Chine : Société ultra surveillée

Ce n’est pas de la science-fiction, en Chine, c’est une réalité. Dans les lieux publics, tout le monde est scruté ; un visage peut instantanément être associé à une identité. Les Chinois appellent ce système « l’œil céleste ». Pendant que les agents de circulation ont le dos tourné, les caméras, elles, dotées du système de reconnaissance faciale, font leur travail. Des caméras intelligentes à tous les coins de rue, et pour ceux qui traversent les feux rouges, l’amende est de trois euros. La Chine ne connait pas de loi sur la vie privée ; être filmé ne semble déranger personne. « Une atteinte à la vie privée ? C’est le prix à payer pour notre sécurité », commente un passant.

Les citoyens les plus surveillés au monde

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Géo-ingénierie : Quand les apprentis sorciers s’appliquent à faire la pluie et le beau temps

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Cela n’est pas nouveau et n’est pas non plus tiré d’une quelconque théorie dite du complot ; des techniques existent bel et bien pour faire tomber de la pluie artificiellement comme cela était notamment le cas  en Thaïlande en 2013.  Afin de luter contre la sécheresse, le pays utilisait du sel broyé et pulvérisé par avion dans les nuages. Le sel qui en s’agglomérant aux goutes d’eau déjà présentes naturellement à l’intérieur des nuages devait provoquer des averses.

Un  peu partout sur le globe ces méthodes pour faire tomber la pluie moyennant des techniques différentes existent et sont utilisés avec plus ou moins de succès.

En Chine, une technique d’épandage aérien avait permis de provoquer artificiellement des chutes de neige peu avant Noël et ce, toujours dans le but préventif de luter contre la sécheresse. Cette expérience qui dans un premier temps avait été un succès devait se solder par un chaos monumental dans les rues de la capitale, Pékin.

Coïncidence ou ironie du sort, peu après cette expérience, la région devait être frappée par toute une série d’inondations catastrophiques.

Chine : Chaos dans les rues de Pékin après des chutes de neige artificielle

Stéphane Guibert

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No comment : Tout ce qui rentre fait ventre

Les chinois sont passés maîtres en matière de dopage, de tromperie et de contrefaçon. Les exemples vérifiés ne manquent pas.

Booster la vente des crevettes en les gonflant avec de la gélatine, le poulet en y injectant de l’eau ou encore la viande dans la vidéo illustrant ce billet …

Tous ces produits peuvent un jour ou l’autre se retrouver dans notre assiette.

Les autorités sanitaires européennes attendent-elles une catastrophe pour réagir ? Mais pour l’heure, prendre un peu plus de temps en lisant attentivement les étiquettes des produits que nous achetons est la seule assurance que nous ayons pour notre sécurité alimentaire. Manger local peut également y contribuer et du même coup booster notre économie tout en préservant l’environnement.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Et pour rappel :

Vous aimez les fruits de mer ainsi que les produits qui y sont issus ? Alors accrochez-vous car ceci n’est pas un fake !

Décidément, en matière de poisons et toutes autres sortes de daubes économiques (capitalisme oblige), les pays asiatiques n’ont pas fini de nous étonner.

Des gambas élevées en Asie et gonflées en usine à la gélatine pour en augmenter le poids et améliorer l’aspect esthétique. C’est une vidéo qui a fait le tour du monde sur les réseaux sociaux.

Info ou intox ?

La vidéo est vraie, le reportage a été diffusé sur une chaîne vietnamienne pour dénoncer la pratique, qui est illégale là-bas également. La matière injectée est de la gélatine, mais certaines sources parlent également de proportions de glu industrielle injectées dans les animaux, ce qui poserait évidemment un risque sanitaire. A noter également : la manipulation d’aiguilles dans des conditions sanitaires déplorables pose également problème. Pour l’instant, on ne déplore pas de mort, mais certains trafiquants ont tout de même été arrêtés en Chine.

Retour sur la première publication >>>

Possible chez nous ?

Aucune plainte n’a été déposée chez nous à ce propos, des contrôles spécifiques n’ont donc pas encore été effectués. Pour le moment les seuls cas avérés ont été détectés en Chine et au Vietnam. La gélatine est facilement détectable dans l’assiette. Si vous avez un doute, prévenez le SPF économie.

Gambas à la gélatine chez-nous aussi :

RTBF brise l’omerta.

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Miel Genevois directement du producteur : Presque 13 euros le pot de 250 grammes

La qualité a un prix, j’ai trouvé ce miel d’exception à Genève, « Coop des Palettes » Site de l’apicultrice

La pénurie en abeilles et le travail méticuleux des apiculteurs locaux donnent le vertige aux prix dans la mesure où nous faisons le choix et pour autant que nous en ayons les moyens, d’opter pour une alimentation locale.

Je me suis offert le luxe de me payer un pot de miel genevois, cuvée juillet 2017 à 14.90 CH.Fr le pot de 250 grammes menant le kilo à plus de 59 francs, soit près de 51 euros.

Alors comment expliquer que des produits venant d’Asie et plus particulièrement de Chine nous soient vendus à des prix défiants toutes concurrences ?

Petit retour sur les combines de producteurs sans scrupules allant jusqu’à prendre le risque d’empoisonner les consommateurs non avisés que nous sommes.

Pour booster leurs marges, les agro-industriels utilisent des techniques très limites

  • Le poivre : Le poivre entier coûte plus cher que le poivre moulu. Le secret ? Ajouter des noyaux d’olive broyés dans le poivre moulu.
  • La confiture de fraises : Dans les supermarchés on trouve des confitures de fraises à 1 Euro. Le secret ? Faire des confitures de fraises sans fraises. Pour cela il faut : Du concentré de fruits rouge, du sucre et des pépins de fraises.
  • Le miel : 32% des miels testés par l’Union Européenne sont trafiqués. De nombreux miels asiatiques n’ont jamais vu d’abeilles. Ce sont de simples sirops de sucre à base de riz ou de maïs.

C’est aussi vrai pour la soupe, la purée, les lasagnes, les épices, les pizzas, la ratatouille, les steaks hachés, la sauce bolognaise, le cassoulet, le couscous, la harissa, le hachis Parmentier, le surimi …

Bon appétit.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK / MondiAspora

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Suisse : Accord de libre-échange avec la Chine: déjà un succès

L’accord de libre-échange avec la Chine porte ses fruits trois ans seulement après son entrée en vigueur – et ce, alors même que la période de transition court toujours. Les entreprises suisses ont vendu, chaque année, davantage de produits et de services à la Chine, alors que celle-ci réduit ses importations à l’échelle mondiale.

L’année 2015 a été mouvementée: la Banque nationale suisse abandonnait le taux plancher avec l’euro, le franc suisse s’envolait et les entreprises exportatrices suisses étaient tout à coup confrontées à un désavantage concurrentiel majeur. C’était le cas de l’entreprise Baumann, qui fabrique des ressorts métalliques à Ermenswil dans le canton de Saint-Gall. En Chine, ses produits ont renchéri de 18% du jour au lendemain. Pendant cette phase difficile, l’entreprise a bénéficié de l’accord de libre-échange avec la Chine, un des succès de la politique économique extérieure de la Suisse. Dans un récent communiqué de presse, l’Union suisse des paysans affirme que cet accord a un effet limité. économie suisse réagit avec une mini-étude montrant ses effets pour l’économie suisse trois ans seulement après son entrée en vigueur.

Tous les droits de douane ne sont pas encore supprimés

L’accord de libre-échange est entré en vigueur en 2014. Depuis, les Chinois suppriment des droits de douane sur une multitude de produits suisses – ils ne le font pas du jour au lendemain mais progressivement. Reprenons l’exemple de la société Baumann: avant l’entrée en vigueur de l’accord, les droits de douane sur ses produits se montaient à 7%. Aujourd’hui, ils s’élèvent à 4,7%. En 2028, ses produits seront exonérés de droits de douane. Très important: la Suisse est le seul pays d’Europe continentale à bénéficier de tels facilitations. Les entreprises suisses ont donc un avantage par rapport à la concurrence de l’UE ou des États-Unis. Ces allègements rendent les produits suisses beaucoup plus compétitifs à l’étranger et les économies ainsi réalisées peuvent servir à des investissements en Suisse. Cela bénéficie à l’ensemble du pays, via les emplois créés.

Les entreprises suisses résistent à la tendance

Il n’existe pas encore d’étude empirique sur les effets de l’accord de libre-échange avec la Chine, ce qui n’aurait guère de sens aujourd’hui puisque les délais de transition pour la suppression des droits de douane courent encore et que l’accord ne déploie qu’une petite partie de son effet. Il vaut la peine toutefois d’examiner l’évolution générale des échanges entre la Chine et la Suisse depuis l’entrée en vigueur de l’accord et de la replacer dans un contexte plus large.

Il est vrai que les exportations suisses destinées à la Chine progressaient plus vite avant l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange. Cependant, la croissance chinoise a ralenti et l’ensemble des importations se sont fortement repliées. En 2016, les achats chinois de biens et services à l’échelle mondiale ont ainsi reculé de 5% par rapport à l’année précédente. Il y a une exception: les produits suisses. La même année, les entreprises suisses ont vu leurs ventes vers la Chine progresser de 10%.

Les prestataires de services consolident aussi leur position

La pièce maîtresse de l’accord de libre-échange avec la Chine est certainement la suppression des droits de douane. Cela dit, l’accord prévoit aussi d’autres facilitations, telles que la protection de la propriété intellectuelle, la protection des investissements, les marchés publics et le commerce des services. Alors que les exportations de services suisses ont augmenté d’un peu plus de 1% en 2017, celles destinées à la Chine ont progressé de 3%.

Les PME ne sont pas en reste

Une enquête réalisée auprès des membres d’economiesuisse – qui représentent plus de 100 000 entreprises au total – a montré que les entreprises suisses utilisent l’accord de libre-échange. Les retours positifs viennent de grandes entreprises certes, mais également de PME.

La Suisse a conclu 31 accords de libre-échange à l’échelle mondiale, ce qui constitue un avantage concurrentiel de taille pour la place économique. Une étude du Seco dit, en substance, que les exportations suisses de marchandises ont augmenté de 4,1% en moyenne par an entre 1988 et 2014, tandis que les exportations vers des partenaires de libre-échange hors UE/AELE ont progressé de plus de 8,5% en moyenne par an les quatre années suivant l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange concerné. Autrement dit, les exportations destinées à des pays avec lesquels la Suisse a conclu un accord de libre-échange augmentent près de deux fois plus vite en moyenne.

Le succès n’est pas gravé dans le marbre. La pression concurrentielle est forte à l’échelle internationale, d’autres pays rattrapent leur retard et concluent des accords de libre-échange qui pourraient avantager leurs entreprises par rapport aux firmes suisses. Il est important que la Suisse puisse conclure d’autres accords globaux. C’est le seul moyen de garantir que les entreprises exportatrices suisses puissent continuer de créer des emplois et de faire des affaires.

Accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine: les précisions d’Alain Rebetez, à Kehrsatz (BE)

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

 

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Environnement : Marée noire en mer de Chine, pourquoi les médias n’en parlent-ils plus ?

Tant que le tanker «Sanchi» brûlait, les condensats qu’il transportait s’évaporaient en grande partie. Mais maintenant qu’il a sombré, ils se répandent dans un écosystème très riche. Est-ce grave? Les experts sont divisés.

Le naufrage du pétrolier «Sanchi» au large de la Chine menace aussi le Japon. Mais à Tokyo, c’est le mutisme. Parce que l’épave est située dans une zone contestée?

Silence radio assourdissant à Tokyo mardi après-midi concernant le naufrage d’un pétrolier iranien en mer de Chine orientale, avec une cargaison de près de 140 000 tonnes de pétrole brut considérée comme particulièrement toxique pour la faune et la flore marines. C’est près de deux fois la cargaison du Prestige, qui avait coulé au large de la Galice en 2002.

Le Sanchi, battant pavillon panaméen, a sombré dimanche, plus d’une semaine après une collision avec un chalutier au large de Shanghai. Incendie incontrôlable, dérive sur plus de 150 milles nautiques et explosions – aucun des 32 membres d’équipage n’a pu être secouru.

Passez votre chemin, il n’y a plus rien à Voir !

Alors qu’une catastrophe écologique sans précédent se déroule en temps réel, pourquoi 2 mois après les événements  plus aucun  grand média n’en parle ?

G.S

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Chine : Mais qu’attendent les autorités sanitaires pour réagir ?

Des concentrés de tomates périmés coupés à divers produits pour alléger les coups, poissons et poulets gonflés artificiellement, fruits et légumes colorés par des additifs, poussins vivants passés à la broyeuse etc…

Les produits chinois qui ne sont pas rigoureusement contrôlés par les normes de sécurité en vigueur devraient être systématiquement boycottés.

On se souviendra du scandale à peine dévoilé par les médias en 2007 sur un lot d’huile de vidange qui avait été mélangé à des huiles et des vinaigrettes, on se souviendra également des gambas gonflés à la gélatine.

Faut-il attendre des morts en série pour que les autorités interviennent ?

Cette vidéo qui est en deux partie démontre les pratiques chinoises pour écouler des lots de concentré de tomates souvent périmés et coupés entre 30 et 60% par des produits douteux qui ne sont pas mentionnés sur les emballages et la seconde partie, en caméra cachée, des pratiques de fabrication qui font froid dans le dos.

Bon appétit !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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Environnement : Naufrage d’un pétrolier en mer de Chine: une marée noire aussi grande que Paris

Pendant que la France fait des courbettes à la Chine, en arrière plan se déroule un désastre écologique sans précédent !

Antoine de Saint-Exupéry disait :

« On exploite la terre de nos parents et on emprunte celle de nos enfants. »

Méditons là dessus un instant et regardons-nous en face pour une fois sans ce déni surréaliste qui nous caractérise tant.

G.S

Deux nappes de carburant, dont la surface totale couvre 109 km², se sont échappées du superpétrolier iranien qui a sombré, dimanche, en mer de Chine orientale. Cet accident a provoqué la pire marée noire depuis des décennies.

Rares sont les journaux à y consacrer, sinon leur première page, à tout le moins quelques lignes. Le silence radio est même assourdissant. Et pourtant, le naufrage dimanche dernier du pétrolier iranien «Sanchi», en mer de Chine orientale, pourrait provoquer une catastrophe écologique majeure.

Pendant plusieurs jours, nombre d’images ont certes circulé, notamment grâce aux médias d’État chinois, lesquels ont diffusé des vidéos spectaculaires du navire en perdition. Mais depuis que le mastodonte gît au fond de l’eau, pas un mot sur les conséquences possibles du désastre. Sauf que les chiffres sont là. A Pékin, sur la chaîne d’information continue CGTN, un expert prévient d’ores et déjà que les opérations de dépollution pourraient nécessiter des dizaines, voire une centaine, d’années. Et puis dans les colonnes du NEW YORK TIMES, un spécialiste des marées noires de l’université de l’Alaska évoque, lui, le plus gros rejet de condensats dans la nature de toute l’histoire du pétrole.

Or, les condensats sont des hydrocarbures extrêmement légers. Et c’est ce qui explique qu’une fois rejetés en mer, ils ne forment pas une nappe de pétrole, caractéristique des marées noires. En revanche, ils génèrent sous l’eau un panache d’hydrocarbures, invisible depuis la surface, mais qui n’en demeure pas moins particulièrement toxique pour la faune et la flore. Et c’est là, sans doute, que réside en partie le black-out médiatique autour de cette  catastrophe, car la région est utilisée comme terrain d’hivernage par de nombreuses espèces comestibles courantes. Et puis autre indice non négligeable, susceptible d’expliquer là encore ce phénomène d’autocensure relève LE TEMPS, la zone en question se trouve à proximité d’un champ gazier exploité par la Chine et à l’origine d’un important contentieux territorial entre Pékin et Tokyo. De quoi expliquer, probablement, l’absence de commentaires, notamment, de la part du gouvernement nippon, pourtant connu pour ses prises de position agressives face aux visées territoriales de son voisin chinois.

Le pétrolier Iranien coule au large de la Chine, les 32 membres d’équipage sont tous morts.

La bonne nouvelle :

Un filet ultra-absorbant pour lutter contre les marées noires  Les marées noires sont dangereuses pour l’environnement marin. Que ce soit les espèces de la faune ou de la flore, toutes sont touchées lors de ces catastrophes. Dans cet épisode de Futuris, Euronews nous présente un nouveau filet qui permet de traiter le problème rapidement et efficacement.

>>>Source de la vidéo<<<

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Environnement : Un pétrolier en proie aux flammes en mer de Chine

Un pétrolier iranien est entré en collision avec un navire chinois, samedi. Toujours en proie aux flammes lundi, le bâtiment risque de couler ou d’exploser avec son stock d’hydrocarbures.

Un pétrolier iranien transportant 136 000 tonnes d’hydrocarbures légers à son bord a pris feu samedi soir après une collision avec un navire de fret chinois, à environ 300 kilomètres au large de Shanghai. Repoussés par les nuages toxiques, les secouristes peinent à s’approcher du bateau toujours en flammes lundi.

Une catastrophe écologique imminente?

A bord du pétrolier, se trouve également 30 Iraniens et deux Bangladais. Un corps a été retrouvé à quelques kilomètres du pétrolier et doit être identifié, selon un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Les autorités chinoises ont annoncé que le pétrolier pourrait bientôt couler ou exploser. Les experts environnementaux s’inquiètent déjà d’une possible catastrophe écologique liée aux fuites d’hydrocarbures. L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace s’est déclarée « préoccupée par les potentiels dégâts environnementaux provoqués par le million de barils de pétrole brut à bord ».

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Maltraitance : Le blanchiment du trafic d’enfants en Chine et le trafic des organes

Depuis des années, les parents chinois doivent faire face à une éventualité atroce : voir leur enfant enlevé pour être vendu dans un vaste trafic. Ce problème insoluble est particulièrement répandu et des dizaines de milliers de nouveau-nés disparaissent chaque année.

Le savoir-faire qui s’est développé autour de la traite des enfants – impliquant la police, les médecins, les infirmières et les hôpitaux – explique l’ampleur du phénomène.

La création d’un faux certificat de naissance, voilà la clef d’un tel enlèvement. Une fois le bébé volé, un intermédiaire vient soudoyer le personnel de l’hôpital pour créer un certificat de naissance qui sera intégré dans les données informatiques de l’établissement ; c’est à ce moment précis qu’ on blanchit efficacement toute l’action, l’identité de l’enfant est transformée et de nouveaux parents peuvent venir le chercher.

Peu importe que l’hôpital soit efficace, certains médecins veulent gagner plus d’argent. – Zhao Dapeng

« Lorsque j’ai obtenu pour vous un certificat de naissance, vous pouvez aller vérifier auprès de l’hôpital. Et si vous pouvez accéder au dossier médical, vous savez que le certificat est bon », explique Zhao Dapeng, 32 ans, qui a participé à ce type d’opérations pendant cinq ans.

Zhao a offert son témoignage à un journaliste de l’hebdomadaire Beijing News, entré en contact avec lui grâce à un informateur. Zhao recevait 100 000 yuans pour un certificat (15 000 euros) qu’il pouvait retirer en deux semaines dans différents hôpitaux ou maternités du pays.

« Peu importe que l’hôpital soit efficace, certains médecins veulent gagner plus d’argent. Leur salaire ne s’élève qu’à 3 000 ou 4 000 yuans [400 à 600 euros] par mois », explique Zhao. Une telle opération rapporte de l’argent aux médecins, aux directeurs des hôpitaux, aux infirmières et à tous les intermédiaires nécessaires pour créer les faux certificats.

Sur la vidéo, passage à tabac de 2 trafiquants après la découverte de cadavres d’enfants conservés dans de la glace.

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