils occupaient pacifiquement un amphi. Matraque, taser, des étudiants sont blessés à la tête. Le tout sous le regard du doyen et sa sécurité. Le bilan fut de quatre blessés graves, dont deux à la tête. Nous relayons ci-dessous un plusieurs témoignages, ainsi que plusieurs vidéos.
« Tout ce que je raconte, je l’ai vu.
La fac de droit de Montpellier, l’UM3, était occupée par les étudiants.
On était encore une cinquantaine dedans.
Des hommes, une dizaine, en noir, masqué, avec des batons, des bouts de palettes sont entrés. Ils n’ont pas parlé. Ils ont sorti tout le monde, en les frappant, en les matraquant au sol, en les traînant par terre. En les fracassant au sol, bordel de merde. C’est moi qui ai filmé. Ils ont poussé tout le monde dehors, en les frappant. Le Doyen de la Fac de Droit était présent. Je l’ai vu ouvrir la porte à ces hommes. J’ai vu les portes de la fac se refermer, avec ces hommes à l’intérieur. J’ai vu le directeur d’une institution publique s’enfermer avec un groupuscule extra violent. J’ai vu une amie au sol, en sang, avec le portail qui se referme sur ses jambes. En arrière plan, j’ai vu l’administration qui était présente sur les lieux applaudir.
Applaudir face au sang d’étudiants en lutte pour leurs droits. J’ai vu ces hommes qui voulaient casser des « gauchos », j’ai senti leurs coups sur mon corps. Trois étudiants sont partis avec les pompiers. La police n’est pas rentré dans la fac, elle n’en avait pas le droit sans l’accord du doyen. La police n’a pas arrêté ces hommes. Ils sont sortis par la sortie de secours, et les policiers les entouraient, comme une escorte de ministre. Le doyen n’a pas autorisé la police à rentrer dans la faculté, pour arrêter les hommes qui ont envoyé 3 étudiants à l’hôpital. Le doyen de la fac de droit, je l’affirme parce que je l’ai vu, a montré à ces hommes, dont il n’avait pas peur, les « cibles ». Des étudiants, des jeunes comme vous.
C’est ce que j’ai vu.
Ce n’est plus une question de lutte sociale, ça va au delà de l’antifascisme. Je vous demande de ne pas laisser ces personnes, ce doyen, ce groupuscule ultra violent agir en toute impunité. Je vous demande de relayer ce témoignage, je vous demande de demander des comptes à nos côtes.
Parce que sur le sol de la fac de droit est tâché du sang de jeunes qui voulaient juste continuer leurs études, et qui s’engageaient en ce sens. Parce que la police n’a rien fait. Parce que j’ai peur, si c’est ça l’éducation nationale, si c’est ça, la police qui est censé nous protéger, si c’est ça, mon pays. »
Dans le cadre de la manipulation, du diviser pour mieux régner, ce coup de gueule illustre le malaise français, l’impuissance du peuple face à des élus, pour la plus part corrompus ainsi qu’ une décadence programmée pour un retour à l’esclavagisme.
Français exaspérés, migrants désabusés, tous sont le jouet d’une machination bien pensée aux rouages bien huilés. D’où viendra le grain de sable qui enrayera ce mécanisme ?
Un témoignage poignant, celui d’Isabelle Maurer, Militante nationale des chômeurs et précaires qui accuse le système de favoriser la détresse et la pauvreté en France.
Elle déclare que pour bénéficier du chômage il faut avant tout avoir été salarié et donc avoir cotisé, qu’en France, la solidarité avait totalement disparu et que les machines, les robots que l’on installe un peu partout dans les entreprises et qui ne sont pas taxées correctement ne soulagent pas les travailleurs bien au contraire. Ces robots créent des tensions, des délations parmi les travailleurs qui ont peur de perdre leur emploi. Pour Isabelle Maurer, le revenu de base universel serait une solution pour endiguer le problème du chômage et de la précarité dans ce pays.
Elle fini par témoigner que lors d’un entretien d’embauche dans un hôtel en tant que femme de chambre et après en examen ou elle faisait partie d’un lot de 4 personnes, plus âgée que les 3 autres candidates elle avait mis 2 minutes de plus que ses concurrentes pour faire la chambre. Le patron de l’hôtel lui a alors confié que son travail était nettement plus satisfaisant que les 3 autres personnes mais qu’il ne pouvait pas se permettre, sur les 60 chambres que compte l’établissement de payer Isabelle 120 minutes à ne rien faire. Eh oui, 60 chambres multiplié par 2 minutes représente 2 heures
Voilà où on en est aujourd’hui, il faut bien prendre conscience qu’un salarié ou une salariée ayant dépassé la quarantaine se voit presque toujours refuser un emploi car il sera moins productif et plus coûteux en cotisations sociales que quelqu’un dont l’âge varie entre 25 et 35 ans, l’âge idéal du jeune cadre dynamique.
En 1940, la France était occupée par l’armée allemande, en 1957, les habitants d’Alger étaient sous le joug de l’armée française, aujourd’hui, l’armée israélienne occupe la Palestine.
Arrestations, violences et humiliations, assassinats et massacres, racisme et purification ethnique, spoliation des biens et des terres, occupation des territoires, le colonialisme est un crime contre l’humanité.
L’incrimination de « complot contre la sûreté de l’État » a été retiré de la constitution de la République par la loi constitutionnelle numéro 93-952 du 27 juillet 1993, et dans la foulée de la ratification du traité de Maastricht.
Soit dit en passant, le crime de haute trahison – du président de la République- a été opportunément supprimé de la Constitution de la République française, article 68, par la loi n°2007-238 du 23 Février 2007, peu avant l’élection de Sarkozy.
Pendant qu’on y est, cet article 68 contenait une autre incrimination, elle aussi évacuée, depuis plus longtemps encore : le complot contre la sûreté de l’état, de la part de membres du gouvernement.
Faut-il maintenant s’attendre à une prochaine loi constitutionnelle qui supprimera de l’article 1er le mot « indivisible » ? Comme çà la boucle est bouclée et personne n’aura rien vu.
C’est lors du dîner du CRIF, édition 2018 que Vincent Lapierre accompagné de son équipe d’ERTV essaient mais en vain de prendre quelques images. On leur réclame une carte de presse qu’ils n’ont pas car lors de cet événement, seuls les médias accrédités y ont accès.
Vous vous souvenez peut-être des échauffourées lors de l’édition précédente où le journaliste Frédéric Hazziza en était venu aux mains contre Vincent Lapierre qui avait d’ailleurs porté plainte, plainte qui n’a jamais été retenue.
L’édition 2018 était certes moins agitée pour ERTV mais il est clair qu’au même rythme que la liberté d’expression régresse, la censure elle progresse.
Le 10 juin 1944, le village de’Oradour-sur-Glane qui se trouve à 20 kilomètres au nord-ouest de Limoges vivait une des plus sombres heures de l’histoire.
Ce sont 642 personnes, hommes, femmes et enfants furent massacrés par un détachement du 1er bataillon du 4ème régiment de PanzergrenadierDer Führer appartenant à la Panzerdivision Das Reich de la Waffen-SS. Il s’agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes, assez semblable à ceux de Marzabotto, ou de Distomo (ce dernier perpétré lui aussi le ), qui transposent sur le front de l’Ouest des pratiques courantes sur le front de l’Est.
Ces événements marquèrent profondément les consciences ; leurs conséquences judiciaires suscitèrent une vive polémique, notamment à la suite de l’amnistie accordée aux Alsaciens « Malgré-nous » qui avaient participé au massacre. Depuis 1999, le souvenir des victimes est célébré par le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane, situé non loin des ruines du village à peu près conservées en l’état.
Pour François Asselineau, Président de l’UPR, le but des euro-atlantistes est de fragmenter la France, de dissoudre l’État-nation, de diviser pour mieux régner, de nous lier pieds et poings afin de nous soumettre en esclavage au profit des oligarques et des marchés financiers.
Au fil des ans, depuis 2005 date du référendum où les français avaient refusé l’adhésion à l’espace économique européen et suite au mortifère traité de Lisbonne en 2007 où Sarcozy souttenu par le PS y avait fait entrer le pays par la petite porte, la situation n’a cessé de se dégrader tout en faisant reculer la démocratie mettant en place une forme de dictature molle.
François Asselineau, candidat à la présidentielle de 2017 et seul parti prônant la sortie de l’Europe, de l’euro et de l’OTAN, systématiquement ostracisé par les grands médias aurait-eu-t-il raison ? Un retour en arrière est-il possible ?
Ce 28 février 2018, le quotidien de Suisse romande « Le Matin » – lu par plus de 270 000 personnes – a accordé un entretien sur 2 pages à François Asselineau.
Il est à noter qu’aucun média français n’a jamais égalé cette performance depuis la création de l’UPR, il y a 11 ans, même pendant la présidentielle.
Il est surement à considérer qu’il s’agit là d’un indicateur certain quant à la situation de la liberté d’opinion en France.
Nous invitons nos sympathisants et adhérents à partager cet article à leur connaissance et à remercier le journal pour leur souci du pluralisme et de la démocratie !
François Asselineau… Ce nom ne vous dit rien? Il s’agit de celui d’un ex- «petit» candidat de la dernière présidentielle française «en train de devenir grand» et qui cite souvent la Suisse en exemple.
Ce haut fonctionnaire de 60 ans avait fait le buzz pour avoir mouché Emmanuel Macron lors du grand débat en lui lançant: «Vous, de toute façon, vous êtes toujours d’accord avec tout le monde!» À l’époque, certains s’étaient moqués de son penchant à citer doctement les articles des traités européens.
Lequel se révèle au final plutôt efficace: bien que boudé des grands médias de son pays, l’Union Populaire Républicaine, le parti présidé par François Asselineau, connaît une croissance impressionnante ces derniers mois. Il vient de dépasser les 30 000 adhérents, ce qui en fait le cinquième parti de France.
Quant à son site Internet, il est le plus consulté des partis politiques français. Faut-il y voir la preuve que son programme mantra «Sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN», préalable indispensable – d’après lui – à tout changement véritable, fait son chemin chez les Français? L’intéressé veut y croire. Entretien.
● Pourquoi vantez-vous si souvent la Suisse?
Car votre pays, qui est le plus démocratique qui soit et ouvert sur le monde, prouve que ne pas appartenir à l’UE n’est pas synonyme d’isolement. Les Suisses méritent l’admiration du monde. Ils ont refusé d’entrer dans l’UE et ce vote a été respecté, contrairement à ce que l’on a vécu en France après le vote sur la Constitution européenne de 2005 (ndlr: refusée à 55%). La Suisse cumule les succès. Les médias m’y semblent plus libres d’exprimer la diversité des opinions qu’en France. Le niveau et la qualité de vie y sont élevés. Votre pays figure d’ailleurs systématiquement sur le podium du classement de l’Indice de développement humain (IDH).
● Vos opposants ne partagent pas toujours cette analyse…
Des européistes, connaissant mal la Suisse, me rétorquent souvent avec mépris qu’elle ne vit que sur les banques. La réalité est que ce pays, contrairement au nôtre, soigne ses industries dans l’horlogerie, l’optique et la pharma notamment. Sans parler du tourisme et des services. Mieux encore: la Suisse, l’Islande et la Norvège, soit les trois pays d’Europe occidentale qui ont refusé d’intégrer l’UE, sont au sommet du classement IDH! La Suède, le Danemark et le Royaume-Uni, qui ont refusé l’euro, sont parmi les plus dynamiques économiquement de l’UE!
● La Suisse est liée à l’UE par des accords bilatéraux et les pressions européennes se renforcent. Serons-nous un jour contraints d’intégrer l’UE?
Les accords bilatéraux sont utiles, mais le peuple doit suivre de près ce qui en est fait car votre pays compte également des élites mondialisées qui veulent imposer l’Europe dans son dos. Il ne faudrait pas que la démocratique Suisse, poussée par un grand frère aux méthodes de voyou dont les dirigeants n’ont été élus par personne, se retrouve demain à devoir respecter les contraintes européennes sans participer aux décisions. Si j’étais Suisse, je serais donc très vigilant. La Suisse garde le pouvoir de faire prévaloir ses intérêts nationaux. La France, ligotée aux intérêts divergents des 27 autres membres de l’UE, ne le peut plus!
● Pour vous, réformer l’Europe est impossible. Pourquoi?
«L’autre Europe» revendiquée de toutes parts par les tartuffes, les incompétents ou les «idiots utiles» est irréaliste car modifier le moindre mot des traités européens exige l’unanimité des 28 membres et des 28 peuples dont les intérêts s’opposent dans tous les domaines. La France est par exemple contributrice nette (c.-à-d. qu’elle verse plus d’argent à l’UE qu’elle n’en reçoit) et souffre de la directive des travailleurs détachés. La Bulgarie, elle, en bénéficie et touche plus qu’elle ne verse. La seule solution raisonnable est de quitter l’UE comme l’a fait le grand peuple britannique en activant l’article 50. Je relève au passage que contrairement à ce qu’avaient claironné les prophètes de l’Apocalypse, le Royaume-Uni se porte bien. Le taux de chômage y est même à son plus bas depuis 1975 (4,2%)!
● À vous entendre, la Suisse ferait donc tout juste?
Non. Le fait qu’elle soit membre du Partenariat pour la paix, une structure otanienne dont le nom est digne de la novlangue de 1984, m’étonne. Si j’étais Suisse, j’en serais scandalisé. La Suisse agit ainsi en contradiction totale avec la neutralité qui fait sa force. Elle se retrouve embrigadée dans la géopolitique américaine de «choc des civilisations» ou à envoyer des soldats au Kosovo. C’est contraire à toute son histoire et à ses intérêts. Par contre, sa démocratie directe et notamment ses référendums populaires me semblent un exemple à suivre.
● Comme le prétendent le Prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz, ou l’historien Emmanuel Todd, pour vous aussi, l’euro est condamné. Pourquoi?
L’euro se porte très mal, notamment du fait des déficits italiens, mais les spécialistes le cachent au grand public. Il faudrait tout un article pour l’expliquer. Vincent Brousseau, notre spécialiste à l’UPR qui a travaillé 15 ans à la BCE, le fait très bien. Disons seulement que l’euro est une monnaie dont le taux de change vis-à-vis du dollar n’est pas assez cher pour l’économie allemande mais l’est trop pour la française et la plupart des autres de la zone. Ce qui y creuse le chômage et les déficits commerciaux. Résultat: la Bundesbank ne cesse d’accumuler des créances pourries sur le sud de l’Europe. Ces dernières dépassent désormais les 900 milliards. Quand la barre des 1000 sera franchie, les Allemands seront contraints de trancher sous peine de chuter comme en 1923. Comme Stiglitz, je suis convaincu que les premiers États partis s’en sortiront le mieux.
● Qu’impliquerait la fin de l’euro pour la Suisse?
Votre franc jouerait à plein son rôle de valeur refuge. Il hausserait fortement. Les importations deviendraient meilleur marché et les exportations en pâtiraient. Ça risquerait de secouer mais bien moins que dans l’UE. De toute façon, la réalité des faits ne nous laisse pas le choix: l’euro va s’effondrer et l’UE avec !