Concernant la loi Asile & Immigration en France présentée par le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, voici quelques chiffres qui pourraient donner le tournis et attiser encore plus les tentions entre les différentes ethnies qui cohabitent sur le territoire français.
Parmi les 74 propositions faites par le ministre de l’intérieur, voici celles qui pourraient être les plus choquantes pour les français issus des classes moyennes et laborieuses :
Des cours de français seront octroyés aux adultes étrangers présents sur le sol de la France depuis plus de 5 ans pour un coût de 18 mio d’Euros.
Attribution de bourses pour l’enseignement supérieur dès l’apprentissage du français aux étrangers, coût de l’opération : 6,6 mio d’Euros alors que dans le même temps les APL étudiants sont revus à la baisse.
Suppression de la condition de nationalité pour un emploi dans la fonction publique non régalienne.
Facilité l’accès aux professions de la santé aux réfugiés alors que les français subissent le numérus clausus.
etc …
Selon Stéphane Ravier, sénateur des bouches du Rhône, ces propositions reposent sur deux piliers qui sont ceux de la préférence étrangère en matière de l’embauche et de l’emploi ainsi qu’en matière de logements.
Alors que le Yémen vit une crise humanitaire sans précédent, Florence Parly ministre des armées très mal a l’aise, en remet une couche sur la vente d’arme à l’Arabie Saoudite : la gêne est palpable.
« la France réclames des accès humanitaire pour la population yéménite »…mais on continue de vendre des armes à l’Arabie Saoudite.
G.S
Et pour rappel :
Le Yémen est menacé par la plus grande famine de ces dernières décennies. Les Nations unies lancent un cri d’alarme. Des millions d’habitants pourraient mourir. Les enfants sont particulièrement menacés.
Des images qui ne sont plus exceptionnelles au Yémen, des images d’enfants affamés, presque inertes. Dans ce pays, un enfant meurt toutes les 10 minutes. 7 mio. de personnes souffrent de la faim et 21 mio. ont besoin d’aide humanitaire d’urgence.
Depuis plusieurs jours, le pays est soumis à un blocus total de la part de son voisin saoudien suite à un tir de missile qui a visé Riad. Les ports, les routes et les aéroports sont fermés afin d’éviter que les rebelles yéménites puissent se réarmer; mais c’est également la nourriture, le carburant, les médicaments et l’aide humanitaire qui ne sont désormais plus acheminés. Pour l’O.N.U, il faut lever ce blocus immédiatement.
Selon Mark Lowcock, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’O.N.U :
Une levée du blocus permettrait de tenter de gérer l’urgence mais sur le long terme, c’est bien une solution politique et diplomatique que les yéménites espèrent pour mettre fin à une guerre qui oppose depuis deux ans déjà forces gouvernementales et rebelles soutenus l’un par l’Arabie Saoudite et l’autre par l’Iran les deux grands ennemis du Moyen-Orient.
« Je suis convoqué le 7 février par le parquet au Tribunal de Paris, car j’ai fait un tweet lors la campagne présidentielle dénonçant un changement de population, basé sur des chiffres ! Un élu de la République qui s’exprime sur des chiffres migratoires est traduit en justice. On est en train de réinventer le délit d’opinion : c’est extrêmement grave !
Suite à la décision de Bruxelles de n’accorder à la Suisse qu’une année d’équivalence boursière ceci afin de motiver le pays à signer un accord cadre, 11 pays de la communauté européenne ce sont réunis pour signer une lettre de contestation destinée à la commission.
Cela n’engage que moi, mais mon expérience ayant affuté mon intuition qui ne me trompe que très rarement, cette manœuvre « amicale » de la part de nos voisins européens ne viserait-elle pas à enfumer les suisses en les amadouant et en faisant passer ce fameux accord cadre tant convoité par Bruxelles et à terme, tout comme cela a été fait avec la France, faire entrer la Suisse dans l’Europe par la petite porte ?
La Suisse est un exemple de démocratie mais Emmanuel Macron ne mâche pas ses mots en disant qu’il souhaite une meilleure intégration de la Suisse à l’UE.
Référendum, consulter d’avantage les citoyens, pour Emmanuel Macron cela crée plus d’adhésions. Dans cette phrase réside la volonté du président français qui verra le jour et il l’espère dans un maximum de pays.
On en est encore pas là et même bien loin si l’on se réfère à la forfaiture de 2005.
Ce qui est certain et selon Macron, c’est que l’Europe est un transfert de souveraineté. (Transfert envers qui et pourquoi ?)
Extrait de l’interview assurée par Darius Rochebin, présentateur vedette du 19:30 sur la RTS
Cette déclaration intervient au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron où il a assuré que le président syrien « devra répondre de ses crimes ». La France l’a également accusé d’avoir fait « obstruction » aux dernières négociations à Genève sur le conflit syrien.
Emmanuel Macron juge «inacceptables» les critiques de Bachar el-Assad envers la France
S’exprimant devant la presse après avoir reçu le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, le président français a sévèrement critiqué les propos du président syrien Bachar el-Assad quant à un présumé «soutien au terrorisme» de la part de Paris.
Le 19 décembre, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, Emmanuel Macron est revenu sur la déclaration du président syrien Bachar el-Assad faite la veille et accusant Paris d’avoir soutenu les djihadistes en Syrie, des propos que le président français a qualifié d’«inacceptables».
«Nous avons été cohérents depuis le début», s’est défendu le président français, assurant que Paris s’était toujours concentré sur un seul ennemi en Syrie : les djihadistes de l’Etat islamique.
La veille, Bachar el-Assad avait sévèrement jugé l’action française dans le dossier syrien. Il avait notamment accusé Paris d’être «le porte-étendard du soutien au terrorisme», en référence au soutien apporté par le quai d’Orsay aux rebelles qui combattent le gouvernement syrien depuis 2011.
Suite à ce vote de 2005 les européistes prétendaient que :
« On aura un dé tricotage de la protection sociale et une augmentation des délocalisations.
Le référendum de 2005 met à jour un décrochage des classes défavorisées. C’est un vote qui suscite l’expression de la peur de cette union européenne en ce qu’elle ne protège pas suffisamment sur le plan social.
Jacques Chirac qui en 1979 dénonçait :
« Une construction Européenne de l’impuissance, une Europe ouverte à toutes les crises du monde, une Europe non Européenne et dominée par des intérêts Germano-américains, une Europe du chômage importé, une Europe mollusque, sans corps et sans dessein véritable, une Europe ou les multinationales dictent leurs lois aux états »
Et qui retourna sa chemise comme une crêpe avant le référendum de 2005.
Le 29 mai 2005, les Français votent à 55% contre le Traité de Constitution européenne.
Placés sous les projecteurs, les tenants du «oui» ont été soutenus par une presse largement acquise au traité, tandis que les tenants du «non» ont été mis à l’écart des plateaux de télévision et des tribunes des journaux.
Malgré cette campagne médiatique partisane, le «non» l’emporte, et les Français sont traités de «populistes».
Trois ans plus tard, faisant fi du vote populaire, Nicolas Sarkozy modifie la Constitution et fait voter la loi qui permet de ratifier le Traité de Lisbonne, copie conforme de la Constitution européenne rejetée lors du référendum. Un déni de démocratie qui marque une rupture entre les Français et les élites politiques et médiatiques.
Forfaiture par le biais du mortifère traité de Lisbonne en 2009 !
Le traité de Lisbonne régit actuellement le fonctionnement de l’Union européenne. Adopté en 2009 après le rejet du traité établissant une constitution pour l’Europe (TECE), il adapte en profondeur les règles des anciens traités pour permettre une meilleure coordination à 27 Etats membres (aujourd’hui 27). Ainsi, le traité de Lisbonne rénove l’architecture des institutions, assouplit la prise de décision et renforce la représentation extérieure de l’Union.
2017 : Le plan de Macron pour l’Europe résumé en dix points
Emmanuel Macron a dévoilé dans un discours à la Sorbonne son projet pour «refonder» l’Europe.
Les français demandent un référendum qui leur permettrait de faire comme leur voisin anglais, organiser un Frexit par le biais de l’article 50, mais demander un référendum pour quelque chose qui leur a été volé en 2008 puis 2009 !? Ne serais-ce pas l’hôpital qui se moque de la charité ?
Pour clore ce chapitre, la vidéo d’un politicien Italien qui, suite à un vote des suisses qui n’allait pas dans le sens des intérêts européens :
« L’Europe doit respecter la volonté du peuple Suisse, oui au référendum, oui à la liberté des peuples, Assez de dictature européenne ! Assez ! »
Cet article tombe à point nommé car juste après la publication du billet consacré au journalisme d’investigation, François Ruffin, journaliste et homme politique, nous informe que dans un esprit d’économies, l’assemblée nationale va s’en prendre aux magasines d’investigations Complément d’enquête, Envoyé spécial et cash investigation en supprimant 33 CDD pour complément d’enquête et envoyé spécial dont on va diminuer la fréquence par 3 voir par 6.
Voilà comment la contrainte budgétaire se conjugue avec la censure politique.
« Complément d’enquête » et « Envoyé spécial » sous le choc des coupes budgétaires
Lors d’une assemblée générale, les journalistes de France Télévisions ont adopté le principe d’un vote sur une motion de défiance contre la présidente du groupe public, Delphine Ernotte.
« D’accord pour participer à l’effort de guerre, mais là, ça va trop loin… » Ce journaliste résume « l’état de sidération » des équipes d’« Envoyé spécial » et « Complément d’enquête », deux émissions sur lesquelles la direction de l’information de France Télévisions veut réaliser des économies.
Une « piste » à l’étude serait de diffuser les « jeudis de l’information » seulement en première partie de soirée, ce qui réduirait le temps d’antenne de ces émissions présentées par Elise Lucet et Thomas Sotto. Au passage, des contrats à durée déterminée, majoritaires dans ces émissions, seraient supprimés. « Rien n’est encore arbitré », a précisé le directeur de l’information, Yannick Letranchant, mercredi 22 novembre sur France Inter.
Sans rassurer : une assemblée générale s’est tenue jeudi 23 novembre à France 2, lors de laquelle les journalistes ont adopté le principe d’un vote sur une motion de défiance contre la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. Le vote aura lieu dans les prochains jours.
« Réduire la voilure »
Mardi, les équipes des deux émissions ont adressé une lettre ouverte à la présidente Delphine Ernotte : « Une rédaction des magazines de service public, c’est la possibilité de pouvoir enquêter sur Bygmalion sans être censuré, d’envoyer une équipe en Erythrée sans être accusé de sous-traiter le risque, de dévoiler les dessous de la communication d’Emmanuel Macron sans payer les mécontentements du Château (…), d’être la seule rédaction suffisamment indépendante pour pouvoir enquêter sur Vincent Bolloré et de remporter ainsi le prestigieux prix Albert Londres. »
Mercredi, la société des journalistes (SDJ) de France 2 a renchéri : « Tout en payant la même redevance, le téléspectateur verra moins d’émissions d’enquêtes et d’investigation. »
En face, la direction met en avant les économies imposées par le gouvernement : le budget 2018 a été réduit de 50 millions d’euros, malgré le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux. « Réduire la voilure n’est jamais agréable mais aucun service n’y échappe », a assumé Yannick Letranchant. Une bataille de chiffres est engagée : « Cinquante millions d’euros, sur trois milliards de budget, ça devrait représenter moins de 2 %, argumente un journaliste. Or, “Envoyé spécial” et “Complément d’enquête” emploient 25 reporters, dont seulement 7 en CDI, pointe-t-il. « Si on supprime les CDD, il ne restera que cinq journalistes à “Envoyé spécial” et deux à “Complément d’enquête”. »
Nous conservons les deux marques »Selon la direction, il n’y a pas plus de 55 % de CDD, si l’on inclut les non-reporters. Surtout, les réductions de postes ne seraient pas chiffrables car elles dépendent de la fréquence de la nouvelle programmation et de sa date d’entrée en vigueur, a priori en début d’année. Sur les plus de 200 postes non renouvelés à France Télévisions en 2018, « 40 à 50 » devraient être supprimés à « l’info », reconnaît la direction. La SDJ craint que les « magazines » – « Complément d’enquête » et « Envoyé Spécial », mais aussi « 13 h 15 le samedi » et « 19 heures le dimanche » – soient sabrés, en raison de la suppression de CDD
Le temps d’antenne, selon les journalistes, pourrait être divisé par trois : aujourd’hui, « Envoyé spécial » et « Complément d’enquête » sont programmés l’un à la suite de l’autre, trois jeudis par mois, environ. Demain, ils pourraient n’être visibles qu’une fois par mois chacun, les deux autres jeudis étant consacrés à « L’Emission politique » et à « L’Angle éco ». Mais pour la direction, ces calculs sont prématurés : « Envoyé spécial » pourrait être plus fréquent que « L’Angle éco ».
« Nous conservons les deux marques, “Envoyé spécial” et “Complément d’enquête” », a insisté M. Letranchant, pour qui l’investigation « ne se mesure pas au kilo. » De plus, « Complément d’enquête » passerait en prime time. Enfin, argue la direction, les réductions de postes dans les services d’information sont d’autant plus importantes que ceux-ci ont été épargnés ces dernières années, en raison de la présidentielle et du lancement de la chaîne France info.
Le sujet est très sensible pour Delphine Ernotte, qui a souvent mis en avant la liberté d’enquête du service public : elle avait diffusé un documentaire sur le Crédit mutuel, déprogrammé par le Canal+ de Vincent Bolloré. Puis, son directeur de l’information Michel Field avait limogé les figures historiques d’« Envoyé spécial », Guilaine Chenu et Françoise Joly, et demandé à Elise Lucet, le visage de « Cash Investigation », de superviser les « jeudis de l’information ».
Une décision « dans les prochains jours »
Depuis, des accrocs ont eu lieu, notamment fin 2016, autour de la date de programmation d’un sujet sur les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Au printemps 2017, une réflexion a été mise en place pour « diversifier » les enquêtes d’« Envoyé spécial » et intégrer davantage de thèmes de société. Début juillet, son rédacteur en chef, Jean-Pierre Canet, ancien de « Cash Investigation », a été mis à l’écart après la mort de trois journalistes lors d’un tournage à Mossoul, en Irak.
« Il n’y a pas eu d’inflexion de la ligne et nous avons continué à faire des reportages parfois difficiles », relativise un journaliste, tout en pointant une « pression » sur les audiences, en « dents de scie ». « Nos sujets sont parmi ceux qui créent le plus de retours négatifs ou de procès, argumente un autre reporter. Nous ne sommes pas dociles. Si on réduisait “Envoyé spécial” et “Complément d’enquête” ou qu’on faisait appel à des sociétés extérieures, ces sujets existeraient sans doute moins. » La direction promet de prendre une décision « dans les prochains jours ».
« Je n’ai jamais été nationaliste ni indépendantiste mais en ce moment en Catalogne il y a un mouvement beaucoup plus large qui n’est pas seulement nationaliste mais qui également demande une meilleure démocratie, qui demande plus d’autonomie pour les institutions catalanes.
80% de la Catalogne est en faveur d’un référendum démocratique dans le respect, dans la fraternité comme ce qui a été fait en Ecosse, au Canada et dans d’autres parties du monde.
Moi, j’insiste sur le fait que notre volonté est de surtout pouvoir avoir un gouvernement plus autonome en Catalogne. Le problème, c’est que ces dernières années, le gouvernement central, le gouvernement espagnol n’a apporté aucune réponse politique à cette demande de plus d’autonomie de gouvernement en Catalogne, de pouvoir faire un référendum et cela a bloqué la situation. C’est ce qui fait que maintenant, la situation est très polarisée entre un gouvernement espagnol qui réprime n’importe quelle demande de la part de la Catalogne et un gouvernement de Catalogne qui a opté pour une voie unilatérale de proclamer son indépendance. L’immense majorité de la population veut qu’il y ait un dialogue. Qu’il y ait un dialogue et que l’on puisse s’entendre pour que la Catalogne ait plus et une meilleure autonomie de gouvernement, sans que cela implique de rompre les liens avec l’Espagne… »