Palestine : Israël applique une politique délibérée de terreur contre les enfants palestiniens

Ces dernières années, les enfants de Gaza ont souffert à maintes reprises des exactions de l’armée israélienne, en particulier au cours des trois dernières attaques majeures. La guerre de 2008-2009 a entraîné la mort de 280 enfants. Le nombre d’enfants morts dans la guerre de 2012 est de 33 et dans la guerre la plus récente, en 2014, 490 enfants palestiniens ont été tués sous les tirs israéliens.

Dans la période entre 2000 et 2017, DCI-Palestine rapporte que 2.022 enfants palestiniens ont perdu la vie aux mains des forces israéliennes, soit une moyenne de 25 par mois. Au cours de la même période, 137 enfants israéliens ont été tués par des Palestiniens.

Il ne s’agit pas bien sûr d’opposer des chiffres mais cela donne une indication de l’impact terrible de l’occupation israélienne et des guerres répétées contre le Palestiniens, en particulier sur les enfants.

Il est important de noter que, contrairement aux enfants israéliens tués dans le « conflit* » la plupart des enfants palestiniens tués par Israël sont anonymes et font partie du comptage de morts. Les médias israéliens s’assurent que les noms et les images des enfants israéliens morts soient diffusés le plus largement que possible. Les Palestiniens n’ont pas la même audience.

Des enfants dans les tribunaux militaires

Il n’y a aucun enfant israélien détenu par les Palestiniens. Mais il y a environ 450 enfants palestiniens placés en détention par Israël. Ils sont jugés par des tribunaux militaires, emmenés menottés devant les juges militaires – comme le monde l’a vu après qu’Ahed al-Tamimi, 16 ans, a été enlevée aux premiers heures du 20 décembre 2016.

Selon DCI-Palestine, 500 à 700 enfants palestiniens sont détenus chaque année par Israël. L’accusation la plus courante est le jet de pierre. DCI-Palestine dit cependant que depuis 2000, au moins 8.000 enfants palestiniens ont été arrêtés et poursuivis dans le système de détention militaire israélien.

DCI-Palestine rapporte que dans 590 cas documentés entre 2012 et 2016, 72 % des enfants palestiniens détenus ont fait état de violences physiques et 66 % de violences verbales et d’humiliation.

Selon Khaled Quzmar, directeur général de DCI-Palestine, « malgré les contacts continus avec les organes de l’ONU et les appels répétés au respect du droit international, l’armée et la police israéliennes continuent les arrestations nocturnes, la violence physique, la coercition et les menaces contre les enfants palestiniens.

« Selon Defense for Children International – Palestine, en 2017, 14 enfants Palestiniens ont été tués par l’armée Israëlienne. Près de 300 croupissent en prison, et 11 d’entre eux sont à l’isolement. »

Un sujet de Claude El Khal pour Le Média.

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Palestine : L’ONU étouffe un rapport accusant Israël d’apartheid

Pour la première fois, une agence des Nations unies a directement accusé Israël d’imposer « un régime d’apartheid » au peuple palestinien. Sous la pression d’Israël et des États-Unis, le Secrétaire général de l’ONU s’est dissocié de ce document. Après plusieurs jours de polémique, la  Secrétaire générale adjointe des Nations unies, Rima Khalaf, qui l’avait mis en ligne, a démissionné.

Voilà une affaire qui embarrasse bien Antonio Guterres… Mercredi 15 mars, la Jordanienne Rima Khalaf, Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO ou ESCWA), l’une des cinq commissions régionales des Nations unies chargée des questions économiques et sociales dans le monde arabe, publie sur son site un rapport. Rédigé à la demande de cet organe par deux spécialistes de droit international (lire l’encadré plus bas), connus pour leur hostilité la politique d’occupation israélienne, ce rapport affirme qu' »Israël a mis en place un régime d’apartheid qui institutionnalise de façon systématique l’oppression raciale et la domination du peuple palestinien dans sa totalité« .

Israël et les Etats-Unis outrés

Dès sa publication, le rapport provoque l’ire d’Israël. Le ministère des Affaires étrangères le compare à de la « propagande nazie« . Israël et ses soutiens exhortent alors M. Guterres à dénoncer le rapport décrit comme « une attaque sans fondement destinée à isoler et à délégitimer le pays« . A leur tour, les Etats-Unis fustigent le document. « Outrée« , Nikki R. Haley, représentante de l’administration Trump à l’ONU, exige la démission de la fonctionnaire onusienne.

A plusieurs reprises, l’ONU repète alors aux journalistes que le rapport publié sur le site de la CESAO ne reflète pas les positions d’Antonio Guterres, qui « n’en avait pas eu connaissance« , puisqu’il a « été rédigé sans consulter New York« , selon le porte parole de l’ONU, Stephane Dujarric. Le Secrétaire général de l’ONU aurait ainsi demandé à Mme Khalaff de « retirer ce rapport du site Internet de la commission, non pas en raison de ce qu’il contient, mais parce que personne, au siège des Nations unies n’a été consulté avant sa publication. »

 

Après trois jours de vives polémiques, vendredi, le rapport n’est plus consultable sur le site de la CESAO. Lors d’une rapide conférence de presse, la Secrétaire générale adjointe de l’ONU, Rima Khalaf, annonce que face « aux incessantes pressions subies par Antonio Guterres« , elle a décidé de retirer le rapport de son site. Et de démissionner de son poste. Démission acceptée par le Secrétaire général. Une décision immédiatement saluée par l’ambassadrice américaine à l’ONU : « Lorsqu’une personne publie un rapport faux et diffamatoire au nom de l’ONU, il est de mise que la personne démissionne« . Et l’ambassadeur israélien d’exulter, estimant même que la diplomate oeuvrait depuis longtemps à nuire à son pays et que sa mise à l’écart aurait du intervenir « bien avant cette affaire« .

Qui sont les auteurs du rapport et qu’est-ce que le crime d’apartheid ?

Richard Falk au siège de l’ONU à Genève en 2001.

Richard Falk, Américain et juif agé de 82 ans, est professeur à l’université de Princeton et ancien rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés.Virginia Tilley est professeure à l’université de l’Illinois, auteure, dans les années 2000, de nombreuses recherches en Afrique du Sud.

Selon eux, le système de discriminations institutionnalisé par Israël sur les Palestiniens est constitutif du crime d’apartheid tel que définit par la Convention Internationale anti-apartheid de 1973. Ce texte, endossé par l’Assemblée générale de l’ONU, n’a pas été ratifié par de nombreux pays occidentaux comme la France. Il définit l’apartheid comme « des actes inhumains, perpétrés dans le but d’établir et de maintenir la domination des membres d’un groupe racial sur les membres d’un autre et de les opprimer systématiquement ».

Richard Falk, l’un des auteurs du rapport et bête noire du régime israélien, s’est dit « surpris par les remous causés par ce rapport« , avant d’ajouter que Mme Khalaf était selon lui « un bouc émissaire« . « Cette étude est une étude universitaire qui essaie de son mieux d’examiner les preuves et d’analyser comment la loi peut leur être appliquée de façon professionnelle » a-t-il déclaré.  » Dans cette vaste entreprise de discrédit du rapport, sans l’avoir lu ni critiqué ses fondements, j’ai aujourd’hui le sentiment d’être diffamé. »

« Agenda anti-israélien »

En conclusion, le rapport de la CESAO recommandait que la Cour de justice de la Haye se prononce sur cette question. Il appelait également les pays membres de l’ONU à soutenir la campagne BDS (« Boycottage, désinvestissement, sanctions ») pour faire pression sur Israël. Une initiative de la société civile palestinienne jugée illégale en France par un arrêt de la Cour de cassation de 2015. Selon les responsables de cette campagne, « Mme Khalaf a préféré démissionner dans la dignité plutôt que de soumettre ses principes aux campagnes de harcèlement conjointes d’Israël et des Etats-Unis« .

Depuis l’entrée en fonction de Donald TRump, qui a clairement pris position en faveur d’Israël dans le conflit, de plus en plus de Palestiniens se retrouvent découragés face à la perspective d’un Etat palestinien indépendant. L’ambassadeur israélien auprès des Nations unies, qui a été le premier à fustiger le rapport et à appeler Antonio Guterres à s’en désolidariser, s’est directement adressé à eux. « Les militants anti-israéliens n’appartiennent pas aux Nations unies » a-t-il déclaré dans un communiqué. « Il est temps de mettre fin à cette pratique selon laquelle les fonctionnaires des États-Unis utilisent leurs position pour faire avancer leur agenda anti-israélien« .

Source : TV5 Monde

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Palestine : L’ONG israélienne B’Tselem בצלם vient de publier cette vidéo montrant l’arrestation brutale d’enfants palestiniens par des soldats israéliens.

Palestine : L’ONG israélienne B’Tselem בצלם vient de publier cette vidéo montrant l’arrestation brutale d’enfants palestiniens par des soldats israéliens.

Toujours en première ligne, les enfants paient le prix fort d’un conflit qui s’enlise et s’éternise.

G.S

Et pour rappel : Palestine, Corne d’Afrique, Syrie, quand les enfants payent le lourd tribut.

Attention à la dureté de certaines images !

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Benyamin Netanyahou, le premier ministre d’Israël qui s’adresse au peuple de Palestine

« Je vais dire quelque chose à l’instant que plusieurs refuseront de croire. Je le dirai quand même parce que c’est « vrai ».

La vie des Palestiniens compte d’avantage pour moi, premier ministre Israélien, que pour leurs propres dirigeants. La vie des Palestiniens compte d’avantage pour Israël que pour leurs propres dirigeants. Ça sonne incroyable, hein ? Mais considérez ce qui suit : »

Stéphane Guibert / Finlscape / VK

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Belgique : Interdite de passage pour le fait de porter une écharpe aux couleurs de la Palestine

A Bruxelles, une septuagénaire c’est vue interdite de passer par la rue longeant la commission européenne par une dizaine de policiers motifs : Elle portait une écharpe aux couleurs de la Palestine et elle était trop âgée pour manifester.

G.S

Les origines du drapeau Palestinien :

Le drapeau de la Palestine est un drapeau à 4 couleurs de proportion 1:2 composé de 3 bandes horizontale de couleurs noire, blanche et verte et d’un triangle rouge.

Ces couleurs datent de la Grande révolte arabe de 1916 et représentent :

  • Le triangle rouge pour la dynastie hachémite de Mahomet.
  • La bande noire pour les Abbassides de Bagdad, une dynastie de califes sunnites arabes qui gouvernèrent le monde musulman de 750 à 1258.
  • La bande blanche pour les Omeyyades de Damas, une dynastie de califes qui gouvernèrent le monde musulman de 661 à 750.
  • La bande verte pour les Fatimides du Caire, une dynastie de califes qui gouvernèrent de 969 et 1171.

Cependant, la signification la plus fréquemment donnée par les palestiniens eux-même est la suivante :

  • Le rouge pour le sang des martyrs.
  • Le noir pour la Nakba, l’exode des Palestiniens, considérée comme une période noire de leur histoire.
  • Le blanc pour la pureté de cœur et le courage des Palestiniens.
  • Le vert pour la terre de Palestine.

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Guerre : Retour sur les trois dernières intifadas palestiniennes

En Arabe, « Intifada » signifie « Soulèvement »

Le peuple palestinien a déjà vécu trois Intifadas : 1987, 2000 et 2015.

  • 1987, La guerre des pierres :

Le premier soulèvement populaire éclate après la mort de 4 ouvriers palestiniens dans un accident provoqué par des militaires israéliens. De jeunes palestiniens combattent les patrouilles israéliennes avec des pierres.

Nombre de morts : 1’104 du côté palestiniens et 140 du côté israélien. Cette intifada prendra fin en 1993 avec les accords d’Oslo.

  • 2000 Seconde intifada :

La visite d’Ariel Sharon leader de la droite israélienne sur l’Esplanade des Mosquées déclenche la deuxième intifada. Émeutes, affrontements armés, attentats suicides. Ces violences font plus de 5’670 morts dont 3/4 de palestiniens ; elles se terminent en 2015.

  • 2015, l’intifada des couteaux :

Les palestiniens multiplient les attaques à l’arme blanche contre des civils ou des soldats israéliens. Les assaillants sont le plus souvent abattus sur le champ.

Nombre de morts : près de 200 du côté palestinien et 30 du côté israélien.

Aujourd’hui, de nouvelles violences entre palestiniens et israéliens ont éclaté à Bethléem après la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël.

Source : Radio Télévision Suisse

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Norman Gary Finkelstein, professeur, auteur et politologue juif pour la paix.

« Pourquoi ces Palestiniens, qui ont vécu à Jérusalem depuis des siècles , devraient être expulsés de leur maison, pour que des Juifs de Brooklyn puissent y habiter ? »

Alors que le président Donald Trump vient de prendre une décision historique concernant Jérusalem, voici un document signé Arte mettant le doigt sur la colonisation de la Palestine par les collons Juifs.

Norman Finkelstein : American Radical Version originale sous-titré en français (Extrait)

A voir aussi :

>>>Qui a financé la Seconde Guerre Mondiale ?<<<

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